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「 yeah, i'm a jerk 」(wolf)
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Ennuie mortel. Elijah traine la patte et finit par suivre un pote que l'on pourrait considérer comme pas tout à fait fréquentable. Et le voilà dans un foutu sous sol à observer des types se castagner. Intéressant comme concept. L'idée d'parier sur le sort d'un autre a quelque chose de réjouissant, sans qu'il ne puisse expliquer pourquoi, l'adrénaline s'insinue doucement. Les poings écharpent les uns et les autres. Paris qu'il lance sur le petit tout sec au fond, persuadé qu'il cache bien son jeu. Mais... non. Il se fait massacrer lamentablement par l'autre, plus coriace. La déception est de taille, c'est pas tant l'argent perdu qui le dérange -puisqu'il peut dépenser sans compter- mais plutôt le fait d'avoir miser sur le mauvais cheval. Et Elijah n'aime pas perdre. Il toise avec arrogance le gagnant du regard. t'as eu un coup d'bol. qu'il hurle à travers la foule de gens en furie. Dire qu'Elijah n'a peur de rien est un euphémisme. Parce qu'il est évident que défier cet homme du regard est un risque inconsidéré. Il est aussi plutôt évident qu'en cas de duel, il se ferait laminer la tronche et reviendrait avec de jolies cicatrices, pourtant, il continue sur sa lancée. tu devrais te battre avec un adversaire à ta taille. le ton rauque, la voix qui ne bouge pas, beaucoup trop sûr de lui.
Il avance un peu plus près. Seuls quelques mètres le sépare désormais du combattant. Il est plus grand que lui. C'est déjà un début non ? Puis Elijah s'est déjà souvent battu lors de soirées, ce sentiment d'invincibilité qui le dévore. Il joue au con. Il est idiot de penser qu'il a ne serait qu'une chance de victoire face à lui. Pourtant, sa connerie n'a pas de limite, il vient retirer sa veste, ainsi que son pull et les tend à son pote avant de dire : bats toi contre moi. C'est lancé, game on. Le gamin insouciant voit son regard s'assombrir. Fréquence cardiaque qui augmente. Il a le sentiment d'être le maitre du monde. Et c'est presque jouissif pour lui. Sourire suffisant qui accompagne le tout, il est le cliché parfait du type qu'on déteste. Gosse de riche qui s'fait tellement chier dans sa vie qu'il se sent obligé de venir emmerder les autres pour avoir le sentiment d'exister. Ce soir, sa cible, c'est Wolf, pas de chances pour lui.
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Forcément, t’as traîné ton cul dans les combats clandestins. C’est drôle parce qu’au départ tu t’es dit que t’allais faire autrement, que t’allais devenir un nouvel homme, te tenir éloigné de ce qui t’avait foutu au trou : la violence. Parce que manquerait plus qu’un coup soit mal placé et aller simple vers le cachot, à devoir vérifier dans chaque recoin qu’on veuille pas te faire le coup de la savonnette. Mais non, le sale con que t’es a des factures à payer, quoiqu’on en dise ça coûte une blinde d’avoir un toit sur la tête et de le meubler parce que ta mère veut absolument venir le visiter. Après crécher de canapé en canapé t’as enfin pu t’offrir un truc potable, maintenant que ça ressemble à quelque chose d’où le fait que tu te donnes à fond à cet instant.
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Connard arrogant. Gamin a qui tout est toujours tombé dans l'coin du bec qui se croit absolument tout permis. Le genre d'individu qu'on admire ou qu'on méprise, et quand on voit le nombre de personne prêtes à lui tendre une main amicale quand il en a vraiment besoin, on peut s'dire que les trois quart d'la population d'Oceanside se trouve dans la seconde catégorie. Et c'type vient de la rejoindre. Regard rivé dans l'sien, il se laisse pas impressionner par sa carrure, après tout, Elijah va à la salle de sport plusieurs fois par semaine, pas de raisons qu'il ne soit pas de taille à l'affronter n'est ce pas ? Autour d'eux, les charognard rodent, prêts à profiter du spectacle. On peut même entendre quelques personnes lui crier de mettre une raclé au fils à papa. Ah s'ils savaient... Enfin tout dépend d'la définition qu'on donne à fils à papa en même temps. Parce que oui, il profite éhontément de l'argent familial mais non, il n'a absolument aucune relation avec celui qui a permis sa venue au monde. Il l'écoute, rire disgracieux qui vient plomber l'ambiance quand l'autre demande ce qu'il aura en échange. Sans attendre bien longtemps, Eli vient glisser une main dans sa poche pour en sortir son portefeuille ainsi qu'une liasse de billet qu'il jette au visage de son adversaire. et maintenant ? il se montre trop confiant, lui qui n'apprécie pas tellement que l'autre le prenne de haut. Il se tient prêt, les poings qui se serre. Prêt à perdre ton fric ducon ? même si lui s'en tape totalement de cet argent, il pourrait retirer le double dès ce soir s'il le souhaitait. Trop facilement pour comprendre l'autre. Trop facilement pour réaliser qu'on ne fait pas forcément c'genre de connerie sans avoir un réel besoin de cet argent liquide. Monde trop différents. Il n'attend pas une minute de plus et la foule s'étire autour d'eux de façon à organiser un ring improvisé. Ne laissant plus tout à fait à Wolf la possibilité de se défiler. Surtout s'il tient à garder son égo et sa horde de fan intacte. Menaçant, il se dresse en face de lui et lève les poings. Une chance qu'il ait la décence d'attendre que le combat démarre réellement avant de porter le premier coup sur son adversaire. Sa lâcheté aurait pu imposer l'inverse.
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Baxton ne refuse jamais une déclaration de guerre, c’est ta réputation dans le temps, celle que t’essaie de combattre aujourd’hui. Parce qu’en cinq secondes, t’as foutu ta vie en l’air et t’as passé de longs mois à protéger ton cul de gars plus baraqués que toi. Sortie, promesse faite de plus être aussi con mais te voici en train de caresser l’idée, caresser l’idée de donner une bonne leçon au con arrogant qui te fait face. T’as commencé par répliquer avec la bouche, parce que jusqu’à preuve du contraire, ça te mènera pas au trou, le démon de tes entrailles qui espèrent que le gamin va tirer la corde. Lutte infâme entre ta raison et ton instinct. Ta fierté qui se ramène, sale petite conne qui obtient toujours ce qu’elle veut. Pourtant tu résistes Wolf, tu sers les dents, t’accrochant aux quelques fils de raison dont la toile est tissée depuis que t’as pris la décision d’être un autre homme. Mais la fierté s’embrase quand les billets atterrissent sur ton visage, ta vision se teinte de noir et t’as un rictus, celui-là même que t’as eu quand l’autre gars t’as balancé sa boisson sur la gueule un peu moins de trois ans plus tôt. « Vu que tu paies, y a pas d’raison d’refuser » de toute façon, vu les regards des vautours autour, tourner le dos est devenu impossible. Il en va de ta réputation dans les bas-fonds d’Oceanside et ton putain égo qui dirige tout dans ta vie. Regard acéré qui étudie ton adversaire, voir si la grande gueule se base sur des compétences ou l’illusion. Et t’as un sourire Wolf, un sourire carnassier, à la fois moqueur de ce que tu vois et irrité qu’on te fasse perdre ton temps. T’as deux choix, en finir rapidement ou jouer un peu avec lui comme un chat avec une souris. Tu optes pour la seconde. « Vu comment tu te tiens, ta place est chez les spectateurs » tu fais remarquer sur un ton sarcastique « je vais me donner un handicap sinon ce sera fini en vingt secondes et comme t’as payé, faut que t’en es pour ton argent » tu te mets en position Wolf, garde de boxe thaï pour débuter. « je t’autorise à porter les cinq premiers coups » confiance écrasante comme à ton habitude mais l’expérience t’a donné raison, pratique accrue des arts martiaux aussi. « Me déçois pas »
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Elijah se forge une réputation de p'tit con depuis des années. Sa présence fréquente à la salle lui octroie une belle forme physique, un cardio du tonnerre mais ce soir, ça ne suffira sans doutes pas à venir à bout de son adversaire. Il a l'air coriace. Fort. Plus que l'gringalet qui joue les gros durs. Issue du combat couru d'avance. Pourtant, le jeune acharné ne se laisse pas démonter pour autant, il lui tient tête, fier comme un paon. Il se pavane avec son argent comme si ce n'était rien, le balançant dans les airs. Parce que pour lui, ça n'a rien à voir avec l'aspect monétaire cette affaire. C'est simplement une histoire d'égo. Voir l'autre tourner le dos n'arrangerait en rien son cas, alors il se montre provocateur à souhait. Fouteur de merde comme on dirait. si j'étais spectateur, ce serait moins amusant. Une bonne raclée est tout ce qu'il mérite et probablement ce qu'il s'apprête à recevoir mais l'autre se dresse en lui faisant une fleur et le doux rire d'Elijah résonne dans la pièce. Sa confiance au sommet, l'arrogance qui file avec comme petit plus. Il hausse les épaules. j'ai pas b'soin d'ta fleur abruti. oui, il se laisse porter par sa prétention et insulte gratuitement son assaillant. Il se prend pour qui avec ces grands airs lui. Il semblerait qu'Elijah ai trouvé un adversaire à sa taille en ce qui concerne son égo surdimensionné. Il va voir lui, si j'vais le décevoir. Pauvre con. Pris d'une rage soudaine et féroce, il vient porter le premier coup contre la mâchoire de l'autre combattant, le sourire au lèvre quand il le voit se déplacer de quelques centimètres, la chute qui aurait pu suivre dans la foulée si l'autre n'était pas aussi expérimenté. La lèvre désormais en sang, l'gamin toise l'autre du regard. tu devrais jamais sous estimé un adversaire. qu'il dit, sachant très bien que son coup était fort et bien placé, le genre de truc auquel l'autre ne devait absolument pas s'attendre. Tant pis pour lui, il l'a bien cherché après tout, alors s'il finit avec une plaie ou deux, ce sera entièrement de sa faute n'est ce pas ? Ce n'est pas comme si Elijah avait mis de l'huile sur le feu tout seul. Vous connaissez le dicton après tout : on obtient simplement ce que l'on mérite dans la vie. Pas si étonnant que le karma ne soit pas toujours en adéquation avec l'étudiant.