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keep it secret - maston
Malo était vraiment excité à l'idée de cette soirée. Il avait préparé un petit panier repas, avec quelques snacks, une couverture et une bonne bouteille de vin. Etrangement, il se sentait également anxieux, comme s'il allait à son tout premier date. Il avait demandé à ses amis leurs avis pour une phrase qu'Easton lui avait sorti, comme quoi ce qu'ils vivaient, c'était en train de devenir sérieux. Malo ne savait pas quoi penser de tout ça. Tout le monde lui disait qu'il était amoureux. Mais lui, il ne voulait pas le croire. C'était impossible. Comme Rama le lui disait, il faisait l'autruche. Pourtant... Il y avait un truc. Sinon, il ne se sentirait pas aussi stressé, comme ça. Le pire, c'est que ce n'était pas leur première Saint Valentin tous les deux. En général, ils restaient coincés chez Easton à
Il ne s'agissait pas de leur première Saint-Valentin ensemble. Pourtant, Easton avait la boule au ventre. Celle qui n'avait jamais eu auparavant. Se considérant comme un véritable Don Juan des temps modernes, Easton n'avait aucune difficulté, en ce qui concernait les rencards. Il en a eu plusieurs avec Malo. Du moins, s'il pouvait appeler ça des rencards. Le mécanicien ne savait pas quoi faire. Il était totalement perdu. Il continuait à faire l'autruche, se disant que ce n'était qu'un ami avec qui il vivait des moments passionnés. Ça lui convenait parfaitement. Mais pour combien de temps? À trente-deux ans, il serait peut-être temps de se poser sérieusement. Avant d'aller chercher Malo, Easton alla prendre une douche. Pour cette soirée, il voulait faire des efforts. Il décida d'enfiler un jean, ainsi qu'une chemise blanche. Il mis du parfum, ce qu'il ne faisait jamais. Étant mécanicien, mettre du parfum ne servait pas à grand-chose. Malo allait être étonné. Il n'oublia pas le cadeau qu'il comptait offrir à son ami. Il a économisé durant plusieurs semaines, afin de pouvoir lui offrir. Une fois prêt, il quitta son appartement et se rendit chez son ami. Ça lui pris quelques minutes, puisqu'ils vivaient dans le même quartier. Easton se stationna devant le logement à Malo et le vit qui attendait. — Salut. Monte. Il n'a jamais été un gentleman et Malo le savait. Il le laissa entrer dans sa voiture. — J'espère que t'es en forme.
Cela s'annonçait vraiment compliqué pour Malo, ce soir. Il était un peu perdu mais décidait, face à tout le monde, de faire l'autruche aussi bien qu'il savait le faire. Pourtant, quelque chose dans son estomac lui hurlait qu'Easton n'était pas qu'un ami, comme il pouvait le prétendre. Pendant qu'il attendait, il se souvint des trois mots qu'il avait failli prononcer la dernière fois qu'ils se sont vus. Quel con. Cela aurait été stupide d'aller jusqu'au bout de ces paroles. Il secoua la tête quand il vit la voiture d'Easton et sourit sans vraiment s'en rendre compte, les yeux pétillants. Il entra bien vite dans l'habitacle dans lequel il sentit immédiatement le parfum d'Easton et sans répondre à sa phrase, il l'observa, étonné. « Dis donc, tu t'es foutu sur ton trente-et-un ! » Malo s'attacha en gardant son sourire. Bon, il ne pouvait rien dire, lui aussi il s'était fait tout beau. « J'ai jamais été aussi en forme de toute ma vie. » C'était étrange parce qu'il ressentait un certain malaise et pourtant, il ne pouvait détacher ses yeux de son ami. Il savait que dès qu'il détournerait le regard, le malaise s'emparerait de lui, plus que de raison. Alors, pour le moment, il fit comme si de rien n'était, le coude appuyé sur la portière pour laisser sa main jouer avec ses propres cheveux. « Laisse-moi deviner... Giorgio Armani ? » qu'il demanda en faisant référence à son parfum.
Habituellement, Easton ne faisait aucun effort. Il enfilait ce qui lui tombait dans les mains et s'habillait. Il ne portait pas attention aux détails, sachant parfaitement que ses vêtements n'allaient pas restés sur lui toute la soirée. Avec Malo, c'était différent. Du moins, pour cette Saint-Valentin. Le mécanicien se demandait pourquoi. Il se sentait nerveux, mais excité en même temps. Il ne voulait pas l'admettre, mais les sentiments étaient présents. Sans doute depuis longtemps. Lorsqu'il arriva devant Malo, son coeur se mit à battre rapidement. Il ne comprenait rien du tout. C'était le néant total. — Oui. Profite-en, puisque ça n'arrivera pas toujours. Easton se surprenait lui-même, à vouloir bien faire les choses. — J'aime entendre cela. Malo allait avoir besoin de toutes ses forces. Le mécanicien a préparé toute une soirée. Ils n'allaient pas seulement manger et boire du vin. Il était impatient de vivre tout cela avec son ami. — Non. Je ne me souviens plus de la marque. Il fit partir la voiture et se mit en route pour leur destination. — Alors, es-tu impatient de découvrir ton cadeau? Easton avait trouvé le cadeau idéal. En espérant que ça plaise à son ami.
« Bien sûr que j'vais en profiter ! Pour l'occasion on fera un selfie. Par contre, t'es vachement sexy dans ces fringues. J'me demande comment ça peut te mouler quand t'es debout. » Si Malo parvenait à le prendre en photo dans cette tenue, il était certain qu'il irait dans sa galerie photos plus que souvent pour aller la regarder. Parce qu'il le sait, Malo, qu'Easton a fait un effort considérable. Il le sait parfaitement. « Ah, je vois. En tout cas ça sent bon. Mais tu sais t'as même pas besoin de parfum, tu sens déjà bon de base. » Malo se surprit à rougir légèrement à ces mots parce qu'il se souvenait très bien des dernières nuits qu'il a passé à sniffer le t-shirt volé à Easton. C'était bizarre, quand même, ces comportements. Mais encore une fois, il ne voulait pas croire que c'était de l'amour. C'était impossible. « Carrément ! J'ai même pas réussi à trouver un indice sur ce que c'était alors... Quoi que ce soit, je serais forcément surpris. Mais j'ai trop hâte. » Et il avait hâte aussi pour le vin et les étoiles. Romantique, Malo. « Et toi alors, t'as hâte de ton cadeau à toi ? » qu'il demandait tout en glissant une main sournoise sur la cuisse d'Easton.
— Tu sais que je ne suis pas un grand fan des selfies, mais je vais te faire plaisir. Tu verras quand nous serons arrivés. Easton lui fit un beau sourire. Cette soirée n'était pas comme les autres. Il se surprenait à porter des beaux vêtements et d'avoir mis du parfum. Les vêtements n'ont pas coûté une petite fortune, mais, pour le mécanicien, il s'agissait d'une énorme dépense. Easton faisait attention à l'argent qu'il dépensait. Il ne voulait pas se ramasser avec des dettes et être dans le trouble. Non. Easton était responsable et économe. Il le devait. Afin de ne pas s'inquiéter quand les fins de mois arrivaient. — Merci. Tu fais plusieurs compliments. Ça va? Il aimait taquiner Malo. Il aimait être avec son ami. Pour le moment, Easton l'appelait ainsi, mais il savait, au fond de lui, que Malo n'était pas qu'un simple ami. Il allait continuer de faire l'autruche, parce que ça l'arrangeait. Il préférait oublié ce qu'il ressentait. La peur était encore présente et puissante. — Moi aussi, j'ai hâte de voir mon cadeau. La main de Malo sur sa cuisse le fit sourire. Il essayait de rester concentrer sur la route. Il ne voulait pas qu'ils leur arrivent quelque chose de grave. Il posa sa main libre sur celle de Malo, continuant à regarder droit devant lui. — Nous allons arriver dans quelques minutes. Easton avait si hâte d'arriver à leur destination finale. Ils allaient pouvoir en profiter, sans se faire déranger par qui que ce soit. Le bonheur total.
Malo connaissait Easton, il savait donc comment il était. Responsable, économe, ce n'était certainement pas lui qui payerait un voyage entier à l'étranger à un "ami". Quelque part, Malo était un peu comme lui. Enfin, en dehors des plaisanteries, Malo adorait faire plaisir à son entourage mais il connaissait la valeur de l'argent. Il était donc très peu dépensier, n'avait pas changé d'appart depuis son tout premier emménagement et mettait de côté une certaine somme tous les mois. Voilà comment il avait pu se permettre de tout organiser pour ce cadeau. « Non, j'crois que j'suis malade, j'ai un truc dans le bide qui me travaille, c'est chelou cette histoire, tu veux pas m'examiner ? » Le rire de Malo emplit l'habitacle et puis un sourire se colla sur son visage. Il était heureux de savoir qu'Easton avait tout de même hâte d'avoir son cadeau. Et Malo avait hâte de le lui donner. Les caresses sur sa main le firent frissonner. Il s'agissait de gestes habituels, mais aujourd'hui, c'était particulier. Alors voilà que ses pommettes s'empourprèrent légèrement. « Ah ! » Il détourna le regard pour observer les environs. Ca l'arrangeait bien, à Malo, qu'ils étaient sur le point d'arriver. Il n'arrivait pourtant pas à deviner ce que c'était.
Easton ne connaissait rien à la romance. Du moins, il n'était plus habitué aux petites attentions et gestes romantiques. Sa dernière relation s'est mal terminée. Il s'était promis de ne plus tomber amoureux, devenant alors un Don Juan des temps modernes. Il s'en était bien sorti, brisant quelques coeurs au passage. Il n'avait fait aucune promesse, mais ces personnes s'étaient attachées, bien malgré lui. Toutefois, avec Malo, il baissait les gardes. Il ne fuyait pas et voyait bien que ça devenait sérieux. Pourquoi? Lui-même ne le savait pas. Au lieu de se poser mille et une questions, le mécanicien préférait ignorer les signes. Il préférait tout nier en bloque, sachant parfaitement que c'était mieux ainsi. Il ne voulait pas souffrir à nouveau. — Je vais t'examiner, lorsque nous serons arrivés. Il rit, continuant de regarder droit devant lui. Il aimait plaisanter avec Malo. Ça détendait l'atmosphère qui semblait lourde. Il mis sa main sur celle de son ami, comme s'il s'agissait d'un geste du quotidien. Normalement, il ne faisait pas cela. Il était de plus en plus perdu dans ses pensées. Easton avait hâte d'arriver. Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent enfin. Easton gara la voiture et descendit. — Nous serons tranquilles. Ils étaient dans la nature, éloignés d'Oceanside. Ce n'était pas l'endroit le plus romantique, mais ça allait le faire. Easton n'avait pas envie de se casser la tête à trouver l'endroit parfait. — Ça te plaît?
Les blagues étaient toujours présentes entre eux, faisant de l'ambiance quelque chose d'agréable. Mais cette ambiance-là, même si elle semble pareil, elle était sensiblement différente. En tout cas, Malo sentait que leur lien était différent désormais. Il y avait toujours ces gestes tendres, ces blagues, ces rires mais peut-être que c'était à cause de la Saint Valentin. Enfin, non, c'était certainement ça. Malo le savait. « Ouh, j'ai hâte d'avoir mon rendez-vous avec mon docteur personnel. » Les joues rosées, Malo s'interessa aux alentours. C'était naturel, ça, il n'y avait pas de doute. Lorsqu'Easton finit par se garer, Malo s'empressa de descendre de la voiture pour contempler les lieux. Ce n'était pas grand chose mais venant d'Easton, Malo se sentit touché. Alors un sourire s'empara de son visage et il hocha la tête. Il prit la main d'Easton et s'avança dans le champ qui s'étendait sous leurs yeux. « C'est trop cool ! Comme c'est pas trop pollué on va pouvoir voir plein d'étoiles. » Malo s'arrêta ensuite, laissa tomber son panier au sol et s'approcha d'Easton. Ses bras s'enroulèrent autour de son cou et il planta son regard brun dans le sien. « C'est parfait. Et tu devrais porter ce pantalon plus souvent, il te moule vachement bien. » Mais que pour moi, songea-t-il sans le prononcer. Il n'avait aucune envie de foutre en l'air l'ambiance.
Easton aimait rire avec ses amis. Il n'avait pas le meilleur sens de l'humour, mais il aimait faire rire les autres et il était un bon public. Quand il trouvait quelque chose de drôle, il riait aisément, se laissant aller. Avec Malo, s'il plaisantait autant, c'était pour éviter la conversation inévitable. Elle s'approchait de plus en plus rapidement, ce qui effrayait le mécanicien. Easton ne voulait pas y penser, mais ça semblait plus fort que lui. Au moins, pour cette soirée, il désirait passer du bon temps sans avoir des milliers de questions dans son esprit. Ça devrait le faire. — J'aime quand tu dis ça. Il sourit, continuant de rouler sur la route. Il avait hâte d'arriver, afin de se dégourdir les jambes. Easton se stationna, arrêtant alors le moteur. Il regarda Malo débarquer et le fit ensuite. Ça lui faisait du bien d'être debout et marcher. — Oui, c'était l'idée. Il passa une main dans ses cheveux, s'approchant de Malo. Il mis ses mains sur les hanches de son ami, le regardant dans les yeux. — Je vais m'en rappeler. Merci. Il approcha son visage de celui à Malo et l'embrassa tendrement pendant quelques secondes. — Qu'as-tu emmené? Je meurs de faim.
Il n'avait aucune envie de se l'avouer pour le moment mais il tenait à ce rendez-vous. Pas autant que cette année, d'habitude. En même temps, d'habitude, ils ne faisaient pas grand chose lors de cette fête. Ils se contentaient de rester à l'intérieur et de se faire plaisir. Mais cette fois, chacun avait une surprise pour l'autre. Celle d'Easton mettait du baume au coeur de Malo, il avait trouvé l'endroit parfait pour qu'ils puissent passer une nuit merveilleuse. Les bras autour de son cou, Malo se laissa aller dans la tendresse du baiser d'Easton alors que son coeur battait plus vite. Et puis, il se mordit la lèvre avec un sourire, se séparant d'Easton pour fouiller dans le panier. « Heh, calme-toi un peu le morfale. Faut encore que t'ouvres mon cadeau avant. » Malo lui tendit ainsi une enveloppe en pinçant les lèvres. C'était bien la première fois qu'il faisait un cadeau aussi opulent à quelqu'un. A l'intérieur de l'enveloppe, deux billets d'avion pour Paris et une réservation d'air BnB d'un sompteux appartement en plein centre ville. « Allez, ouvre, qu'on puisse manger. »
Ce rendez-vous était différent des autres. Easton le remarquait et Malo devait le voir également. Toutefois, il n'allait pas lui demander, sachant où ça pouvait les mener. Il préférait rester dans le brouillard. Du moins, pour le moment. Gâcher cette soirée n'était pas dans ses plans. Ils arrivèrent enfin. Ils allaient être tranquilles. Dans une bulle qui appartenait aux deux. Easton n'a jamais fait cela auparavant, même avec son ancienne petite-amie. Il montrait un autre côté de lui. Le baiser fut magique, mais trop court. Il décida de ne rien dire et rit aux paroles de son ami. — Ah bon? Tu es très impatient de voir ma réaction. Easton passa une main dans ses cheveux et pris alors l'enveloppe que Malo lui tendait. Il ne s'attendait pas à recevoir une enveloppe. Il était encore plus curieux. — Ok. Le mécanicien l'ouvrit et en sorti deux billets d'avion pour aller à Paris et un réservation dans un appartement du centre-ville. Il cligna deux fois des yeux, afin de s'assurer s'il n'hallucinait pas. Il regarda ensuite son ami. — Malo... t'es fou. Il rit légèrement, s'approchant de lui. — Merci. Je ne le mérite pas, mais merci. Il lui fit un léger baiser. — J'espère que tu viendras avec moi. Easton ne voulait pas y aller avec quelqu'un d'autre. Ce n'était pas dans ses plans.
« T'imagines pas à quel point. » Malo avait hâte qu'il ouvre cette foutue enveloppe, qu'il voit sa réaction. Mais d'un autre côté, il avait aussi un peu peur de ce qu'il pourrait penser de ce cadeau. Les choses évoluaient entre eux et aucun ne trouvait la pédale de frein. Malgré ça, c'est en ami qu'il s'était décidé à économiser pour lui faire ce cadeau, un an plus tôt. Enfin, c'était vraiment en ami ? Ou faisait-il déjà l'autruche en ce temps-là ? En tout cas, le temps que prenait Easton pour ouvrir l'enveloppe semblait une éternité pour Malo. Son sourire finit même par disparaître jusqu'à ce qu'il se rapproche de lui. Il rit tout en lui rendant son petit baiser et son coeur fit "boum" lorsqu'il l'invita à venir avec lui. Il se permit donc une petite blague. « Eh, c'est pas que pour toi que je le fais. Moi aussi j'veux voir Paris. » Pourtant, il y a une minute de cela, il ne savait même pas qu'Easton l'inviterait lui. Malo lui vola un léger baiser avant de se retourner pour disposer la nappe et sortir tout ce qui se trouvait dans son panier. « Pour l'occasion, j'ai fait un truc vachement frenchie. Du vin, du raisin, du fromage aussi. Bon, et y'a des sandwiches si jamais on a encore faim. Oh ! Et des macarons. Ca coûte la peau du cul alors t'as bien intérêt à les déguster. »
Malo était clairement impatient. Easton aimait le voir dans cet état. Ça lui donnait encore plus l'envie de le faire attendre, de voir jusqu'où il pourrait aller. Le mécanicien décida de ne pas le faire attendre davantage, ouvrant alors l'enveloppe. Il fut sous le choc de voir deux billets pour aller à Paris. Même dans ses rêves les plus fous, Easton n'avait pas pensé à se rendre là-bas. Pourtant, il avait des origines françaises. Lointaines, certes, mais bien présentes. Il embrassa Malo pour le remercier. Ce n'était pas le genre de cadeau qu'un ami offrait, mais Easton ne voulait pas l'admettre. — Je m'en doutais. Il rit et passa une main dans ses cheveux. Ce voyage allait tout changer entre eux. Easton en était persuadé, mais ça l'effrayait. Il s'embarquait dans quelque chose de plus grand. Il regarda le repas que Malo a préparé pour cette soirée sous les étoiles. Easton regarda son ami, lui offrant un beau sourire. — Je ne savais pas que tu pouvais être aussi romantique. Il sortit une petite boîte de ses poches. Il la donna à Malo. — Ouvre ton cadeau. Dans la boîte, il y avait une montre Rolex vintage. Ça lui a coûté une petite fortune. Easton espérait secrètement que son ami allait aimer ce cadeau.
Malo attendit avec impatience qu'il ouvre son cadeau et lorsque ce fut fait, il eut droit à un baiser. Il était content de sa réaction parce qu'il aurait pensé qu'il l'auraitpeut-être refusé. Après-tout, c'était un gros budget, un voyage pareil. Malo avait mis de bons mois pour se procurer autant d'argent, et le reste était pour eux, pendant le voyage. Ah, Malo avait tout prévu, de toute façon, il ne sera pas enterré avec son argent. Autant en profiter. Puis, le barman se mit à sortir tout ce qu'il y avait à manger tout en décrivant les éléments. « C'est romantique tu trouves ? J'avais un peu peur que ça te plaise pas. » Parce qu'Easton était quelqu'un de compliqué en ce qui concerne le romantisme. Malo savait à quel point il avait peur de l'engagement et parfois, ça pouvait le mettre mal à l'aise. Même s'il avait fait l'autruche, quelque chose se passait entre eux, c'était plutôt clair. Lorsqu'il reçut la boîte, il se mordilla la lèvre et l'ouvrit. Il vit alors la montre de luxe, ancienne mais toujours aussi belle et parfaitement entretenue. Sa mâchoire se lâcha pour exprimer sa surprise. « Eh ?? Mais ces montres coûtent encore plus cher qu'un voyage à Paris ! » Il releva son regard sur Easton, replaça le couvercle de la boîte puis il enlaça Easton tout en l'embrassant. « Merci, ça me touche énormément. » Si Easton n'était pas un grand fan de la mode, Malo la suivait un peu et aimait s'habiller. Cette montre pourrait aller avec de nombreux outfits, c'était un merveilleux cadeau. « T'aurais jamais dû, en plus elle est beaucoup trop belle ! A quelle occasion je vais bien pouvoir la porter ? »
Easton n'était pas un grand romantique. Malo était au courant. Pourtant, il s'est surpris à aimer le cadeau de son ami. Un voyage pour deux à Paris. Il avait conscience que ça coûtait une petite fortune. Malo a dû économiser longtemps pour offrir ce cadeau. Le mécanicien était ravi. Il était évident qu'il se passait quelque chose entre les deux. Easton ne voulait surtout pas l'admettre. — Ça me plaît sincèrement. Il ne pourrait pas le remercier assez. Easton décida de lui offrir le cadeau qu'il lui a acheté. Le mécanicien espérait que ça lui plaise. Il ne l'avait jamais vu avec une montre. À moins qu'il n'ait pas assez porter attention aux détails. — J'en ai conscience. Il rit et l'embrassa en retour. Si des gens passaient par là, ils penseraient qu'il s'agit d'un véritable couple célébrant la Saint-Valentin. — Ça me fait plaisir. Easton a travaillé très fort, afin de pouvoir acheter cette montre. Il a mis de l'argent de côté à tous les mois, se rappelant de son objectif. Quand il est entré dans la boutique, Easton a remarqué les regards à son égard. Les clients devaient se demander pourquoi il était ici. Pour eux, il s'était perdu et cherchait son chemin. Easton a été fier, quand il a pu payer la montre vintage et quitter avec le sac. — Quand tu en auras envie, mais pas quand tu travailles. Il passa une main dans ses cheveux. — On mange maintenant?