blinka lilla stjärna ft. leif (V)
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blinka lilla stjärna ft. leif (V)

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blinka lilla stjärna
tw/ mention de mort, tabac, alcool
@Leif Sundström

partie en trombe du comico en remarquant l'heure avancée, mangé un bout sur la route, douche éclair tout en se brossant les dents. elle retourne presque sa commode à la recherche de l'unique collant non effiloché, sans succès. fait chier. déteste cette sensation du tic tac qui tourne trop vite quand elle aimerait qu'il ralentisse, empiète sur son timing qui lui fait comprendre qu'elle va être en retard. robyn râle et râle encore plus en constatant le chaos qu'elle est en train de créer dans sa chambre (à comprendre : trois fringues sur le lit) et qu'elle n'aura pas le temps de ranger avant de partir. et pourquoi elle stresse comme ça aussi. retourne dans la salle de bain pour se maquiller; en ressort aussitôt car le problème d'ampoule grillée n'est toujours pas réglé. va pas se changer toute seule l'ampoule, faut dire qu'elle a claqué il y a trois semaines et il a fallut deux semaines à robyn pour en acheter une nouvelle et se rendre compte que même sur une chaise, elle ne pourrait pas la changer aisément. too short. a envisagé l'option de mettre des talons pour gratter des centimètres, la possibilité de se péter la gueule et de se briser la nuque sur le rebord de la baignoire l'a vite fait déchanter. en plus, elle est persuadée que son corps serait retrouvé bien trop tard, assez de temps pour commencer à pourrir. puis ça aurait été vraiment con comme clap de fin. mais bon tout compte fait, on s'y fait de se laver et de pisser à la lampe torche – ça a son charme.

prête à décoller, robyn jette un dernier coup d'oeil à son reflet dans le miroir. malgré que sa chemise noire ait dit au fer à repasser d'aller se faire foutre, on notera l'effort du détail du scrunchie orange coordonné à son blazer. elle décampe et marche en direction du point de rendez-vous donné par leif. sans aucune réelle surprise elle est dans les temps, même trop dans les temps. s'agite pour un rien, toujours la même histoire. déteste être en retard alors met les bouchées doubles et arrive trop tôt. même en ralentissant son pas, en profitant d'une cigarette dans l'air agréable de ce début de nuit, c'est encore trop tôt. lorsqu'elle passe la porte du bar, elle a trois minutes d'avance sur l'heure convenue. ne s'éternise pas à chercher du regard le suédois car elle sait très bien qu'il ne s'y trouve pas. trois minutes d'avance qui sont sacrées et lui permettent de choper la dernière table au bon feng shui (pas celle à côté des chiottes quoi). a plus qu'à patienter sagement, après s'être pris une bière au passage et avoir prévenu big dick energy par message de son arrivée. minutes après minutes, un coude sur la table et le menton posé dans sa paume, robyn observe la populace animée autour d'elle. alterne de son autre main entre tirer sur sa jupe et boire une gorgée d'alcool.
il l'a oubliée c'est certain.
il n'a même pas répondu à son dernier texto.
shut up brain, il doit juste être à la bourre.
la proposition d'une bière (ou trois) venait de lui en plus.
bien placée dans la salle pour s'informer des arrivées et des départs, et speaking of the devil, robyn ne loupe pas son entrée. les épaules finissent par se détendre et elle lève sa main dans les airs pour lui faire signe. « for a second i thought you forgot me. » l'accueille-t-elle par un mensonge, not a second – elle y avait bien songé pendant les dernières dix minutes au moins. le culot même alors qu'elle était celle qui abandonnait en douce ses dates à l'occasion. mais complètement hors propos puisqu'il n'était de toute façon pas question d'un date entre les deux, pas vrai ? même si leif avait prétendu le contraire – son amie elea semblait être également de cet avis – robyn n'en était pas certaine. habituée aux fourberies du suédois. « well well, i didn't know you were into magnum's shirt shit too! » les yeux qui se baladent sur sa chemise ornée d'îles et de palmiers (encore eux). « looks good on you. » sourire aux lippes, se redresse enfin pour dégager son blazer qu'elle avait étalé sur la banquette en face, pour qu'il puisse s'y installer. balance le vêtement de l'autre côté, à côté de son sac à main et chope un billet au passage. « be right back. » s'éclipse en direction du comptoir, n'a pas de mal à se faufiler entre deux trois silhouettes pour réclamer une bière. revient bien rapidement à leur table. « next round's on you. » annonce la couleur en posant la pinte de bière devant lui. elle retrouve sa place initiale désormais face à face, range le change dans son porte-monnaie avant de lever ses iris sur lui. est contente de le voir et même s'ils ne sont pas en phase sur certains détails, la vérité est qu'elle lui a fait petit à petit une place dans sa vie sans s'en rendre vraiment compte. contente qu'il ait pris l'initiative de lui écrire également. surtout même. l'aurait bien fait elle si elle avait su quoi lui écrire. avait préféré laisser ce silence suivant leur dernière rencontre, toujours mieux qu'un texto gênant ou une blague naze. puis avec son changement de numéro, aurait été maligne, tiens, sans réponse de sa part. « so tell me... what happened this time? » les coudes plantés sur le bois de la table, prête à entendre une nouvelle histoire, elle compte les sutures à son arcade sourcilière. malgré l'ambiance du bar un tantinet tamisée, ne peut pas louper les nouvelles égratignures qui décorent son visage. ne peut pas cacher sa concerne comme la fois précédente et sûrement comme les prochaines.

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 outfit
« you're gonna be late! » - « no shit. »
la paire de chaussettes qui s'écrase à l'arrière de son crâne quelques secondes seulement après avoir marmonné dans sa barbe. les yeux d'abord baissés sur elle avec incertitude puis la nuque qui pivote lentement pour chercher la source de cette attaque dont l'index accusateur était pointé sur lui « language. » on croit rêver. devrait plutôt être à lui de la rappeler à l'ordre plutôt que l'inverse - mais pas le temps de ronchonner. c'est qu'il devrait déjà y être à ce bar, leif, plutôt qu'en slibard au milieu du salon. « talk better and be a gentleman tonight. » sourcil arqué, prend le temps de s'arrêter en enfilant son jean pour la dévisager depuis le plan de travail de la cuisine sur lequel elle est assise en tailleur. « why the fuck would i do that? » - « because you're obviously interested in her duh? » le sang qui se glace. le suédois qui relève son pantalon d'un coup sur ses hanches avant d'y ajouter sa ceinture, sidéré par ce qu'il entend. pas parce que c'est faux non mais qu'elle a pas à le savoir; et déjà, comment elle l'aurait remarqué? du peu qu'ils se croisent dans la journée, aurait mieux fait de s'occuper d'autre chose. « u donno what you're talkin about. » pas besoin de la voir pour l'imaginer lever les yeux au ciel de façon insolente - se demande de qui elle a bien pu tirer ce trait affligeant de personnalité. « riiiight - » du coin de l'oeil, remarque sa silhouette se lever du plan de travail et quitter la cuisine pour retourner vers sa chambre l'air agacée. et tant mieux. pas besoin d'une entremetteuse de huit ans et demi pour le flirt game. et puis quoi encore. draguait déjà avant même qu'elle n'en soit au stade de la conception. « after all i'm just a woman, what would i know about what she might like... » à son tour de lever les yeux au ciel, terminant de boutonner les boutons centraux de sa chemise. n'ira de toute évidence pas plus loin que ça, déjà chaud de cette soirée improvisée durant laquelle il s'attendait à tout et surtout n'importe quoi. « a BABY you mean ?? » la porte qui claque et un sourire carnassier sur les lèvres. son baby. incapable de la voir grandir, s'imaginer qu'elle puisse y connaître quelque chose à ces choses là alors que dans sa tête elle le suppliait encore de faire un tour de carousel supplémentaire.

le gel qui a visiblement servi à rien - mèches blondes qui s'envolent plein fouet dans sa gueule dès qu'il a le malheur de foutre les pieds dehors pour se rendre au bar. prends pas la peine de regarder sa montre - l'en a pas de toute façon - si c'est juste pour savoir de combien de temps il est à la bourre. préfère pas y penser. si ça se trouve elle a même pas remarqué; hell, si ça se trouve elle est plus en retard que lui. autant rêver. une flic se doit d'être à l'heure sinon elle se fait défoncer par sa hiérarchie, non? veste en cuir dans le creux de la main - crève déjà de chaud au milieu de cette ambiance tamisée à souhait - le regard du suédois voltige de table en table jusqu'à apercevoir un bras s'élever et lui faire signe. sourire en coin il s'avance sans faire particulièrement attention à ceux qu'il bouscule sur son chemin, trop concentré sur sa destination; profite de ces quelques instants encore loin d'elle pour observer ce qu'il peut d'elle, murmurant un « damn » bouffé par le bruit environnant tandis qu'il s'humidifie les lèvres. she hot. et à l'heure, tellement plus à l'heure que lui ce qu'elle ne manque pas de lui faire remarquer. « and forget the drinks? never. » balance sa veste dans son mouvement pour prendre place, plus timide dans son observation - et appréciation - d'elle maintenant qu'elle pouvait le voir faire. « yea, they're too cool to wear 'em at any occasion u know.  » de quoi la rassurer aussi - lui faire comprendre qu'en dépit de sa blague au moment d'arriver il ne prenait pas pour acquis cette soirée - ni elle. profite de la pénombre et du fait qu'elle parte en direction du bar pour sourire à son compliment, fier que la chemise qu'il avait choisie fasse son petit effet. c'est que svea n'était pas certaine non plus du style qu'il avait prévu d'arborer et que visiblement le baby n'avait pas la science infuse à ce sujet. regard languissant en la voyant partir; peut enfin l'observer de la tête aux pieds et quelle vue. « oof. » lâché contre le plat de sa main, n'en revenant toujours pas d'être ici avec elle. d'elle tout court en fait. fasciné. « next round gonna be some shots then. » qu'il prévient en levant sa chope pour la remercier d'un geste avant de la porter à ses lèvres pour en descendre une première, longue gorgée. « nothin interesting really. » balaie de la main ne serait-ce que la possibilité d'en parler. allait pas balancer à une fliquette qu'il s'était pris une dérouillée à des combats clandestins histoire de se faire un peu plus d'oseille quand même. pas qu'il ne lui fait pas confiance, non; auquel cas le suédois ne l'aurait jamais invitée à l'appartement et encore moins à faire plus ample connaissance avec sa nièce. mais il ne veut pas la mettre face à un conflit d'intéret - comme si être ici avec lui n'en était pas déjà un à lui tout seul. moron. « slipped on a banana peel. » à défaut de pouvoir dire la vérité, autant en rire. « still hurted me less than your karate shit.... » sifflote avant de relever des yeux rieurs vers elle. sait bien qu'il lui casse les couilles à pas laisser cette histoire appartenir au passé mais ça le fait trop marrer, leif.

tend ses jambes sous la table jusqu'à ce que l'une d'elles vienne involontairement frôler l'une des siennes, pas plus dérangé que ça. vient poser ses propres bras sur la table l'air un peu plus sérieux avant de demander : « do i look mysterious? or better, dangerous? » petit sourire en coin; tourne tout en dérision lui. ni la première ni la dernière après tout. « hope it does.... so those motherfuckers know to look somewhere else. » se termine dans un murmure après lequel il s'autorise enfin à les regarder dans le blanc des yeux, ces trois crétins installés au bar qui ont du la voir commander et tomber instantanément sous le charme. pas de raison que leif soit le seul dans ce cas là. « at least they got good taste. » s'empare de sa bière pour boire après qu'ils aient d'eux-mêmes détourné le regard - ont du se demander qui était le vieux cinglé avec elle qui n'arrêtait pas de les fixer. « weird to say it's our very first `normal` rendey-vu. » l'accent français plus qu'approximatif mais la vérité, ni plus ni moins. la première avec la gamine perdue à une station essence puis l'effraction, l'accident du palmier, le petit déjeuner post-traumatique. que des situations à dormir debout - à l'image de leurs vies peut-être. et ça lui plait, à lui, d'avoir fait les choses à l'envers. l'a vue en slip, sentie contre lui, avant même de n'avoir pu lui offrir proprement un verre. sait même pas comment ils en sont arrivés là ni pourquoi il se sent si bien à ce bar, avec elle. comme si rien d'autre au monde n'avait d'importance si ce n'est pour ses perles ébènes dans lesquelles il se perd aussitôt.

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blinka lilla stjärna
tw/ alcoo, blessures légères
@Leif Sundström

calmée par l'aura décontractée et positive de leif, elle se laisse embarquer dans sa bonne humeur sans plus de cérémonie. se retient de faire tout commentaire au sujet des shots qu'il s'apprête à payer à la prochaine tournée, sait déjà très bien qu'elle risque de sentir les premiers effets de la bière d'ici quelques minutes. ça promet. « nasty banana. » constate-t-elle face à la jolie salade qu'il lui sert. après le palmier machiavélique, place à la banane; chacun son démon personnel. dans son cas à lui on se croirait dans mario kart, poor leif, l'a vraiment pas de chance. robyn ne tient pas rigueur du mensonge et n'insiste pas, doit avoir ses raisons de lui cacher la vérité pour ses sempiternelles éraflures. une inquiétude dissimulée, si elle ne peut pas l'avoir en un seul morceau, n'aimerait vraiment pas qu'il lui arrive quelque chose de grave. en avait déjà eu un aperçu avec ce maudit cauchemar. « bla bla bla, la gestuelle qui va avec, i'm sure you liked it after all. » amusée plus qu'exaspérée. obligé qu'il ait un minima kiffé sinon il ne la gonflerait pas autant avec cette histoire bidon de karaté, pas vrai ? en profite pour boire une grande gorgée, a déjà sifflé plus de la moitié de son verre en l'attendant impatiemment un peu plus tôt. sent aussitôt sa jambe contre la sienne, prévisible avec ses guiboles gigantesques mais ne change pas de position pour autant. sourcils froncés, robyn n'est plus certaine de le suivre; mysterious or dangerous, what's the point? « dangerous in that shirt? nope. » se marre en pointant de l'index les palmiers et les petites îles imprimés sur son haut. pourrait toujours lui dire qu'il avait plutôt l'air d'un gars confiant et sûr de lui et ça, c'était bien suffisant pour plaire aux femmes – ou plutôt à robyn. « what motherfu- ah. » ne l'imite même pas dans son murmure mais s'arrête net en suivant sa trajectoire pour découvrir trois types qui les matent, enfin la matent. ne les avait même pas calculé en se rapprochant du bar, occupée à commander une bière pour leif. elle détourne bien vite son regard, un brin flatteur ouais mais elle se sent outrageusement gênée d'être au centre de l'attention de trois paires d'yeux non bienvenues. « forget 'em. » petit coup de genou contre une des jambes du suédois pour qu'il arrête de les fixer comme ça. « they can see i'm with you anyway. » pas comme si elle comptait les rejoindre alors que sa place était près de lui et non ailleurs. puis ils finiraient par se lasser vu qu'elle n'en avait rien à carrer de leur présence. et ça lui fait bizarre à elle, de découvrir leif sous cet angle-là. fuck me, elea was right. réalise aussi qu'elle est surtout conne à manquer ce genre de signes. habituée aux rancards sans une once de naturel et de spontanéité, où les conditions sont précisées au préalable. où l'attraction pour l'un et l'autre est partagé noir sur blanc avant même de se rencontrer en chair et en os. c'est nouveau pour elle, flippe un peu de voguer sur ses eaux-là mais c'est simultanément attrayant. robyn balance ses dreads par-dessus ses épaules avant de retrouver les iris émeraudes qu'elle convoite. elle qui pensait qu'il se foutait d'elle quand il lui parlait de date par message – complètement à côté de la plaque. est incapable de ne pas sourire à ses mots, fait véridique. « true. » des tête-à-tête cocasses et absurdes, en brûlant des étapes nécessaires pour d'autres. « doing things the right way? boring as fuck. » et c'est sans doute ce qui rend leur relation si unique. elle boit un coup, terminant presque son verre, en se remémorant leur toute première rencontre, ils en avaient fait du chemin après ce début chaotique. « when i remember our very first encounter and what you told me... » laisse un temps, peut-être qu'il ne s'en souvenait plus exactement mais elle si; l'avait prise pour une gamine à l'instar de svea, la proposition sarcastique d'attendre ses parents. « dude, better feel lucky i'm here tonight. » se la crâne avec désinvolture mais termine par en rire. s'ils en sont là ce soir c'est que l'eau a bel et bien coulé sous les ponts depuis sa remarque aberrante. ses ongles courts tapotent le verre, sent un premier changement dans son système à cause de l'alcool; c'est léger mais suffisant pour qu'elle cale son dos contre l'assise, plus détendue. « i'm glad i met you. » sort naturellement de ses lèvres avec un sourire quelque peu timide. « maybe we should do things the other way round now. » si leur dynamique inversée pour les autres est pour eux deux à l'endroit, pourquoi ne pas faire le contraire ? rebrousser chemin, apprendre à faire connaissance, repartir sur les bases. parce que même si robyn a l'impression de le connaître, elle ignore tout de lui. a envie de savoir plus que le leif sundström à la surface et un vulgaire extrait casier judiciaire. terrain neutre dans ce bar où ils sont personne et en même tout à la fois, s'ils le désirent. robyn n'est plus inspectrice et lui n'est plus livreur. sans la responsabilité d'un job et même d'une nièce. ils sont juste eux sans le poids de leur quotidien. pensive, elle sélectionne sa première question. ne souhaite pas le braquer car elle s'imagine bien que derrière ses mèches blondes se cache un passé compliqué. « so... how long have you been livin' the american dream? » american dream my ass et elle espère ne pas avoir marché sur une mine dès le départ.

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« well, » qu'il commence avec hésitation, quasi certain qu'il est bon pour un coup de pied sous la table - ou pire;
« a palmtree doesnt look dangerous neither at first... » insiste sur les derniers mots, le sourire railleur. préfère en rire, maintenant, même si cela n'était pas le cas au moment où il l'avait récupérée sur ce parking désert. son regard dans les phares de la camionnette; sa carcasse tremblotante contre lui. se souvient s'être demandé s'il avait pris la bonne décision en l'emmenant dans ce motel plutôt que l'hôpital. « dont criticize my shirt or imma walk out. » le nez et les lèvres dans la chope de bière, essayant tant bien que mal de pas se foutre de mousse partout sur la gueule tandis que détective conane se détourne enfin de découvrir les regards curieux posés sur elle; un leif un peu plus en alerte, l'air pourtant si désinvolte. observe du coin de l'oeil ses réactions, ce qu'il pense être capable de lire dans son regard ainsi que ses gestes. en vain. l'est pas profiler lui et, même s'il le voulait, pense pas qu'il pourrait comprendre ce qui se passe dans cette caboche quasi constamment en marche. « hm hm. » vibrant sur ses lèvres malgré le petit coup qu'accuse son genou là-dessous, rassuré. un peu. pas l'habitude de se soucier de la  `concurrence` mais tellement loin de ce qu'il connaît que le suédois n'est sûr de rien. en fait, d'après leur échange de messages, il se demande même si elle a compris que l'inviter ce soir n'était pas un geste totalement désintéressé. « runaway girl - » index levé pour compter les différents incidents les ayant menés à se recroiser encore et encore... jusqu'à ce soir. certes, svea n'avait pas vraiment fuguée - un rendez-vous chez le coiffeur qu'il n'oublierait pas de si tôt - mais l'anxiété ressentie suffisait à la compter comme telle malgré tout. « housebreaking, car accident, nightmares. » un doigt après l'autre pour chaque mauvaise nouvelle - mais raison de rencontre également. soudés dans le pire déjà alors qu'ils n'avaient pas encore eu l'occasion d'expérimenter le meilleur; ce soir peut-être. la vérité c'est qu'il est prêt à se contenter d'une accolade et de mots sincères, leif. des mots qui n'auraient pas fermentés dans son esprit un millénaire avant qu'elle ne les lui dévoile, plus friand de spontanéité même exubérante plutôt que de réfléchir à tout quitte à laisser l'occasion rêvée passer. « wouldnt mind a lil bit of peace. » bières partagées sans drame ni appels visant à les séparer; que ce soit dans son cas avec svea ou kaplan avec son foutu métier - sa nièce ne ferait jamais ça. maintenant qu'elle le savait avec elle, préfèrerait sûrement laisser l'appart cramer plutôt que de le déranger. mignon et terrifiant. à l'image des gosses. « something super charming im sure. » sourire en coin à nouveau, trinquant avec le verre quasi vide de la fliquette posé sur la table avant de rétracter ses jambes dans l'optique de se lever. manquerait plus qu'ils soient en manque d'alcool alors que la soirée ne faisait que commencer - d'autant plus maintenant que les vraies questions tombaient. « oh i do, trust me. » qu'il rétorque un peu plus sérieusement avant d'ajouter « and i feel in luck. » luck de quoi il ne le précise pas; si la soirée se passe bien elle le lui dira. « really ? » peine à cacher sa surprise - plus évidente que le soulagement que lui procuraient ses mots. c'est que d'habitude, leif n'entre pas dans la vie des autres pour la bonne raison; svea, om, eisler. pas des dommages collatéraux à proprement parler mais des gens qui voyaient néanmoins clair dans son jeu - oncle paumé prenant toutes les mauvaises décisions. « glad to hear. since i didn't heard from you for a while i kinda... doubted that. » hausse les épaules de façon désinvolte à nouveau. plus facile de faire genre qu'il ne s'est pas posé de questions suite à ça, se contentant de prendre ce qu'elle voulait bien lui donner. sa question qui lui coupe l'herbe sous le pied et le suédois qui en oublie d'aller lui resservir un verre. oof. sent qu'ils entrent dans la partie sérieuse - celle où les coquilles se cassent pour laisser apparaître les premières plaies. un peu moins beau; moins idyllique aussi. lasse-boy aurait sans aucun doute eu des aventures moins folles (pour ne pas dire flippantes) à raconter. « a few months. been travelin in europe right before that, when i left sweden. » explique probablement son incapacité à se faire à leur façon de conduire, de vivre; de leur facilité à juger les autres sans les connaître jusqu'à organiser ces parfaits - d'hypocrisie - barbecue entre voisins alors que n'importe lequel pourrait sortir un glock et leur en planter une entre les deux yeux à n'importe quel moment. et tout ça pourquoi? parce qu'il peut harrison. qu'il a un petit papier disant qu'il a le droit d'avoir son petit AK-47 dans son placard et qu'il n'y a évidemment aucun risque. trop de décennies déjà depuis lesquelles l'american dream qu'elle mentionne n'existe plus, moins fort cela dit que son besoin d'air et de voler aussi loin que possible des siens. « landed in the west and moved forward to the north. » ne s'attarde pas, non pas par souci de lui cacher des choses mais plutôt qu'il estime cette période de sa vie plutôt ennuyeuse. « ever been there? » l'autre côté de l'océan, un peu plus proche de chez lui et de ces européens aux cultures si variées. « or are you a pure american's treasure? » prend appui sur le dos de sa chaise, plus à l'aise maintenant que le fil conducteur est allumé. profite d'un instant d'accalmie où l'un des serveurs nettoie une table adjacente afin d'attirer son attention « another round, mate? thanks, keep the change. » billet glissé sur son plateau après un sourire avant de revenir à la détective qui semble mieux que personne capter toute son attention; papillon de nuit coincé dans les filets de son incandescente beauté - fatale.

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blinka lilla stjärna
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le coup de pied qui la démange, se retient quand même de lui foutre un bleu au tibia avec l'extrémité d'une de ses derbies. « pffffff. » lève les yeux au ciel s'empêchant malgré tout de pouffer. faut dire que robyn l'avait cherché avec son accident de voiture. les femmes n'étaient déjà pas gâtées, accoutumées à se faire tacler au sujet de leur conduite, elle n'avait fait que renforcer un peu plus le stéréotype. que les féministes guerrières et aigries lui pardonnent, amen. « don't be dramatic, i like your shirt. » lui avait déjà fait un compliment quand il l'avait rejointe à sa table, en plus. et des compliments elle n'en balançait pas à toutes les sauces comme le faisaient certains et certaines – prouvant en fin de compte une réelle sincérité. i'm sorry i roasted you i was trying to flirt et ça ne pouvait qu'empirer avec plusieurs verres dans le nez. les trois blaireaux évincés – on remercie leif pour son regard menaçant – il énumère leurs dernières rencontres ou plutôt péripéties. « housebreaking! finally you said the word. » envie d'applaudir pour le féliciter d'assumer mais se retient, préfère tourner l'évènement à la rigolade alors que back then ça ne la faisait pas rire du tout; lui rappelant un peu trop bien lorsqu'un intrus s'était infiltré dans son domicile à san francisco et en pleine nuit. « so let's open our chakras and welcome peace. » cale ses deux mains l'une contre l'autre perpendiculaire à sa poitrine comme le ferait un bouddha en bronze ou en toc pour faire sa prière, ommmm. elle prend une inspiration puis relâche son souffle et ses mains dans un sourire, arrêtant la comédie. pas de raison que leur soirée tourne au drame, elle est confiante là-dessus. le portable en vibreur dans son sac à main, elle n'entendrait malheureusement pas si quelqu'un du boulot appelait. peut se le permettre pour une fois. elle l'observe trinquer avec son verre pratiquement vide et secoue sa tête face à la nouvelle connerie qu'il lui sort. charming? yeah sure. mais son ton sérieux et soudain la prend de court, robyn qui avait dit ça plus pour déconner, n'avait pas pensé réellement à ses mots. elle ne dit rien, se contente de terminer sa boisson tout en ne le lâchant pas des yeux. kinda looks mysterious after all. « yes. » lui confirme-t-elle ses dires, contente de l'avoir rencontré. sentiment de quiétude qui se pète immédiatement la gueule dès qu'il la met air k.o. en une phrase. outch. s'il a l'air d'être indifférent par son langage corporel, robyn ne l'est pas. et elle n'a pas non plus la possibilité de se planquer sous la table alors qu'elle préférerait l'option. elle se mord la lèvre, les yeux découvrant le fond de sa pinte, incroyablement passionnant. n'a jamais voulu qu'il puisse douter mais après réflexion, c'est totalement légitime. surtout face à son manque de réaction. « i know, i suck at taking news. » relève la tête vers lui et ce n'est pas une nouveauté en soi dans sa vie et dans son maigre cercle social – toujours les autres qui lui écrivent et jamais l'inverse. l'a trop la tête ailleurs, robyn, pour vraiment se poser et penser à entretenir correctement ses relations. parfaitement consciente qu'il mérite des efforts de sa part puisqu'il lui plaît; après tout pendant ses quelques périodes d'accalmie, ses pensées étaient tournées vers lui. « next time i text you, you have my word. » la volonté candide de s'améliorer pour ses beaux yeux, l'engagement évident qu'il y aurait une prochaine fois aussi. ferait mieux de se mettre douze rappels dans son calendrier en rentrant pour ne pas oublier cette fois-ci.

futée d'avoir changé de sujet pour parler de lui plutôt que de son défaut à ne pas donner signe de vie, robyn pose ses avants-bras sur la table et l'écoute lui raconter des morceaux de son histoire. a parfois l'impression de manquer tant de choses en restant coincée sur le sol américain. suédois aux airs de vagabond, elle ne peut s'empêcher de penser que l'acclimatement a dû être – et est encore – compliqué. mais déjà elle se soucie d'un potentiel départ, quand estimera-t-il en avoir assez vu de la baie et des californiens ? un 'no' de la tête, n'a jamais passé les frontières de son pays. « treasure? there's no treasure down here. but yeah, i've been a pure american-asshole since 89. » sourire, satisfaite d'en être arrivée jusqu'ici en un seul morceau avec un début plutôt merdique. « never left the states. » robyn fait une pause tandis que leif leur commande et paye de nouvelles bières. en réalité, elle n'a jamais visité l'est du pays non plus; pas de big apple, ni même fait un petit coucou aux tarés en floride. « i was born in louisiana but i've spent most of my life in san francisco. » abonnée à l'océan à perte de vue et au climat côtier. au fil des années, c'était devenue sa zone de confort. « and now here i am. moved in last year. » nothing really exciting. leurs boissons arrivent, elle remercie le type en lui refilant son verre vide. boit une première gorgée en priant mentalement pour ne pas devoir pisser toute la nuit. son attention revient au blond, elle l'observe quelques secondes silencieuse, l'est sacrément hot af comme elle l'avait mentionné à elea. pensive et surtout déjà en train de rêvasser. « you and svea could show me a bit of europe someday. » une idée lancée sur la table qui lui plairait beaucoup. mais il y a ce someday qui emmerde, qui est là pour rappeler à l'ordre et les responsabilités de chacun. une probabilité frôlant les 2% pour que ça puisse se réaliser véritablement. manque de temps et d'argent, surtout d'argent. puis si leif se trouvait maintenant en californie ce n'était peut-être pas pour rien. l'avait sans doute plus envie d'y remettre un pied en europe, justement. robyn hésitante, ne sait pas trop si elle a foutu les pieds où il ne fallait pas. et en parlant de pieds; croise abruptement ses jambes sous la table sans louper de donner un coup à leif par inadvertance. un oops sorry soufflé avant qu'elle ne se lance sur un autre sujet. « speaking of europe... i always thought it was cliché thinking that northern europeans were a bunch of nudists. » ne sait pas trop dans quelle direction elle va, mais elle y va en fonçant « but since i've seen you shirtless more often than with somethin on, i've been wondering, is there a logical explanation behind this? » leif est naturellement invité à porter le moins de t-shirts possible, robyn ne viendra pas dire que la vue la gêne, bien au contraire. en plus, elle est totalement sérieuse dans sa question, il allait finir par se demander si elle n'était pas déjà beurrée – alors que non elle ne l'est pas (encore). elle avance ses fesses pour se rapprocher et pose ses deux coudes sur le bois. « is it somethin like: the further north you come, the more you crave nudity? » si elle ne se marre pas, un sourire plus qu'amusée apparaît sur ses lèvres charnues. pose son menton sur ses paumes ouvertes, prête à écouter l'explication ou du moins les théories de leif.

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tw: langage fleuri, mention d'alcool, mention de violence physique, agression et nudité

« shoulda call a lawyer ? » balancé entre deux gorgées, le sourire dissimulé derrière son verre;
anything you say can be used against you et l'impression que c'est d'autant plus vrai avec elle. discrète, observatrice sans doute - pas flic pour rien. une chance qu'il ait jamais commis l'irréparable ou pas eu à le faire; passé pas loin à certaines occasions. une bulle d'air qui finit par éclater comme du savon, les traits semblables à ceux de fingal. snorunge*. bruit d'éclats de verre suivi d'un jappement de surprise; des grognements sifflant dans la nuit jusqu'au silence glaçant - et la plaie béante que le choc ignore encore. disparu dans la nature quelques semaines après seulement et plus de nouvelles depuis. peut-être pour le mieux. sûrement pour le mieux. « peace isn't my thing. » comme un air de prévention dont elle n'a pas besoin. le peu qu'elle sait elle le connaît chaotique alors à quoi bon? pas là pour la dissuader de s'intéresser à lui - plutôt le contraire en fait même s'il est conscient de la finesse de cette chance. pas grand chose en commun; se comprennent pourtant. « if yoga's your thing i can give it a try... or watch. » plutôt, ouais. pas trop son truc de s'étirer dans des positions impossibles pour sentir ses "chakras" s'ouvrir. my ass. sentir ses muscles se tordre, son corps entier tirer. quel plaisir. préfère s'envoyer un wendy's sur le canapé. « that's alright i'm no crazy texter neither. » n'essaie même pas de la rassurer - juste la vérité. pas l'habitude d'avoir le téléphone scotché dans la main; hell, avant que svea ne réapparaisse dans sa vie ne s'encombrait même pas d'un téléphone portable fonctionnel. préfère donner rendez-vous et se retrouver quelque part, même si c'est juste pour une heure de temps en temps. « deal. » la main passée par-dessus la table - si formel pour une fois. une poignée de mains qui veut tout et rien dire, ne sait pas vraiment s'il doit y porter une véritable valeur. une parole qui ne vaut pas grand chose, malfrat, essaie de changer ça. facile à dire d'être une bonne personne. demande du temps et des efforts, du sang-froid aussi - pas son truc.  « 89 ? » le souffle d'un « damn » qui s'échappe de ses lippes entre deux ricanements plus surpris qu'amusés. « older than i thought. » plutôt une bonne chose - et d'autant plus ridicule, maintenant qu'il y pense, de lui avoir demandé s'il fallait attendre l'arrivée de ses parents à leur première rencontre. pas sa faute non plus si sa croissance s'est arrêtée lorsqu'elle n'avait que quatorze ans. « young still. » unlike me. sait pas exactement ce qu'il chasse mais se demande définitivement s'il fait bien. doit avoir son train-train quotidien, elle, malgré les affaires qui ne se ressemblent jamais alors que lui - le tartare. toujours un truc pour déconner ou partir en couilles; toujours un truc pour passer du plan a à b puis c. « didn't want to or lack of chance ? » sait bien que c'est pas toujours facile surtout lorsqu'il est question de traverser un océan; de l'oseille mis de côté ici et là pendant des semaines, à se serrer la ceinture, jusqu'à pouvoir lui-même prendre son envol. pourrait aujourd'hui y retourner s'il s'y donnait les moyens mais trop peur de ce qu'il retrouverait là-bas. sa famille, ses problèmes.... ses vices. young leif. les chances changent mais ne s'améliorent pas forcément et imagine mal ses terres natales avoir mieux tournées que ce qu'il a laissé derrière lui. « can definitely picture you there. » marque une petite pause avant d'ajouter « louisiana. » fronce brièvement les sourcils tandis que ses doigts grattent sa barbe de trois jours. « ever been to new orleans? » connaît pas exactement toutes les histoires, les mythes qui l'entourent mais sait que svea aurait voulu y passer un mardi gras s'ils avaient pu. y croiser des vampires, sorciers et autres créatures qui n'ont jamais existé survivant dans l'esprit commun bercé de fantasmes inaccessibles. comme si y'avait pas déjà assez de merde dans la vie réelle - assez de monstres - pour en ajouter avec des dents pointues ou un corps plein de poils. « do you miss it? » un peu plus fragile, plus profond aussi. l'occasion pour elle de s'ouvrir ou non. et si elle lui retourne la question? skit. veut pas qu'elle lui retourne la question. « we could. » un sourire au coin des lèvres à cette idée; des berges et des lacs à perte de vue, svea dansant au milieu d'un champs de blé tandis que robyn et lui boivent tranquillement une bière. mais le rêve s'envole lorsqu'il rétracte ses jambes d'un coup sec, l'ombre d'une grimace ayant traversé son visage - plus de surprise que de douleur. l'habitude de ressentir plus; plus vif, plus douloureux, plus tout. « oh really ? » d'autant plus intéressé d'un coup, langage corporel changé par son corps qui se détache du dossier de sa chaise pour s'accouder à la table plutôt. se retient péniblement de rire parce que personne n'a jamais osé le lui balancer de façon aussi honnête - et qu'il apprécie ça, leif. le fait qu'elle ne prenne pas de gants et le connaisse assez bien pour savoir que ça ne le choquerait pas. au contraire. les choses sérieuses commencent. « didn't hear any complaints. » juste de quoi remettre les pendules à l'heure. peut l'initier, en échange du yoga, si c'est ce qu'elle veut. « you want the short version or.... ? » cherche dans son regard la réponse et pense la trouver assez aisément, le sourire en coin davantage marqué. « we crave freedom. » plus global, plus logique aussi certainement que de dire `on aime se foutre à poil, c'est tout.` « nature made us this way for a reason, it's such a shame to hide it behind clothes all the damn time. » hausse les épaules, persuadé que son raisonnement était le bon. « sometimes you need to.. feel. » sait pas trop comment l'expliquer; pas seulement à l'aise dans son corps parce qu'il est bien conservé pour son âge ou parce qu'il n'en a rien à foutre du regard des autres - même si ça n'en est pas moins vrai. «  feel without layers. it's a different kind of connection. lemme show you. » saisit sa main jusqu'alors posée autour de son verre et vient doucement serrer ses doigts entre les siens. une douce friction, un battement de coeur qui se dessine non loin de là et qu'elle pourrait sans doute sentir en se concentrant bien. « like this. » murmure. « i have nothing to hide - » un petit tic au coin de l'oeil, pas certain de cette partie là ou pas pour les raisons qu'elle pourrait croire. « should try. it's pretty addicting. » relâche doucement sa main contre la table - déjà beaucoup pour eux. « america's difficult to get sometimes. » pas lancé au hasard - réelle concerne. « calling themselves land of dreams, freedom, rebirth.... but that's bull really. » un pays soi-disant patriotique mais complètement divisé; où tout le monde est le bienvenu - mais lorsqu'on parle avec un accent, on vous regarde tout de suite en biais. « isn't lousiana a hot weather ground anyway? » la terre où tout est possible si vous en avez les moyens. quoi que ça ne doit pas être très différent ailleurs. puis tout cet aspect de `soyez comme vous êtes` mais les filles habillées trop courts se font insulter sur les réseaux et celles qui s'habillent trop aussi, comparées à des prudes ou des bonnes soeurs. « i recall the first time i went to the mailbox without a pant on. » après tout il n'avait pas à sortir de son immeuble pour y accéder alors pourquoi s'encombrer pour une affaire de quelques secondes à peine? « it's been, like, four months and two of my neighbours still run their way out whenever they see me comin. » en rigole franchement parce que ça ne pourrait pas être plus stupide. ou peut-être qu'il est le problème; conscient que ses tatouages et ses balafres ne lui donnent pas forcément l'air le plus sympathique qui soit. « your turn now. share something funny that happened to you around here.  » parce qu'il y a forcément quelque chose dans cette ville de fous, en un an et qui plus est à une inspectrice de police. right? à moins qu'il ne soit devenu cette choses avec leurs aventures pittoresques. et il aime cette idée leif; qu'un jour peut-être elle racontera comment ils se sont rencontrés encore et encore des façons les plus bizarres qui soient jusqu'à cette soirée au bar.

(morveux*)

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blinka lilla stjärna
tw/ (mention) homicide & drogues
état d'ébriété

@Leif Sundström

« it's up to you. » qu'elle répond, sourire malin. aurait pu lui foutre des bâtons dans les roues lorsqu'il s'était introduit chez elle. aurait pu mais ne l'avait pas fait. avec une décennie à son actif, robyn savait, du moins espérait, pouvoir reconnaître une personne faisant de mauvais choix d'une personne mauvaise. leif n'était pas quelqu'un de mauvais. simplement des délits passifs viennent tâcher son casier judiciaire. prouvant ses nouvelles paroles, que la paix ne lui va pas au teint. then i'll give you some peace, qu'elle pense sans que les mots ne sortent de sa bouche. silencieuse et l'imagine désormais s'essayer au yoga, voudrait absolument ne pas manquer ça, obligée de sourire si ce n'est pas rire. « i tried yoga and no, it's not my thing. » un sport trop calme pour elle, avait besoin d'action, d'avoir réellement l'impression qu'elle se dépensait. et aussi un manque de souplesse évident depuis qu'elle avait arrêté le judo. peut encore se plier mais pas en quatre, faut pas déconner. « good then. » rassurée un peu qu'il ne soit pas un dingue du portable – en même temps ce n'est pas avec son vieux nokia-dinosaure des années 90 qu'il aurait pu lui envoyer un selfie. leif qui d'ailleurs préfère sceller les mots précieux de robyn, elle l'imite, main attrape la sienne au-dessus de la table pour une poigne ferme. n'a plus qu'à tenir sa parole maintenant. doigts qui rejoignent son verre pour s'abreuver puis la révélation de son année de naissance qui semble le surprendre. « older? well, i hope you're not too disappointed. » perplexe et étonnée à son tour, il n'avait quand même pas cru qu'elle avait vingt-cinq piges quand même ? robyn n'en demeure pas moins flattée de paraître plus jeune que ce qu'elle est réellement. sujet de discorde éternel du côté de ces dames. « as for you... » goddamn old man. sourire taquin pour l'embêter parce qu'il n'est pas si vieux que ça en réalité. puis plutôt bien conservé pour son âge – like fine wine. au-delà de l'amérique du nord, vers les contrées européennes, robyn réfléchit un bref instant à sa question. « mh probably both reasons. i certainly don't wanna sell a kidney just to spend a week in europe on my own. » qu'elle rigole un peu. les billets d'avion, en dehors des trois amériques, beaucoup trop chers. sans compter la bouffe et le logement une fois sur place, les transports aussi. pas forcément friande de voyager seule non plus, s'imaginant plutôt créer des souvenirs avec quelqu'un. manque d'argent, manque de temps, manque de compagnie; l'attrait du voyage perdait son charme. faudrait peut-être déjà qu'elle voyage dans son propre pays avant de rêver d'autre chose, qu'elle retourne aussi en louisiane un jour ou l'autre. éventuellement. « no, i've never been there. i left lafayette when i was very young, i hardly remember anythin'. » des bribes de souvenirs dans sa tête, certains flous. elle a parfois du mal à différencier la réalité de l'imaginaire. elle se revoit attendre des heures sa mère dans leur appartement miteux. se lever sur ses petites jambes potelées, trop minuscule pour réussir à guetter le retour de sa mère par la fenêtre. vue brouillée sur des traînées neigeuses sur la table basse. s'interroge parfois sur ce que callie dumas est devenue, si elle est toujours en vie ou décédée. robyn parvient à se sortir des abysses de ses souvenirs d'enfance. « from what i heard, new orleans is the city of excess, and voodoo, of course. you'd better not be afraid of witches. » lui lance une oeillade mystérieuse alors qu'elle n'y croit même pas à toutes ces conneries de mauvais oeil et gris-gris. « i dunno. » hochement d'épaules en repensant à sa vie, à sa routine d'avant. pas certaine que ça lui manque. préfère sans doute vivre dans le moment présent que de regarder derrière elle. peut-être qu'il est aussi de cet avis concernant son pays natal. un « we could » qu'il la surprend néanmoins. ses yeux qui ne le quittent pas, sourire timide sur les lèvres, pour un souhait chimérique.

un coup de pied et une drôle de question. le regard de leif brillant, accroché par le changement de discussion. il la copie, ses coudes rejoignent également le bois de la table. « why should i complain? » réthorique sortie spontanément de sa bouche. le menton toujours posé dans ses paumes lui donnerait presque une allure angélique, innocente. ne cille pas, définitivement prête à écouter la version longue plutôt que la courte. we crave freedom, ça sonne bien dans ses oreilles. ça colle bien aussi avec la représentation des vikings pirates sur leur navire. boit ses mots plutôt que de boire sa bière, se rend tout juste compte qu'elle apprécie l'écouter, lui, la mélodie de sa voix et de son accent. schwach. se dit de même qu'il y a sûrement l'alcool qui joue un peu. mais elle se redresse enfin, dos calé contre le dossier et repose ses doigts contre son verre. ne s'attendait pas à la démonstration juste après, lui laisse embarquer sa main à l'instar de cette fois chez lui, entre pain de mie et croissant, elle et son histoire de cauchemar. observe le geste de leif, peau à peau. malgré le brouhaha de la salle croit pouvoir y déceler son pouls. « i like... this way of thinking. » lointain, les mirettes toujours vissées sur leurs deux mains. même si elle n'est pas totalement sûre lorsqu'il prétend ne rien à avoir à cacher. le contact se brise et robyn ramène sa main de son côté de la table. « yeah try, sure. i'm not sure if it's a good idea if i start walking around topless. » elle ricane, peut se contenter de cette dégaine seulement chez elle et encore. les rideaux bien fermés en prime. elle termine de boire une gorgée avant de lui accorder raison sur les états-unis et ses conneries. « yes that's bullshit. a lot of nonsense too, even for me. » même en étant du pays, ne comprend pas toujours. sûrement trop conne pour comprendre leur logique. les faux-semblants des américains. les paradoxes. leur puritanisme à la con parfois. souvent même. les crimes dégueulasses et tout ce que l'on pouvait en tirer du voisinage ? i don't understand, he was a good boy. he went to church every sunday. bizarrement son historique internet ne collait pas avec la description du good boy who loves jesus. « yeah louisiana's hot but humid, gross. » du genre à suer à grosses gouttes pour zéro effort et parfait pour attirer les moustiques au bord d'un bayou. peuvent se sentir chanceux les deux de vivre au bord de l'océan avec l'air iodé et frais. et fraîche, robyn l'est un peu moins, l'effet de l'alcool qui chatouille. « no really??? » éclate de rire à son anecdote, les voisins effrayés du suédois après l'avoir vu en slibard dans les escaliers. « there's not even a neighbor enjoying the show? » ne peut pas croire que personne ne profite de la vue, si leif continue bien son habitude d'aller chercher le courrier à moitié à poil. « i would definitely leave my flat if i knew a good-looking neighbor was walking up n down the stairs half-naked. » elle avoue, ne se priverait pas d'utiliser sa paire d'yeux. mais aussi le compliment glissé à travers ses mots à son égard. espère qu'il a capté son intention. « a funny story? mh lemme think. » s'arrose le gosier tout en réfléchissant et ça lui vient rapidement, cette anecdote cocasse qui lui était arrivée lorsqu'elle était fraîchement nouvelle. « got one, same theme. » se retient difficilement de rire en y repensant. mais se tapote le thorax pour reprendre son sérieux. « ok so i was really new here, i think it was my second week. i didn't have a place yet so i was just livin' at the motel - oh yeah, actually the one we crashed at! » or rather after you crashed into a palmtree, dumbass. « one night i was driving back to the motel and i heard on my walkie-talkie somethin' about a noise complaint two blocks from where i was. » se revoit de nouveau dans son ancienne caisse (rest in peace), voulant faire les choses bien vu qu'elle venait juste d'arriver et que personne ne la connaissait et savait ce qu'elle valait. « i said i'd take care of it cause i was very close, no need to send a patrol. so they send me the address, the name, bla bla bla, i got to the building and met the old lady who had called the police. annnnd she explained me that she was hearing loud music and weird screams from her neighbor's flat. so i went upstairs - music was loud - rang, announced myself, my id badge already's out. » est déjà en train de glousser de la suite qui s'en vient. décidément nulle pour raconter une histoire. « a man opened the door, completely naked. and he asked me how he could help but i just... froze, yeah froze. oh man, i wasn't expecting that and i couldn't help but look him up and down, you know. » rigole en se remémorant la scène tellement embarrassante, elle qui perd ses moyens alors que le gars avait l'air totalement chill dans sa tenue d'adam. « i couldn't say a word, then he turned a bit to tell his guests to turn off the music, so i watched behind him. hum well, there were like ten or fifteen people in the living room, all naked, they were playin' tetris i can tell ya. » écrase sa main contre sa bouche pour pouffer dedans. tetris littéralement. fucking shit, elle n'aurait jamais cru tomber sur une orgie une fois dans sa vie. « it was so awkward! and i was stuck watchin' em like a fuckin' perv. as i still had no reaction, the guy asked me if i wanted to join 'em. ew. luckily i finally shook myself, said 'no thanks, do whatever you want but be more quiet'. perhaps complicated with so many people but yeah... whatever. but fuuuuck! » aurait mieux fait de ne pas se porter volontaire pour régler cette histoire de nuisance nocturne. aurait dû rentrer au motel et se coucher comme elle avait prévu de le faire. elle passe sa main sous ses cheveux pour se masser la nuque un court un instant, le rire aux lèvres avant de relever son visage vers celui de leif. « so that's it, i came for a noise complaint 'cause of an orgy. at that moment i really asked myself what the fuck i was doing in this city. » elle rit encore et toujours, les joues qui commencent à lui tirer. riait beaucoup moins back then. pas la seule anecdote embarrassante et bizarre qu'elle avait dans ses poches mais bien la première en arrivant à oceanside, de quoi mettre direct dans l'ambiance. ou non. robyn termine sa bière, a bel et bien trop parlé, mérite une petite pause. la sensation agréable et chaude d'un début timide d'ivresse dans le sang. l'impression d'être un peu plus décontractée, les sourires plus prononcés. « you're gonna mock me but i have to tell ya somethin'. » les iris dans les siennes, elle s'humidifie un instant les lippes. « i'm a lil bit, really just a wee bit, tipsy. » le pouce et son index relevés, rapprochés, qui prouvent le lil bit tipsy. euphémisme. il n'était pas question d'un tout petit peu en réalité, elle était pompette tout court après deux bières. « i'm just warning you, you know, in case you have to carry my drunk ass later. » risette amusée, parce que forcément qu'il s'en sortirait mieux qu'elle avec sa taille de géant et ses gênes.

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「 BLINKA LILLA STJÄRNA 」
∙ with @Robyn Kaplan  flower

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« right - » pas besoin de le convaincre leif;
ayant vécu la majorité de sa vie sur les côtes européennes et conscient de la réalité économique qu'il avait décidé de laisser derrière lui - une chute libre. des bons et des mauvais côtés évidemment mais un coût de vie non négligeable quand bien même les touristes trouvaient ces voyages suffisamment idylliques pour passer outre. « i might have some good adresses from sweden to germany if you'd like. » les principaux dans lesquels il a été mais aussi ceux où il garde ses plus beaux souvenirs, leif. des grands espaces verts jusqu'aux raves dans les endroits les plus insoupçonnés - corps inconnus dansant les uns contre les autres dans un bunker désinfecté. les allemands sont fous; fous de vie, d'expériences. et il adore ça lui. sa proposition qui ne règle pas pour autant le problème du coût exorbitant de l'avion mais c'est déjà ça, non? « witches can't possibly be as bad as human beings.  » la haine ? ils l'ont déjà. la cupidité aussi, au même titre que la jalousie et la gourmandise. ne connaissent que rarement leurs limites - prêts à commettre l'irréparable pour des miettes. suffit d'allumer un poste de télévision pour voir qu'un énième homicide a eu lieu sous prétexte qu'un mec a regardé la mauvaise nana en boîte. voit pas bien ce que des sorciers à baguettes magiques, bibidibabidiboo, pourraient faire de pire qui n'a pas déjà été commis. « are you one of them? » sourire malin aux lèvres, l'inférieure brièvement roulée entre ses dents. « would explain a lot - »  la phrase laissée en suspend, l'œillade braquée sur les traits harmonieux de l'enquêtrice. why i can't stop thinking about you; le coeur qui loupe un long battement - à peine le temps de cligner des yeux. why your face is so vivid in my mind even when you aren't around. « didn't make any voodoo doll about me after my breaking..... right? » l'air soudainement inquiet, feint évidemment mais s'en amuse royalement. pourrait expliquer les merdes qui lui sont arrivées depuis - comme s'il n'en était pas le seul responsable. toujours mieux d'avoir quelqu'un ou quelque chose à blamer.

« oh. we're playing it super honest then? » savait pas lui. se doutait surtout pas qu'elle pouvait le penser, à la façon qu'elle avait eu de lui faire remarquer qu'il était un peu trop souvent à moitié à poil. profite d'ailleurs de la chaleur supplémentaire, l'ambiance aidant ainsi que l'alcool, pour défaire deux boutons supplémentaires de sa chemise. aurait pas dit `non` à un verre sur la plage s'il avait été sûr qu'aucun groupe d'ados attardés s'y était retrouvé à jouer mal de la guitare autour d'un feu de camps minable. « i don't quite get you yet. » puisqu'on la joue honnête, espère quand même qu'un trop plein de franchise ne la fera pas fuir. kaplan s'en doute sûrement - de par leurs différences et l'étrangeté de leurs aventures. un peu comme si le destin avait décidé de mettre svea sur sa route, ce jour là. et une partie de lui a envie d'y croire. croire que rien de tout ça n'est anodin, que quelque chose de bien pourrait en découler sans savoir tout à fait quoi; a déjà remarqué la bonne influence de l'inspectrice sur sa nièce - sans doute rassurée à l'idée d'avoir (enfin) une figure féminine à qui poser ses questions et prendre exemple. une raison de plus de la vouloir près de lui lorsqu'il sait que svea n'a eu de cesse de la valider. « you're fun but also super mature and threatening. joyful but... not that much? » le visage légèrement incliné comme pour tenter de la sonder. « beautiful » tousse. skit. ça aurait pas du être en tête de liste - même si elle l'est, for fuck sake. « soul. » qu'il tente de rattraper péniblement bien que le sourire coupable qu'il aborde vend probablement la mèche. « criminals would definitely surrender quicker if they knew there's a topless you looking for them. » bon moyen de changer de sujet et lui faire oublier sa petite bafouille.

« none that i know of. » partage son rire en y repensant, le bout des oreilles qui commence doucement à virer cramoisi. peut pas s'empêcher de penser qu'il se sent bien leif, dans ce bar qui n'a rien de ouf si ce n'est par sa compagnie. oublie un peu qu'il est un oncle, un délinquant notoire et surtout un solitaire auprès de celle qui éveille de plus en plus la lumière en lui. « no way? that shithole ?? » encore une fois le destin qui leur fait coucou de la main au loin; l'imagine un an plus tôt, nouvelle dans cette jungle urbaine, entre ces murs en papier mâché sans se douter qu'elle y passerait bientôt une nouvelle nuit agitée. le suédois vit l'histoire à travers elle, son expression passant de la surprise à l'hilarité - accompagnée de sa main venant occasionnellement taper sur la table à force de rigoler. s'attendait pas à un truc comme ça. le genre de situation qui arrive quoi, une fois dans une vie ? si on a de la chance ? ou le contraire selon les points de vue. « music and weird screams... i can picture two very different scenarios. » quoi que pas si loin l'un de l'autre si l'on considère qu'un homicide est une danse macabre et s'envoyer en l'air un tango enivrant. « wasn't he embarassed ? jesus. did you keep his number ? that's my kind of people ! » hilare, la tête qui bascule en arrière pour rire à pleins poumons à sa propre blague. espère qu'elle le croit pas sur parole  - même si en soi, il ne peut qu'admirer l'audace dont ce type a fait preuve. « of COURSE he did! who wouldn't have ? » les mains levées en l'air, l'expression criante de sardoche ; `mais ça c'était sûr en fait`. « that's a lot of people. » mi impressionné mi perplexe; même dans ses rêves les plus fous pourrait pas gérer une situation pareille - même aidé de pilule bleue. doit être éreintant, assourdissant... un véritable chaos. d'autant plus difficile à imaginer depuis leur rencontre et l'étincelle de possessivité commençant à épiner le coeur du suédois.

« all ears. » un sourire complice, légèrement plus penché sur la table comme pour leur offrir davantage d'une intimité qu'ils avaient de toute évidence déjà; commençait à réfléchir aux possibilités lorsqu'il a capté le passage de sa langue sur ses lèvres - 404 error. le cerveau qui reste bloqué sur le geste, la sensualité de celui-ci et ce qu'il lui provoque dans la poitrine. se rend pas compte du temps qui passe durant lequel il ne fait qu'observer ses lèvres humides avant de se reprendre, enfin. « lemme see ! » tend la main vers ses deux doigts pour finalement venir les coller l'un contre l'autre entièrement, sourire plein d'une affection nouvelle sur les lèvres. she cute. she hot too. les idées qui tournent à cent à l'heure et le souffle un peu court; suédois pris dans ses filets. « we already know i can lift you easily it's okay. » ricane un peu en finissant à son tour sa bière. recommande pas pour autant pour l'instant - voudrait pas qu'elle croit qu'il essaie de la bourrer pour x raison que ce soit alors que lui, il veut juste la connaître un peu mieux. elle a les yeux qui pétillent et lui, le coeur qui fait des saltos inédits. « actually i'd love some nachos to go along. does that work for you? » le ventre qui sonne creux, lui fera pas de mal non plus pour remettre ses idées en place et ne pas s'enflammer trop vite au contact de sa flamme dévorante. lève le bras pour attirer l'attention d'un serveur dont l'épaule est bientôt accueillie par la main du suédois, quelque peu familier, lui listant ce qu'il faudrait leur apporter tout en glissant sur son plateau deux billets. « thanks budd! » retourne à l'enquêtrice et son sourire décontracté, son charme fatal. « why did you stuck around? » reprend-il avant d'ajouter, pas certain qu'elle suivrait le fil de ses pensées. « you asked yourself what you were doing in this city. something must've changed your mind back then? » juste envie de l'écouter un peu plus, envoûté par son histoire et qui elle était.


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blinka lilla stjärna
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@Leif Sundström

difficile pour elle de s'imaginer vadrouiller en europe, avec des tuyaux qu'il lui aurait filés pour découvrir la suède ou l'allemagne. difficile de s'imaginer voyager sans lui, finalement. obligé de l'intégrer au voyage, besoin d'un guide pour explorer un morceau du vieux continent. besoin surtout de compagnie et leif semblait être le candidat idéal. mais pour l'instant c'est dans les contrées humides de louisiane qu'elle voyage, au rythme du folklore et des légendes. « good point. » et elle est bien placée pour savoir à quel point l'être humain peut être mauvais, tordu et dangereux. en fin de compte, c'était aussi un peu grâce à tous ses fous et toutes ses folles, qu'elle avait du taff. n'est-ce pas ? le visage incliné, perplexe, bien la première fois qu'on la compare à une sorcière. « nope. » le suédois reste vague, fait durer le mystère tandis que robyn croise les bras sur sa poitrine. aurait tant aimé savoir ce qu'il se passait dans cette caboche. les traits sérieux deviennent rieurs à l'allusion qu'il avance. « busted! but don't worry, i'm gentle with needles. » risette angélique, se glisse dans la peau d'une prêtresse vaudou, ayant consciencieusement fabriqué une poupée à son effigie. ferait peut-être bien de lui piquer le cul avec une aiguille pour qu'il fasse un premier move vers elle. mais rira bien qui rira le dernier, plus facile d'être franc avec quelqu'un que de se prendre la franchise dans la gueule en retour. deux mains reposées sur ses cuisses, elle l'écoute, après s'être perdue quelques secondes sur les boutons de sa chemise. elle l'écoute, lui et son aveu de ne pas encore tout à fait la saisir – et l'espère bien. vouloir montrer que la partie émergée de l'iceberg, offrir le meilleur de soi-même sans jamais évoquer ce qu'il y a sous l'eau glaciale. la partie cachée aux yeux de tous, bloc de glace sombre et brut. sa vulnérabilité, qu'elle préfère garder seulement pour elle. ses failles et ses craintes cadenassées. pourtant, il semble voir juste, son analyse colle assez bien à ses traits de personnalité. he's good. « threatenin'? i like that. » sourire en coin, nécessité d'une plaisanterie pour détendre l'atmosphère – ou plutôt se détendre elle-même. désir récurrent de ne pas vouloir trop en dévoiler; parce qu'au fond à quoi bon ? personne ne reste jamais bien longtemps à ses côtés. everybody leaves. sourcils levés à la flatterie soudaine, qui souligne la maladresse de leif. beautiful devient beautiful soul, ça lui va, évidemment que ça lui va, et elle s'évite de rire face à sa tentative de rattraper le tout. oublier ce qu'il vient de dire. elle n'oublie pas mais peut faire semblant, pour ne pas insister sur la légère étourderie.

des souvenirs remontant seulement à l'année dernière et qui lui paraît déjà si loin. « that shithole, indeed. » chambre un peu plus loin que la leur, même déco pourrave et literie à revoir. et à défaut d'y passer une seule nuit, elle y avait passé vingt-huit. à la suite de leurs rires partagés, robyn est poussée à s'offusquer. « your kind of people??? » coup d'oeil sidéré, doit sûrement se foutre de sa gueule – du moins, elle espère. it makes sense though, car après tout c'est lui le nudiste, pas elle. « i can find his address if yo like, i'm sure you'll be warmly welcomed. » clin d'oeil outrageux. pas certaine qu'elle ait envie d'imaginer le suédois coincé dans ce pêle-mêle de corps nus. déjà qu'elle-même deviendrait sans doute agoraphobe dans cette situation-là. pas assez à donner à autant de monde, pas envie non plus, ni même vouloir se faire toucher par plus d'une paire de mains. si elle se considère ouverte sur le sujet du sexe, elle a ses propres limites; partenaires au pluriel ne l'intéressant pas. « yep, that was a lot of people. » comme un écho aux paroles de leif, accompagné d'un léger air de répulsion au visage.

a quand même l'impression d'avoir perdu leif en cours de route. le coeur s'affolant dans sa poitrine lorsqu'elle comprend qu'il fait une fixette sur ses lèvres – il ne peut pas lui faire ça alors qu'elle est déjà alcoolisée. mirettes se détournent pour ne pas l'imiter et regarder bêtement sa bouche. ne peut pas regarder bien longtemps sans le regarder lui, de toute façon. ramenée bien vite à ses iris jades, qui pourraient sans problème la déshabiller du regard quand il le voudrait. what the fuck, rob? l'espace minime entre son index et son pouce disparaît sous la volonté de leif et elle glousse. « true. » il commençait à avoir suffisamment de l'expérience pour pouvoir la soulever. valide la proposition de nachos par un hochement de tête, ne serait pas contre quelque chose de salé à grailler. muette à le détailler dans sa gestuelle et ses mots lorsqu'il passe commande; il est si facile d'oublier les autres et le brouhaha du bar. leif seul présent ce soir dans sa propre réalité. « mmmh. » décrocher de sa rêverie pour lui répondre correctement. « i wanted to give the city a chance. didn't necessarily want to go back to sf or try elsewhere. » s'était enfin sortie les doigts du cul pour quitter san francisco pour de bon et conduire pendant sept heures de route. commencer un nouveau chapitre de sa vie, comme disent si bien les coachs de développement personnels bidons. l'envie de repartir ailleurs peu présente, et maintenant; plus du tout présente. « i'm glad i stayed after all. » parce qu'ils ne se seraient jamais rencontrés lui et elle. ils n'auraient jamais vécu des scénarios complètement pétés, n'auraient jamais eu la chance d'avoir un date normal ce soir-là. et elle l'aurait regretté, lui et sa présence bénéfique à sa vie. « i'll be back in two minutes, need to pee. » sans trop de mal, se retrouve sur ses deux jambes en moins de deux et avec son sac en main. petit sourire de fierté lancé à leif; i made it, avant de lui tourner le dos et partir en direction des chiottes. a définitivement les jambes un chouilla plus légères, ne peut pas dire le contraire. une fois son business terminé, en profite pour se regarder face au miroir. resserre son chouchou avant de défaire un bouton de sa chemise noire. le referme immédiatement après, pour le rouvrir une nouvelle fois. pas sûre de ce qu'elle est en train de faire, les pensées et idées dans le désordre. hésite à se mettre du rouge à lèvres, pour le peu que ça reste après le premier nacho avalé. en met quand même pour la forme, teinte nude sur ses lippes. quitte les toilettes pour retourner à leur table, sans manquer de passer une brève commande directement au bar. auraient de toute façon soif dans quelques instants. retrouve enfin leif et les nachos, retrouve sa place face à lui. « what about you? » pour reprendre leur discussion précédente. elle attrape une première tortilla en évitant la rondelle de piment. « you seem to have travelled around a lot... aren't you already looking forward to heading off? » loin d'avoir envie de le voir quitter le coin, réelle concerne. pourtant il lui paraît être plus nomade que sédentaire comme elle peut l'être. robyn qui devrait peut-être se préparer à l'idée d'un éventuel départ. and what about svea? mais une question à la fois. elle mange la chip tandis qu'un serveur leur apporte les boissons commandées. la bouche pleine, le pouce levé en guise de remerciement. robyn organise les verres de chaque côté de la table; une bière pour lui, un sprite pour elle. et un shot de tequila chacun – peut encore se le permettre.

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« fair enough. » pour seule réponse, si ce n'est son sempiternel sourire en coin;
connaît bien la situation leif. pas savoir si on prend la bonne décision mais refuser catégoriquement de revenir en arrière. le passé est mieux là où il est. pourtant pas été loin de prendre l'avion dans le sens inverse pour la retrouver, elle et elle seule. les autres n'en valaient pas la peine. rien ne l'attendait pourtant plus là-bas si ce n'était cet old-self duquel il ne veut plus rien savoir - tant de mal à s'en détacher. l'impression d'avoir le coeur un peu moins lourd ici, peut-être parce qu'il n'a pas constamment sous les yeux le poids de ses erreurs passées; peut-être parce que ses parents ne sont pas là pour les lui cracher à la figure constamment non plus. « i'd rather keep running too. » qu'il ajoute avec un brin de sincérité demeurant pourtant léger, le regard noyé dans le sien et cet océan d'incertitudes qui le charme un peu plus. « i bet. » l'air crâneur un peu; sait l'image que ça donne, cette confidence un peu trop présente mais espère davantage lui arracher un rire franc qu'une véritable étincelle admirative. wow quel charisme l'imagine mal se dire ça - serait flatté quand même, le suédois. faut dire qu'il a fallu attendre quelques verres pour qu'elle accepte enfin de lui délivrer quelques vérités pas dégueulasses à entendre. ça aussi ça fait partie du charme de leur premier date. « alright. » profite de son absence pour s'intéresser un peu plus aux détails qui les entourent; les yeux clos, pied tressautant aux notes de musique sur lesquelles il s'imaginerait bien danser dans d'autres circonstances.

bien trop avide de leurs questions/réponses, ce qu'il ne sait pas encore mais que la soirée aidée d'alcool promet de lui apprendre. une gorgée puis deux accompagnées de nachos, juste pour goûter évidemment. se permettrait pas de s'en envoyer un tas alors que kaplan n'était pas de retour. n'est-ce pas? trace de sauce verdâtre pourtant évidente au coin des lèvres lorsqu'elle se repointe; pense pas à s'essuyer en remarquant immédiatement le bouton qui a sauté entre le moment où elle est partie et celui où elle est revenue. god exists. et c'est sans parler la teinte naturelle bien qu'alléchante qui semble avoir pris possession des lèvres qu'il a eu tant à coeur d'observer un peu plus tôt. « hi again. » l'impression de la redécouvrir pour la première fois, se fiche même que ce soit si obvious. l'a pas fait pour rien, kaplan, alors autant qu'elle se satisfasse pleinement de la réaction qu'elle lui arrache. « i wish i could. » reprend en s'essuyant enfin le coin des lèvres où une trace de sauce sommeillait jusqu'alors. « i'm not doing anything important here, could easily disappear tomorrow if i wanted.   » personne ne s'en inquiéterait ni se poserait de question, si ce n'est peut-être son employeur - et encore, l'aurait aucun souci à trouver le parfait trou du cul pour reprendre la trame de sa tournée. peut-être même qu'il causerait moins d'accidents lui. « but svea.... » soupire longuement en regardant ses chaussures. l'oncle, le tuteur, l'adulte qui revient. un goût de responsabilités sur la langue que même les épices ne parviennent pas à éteindre totalement. « she needs stability and she's quite... happy, here, i think. » heureuse étant un grand mot, leif en est conscient. pour autant elle a l'air de retrouver goût à sourire, sortir; ne pas penser qu'aux prochains jours avec appréhension de où elle sera ni sous la tutelle de qui. un changement déjà suffisamment brutal entre la suède et ici, tous ces débiles profonds aux cheveux mi-longs se baladant à skateboard en disant des mots imaginaires (pour le vieux qu'il est).

« we need to settle down for a while. » pas qu'il en soit si mécontent - ce n'est pas plus mal ici qu'ailleurs, surtout depuis qu'il a rencontré kaplan. mais. aurait aimé avoir le choix de partir demain s'il le désirait, pas se sentir enchaîné encore une fois comme cela avait été le cas. « when i left sweden i promised myself i wouldn't stay anywhere for too long. it's always when you start feeling comfortable things turn to shit. » prêt à ajouter don't you think? mais se doute déjà de sa réponse, notamment à son regard. pas le temps d'y réfléchir à deux fois que de nouveaux verres leurs sont envoyés, le regard à la fois impressionné et reconnaissant. « you really are a witch.... » revient à leur conversation d'antan d'un sourire en coin, levant le shooter pour se l'envoyer d'une traite tout en le lui dédiant. ses yeux se plissent brièvement suivi d'une grimace de quelques secondes à peine - pourtant habitué à des liqueurs bien moins digestes. « tell me - » qu'il commence avant de se racler la gorge. sait pas trop comment lancer ça, s'il y a vraiment une façon subtile de le faire. qu'est-ce qu'ils s'en branlent de toute façon de l'être ? sont plus à ça près. pas après cette nuit à l'hôtel où il a regretté de ne pas l'avoir suivie dans cette salle de bains miteuse. « did you change your mind about me or am i an asshole still ?  » suffisamment mature pour savoir qu'il n'y a pas forcément que du négatif là-dedans. ouais, y'a que lui pour penser comme ça. « because at first i really thought you were a pain in the ass. » peut-être un peu trop sincère pour réussir son coup, leif. compte un peu sur le fait qu'elle aura l'auto-dérision suffisante - l'alcool aidant - pour ne pas le prendre mal. puis merde, doit être consciente qu'elle a un sacré caractère aussi et que ça la rend encore plus désirable. « plus i can't leave, there's so many adventures we didn't share yet. » une promesse rêvée, sans doute. effraction, accident, fugue, maintenant date. les premiers du longue - interminable ? - liste.
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blinka lilla stjärna
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« hi again. » comme un écho à ses dires, un sourire sur les lipps lorsqu'elle le rejoint. n'a pas loupé son regard jade la toiser pour son plus grand bonheur; satisfaite. n'a pas non plus loupé la sauce qu'il avait au coin droit de sa bouche. se tâche bien de rien lui dire, amusée. place retrouvée dans sa ligne de mire, relance la conversation. leif sundström et ses voyages, doit sûrement préparer sa prochaine odyssée dans un coin de sa tête. et c'est ce qu'il lui confirme, après s'être essuyé la bouche, du moins s'il le pouvait. robyn grignote, en l'écoutant, la paume de la main à la rescousse sous ses bouchées pour éviter de perdre du fromage dégoulinant en cours de route. le facteur svea qui surgit dans la conversation, évidemment. l'oncle coincé dans la baie californienne à cause des responsabilités qu'il s'est imposées, ou qu'on le lui a imposées. car elle ne sait rien, robyn, de son histoire, de leur drôle de tandem. lui avait déjà partagé être le seul restant auprès de sa nièce – un peu plus tôt à l'époque de lasse boy. qui sait, l'avait peut-être perdue ses parents l'adolescente. et que leif soit disposé à abandonner ses plans pour prendre soin de sa nièce, qu'il l'ait voulu ou non, robyn l'admire. le désire un peu plus aussi, touchée par cette facette de sa personnalité. bad temper, good heart. « i understand. » pour le coup réellement. car il semble également être conscient du fait qu'un gosse ait besoin d'un minimum de stabilité pour s'épanouir, ne mérite pas d'être trimballé à droite et à gauche juste par pur égoisme de l'adulte gardien. nick kaplan this is for you.

l'envie timide de partager un bout de leur quotidien, à leif et svea. aussi longtemps qu'ils le lui permettraient, aussi longtemps qu'ils resteraient à oceanside. connaît déjà la triste finalité accompagnée de regrets et de larmes. parce que rien ne dure éternellement. peut-être que l'alcool a cette capacité à la ramener au moment présent, le désir discret qui se rapproche, qu'elle pourrait simplement profiter plutôt que d'anticiper la chute, à se brider et ne pas vouloir oser. « it's always when you start feeling comfortable things turn to shit. » c'est plus fort qu'elle, pourtant, lui dirait bien qu'il a raison sur ce point, but when did you become so hopeless robyn? les boissons qui arrivent sans doute au bon moment. sourire revient sur ses lèvres lorsqu'elle retrouve le surnom de sorcière, ne perd pas de temps à l'imiter, lève son verre avant de le vider d'une traite. les traits qui se contorsionnent sous la saveur qui décape le gosier. boit une gorgée de sprite juste après pour mieux faire passer le shot. « me. » pas peu satisfaite de sa blague de merde, et ça se voit sur son visage à lui montrer toutes ses dents, après qu'il ait lancé tell me – on est sur du haut niveau. elle se rapproche à tantinet de la table, les coudes apposés, concentrée à le fixer lui ou plutôt sa bouche un peu trop bêtement. remonte ses mirettes à ses yeux et éclate de rire à ses paroles. ne s'attendait pas à cette question. la suite l'amuse encore plus car il est loin d'avoir tort. « oh you're totally right! i can be a pain in the ass. sometimes. » faut dire qu'elle en avait eu bien besoin pour arriver jusque là, au fil de sa carrière. s'était fait longtemps marché sur les pieds dans ses débuts, avait fini par changer la donne en adaptant son attitude à la faune environnante. « weeeeeell, you’re still an asshole. » se pince les lèvres pour éviter de pouffer. « BUT » l'index levé en direction du plafond, elle n'est pas là pour l'enfoncer non plus « on the assholeness scale, you're a nice one. » elle est là toute la différence. « ‘cause i know that behind that funky shirt, right there » l'index qui tapote cette fois son torse, au niveau de son coeur pour accompagner ses mots « there's someone kind. » retire aussitôt son doigt et se recule après s'être penchée en avant. « bad temper but good heart. » termine-t-elle sans filtre, que ça lui plaise ou non. ça lui plaît à elle en tout cas et pour eux deux s'il le faut. avide de nouvelles aventures avec lui, comme il le dit si bien, peut-être des moins dramatiques qu'un accident bidon ou une nièce disparue. c'est alors qu'elle mastique un nouveau nacho quand elle se souvient de ce qu'elle devait lui demander; son ancienne conversation avec elea lui revient. termine ce qu'elle a dans la bouche pour l'ouvrir: « speaking of adventure, i got a new one for us! » enthousiaste, sans doute qu'il le sera moins quand elle va le lui proposer. « one of my friends is havin' a halloween party, she said i could bring someone... wanna come with me? » doit certainement pas être son genre de fêter halloween, et elle non plus d'ailleurs, mais qui ne tente rien n'a rien. « we'll have to dress up, of course, the theme is precisely adventure and... i have no fuckin' idea what to wear. » se gratte un instant le menton, pas très vendeur son affaire, elle compte un peu sur leif pour trouver une idée de costume – sûrement à tort, doit avoir encore moins d'idées qu'elle. « actually, you have no choice but to come with me. » après une courte réflexion, moins fun si elle lui laisse la possibilité de refuser de l'accompagner. puis après tout, à lui sourire de cette façon et avec ses pommettes légèrement rosées, il ne peut pas lui dire non, right?

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« me. » - « really ? »
une once de jugement dans le timbre de sa voix et pourtant; pourtant il y a ce sourire en coin qu'il ne sait pas éteindre. amusé par une blague à la con digne d'une adolescente - l'a jamais prétendu avoir le palmarès de l'humour, leif. « just don't » l'inspectrice qui ferait mieux de pas mentionner son sourire ni l'espèce de gloussement qui l'avait précédé, retenu in-extremis; entre amusement et how-dare-you-make-that-one. prévisible et nul. ce qui plait au suédois visiblement. honteux à deux. et bientôt il l'imite, ses bras apposés à la table, irrémédiablement un peu plus proches l'un de l'autre. puis il y a ses jambes qu'il tend sous la table quitte à la toucher; un prétexte plutôt bien trouvé. « i can be a pain in the ass. sometimes. » sourcil arqué d'un air méfiant. i doubt that retranscrit sur les mimiques railleuses du suédois. la partie "sometimes", pour être plus précis. petite certes mais une véritable teigne de ce qu'il en sait et tant mieux. dans un monde rempli de petites frappes qui se prennent pour de véritables gangsters, de macho à la main un peu frivole et autres reclus d'une société élitiste, cette petite fliquette avait tout intérêt à opérer d'une main de fer que ça plaise ou non. sûrement pas lui qui viendrait s'en plaindre - pas contre l'idée qu'elle le remette à sa place. « you're still an asshole. » suffisait de demander apparemment. même si le BUT semble plutôt enthousiaste. venu le sauver d'une dérive totale ? à l'image du doigt qu'elle presse contre ses pectoraux, ne manquant pas de désigner une nouvelle fois sa chemise comme l'oeuvre d'art pour laquelle elle méritait clairement d'être reconnue.

un début de sourire, prometteur, qui ne se conclura pourtant jamais. recule par instinct, les yeux levés au ciel - c'est plus fort que lui. bad temper but good heart, really ? « i'd rather be the biggest asshole you ever met than hearing that bull ever again. » la regarde stupéfait; parce qu'il peut pas lui dire que ça le touche un peu, malgré tout, même s'il n'y croit pas. ce genre de phrases toutes faites c'est que dans ces putains de films qui se finissent bien mais n'ont rien de réalistes. le héro à qui on pardonne tout parce que il a de bonnes intentions you know. et ça c'est pas lui. parce qu'on pardonne pas le type d'erreurs qu'il a commises; parce que c'est pas un héro surtout. et cette jolie fille là, elle tombera sans doute jamais vraiment dans ses bras - et si par miracle elle le fait ça ne sera pas pour l'éternité. non, les types comme lui ne gagnent jamais. ce n'est qu'un enchevêtrement de hasard et autres situations merdiques. cette soirée là, hors du temps, c'est un peu comme gagner le jackpot mais le remettre aussitôt en jeu; la routourne va tourner comme disent les footballeurs trop payés. « speaking of advnture, i got a new one for us ! » - « ouuuh. what is it this time ? a robbery ? something super secret in a 007 way? » vu l'ampleur de leurs précédentes aventures, le doute est permis - et même conseillé. le type de folies qu'il ne s'imagine vivre qu'avec elle. weird to say. s'attendait véritablement tout sauf peut-être au plus banal; une amie organisant une soirée d'halloween... pour adultes ? la pilule difficile à avaler pour le quarantenaire - peut pas s'empêcher de se demander s'il y a un sens caché à cette invitation. un sens un peu plus dépravé que ce que pourrait laisser entendre une soirée déguisée entre adultes consentants. serait même, presque, la seule raison logique de l'organisation d'une telle soirée compte tenu du fait qu'ils n'étaient plus des ado prépubères en recherche de sensations fortes - comme si se déguiser en dracula avait le moindre intérêt alors que carole, la connasse de la mairie, existait vraiment elle.

« actually, you have no choice but to come with me. » - « you will have to handcuff me... » comme si elle allait en avoir besoin; ça lui plait à lui qu'elle ne lui en laisse pas le choix. soumis pourquoi pas si récompense. encore plus grotesque, comme si l'idée des menottes le dérangeait. « i guess we're fucked. » ses bras qui s'élèvent pour venir se caler, mains jointes, à l'arrière de son crâne dans un soupir. « cause i have no fucking clue who we could portray. » de tous les mecs d'ocean, elle a du jeter son dévolu sur le seul qui ne regarde jamais la tv et ne lit pas. han solo who?. puis, c'est quoi ce thème à la con? aventure ? vont quand même pas se pointer en cote de maille et casques vieillards ? impossible à mater dans ces conditions. « i have, like, zero references except for that guy svea loved so much. hm. » ferme les yeux un instant comme pour se remémorer le nom de ce demeuré en culotte, se trimballant de lianes en lianes en s'y acrochant avec ses doigts de pied - ouais. « torzon? can't remember his name. » même pas sûr que ça entre dans le thème en plus. se souvient juste qu'il vit avec des singes et, ça doit être une sacrée aventure non? l'idée d'une soirée d'octobre à se balader en slip chez une amie à elle ne lui ayant visiblement pas traversé l'esprit encore. « what's in it for me if i come? » un sourire en coin et les yeux qui pétillent un peu plus, mélange d'alcool et de tentation; tenté de la choper pour goûter à ces lèvres finement maquillées - tenté de lui proposer de se casser, aussi. le regard qui se perd un peu plus, un peu plus longtemps sur son corps; peine à en reprendre le contrôle. préfère plonger la main dans les nachos avant de faire une connerie - comme si cela pouvait éteindre ce type de faim si particulière qu'il ressent de plus en plus fort.

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blinka lilla stjärna
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sourire angélique sur les lippes face à la réaction du suédois. entre exaspération et amusement. ne peut pas nier qu'il la trouve bien sa blague à deux balles – blague qui n'en est même pas une à proprement parlé. « just don't. » robyn se mord la lèvre inférieure, se contient de ne pas rigoler. les deux paumes qu'elle lève, haut-les-mains, pour prouver son innocence. « i didn't say a word. » rassurée, ou charmée de savoir qu'ils partagent le même niveau lamentable d'humour. aussi, elle sent ses jambes s'étendre sous la table, jambe droite collée contre la sienne désormais. geste tout en contraste avec son air méfiant qui apparaît sur son visage, à mesure qu'elle babille diverses vérités. quoique. et elle jase un peu trop, robyn, sous l'effet des bières et de la tequila. et il ne la croit même pas à ses mots. good heart, bad temper. leif lève les yeux au ciel, quant à elle, elle les écarquille avant de les plisser. un peu vexée qu'il ne gobe rien de sa sincérité. ne lui aurait pas balancé ça si c'était de la connerie. l'alcool coulant dans ses veines ayant juste poussé à la faire parler. « that's not bull. » mais il semble bien arrêté sur le sujet. « pffff. never mind. » balance ses dreads d'un coup derrière ses épaules avant de boire une longue gorgée de son sprite. pas gonflée pour autant; rien pour gâcher leur premier date. si bien, qu'elle se lance à l'eau et lui parle de cette fameuse soirée d'halloween. rien arrivant à la cheville d'une aventure à la james bond, leif a le droit d'être déçu – il fait d'ailleurs une drôle de tête. a robbery and what else? les mains de robyn qui s'agitent, miment le fait de marquer une pause. pas sûre d'avoir bien entendu. « wait what? handcuff you? » elle le scanne du regard de haut en bas – enfin jusqu'au niveau de la table, quoi. « it's sooo cliché. » sans doute pour ça qu'elle ne nomme jamais sa profession aux hommes qu'elle rencontre. raconte toujours un bobard sur ce qu'elle fait, créative pour trouver un job à mourir d'ennui. a déjà payé les frais en disant la vérité lorsqu'elle était seulement officier de police. en général, soit ça réveille de vieux fantasmes chez les mecs, soit ça les fait flipper, soit ils imaginent obtenir des faveurs. pas envie de menotter leif mais envie de l'avoir dans son lit. et ça semblerait peut-être plus simple que de trouver une idée de costume pour halloween. so he's really coming? elle le regarde galérer à retrouver le gars que svea semblait adorer, fut un temps. torzon ? c'était plutôt sa génération à elle que celle de l'adolescente. à croire que les disneys ne se démodent jamais. se souvient des affiches placardées devant chaque cinéma, trépignant l'envie de voir ce gars vivant dans la jungle – sans y arriver. « his name is tarzan, not torzon. » le corrige et semble apprécier le faire, comme peut le confirmer son sourire. « what's in it for me if i come? » quand ses lèvres s'entrouvrent à sa question, légèrement surprise. it's still not certain that he'll come. pensait pourtant avoir été claire un peu plus tôt, qu'il n'avait pas le choix que de l'accompagner. « i thought my charming company would be more than enough! » qu'elle s'exclame en attrapant un énième nacho, qu'elle fourre aussitôt dans sa bouche. « mh. » réfléchit tout en mâchant. qu'est-ce qu'il gagne s'il vient ? la réponse un peu trop évidente qui lui est fourrée juste sous le nez; elle. mais peut-être pas assez évidente pour qu'il le comprenne. elle s'essuie un instant les mains sur une serviette en tissu alors que sous la table, elle bouge ses gambettes. amène une de ses jambes de l'autre côté de leif, ses deux jambes se retrouvant alors coincées entre celles de robyn. résultat: ses cuisses sont un peu trop écartées mais personne n'est sous la table pour aller vérifier. « we could spend the night together after the party. » consciente du double sens de sa phrase – fait exprès, juste après qu'elle ait capté son regard indécent sur son corps. qu'il interprète ses dires comme il l'entend. robyn inspire calmement, se remémore leur escapade au motel. leur sieste matinale où malgré la tête encore un peu en vrac, elle avait été à deux doigts de vriller tandis qu'il reposait tout contre sa croupe. se souvient aussi de son cauchemar mais plus précisément du moment où elle l'avait embrassé. et elle fixe désormais ses lèvres. « i could...... » avance-t-elle, à moitié perdue dans ses pensées. l'esprit un peu flou par les dégâts de l'alcool, l'esprit surtout allumé par le désir. mais elle ne termine pas sa phrase, sentant l'obscénité prête à passer la barrière de ses lèvres. manquerait plus que ça. elle devrait sûrement rentrer chez elle. « you're outrageously hot. » soudainement étonnée par ses propres paroles. a réussi à arrêter que la moitié de ses pensées avant de les balancer. aucun doute; elle devrait rentrer et se coucher. « fuck, i wasn't supposed to say it out loud. » elle rigole, un peu confuse et embêtée. the truth is, he confuses her. attrape son verre pour tenter de se rafraîchir et d'y voir un peu plus droit. partagée entre la fuite mais aussi la volonté scandaleuse de le chauffer. mais elle finit par lui retourner sa question. « what exactly do you want? gimme your terms. » le jeu lui plaît. que souhaite-il vraiment pour accepter de venir avec elle ?

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« nevermind. » - « don't get me wrong, I'm glad you think my... » désigne son cœur dans un mouvement circulaire du doigt avant de reprendre, « this, is worth my temper. » occulte le fait qu'il soit  `bad` . occulte tout, d'ailleurs, face à cette moue légèrement défaite qui lui arrache un nouveau sourire épris. pourrait dire ou faire n'importe quoi kaplan; resterait vissé à cette table avec elle jusqu'à ce qu'elle n'en décide autrement. répond à ses gestes par les siens, mains levées et paumes dirigées vers le plafond, l'air de dire like you didn't see it coming ? « it's soooo cliché because it's true... » cherche pas à s'en cacher et même s'il l'avait voulu, son sourire en coin n'aurait certainement pas manqué de le jeter sous les roues du bus. pourra jamais comprendre kaplan - que ce n'est pas qu'un délire fantaisiste de mec qui ne vit rien de suffisamment excitant dans sa vie. plutôt d'avoir le revers de la medaille; que, pour une fois, elle ne sonne pas seulement le glas au-dessus d'une nuque tendue prête à accuser le coup de glaive. creuser, chercher l'envie dans la difficulté de la restriction; un peu comme lui depuis plusieurs mois - à s'en rapprocher sans jamais sauter le dernier pas.

« he, same shit.   » torzon, tarzan. deux prénoms sortis du chapeau d'un magicien. s'empare du dernier shooter pour se brûler la gorge  - connivence de l'âme qui s'échauffe  - aux jambes de la détective entourant désormais les siennes. en joue quelque peu, encore discret, genoux s'agitent de part et d'autre pour faire bouger les siens; et la main s'étant délestée du verre qui rejoint sa peau sous la table dans une caresse presque trop légère. « it's a good start. » fait comme si rien n'était, penché sur la table pour avoir une meilleure accessibilité au grain hâlé se dessinant sous la gourmandise de ses doigts. « we could... » l'émeraude s'enflamme un peu plus et l'organe loupe un battement. aime cette kaplan désinhibée qui se dessine sous ses yeux  - et un peu plus dans son cœur. d'une façon qu'il n'aurait jamais soupçonné; trop tard pour faire machine arrière, souffle captif de ses doigts. les siens serrent un peu plus sa peau, remontent, filent, le long de sa cuisse jusqu'à ce qu'il ne soit plus en mesure de reach further. « you're outrageously hot. » l'étonnement trouve son pair du fond de leurs pupilles; suédois déstabilisé s'autorise même un rire franc. « and you're driving me wild. » le ton redevenu serein, veut pas qu'elle s'imagine que c'est l'alcool qui parle alors qu'il en pense chaque mot. voudrait pouvoir en dire plus, maintenant qu'il est lancé.

« that might be the really first time I know what you're thinking since we met. » and I like it. tell me more. doigts se remettent à danser sur sa peau, l'incite à étendre un peu plus sa jambe pour qu'il y ait davantage accès. premier  - et franc  - contact initié par plaisir plutôt que souci de réconforter, ce soir là au motel puis à l'appartement pour le petit déjeuner improvisé. « tell me more about you. whatever you want. what you like, hate.... what secret passion do you have. » I wanna know you better. I wanna know everything. pas difficile pour deux sous, demande seulement qu'elle s'ouvre un peu plus à lui  - comme si ce n'était pas là l'exercice le plus compliqué de tous. « and - » parce que ça aurait quand même été trop beau pour être vrai; et que la question continue de lui trotter en tête sans trouver de réponse. « tell me what the fuck BDE actually means. »
pensait pas s'en sortir si facilement, kaplan ?

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lui qui semble vouloir se rattraper suite à son compliment, et surtout, face à la moue vexée de robyn. et il se rattrape plutôt bien. toutefois, elle ne peut pas en dire autant concernant le stéréotype des menottes. ne peut sans doute pas le comprendre alors qu'elle même balance entre l'emprise et la docilité. « now i know what you like... » mais elle n'ajoute rien de plus, hoche lentement la tête tout en enregistrant l'information. because who knows? never say never. comme cette idée de l'accompagner pour la fête d'halloween, habillé en torzon ou tarzan – en réalité, préférait qu'il se dénude devant elle plutôt que devant les autres. ses jambes accueillent les légères secousses dont il est à l'origine, et bientôt sa main. l'a vu faire, faire disparaître son bras sous la table après avoir avalé la tequila et pourtant, le sursaut inévitable au contact inattendu, ou plutôt attendu ? il fait comme si de rien n'était et elle l'imite, mutique, bien contente qu'il ait fait le move. elle profite de ce rapprochement de sa part, comme si ça n'allait pas lui faire tourner un peu plus la tête. déjà entre l'alcool et la franchise débordante de ses lèvres qui lui fait dire trop facilement ce qu'elle pense tout bas. l'étonne elle comme lui, au rythme de ses doigts remontant la courbe de sa cuisse; elle frémit. frémit à ses paroles également. « and you're driving me wild. » elle humidifie ses lèvres et détourne son regard, malgré son sourire ravageur. c'est qu'il ne lui mène pas la vie facile, à la force de sa voix et de son geste. « that might be the really first time I know what you're thinking since we met. » « really? » son regard chocolat retrouve le sien tandis que sa main chaude continue de flatter son épiderme. robyn en profite pour avancer ses fesses sur son assise; se rapproche de la table, se rapproche surtout de ses doigts gourmands. « mh, you might be right. » finit-elle par dire, faudrait pas qu'il ait totalement raison, accoutumée à garder le fond de ses pensées pour elle. mais ce soir-là change la donne. la barrière entre ses pensées et ses lèvres devenue drastiquement chancelante depuis le poison dans ses veines. leif en est aussi pour quelque chose, bien évidemment, un sentiment de simplicité comme de quiétude en sa compagnie. cette envie entêtante bien qu'encore réservée, de se laisser aller à ses côtés. et pourtant, elle inspire et expire lentement, lève sa jambe pour faciliter la caresse du suédois – sa jupe à damiers remonte désormais bien trop indécemment. profite de cette proximité secrète sous le bois collant de leur table, cachée à la vue des autres. profite de cette chaleur exquise qu'elle ressent en son foyer et qu'elle ne peut ignorer. la voix de leif détourne son attention, l'empêche de chavirer. le souhait de la connaître elle, de ses goûts à ses secrets. elle esquisse un sourire contre son verre portée à ses lèvres. mais à cette fin qu'elle n'attendait pas, elle repose un peu trop brusquement son verre, cogne simultanément avec son étonnement « what?? » elle qui pensait qu'il avait oublié leur conversation en début de soirée et son nom attitré dans son répertoire téléphonique, BDE. « oh no, you didn't forget. » bien sûr que non. elle se pince les lèvres mais ne cache pas la malice sur ses traits. « ok, first this BDE thing. » c'est qu'il lui demande beaucoup d'un coup. elle attrape un énième nacho, le croque pendant qu'elle réfléchit comment aborder la chose. mais à bon quoi tourner autour du pot, alors qu'il ne semblait vraiment pas être au courant de cette abréviation. « it means big dick energy... but you know the meaning, right? RIGHT? » elle rigole, un peu embarrassée, ne sait pas – ne sait plus – interpréter son expression du visage; n'en connaît-il vraiment pas la signification ou fait-il semblant pour l'emmerder ? « you got self-confidence, a 'don't fuck with me' aura and great humor... so yeah, big dick energy. » and that turns me on. pourrait s'arrêter là sur cette partie de la définition mais robyn ne peut s'empêcher de jouer sur le sens littéral. « plus i already felt your....... » ne termine pas sa phrase à voix haute, le mot manquant à quatre lettres qu'elle souffle dans un chuchotement quasi imperceptible. souvenir de leur nuit au motel où elle avait littéralement senti la big dick energy.

s'abreuve du sprite trop sucrée pour rafraîchir ses joues et le reste, n'a pas oublié ce qu'il voulait entendre d'elle en premier lieu. tout en réfléchissant à ce qu'elle peut lui partager, préfère aborder ce qu'elle aime plutôt ce qu'elle déteste – peu envieuse de casser l'ambiance alors qu'elle préfère profiter de leur nouvelle complicité. « i love the ocean. » commence-t-elle par dire. le contraire aurait été étonnant en vivant dans un ville du nom d'oceanside. « the sound of the waves, the salty breeze of my face... it relaxes me. » le rêve lointain d'avoir une maison au bord de l'eau une fois adulte. faut dire qu'à treize ans, elle ne pensait pas que ça serait aussi cher et elle aurait dû partir sur une toute autre carrière. s'attend à ce que leif la comprenne; si elle ne sait pas d'où il vient exactement en suède (doit avoir un nom imprononçable, anyway), s'imagine des lacs à perte de vue, accompagnés de la mer au large du pays. l'eau omniprésente. « i surfed for a while in san francisco. but now i'm not sure i'd be able to balance on a board. » elle se marre, n'est plus aussi habile qu'avant. avalerait sans doute beaucoup trop la tasse avant de se rappeler comment tenir en équilibre. « but i shouldn't reveal too much about myself; that way, you'll wanna meet me again. » sourire en coin évident, laisser planer le mystère pour qu'il y ait de prochaines rencontres à venir et qu'il l'accompagne à la soirée d'halloween. apprendre à se connaître lui et elle, se dévoiler petit à petit. « and i love the feel of your hand on my skin, too. » se permet-elle de rajouter dans les choses qu'elle aime, puisqu'il semblait avide de savoir ce qu'elle avait en tête. le regard pétillant sur lui, charmée, il ne quitte pas une seule seconde ses pensées.

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 « don't. » demandé avec un calme ne reflétant en rien la tornade de ses pensées;
sourire pincé comme pour cacher les prémices d'envies n'ayant pas leur place au milieu de cette foule - quand bien même ses doigts continuent-ils de gagner du terrain contre le grain de sa peau. don't lick your lips like you just did. car en toute objectivité, ce sont les siennes qui devraient s'y atteler. ne sait même pas comment il a fait pour tenir jusqu'à là sans se mouvoir pour la rejoindre; d'autant plus lorsque sherlockette semble si encline à s'ouvrir à lui - plus qu'il ne l'aurait jamais espéré. mérité ? une agréable surprise sous les phalanges dévouées, embrasent l'intérieur de ses cuisses qui semblent s'être vaguement rapprochées. rictus d'un sourire s'intensifie, rythme d'ores et déjà effréné du myocarde aussi. la jambe s'élève un peu plus et le toucher, de concert, cherche plus loin. là où s'attend à trouver à tâtons les prémices d'un dessous,
- il n'en trouvera jamais.
d'abord confus, persuadé d'avoir mal calculé la distance entre le rugueux de son pouce et le tendre de son foyer, il fronce quelque peu les sourcils. cherche encore. jusqu'à réaliser qu'il vient peut-être tout simplement à manquer. « du skulle inte våga. » hébété, rauque plus que toute autre chose. ses propres jambes qui viennent à se rapprocher comme dans l'optique de taire la pression de son jean, à pleine plus éveillée que le filon de ses pensées inappropriées. s'imagine la balancer contre le plat de la table pour vérifier par lui-même, l'embrasser, la toucher, la posséder jusqu'à ce qu'elle n'ait plus que son nom à la bouche. l'appel d'une flamme qu'il peine à ne pas saisir, toujours aussi tête brûlée même après quarante ans d'existence; la raison qui s'est probablement fait la malle pour de bon après avoir de trop nombreuses fois toqué à sa porte en vain. l'effervescence d'un adolescent mêlée à des envies d'homme - et une sensation étrange que son charme aurait sur lui un petit goût d'éternité. elle pour qui plus que quiconque la langue aime à se délier, inédit. elle avec qui il se verrait bien aller plus loin, se réveiller le matin jusqu'à s'endormir sans jamais s'en lasser. kaplan qui a fait tournoyer un lasso fait de tous ses bons côtés et l'avait attrapé comme une bête sauvage qui ne désirait désormais que la docilité d'une étincelle sincère. « were too mysterious about it, had to hide something... » sourcil arqué et sourire en coin - n'est pas sherlock qui veut, alors ? mélodie exquise du moteur en observant chacune de ses mimiques, passant du choc à l'amusement avec une pointe de fourberie; you're gorgeous maintenu, susurré en boucle. préfère y faire fondre un énième nachos afin de couper court et de se concentrer sur sa réponse; aurait peut-être mieux faire de s'en passer. morceau de nachos avalé de travers en l'entendant pour la premiere fois de toutes lettres, le poing serré contre son torse tandis qu'une quinte de toux l'emporte. son autre main qui ne bouge pas pour autant - aux portes d'une divine mort qu'il est incapable d'abandonner. attrape le premier verre qui passe pour libérer le gosier mais la surprise, elle, ne s'en est pas allée avec le nachos. « [color:f7ad=dark khaki]is there so many meanings to that ? » les gens encore rouges de la quinte passée, peut pas s'empêcher d'en rigoler - de l'information mais aussi et surtout la réaction (gênée ?) de l'inspectrice. se languit de la voir s'en dépêtrer, expliquer comme si cela pouvait rendre la chose plus sensée qu'elle ne devait l'être. s'apprêtait tout juste à demander, pieds dans le plat complet, si cela avait également un rapport avec la big dick sans energy lorsqu'elle lui offre d'elle-même la réponse sur un plateau d'argent. s'éveille un peu plus sous la table, cachée heureusement, pour l'instant. « boner, yeah - » se rappelle parfaitement du sous-entendu au petit matin, loin de le gêner pour autant.parce qu'on ne peut rien contre le naturel et ce soir ne fait pas exception. « got a lot of those these days when you're around... » elixir de vérité glissé dans les shooters - et un sourire en coin qui n'en démord pas tandis que l'un de ses doigts se fraie un chemin plus exquis encore vers la petite mort.

« same. » répond d'un sourire un peu plus doux, un peu plus serein aussi;
loin des loopings qu'elle est capable d'éveiller en lui par un simple battement de cils. « not sure how to explain but.... makes you feel so much smaller. your life, your problems especially. » le bruit de l'eau clair pour seul guide, à l'époque, lorsqu'à la maison des cris-carnages ou des messes-pas-si-basses-que-ça pour les critiquer; tous les trois, les frères et la sœur, lorsqu'ils n'entraient pas parfaitement dans le moule qui leur avait été fait. se souvient avoir songé une fois qu'il aurait été beaucoup plus simple de se laisser glisser dans le vättern et ne plus jamais en sortir. mais il y a avait les deux autresx aussi perdus que lui, et bientôt une petite tête blonde pour égayer sa vie. plus attaché à son existence qu'il ne l'aurait cru. « cool! never tried. maybe you could teach me some day. » a bien entendu qu'elle n'était pas sûre de pouvoir le refaire aujourd'hui mais l'occasion de la voir dorée sur une plage, lui apprenant tant bien que mal un équilibre que sa carrure d'armoire à glace n'a jamais eue, le charme indéniablement. « don't you feel that I wanna see you again? » sourire en demie-lune, le visage basculé sur le côté pour obtenir le meilleur des deux mondes : la sublissime de son visage et le vice caché là où personne ne peut les voir. gonna be rough de ne pas craquer ce soir lorsque l'envie sonne déjà sourde, de son jean à son estomac jusqu'à ses pensées toutes dirigées vers elle. « I'm looking forward to touch you properly. » transparent, car après tout elle n'a cessé de lui faire comprendre qu'il n'avait pas à mentir avec elle - depuis l'affaire de fake lasse. transparent car il est devenu indéniable qu'il la veut toute entière; regret amer de savoir que cela n'arrivera pas ce soir. car par toute entière il assume qu'elle aura, ce jour là, l'esprit clair et le désir guidé par ses seules envies sauvages. pas par la tequila ni la bière, pas par ses doigts agitateurs que le suédois ne parvient pas à rétracter. sombre envie d'en profiter, voir jusqu'où il pouvait aller dans l'indécence avant que justice elle-même ne le somme de s'arrêter. touche et souffle le chaud, n'a plus que faire des boissons et des nachos. « such a shame I can't take you right away, you're georgeous. » abrupte. scénario de la table qui harasse à nouveau son esprit. maybe we should go before it's getting worst. avant qu'il ne réponde plus de ses envies - part de lui qui craint ce qu'elle pourrait penser au lendemain, sobre, de cette sortie et de lui. pas l'habitude d'être aussi franc et intéressé, pour de vrai, lors de ce type de rencontres. mais avec elle toute aventure semble nouvelle et ça lui plaît. « got everything you want ? » émeraudes enflammées, doigt serré contre son feu pour quelques secondes encore, de bas en haut avant de s'effacer. c'est trop pour lui trop pour ce qu'il peut supporter.
l'autre main qui saisit son verre - lorsque ce sont ses doigts qui finissent brièvement tout contre ses lèvres.
can't wait to taste it by myself.

[you wouldn't dare]

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  « and you're telling me i'm outrageous? » sourcil arqué, regard vadrouille sur sa personne;
sait pas exactement où s'arrêter tant il voudrait s'imprégner d'elle. de la chaleur de son cou au doux de ses jambes, s'imagine déjà dans ses bras alors que la question ne se posait, ce soir, même pas. profiterait pas de la situation - connard a ses limites, faut croire. surtout envie d'une deuxième fois, puis d'une troisième,... aussi longtemps qu'elle le lui permettrait. un cours de surf au printemps prochain semblait en être une belle promesse. « that's a second date. » quoi que. un peu lointain pour le qualifier de deuxième - d'autant plus après ce soir où langues se sont déliées à défaut de s'échauffer; pas l'envie qui manque. insiste sur le date, son i don't know it was a date encore vivace dans l'encéphale. envie de lui demander ce qu'elle en pense maintenant, si elle se laisse aussi docilement approcher en temps normal. si elle veut que c'en soit un. « why should we choose when we can do both - » l'air sincèrement interrogatif, tête légèrement penchée sur le côté en dépit du sourire carnassier qui ne quitte plus ses lèvres. profite de l'accalmie (en surface) pour réajuster son assise, jambe de la belle frôlant l'exquise tentation prisonnière de son jean. « what's stopping you? » sourire s'intensifie et œillade s'embrase; pas besoin de davantage de détails pour que le film commence à se jouer derrière les émeraudes. ne voit qu'elle depuis son arrivée, ne verra qu'elle jusqu'à ce qu'ils ne partent. implantée à même le myocarde, éveille quelque chose de plus pur qu'un simple besoin sauvage. juste trop tôt encore pour le réaliser. que leur rencontre a tout bouleverser; que, bientôt, kaplan s'accaparera toutes ses pensées. « you're right. » i'm terrible and we should fuck. s'il allait au bout de son honnêteté, peut-être que le suédois aurait du ajouter and i'll ruin you sooner or later. parce qu'il a toujours tout foutu en l'air, leif - bien qu'ici il n'en aura peut-être pas l'occasion. obviously trop bien pour lui, finira par s'en détourner d'elle-même si elle est suffisamment intelligente. « skit.* » rire se mêle au sien, à la fois d'amusement mais aussi de surprise, de frustration, d'excitation. tout ça à la fois. l'impression que rien ne va plus dans le fil de ses pensées - d'autant plus déterminé à la prendre ici-même si elle ne s'était pas levée pour s'en aller. « of course - » commence en se levant à son tour, profitant du mouvement pour étirer ses muscles ankylosés depuis sa nuque jusqu'à son bassin. « i'm no gentleman but i wanna keep you some more. » annonce dans un échange de regards complice, rictus intéressé au coin des lèvres. bras s'abaissent à nouveau près de son corps; ne s'élèvent même pas par automatisme à la blague qui le fait marrer à gorge déployée - attire d'autant plus les regards sur eux, elle, lui, et ce qui aurait du rester leur parfait petit secret. « no need. i don't give a single fuck. » la rejoint en deux pas, tout sourire, puis l'invite à avancer à ses côtés après avoir glissé une main ferme dans son dos. she's mine qui transpire de sa posture - possessivité à son apogée. actually not quite but still. laisse un billet glisser sur le bar comme tips pour cette soirée réussie avant de s'extirper de l'antre sombre où ils auraient du laisser leurs fantasmagories. aurait du.
brise tardive qui ne parvient pas à éteindre le brasier que ses doigts contre son feu ont allumé.
« want one? » paquet de clopes entre les doigts, lui en offre une tandis que la sienne pend déjà à ses babines. sans l'allumer, s'approche de l'inspectrice pour rejoindre les deux baguettes de mort-en-fumée afin de les brûler d'une flamme commune. observe la nuance marron de ses yeux, les tâches de rousseur disséminées sur son visage. she does look good. du vieux de ses quarante-trois piges croit pas avoir jamais croisé un faciès aussi poignant que le sien; de ceux qui marquent la rétine pour l'éternité. « so that was... interesting... » tout ce qu'il a appris, tout ce qu'il a senti aussi. goûté. et s'il a indéniablement envie de plus il a la satisfaction d'avoir obtenu ce qu'il désirait et bien plus encore - la promesse d'un lendemain sur le même chemin. « no worries you're still a perfect mystery for me... » kaplan qui dégage tant d'émotions différentes, tant de possibilités; oublie pas qu'elle pourrait le foutre à terre à n'importe quel moment - comme le rend fou par sa façon d'exprimer le fond de ses pensées sans le moindre filtre.
bout de chemin se fait entre petites discussions spontanées et rires complices, le bras du suédois jamais très loin de la carcasse chaleureuse de l'enquêtrice. aime pouvoir la toucher de façon si naturelle sans que cela ne semble la choquer, l'ennuyer; si bien qu'il est déçu d'être si rapidement arrivés à son bloc où il sait qu'il va devoir (à contre coeur) la laisser. « hope you enjoyed your night... i had a blast. » ask me to stay and i will. au fond des prunelles, du myocarde. même si ce n'est pas raisonnable - m^me si ça ne lui ressemble sans doute pas, à elle. « you're gonna be ok by yourself to climb those stairs and open your door right? » sourire amusé bien qu'un chouia moqueur - kaplan bien trop mignonne pour quelqu'un d'aussi imbibé d'alcool. « night... » lui tient la porte de l'immeuble pour la laisser passer - et la regarder une dernière fois, s'envoler loin de lui.
s'était pas imaginé le baiser qu'elle laisserait sur sa joue avant de le faire;
ni la brulure intemporelle qu'elle laisserait dans son sillon.
profite du mouvement pour frôler ses lèvres - ultime audace avant de disparaître dans la nuit.

sera rejointe dans l'imaginaire tissé de ses rêves où, dépourvus de tout jugement, ils se retrouveraient pleinement.
(fin  coeur )

[merde]
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