Don’t worry, I’m here
Calme - Protecteur - Réfléchi - Bienveillant - Souriant - Courageux - Solitaire - Passionné - Patient
Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours aidé les autres.
Était-ce à cause du divorce de mes parents, alors que je n'étais encore qu'un adolescent ?
Était-ce à cause de toutes ces heures que j'avais passé auprès de ma grand mère, lorsque ma mère ne pouvait pas s'occuper d'elle ?
Je ne sais pas. Sans doute.
En vérité, je ne me suis jamais réellement poser la question.
Mes parents tenaient un commerce dans le quartier nord de Los Angeles lorsque je suis né. J'ai commencé à les aider dès que j'ai été en âge de le faire. J’aimais me rendre utile, afin que mes parents passent plus de temps ensemble, comme si ça allait sauver leur mariage. J’ai eu tord, bien sûr, mais à l’époque, mon esprit d’enfant était persuadé que j’étais dans le vrai. C’était grand mère, qui me gardait lorsque j’étais de trop ou que les disputes étaient trop fortes. Plus tard, nous avons fini par échanger les rôles. Ce fut à mon tour de prendre soin d’elle, tout adolescent que j’étais. Si j’avais été un enfant sage, l’adolescence fut un peu plus complexe. Le divorce de mes parents me prit de court. Mes notes dégringolèrent le temps d’encaisser le choc. Mon père quitta le foyer familial, me laissant seul avec ma mère qui tenta de sauver les meubles du mieux qu’elle le pu, à coup d’alcool qu’elle aimait boire le soir, lorsqu’elle pensait que je dormais déjà.
C’est peut-être pour elle, finalement, que j’ai fais médecine. Pour pouvoir la soigner.
J’étais encore jeune, lorsque j’ai pris cette décision. Je n’en ai jamais douté. C’était mon destin. Ma raison d’être. J’ai tout fait pour y arriver. J’ai tout sacrifié. Que ce soit mon temps, mon argent et mes nuits, pour réussir. Et j’y suis arrivé. Je me rappelle encore de la fierté de ma mère lorsque j’ai eu mon diplôme. Puis de sa peine, lorsque je lui ai annoncé que je m’enrôlais pour l’OTAN.
Elle s’appelait Lucia. Je suis tombé amoureux de sa chevelure rousse qu’elle aimait lâcher, dès qu’elle en avait l’occasion. Un coup de foudre, voilà ce qu’elle avait été. Elle avait tout pour elle. Belle, intelligente, un caractère bien trempé et une fougue comme j’en avais rarement vu dans ma vie. Et surtout, prête à m’attendre, alors que je m’apprêtais à partir pour l’autre bout du monde. Je me plais à me dire que nous avons été heureux, réellement, pour le meilleur et pour le pire. Notre bonheur aura duré le temps d’un souffle.
Il y eu ce jour, où tout bascula.
Cela ne devait être que la routine, pourtant. Une mission comme tant d’autres, où moi et mon équipe, devions accompagner des journalistes. Tout ce passa très vite. Il y eu cette mine, le véhicule qui vola dans les airs pour venir s’écraser au sol. Je fus chanceux d’y survivre. Les flammes prirent vie devant mes yeux. L’adrénaline me galvanisait. J’arrachais un journaliste de la prison de fer qui menaçait de l’emporter. C’est comme ça, que tout à commencé. Que je le rencontrais, lui. Ce journaliste, c’était Elias. Nous avons essayé de fuir le conflit et les tirs, mais nous n’avons pas été assez rapide.
Enfermés.
Nous avons fini par trouver une faille. Une moto, une diversion, nous avons réussi à nous échapper par miracle, pour finir notre course dans le désert. La traversée sembla être une éternité insupportable. La liberté eu un goût bien amer, lorsque l’eau commença à manquer et que le froid sembla transpercer nos os. Jamais encore, je n’avais vécu pareille épreuve, jamais encore je ne m’étais senti aussi proche de quelqu’un. Je ne saurais dire quand exactement cela s’était-il produit. Quand est-ce que mon regard sur lui avait changé, sans que je m’en rende compte.
Baghdad. La fin de l’enfer. Le retour à la vie normale. Enfin, presque. Une fois encore, on ne nous laisse pas en paix. On nous enferme, cette fois avec des soins et des vêtements propres, le temps de nous interroger à nouveau. On peine à nous croire, à penser que nous avons réellement survécus et que nous sommes de retour, maigres mais vivants. Les crises d’angoisses d’Elias se multiplient. Son mental est mit à rude épreuve, une fois encore, tout cela est de trop pour lui. C’est beaucoup pour moi aussi, même si je me mur dans le silence, pour lui laisser la place. Il en a plus besoin que moi. Cela me réconforte lorsqu’enfin, on lui accorde de revoir sa famille, moi qui n’en ai aucune qui m’attend. Je chéri le sourire qu’il porte aux lèvres, les rires qu’il échange avec sa fille. Et toi, Angel ? Moi, le monde m’a oublié.
Et puis, plus rien.
Le retour à la réalité.
Je pensais être prêt, pourtant. Je le pensais réellement. Après cet enfer que nous avions vécu avec Elias, je pensais être prêt à retrouver une vie normale. La vérité, c’est que cette réalité m’a éclaté en pleine figure, au moment même où je suis rentré chez moi. Enfin, ce qu’il en restait. Le vide. La solitude. Son absence, à lui, même si je refusais de le reconnaître. Son regard me hantait. Celui qu’il avait, lorsque nous nous sommes quittés. Il tourne en boucle dans ma tête. Et maintenant ? Maintenant, il fallait continuer, sans lui.
- Code:
<aa2>Jude Law</aa2> @"Angel Walls"
- Code:
<aa2>Médecin militaire pour l’OTAN</aa2> @"Angel Walls"
- Code:
<aa2>#6184</aa2> @"Angel Walls"
- Code:
<ac>@"Angel Walls"</ac> <aa>45 ans, veuf, bisexuel, médecin militaire pour l’OTAN.</aa>
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<ac>@"premier compte"</ac> @"deuxième compte", @"troisième compte", ...
Une vie de solitude et de combats perpétuels . Une âme robuste et attachante.
J'aime ce que j'ai lu, comme je te l'ai dis sur Discord. J'ai hâte de voir l'évolution qu'il va y avoir entre ces deux âmes écorchées vives. Elias va forcément vouloir qu'il vienne à Oceanside pour ne pas qu'il soit seul, lui permettre de retrouver un équilibre, comme lui l'a toujours aidé à le garder en enfer.
Encore une fois, je te remercie d'avoir tenté mon prélien !
J'aime ce que j'ai lu, comme je te l'ai dis sur Discord. J'ai hâte de voir l'évolution qu'il va y avoir entre ces deux âmes écorchées vives. Elias va forcément vouloir qu'il vienne à Oceanside pour ne pas qu'il soit seul, lui permettre de retrouver un équilibre, comme lui l'a toujours aidé à le garder en enfer.
Encore une fois, je te remercie d'avoir tenté mon prélien !
Double post, désoléééé
@Angel Walls Avant de te valider, il faudrait ajouter les trigger warnings dans ton profil stp J'ai aussi un petit soucis avec l'âge de ton personnage (45 ans) qui est un peu trop éloigné de celui de ton fc (51 ans), serait-il possible de vieillir Angel d'une année pour respecter le règlement ?
@Angel Walls Avant de te valider, il faudrait ajouter les trigger warnings dans ton profil stp J'ai aussi un petit soucis avec l'âge de ton personnage (45 ans) qui est un peu trop éloigné de celui de ton fc (51 ans), serait-il possible de vieillir Angel d'une année pour respecter le règlement ?
félicitations, te voilà validé·e
Trop efficace, tu gères
J'ai beaucoup aimé ta plume, la lecture était super fluide puis ce passif avec Elias, rolalala ce qu'ils ont vécu, ça m'a donné des feels !
Te voilà maintenant validé·e et prêt·e à rentrer dans le jeu. Afin de t'y retrouver au mieux, tu trouveras ci-dessous les divers registres (tu peux également vérifier si tu y as bien été ajouté·e).
Mais également d'
Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter quelqu'un de l'équipe administrative.
Nous te souhaitons un très bon jeu parmi nous.
Merciii @Nicola Aznar !
J’espère qu’elles te plairont dans ce cas
J’espère qu’elles te plairont dans ce cas