be honest, you want this. (caleb)
Sourire qui ne quitte plus ses lèvres depuis qu'elle s'est levée ce matin. Oui, elle est heureuse Charlie de savoir qu'il sera là ce soir. Nerveuse aussi, car voilà de longues semaines qu'ils ne se sont pas revus. Caleb. Rien que de penser à lui, elle a le cœur qui s'emporte. Elle avait passé la soirée à relire leurs messages, avant de s'endormir, le téléphone encore en main. Elle sait qu'elle a l'air d'une adolescente en pleine émoi mais savoure cette légèreté salvatrice. Petite poupée qui a bien du mal à ignorer tout l'effet qu'il lui fait. Moi qui pense bien trop souvent à ton baiser… Moment gravé dans son âme de romantique. Elle aurait dû lui en vouloir pourtant. Baiser volé alors qu'elle s'en allait, vexée par les paroles balancées. Colombe blessée par cette distance qu'il venait d'imposer. Instant tendre qu'elle devrait regretter, elle qui était déjà engagée. Mais comment regretter ce qu'au fond de moi je désirais ? Elle mentirait en disant qu'elle n'a pas apprécié ou que son cœur ne s'est pas embrasé de retrouver ces lèvres dont le goût ne cessait de la hanter.
« Dis lui qu’il a pas intérêt à t’laisser filer… » Phrase qui a tourné en boucle dans ses pensées dès que son histoire avec Sören s'était terminée. Et maintenant, que va-t-il se passer ? L'espoir au cœur de pouvoir enfin vivre cette attirance trop longtemps ignorée. Mais la déception avait fait place aux rêveries. Le silence, encore, qui revenait se mettre entre eux. Elle avait cru naïvement que son célibat nouveau aurait fait réagir Caleb. Elle avait attendu. Un geste. Un mot. N'importe quoi qui viendrait témoigner de son intérêt. Mais rien. Néant qui avait mis à mal ce cœur bourré d'espoir. Même le jour de ses trente ans, pas un message ou même un signe de sa part. Alors, elle s'était faite une raison. La page semblait tournée de son côté, peut-être devrait-elle abandonner ?
Pourquoi alors avait-elle envoyé un message ? Pourquoi continue-t-elle de s'accrocher ? Car je reste persuadée qu'il existe entre nous, quelque chose qui mérite d'être sauvé. Si il y a eu plusieurs hommes dans sa vie dont elle s'est amourachée, il y a une alchimie avec lui qu'elle n'avait encore jamais connu avant. Une connexion inexplicable qu'elle ne peut délaisser. Je me dois au moins d'essayer… Et la réponse reçue était venue rassurer la petite angoissée. Elle était pourtant presque certaine qu'il ne répondrait pas. Parce que c'est toujours comme ça… Parce qu'elle est tellement habituée à ce que ça ne se passe pas comme elle l'espère qu'elle s'attend toujours au pire. Espérer le mauvais pour savourer le bon. Et ne plus sentir mon cœur se serrer sous une nouvelle déception… Mais c'est un sourire qui avait gagné son visage en voyant le nom de Moriarty s'afficher sur son écran.
Alors, elle a fait en sorte de quitter le boulot plus tôt aujourd'hui. De toute façon, elle n'a pas été capable de se concentrer de la journée, il valait mieux ne pas insister. Petit passage au supermarché histoire de prendre deux trois trucs pour - tenter - de cuisiner quelque chose de comestible. Elle est loin d'être une grande cuisinière mais elle veut bien faire l'effort de lui préparer un plat pas trop dégueu. Toute façon, connaissant la bête, elle est quasi certaine qu'il trouvera une pique à lui lancer. Ce ne serait pas Caleb sinon. Esprit moqueur qui aime bien trop la taquiner.
La voilà prête Charlie. Douchée, habillée, maquillée. La table est mise elle aussi. Elle a essayé de faire les choses biens. Pour toi. C'est trop peut-être ? Elle ne sait pas mais elle n'a pas le temps d'y penser davantage qu'on sonne la porte. Le cœur loupe un battement. Elle a hâte tout autant qu'elle appréhende. Mélange d'émotions qui perturbe déjà la journaliste. Elle ouvre, sourire aux lèvres, bien trop heureuse de voir le visage de Caleb devant elle. « Bonsoir Monsieur ! » Elle s'approche, dépose un baiser sur sa joue en guise de bonjour. « Entre donc mon cher. » La brunette s'écarte pour le laisser passer. « Tu vas bien ? T'as fait bon vol ? » Elle désigne la cuisine de la tête. « J'ai tenté de nous faire un truc à manger mais j'te garantis pas le résultat. J'espère que t'as pas trop la dalle parce que si c'est pas bon t'es dans la merde, j'ai rien dans les placards. » Ah y a pas à dire, Charlie, elle sait vraiment bien accueillir.
Je pensais juste que c'était la même chose pour toi.
des mots qui reviennent de temps à autre. quand l’esprit malin n’est pas assez attentif. pas assez pour détourner les enjeux. ceux qui comptent. ceux qui font peur aussi. y’avait-il de la vérité dans cette phrase te concernant ? tant est que, même si tu étais occupé professionnellement ces derniers temps, tout cela n’était pas anodin. t’avais presque supplié pour qu’on t’envoie de nouveau sur le terrain. malgré l’opération, malgré tes véritables envies. les images s’amoncelaient sur ton âme. te collant tes spectacles tantôt macabre, tantôt douloureux. pour combien de temps encore un mec aussi solaire et bon vivant que toi arriverait-il à emmagasiner toute cette merde sur Terre ? l’humain te débectait d’une façon infinie dans ce genre de situations.
pourtant ce soir tu passais à autre chose. et ta nervosité, depuis que t’es rentré, n’a rien à voir avec ton job. depuis hier plus exactement. avec des nouvelles. d’Elle. tu t’étais pourtant convaincu qu’il n’fallait pas trop penser à Charlie. t’avais quitté Oceanside dans l’espoir d’échapper à des tumultes dont tu n’étais clairement pas prêt. et elle encore moins visiblement. où avais-tu peur Caleb ? peur de ce que cette disponibilité nouvelle de Charlie Cooper pouvait opérer sur toi. normalement, depuis que vous vous connaissiez, ce n’était jamais le bon timing. et ça t’avait peut-être rassuré. inconsciemment. parce que tu n’avais pas pensé à ce que ça t’ferait. surtout parce que tu étais persuadé que ça ne te ferait rien sauf que…
Visiblement je me suis trompée.
mots qui s’accrochent. pourtant t’as quand même pris une douche. tu t’es changé. c’est un rendez-vous ? depuis quand un rencard ça s’invite tout seul, Cabel sérieux ? non c’est pas un rencard. tu t’trompes. fais chier putain. on dirait un débile qui piétinent presque sur son paillasson. tu finis par toquer à la porte de son appartement. les secondes sont rapides quant à la réponse et voilà déjà Charlie qui apparait. ravie, ses yeux de chatte, brillants, soulignés par ce trait noir qui percute directement les autres regards. tu souris à son bonjour. la trace de sa bouche sur ta joue. « bonsoir miss Cooper. » t’as le coeur qui s’allège d’un coup. c’est mieux oui. vous êtes des potes qui s’voient. qui ne se sont pas vus d’puis un bail. « ça va oui merci. content d’être enfin à la casa ! » tu finis par entrer dans le couloir, tes iris curieux déjà en tain de s’immiscer dans cette nouvelle intimité. c’est à ton tour d’avoir les yeux qui étincellent. malices déversée depuis la découverte de ce nouveau terrain d’jeu. le terrain personnel de Charlie Cooper. « ça donne envie ton petit discours dis-moi ! » tu ricanes, gentiment, avant de poursuivre. « t’accueilles tout le monde comme ça ou c’est moi qui ait droit à un traitement de faveur ? » que tu dis, moqueur, content de pouvoir l’embêter. t’enlèves ta veste pour la poser quelque part. puis tu te tournes vers elle en lui présentant la bouteille que t’as payé les yeux d’la tête à l’aéroport. idée débarquée comme ça, à défaut d’avoir trouvé une pâtisserie pour souffler la bougie. « j’ai pris du rhum, j’ai pas trouvé d’gateau. » ça parait important d’le dire. merci Caleb. « bon par contre je te déconseille de l’allumer pour souffler dessus ».
« Bonsoir miss Cooper. » Putain, rien que l'entendre dire ça, ça lui fait quelque chose. Palpitant qui bat à un rythme fou sous la poitrine. Frisson qui glisse le long de l'échine. Il ne s'en rend probablement pas compte, mais ça sonne terriblement sexy sorti de sa bouche. Damn Charlie, reprend toi. Quelques secondes à peine qu'il est là et la voilà déjà sur d'autres sphères. Mais l'attirance est trop forte. Inévitable. Bien vite, les souvenirs de leurs divers rapprochements reviennent accaparer ses pensées. Heureusement, il y a cette légèreté habituelle entre eux qui s'installe tout de suite. Comme un rempart qui s'installe pour les protéger de tout ce qu'ils ne peuvent contrôler. L'humour comme unique moyen de désamorcer tout ce qui semble sur le point d'exploser. Trop plein de frustration accumulée depuis des mois et qui n'a eu de cesse de s'intensifier. Y a toujours un truc qui vient nous éloigner… Comme si le destin cherche à s'opposer à ce qu'ils ressentent, mettant sur leur route toujours plus d'obstacles. Mais on se retrouve chaque fois. Incapables de tirer un trait sur cette relation qu'ils s'évertuent à nommer amitié. Au fond, pourtant, on sait que ça ne l'a jamais vraiment été… Car quand on fait les rêves qu'elle fait, on ne peut clairement plus parler d'amitié. Fort heureusement pour elle, Caleb ne peut pas lire dans ses pensées.
Elle tire la langue à sa réponse. Elle savait bien qu'il allait la faire chier de toute façon. Elle n'en attendait pas moins de lui d'ailleurs. « J'invite rarement les gens à manger ou alors on commande. Estime toi chanceux, je cuisine jamais pour personne, t'es un petit privilégié. » Le pire c'est que c'est vraiment le cas. Elle ne déteste pas la cuisine mais elle a plus souvent la flemme qu'autre chose. Puis quand elle a faim, elle a pas envie d'attendre. Une vraie chieuse en somme. « J’ai pris du rhum, j’ai pas trouvé d’gateau. » Elle sourit, touchée par l'attention. Est-ce que c'est parce qu'elle l'aime plus que bien qu'elle trouve ça mignon ou parce que ça l'est réellement ? Personne ne sait. Mais ça lui fait plaisir et au fond, n'est-ce pas ça l'important ? « Pas besoin de gâteau quand on a de l'alcool. Merci pour la bouteille, j'adore le rhum en plus, t'as géré. » Elle va pas trop le dire non plus qu'il risquerait de prendre la grosse tête le bougre. Un rire s'échappe d'entre ses lippes à sa remarque. « P'tain t'es con. Mais merci de me prévenir, après tout on sait jamais, à tout moment je m'emballais et je prenais ça pour une bougie géante. » Elle sait clairement pas ce qu'elle est en train de raconter mais bon Charlie style quoi. L'adepte de la roue libre. Du genre à balancer ce qu'elle pense avant de réfléchir. Mais parait que ça fait son charme. « Bon et bien, bienvenue chez moi ! Est-ce que mon appartement ressemble à l'image que tu t'en faisais ? J'suis curieuse. » Car c'est la première fois qu'il vient ici Caleb. Elle se demande s'il est surpris ou si au contraire, son chez-elle est à son image. « T'as très faim ? Ou tu veux qu'on se fasse un petit apéro avant ? »
« J'invite rarement les gens à manger ou alors on commande. Estime toi chanceux, je cuisine jamais pour personne, t'es un petit privilégié. » tu ris, la chaleur de ces retrouvailles semble tomber à pique pour te faire oublier les quelques dernières ombres qui fraudaient sur ton tableau. puis tu dois bien l’avouer, la jolie brune se mettant au fourneaux rien que pour toi, c’est quelque chose qui ne te laisse pas de marbre. l’atmosphère est légère, prenante. tu te sens bien à déambuler dans cet espace, tu n’expliques pas vraiment pourquoi mais t’es pratiquement certain que c’est son aura qui fait la moitié du travail. elle finit par accueillir la bouteille de rhum avec gaité, t’es ravi de voir ses yeux s’illuminer. ça réclame de suite le côté joueur dans tes entrailles. ce sourire que tu veux collectionner autant que de la voir perdre les pédales quand tu commences à la chercher. un mois sans nouvelle ne suffit décidément pas te l’enlever d’la tête. t’es certain que c’est de la faute de cette chose inachevée entre vous. et t’es pratiquement certain que le seul moyen d’exorciser cette dépendance c’est d’y succomber un instant. sauf que… t’as un bel ego Caleb. et si t’as frôlé l’insolence avec ce baiser la dernière fois, t’as qu’une envie ce soir c’est d’la pousser dans ses retranchements. la voir rougir pour toutes les raisons possibles. t’en fais une affaire personnelle.
« P'tain t'es con. Mais merci de me prévenir, après tout on sait jamais, à tout moment je m'emballais et je prenais ça pour une bougie géante. » qu’elle rigole. tu la suis dans la déconnade, l’air malicieux qui se dévoile. « vraiment ? » que tu dis avant de continuer. « alors comme ça, Charlie Cooper aime les grosses bougies ? » bien sûr que c’est plein de sous-entendus. et ça t’éclate. et sans attendre de réponse, tu détournes l’attention pour reprendre ton enquête sur les objets et cadres au mur. « Bon et bien, bienvenue chez moi ! Est-ce que mon appartement ressemble à l'image que tu t'en faisais ? J'suis curieuse. » tes yeux se font voleurs, forcément. premiers pas dans le cocon de ton ancienne collègue. puis t’avais forcément des à priori quant à ce que tu allais découvrir ici c’est vrai. t’imaginais très bien un appartement très girly, très froufrous. mignon en somme mais carrément bordélique, à l’image de Charlie et de son petit bureau. mais pas que ça, t’étais curieux de pouvoir collectionner de nouvelles informations sur la jeune femme, alors quoi de mieux que d’arriver dans son chez elle pour une petite investigation. histoire de la triturer pour oublier les quelques minutes qui t’ont fait hésité à y mettre les pieds. « J’imaginais plus de trucs par terre, vue l’état de ton bureau, j’avoue… genre comme ces mille lettres qui débordent de partout et tes post-it multicolores. » tu lui lances un petit regard en biais avant de t’attarder sur un cadre rempli de photos. « mais je dois avouer que c’est charmant. il n’y a même pas cet odeur barbe à papa que t’adorais psshiter partout quand on bossait. » tu l’fais exprès. clairement. joueur dans les billes alors que tu viens t’assoir près du canapé la mine joueuse. jusqu’à capturer ces iris qui t’soutiennent. « j’préfère quand ça sent juste comme toi… » tu joues à ses dépends, effrontément. le truc c’est que tu joues aussi avec toi même pour le coup, sans crier gare.
elle te demande ensuite, toujours au milieu du salon, si tu souhaites passer au dîner de suite ou si tu préfères un verre avant de te faire goûter son plat douteux. mystère qui s'emplie toujours plus autour de ce repas qui promet d'être folklorique. « va pour l’apéro ! mais on y va tranquille, j’ai pas bu depuis presque un mois » que tu signales, le ton allègre en laissant de nouveau ton visage fureter autour de toi. « y’a moyen que j’sois devenu presque plus sensible que toi maintenant » taquinerie au possible alors qu’elle disparait avec sa bouteille de rhum serrée contre elle.
Elle est soulagée Cooper de voir qu'ils retrouvent bien vite leurs habitudes, enveloppant ce moment d'une simplicité qui fait du bien. Rires qui résonnent et sourires qui réchauffent, l'ambiance est déjà plus qu'agréable. Comme quoi, il n'y avait pas de quoi stresser, l'alchimie est toujours là. Mais l'attirance aussi ? Elle ne le sait pas encore mais devrait le découvrir au fil de la soirée. « Alors comme ça, Charlie Cooper aime les grosses bougies ? » Heureusement qu'elle a rien dans la bouche parce que sinon elle aurait tout recraché. (et non, ce n'est pas le nom de sa sextape). Elle ne dit rien mais ses joues qui rougissent quelque peu trahissent son émotion. Légère gêne qui s'empare de la petite timide. Évidemment qu'elle a compris le sous-entendu. Faudrait être très pur ou très prude pour ne pas le comprendre d'ailleurs. Ou peut-être a-t-elle trop l'esprit pervertis ? Dur à dire… Dans tous les cas, vu le sourire qu'il affiche elle est certaine qu'il cherchait à la perturber. Et le pire, c'est qu'il a réussi ! Faut dire aussi qu'elle est déjà toute chose de le voir là alors un rien suffit à la déstabiliser. Voyons Charlie reprend toi ! se dit-elle intérieurement comme pour tenter de remettre ses idées en place et ne plus se laisser distraire par le regard envoûtant de Moriarty. Elle le regarde, se balader doucement dans l'appartement, les yeux curieux. Elle avait fait pareil la première fois qu'elle était allée chez lui. Défaut professionnel ? Ou juste deux gros curieux ? Personne ne sait. « J’imaginais plus de trucs par terre, vue l’état de ton bureau, j’avoue… genre comme ces mille lettres qui débordent de partout et tes post-it multicolores. » Elle tire la langue en signe de protestation mais voit parfaitement de quoi il parle. C'est vrai que son bureau est un joyeux bordel, disons le franchement. Elle est probablement la seule à s'y retrouver dans ce foutoir. « Ça, c'est parce que j'ai rangé avant que t'arrives. J'respecte un minimum mes invités quand même. Puis j'vis pas seule, je suis obligée de me gérer un peu. Ma chambre c'est autre chose par contre… Mais t'en fais pas, t'auras pas à affronter le carnage. » En vrai, c'est pas si affreux qu'elle le laisse entendre. Disons juste que son petit bureau est rempli de produits de beauté et de maquillage, ainsi que de cahiers évidemment. Et son lit, enfin plutôt la moitié de son lit, est recouverte de vêtements propres qu'elle doit plier et ranger mais qu'elle a préféré jeter là parce que bon la flemme. Du Charlie quoi. « Mais je dois avouer que c’est charmant. il n’y a même pas cet odeur barbe à papa que t’adorais psshiter partout quand on bossait. » Elle rigole quelque peu, se rappelant de moments où elle faisait exprès d'en foutre partout juste pour l'emmerder. Même si elle adore cette odeur, elle avait parfois un peu abusé sur les doses, il est vrai. Mais le visage dégoûté de Caleb valait bien trop le détour pour qu'elle se retienne. Tant pis si elle sentait le bonbon durant des heures après cela, elle était trop fière de sa bêtise. « Tu rigoles mais j'ai failli mettre des bougies parfumées puis j'me suis rappelé que t'étais pas fan des odeurs sucrées alors j'me suis abstenue. T'as vu à quel point j'suis mignonne avec toi. Ma bonté me perdra… » Elle en fait des caisses, as usual. Charlie ne serait pas Charlie sans ce genre de petite blague. Mais il revient à la charge Caleb, perturbant toujours plus notre jolie journaliste. « J’préfère quand ça sent juste comme toi… » Elle rougit de nouveau à sa remarque. Heureusement qu'elle a la répartie facile. Sinon, elle serait clairement dans la merde. « Quand ça sent comme moi ? Et je sens quoi exactement ? J'ai peur de la réponse je crois. »
Il a l'air fier Caleb. De ses petites phrases lancées l'air de rien mais dont les significations sont trop évidentes pour ça ne lui fasse rien. Finalement, peut-être désire-t-il toujours la même chose ? Peut-être que l'envie est toujours là ? Ou est-ce que tu te joues seulement de moi ? Elle n'est pas encore trop certaine de comprendre ce qu'il veut mais peut-être que l'alcool aidera à délier les langues. Surtout que Caleb semble plus sensible que d'habitude. Parfait ça… « Tu veux dire que tu risques d'être pompette très vite ? Intéressant… » Sourire aux coins des lippes et malice dans le regard, l'information n'est pas tombée dans l'oreille d'une sourde. Alors qu'elle se dirige vers la cuisine, bouteille en main elle rétorque « Je suis pas sensible ! Je coûte pas cher, nuance. » Elle sort deux verres, verse un peu de rhum dans chaque et revient tout sourire vers Caleb. « Tenez monsieur ! » Elle lui tend le verre et lève le sien. « À ton retour ! »