I don't care if it burns,, w. basil
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I don't care if it burns,, w. basil

STARS burning in the skies
Isaura Vilela
Isaura Vilela
messages : 100
pseudo : winter solstice (elle).
id card : bruna marquezine / labonairs@av, pinterest@gif.
multicomptes : noela, nailea, yeliz, oliva, noa & nell.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15.
warnings : mort, interruption de grossesse extra-utérine, errance médicale, endométriose.
présence : présente.
I don't care if it burns,, w. basil 53cc76f417d81c1391dd0c3a77f4a684
âge : vingt-neuf bougies sur son dernier gâteau d'anniversaire.
occupation : architecte junior, travaille en agence à San Diego.
statut civil : fiancée, un tantinet précipitée.
orientation : pansexuelle.
habitation : south oceanside, loft 82.
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (2/5).

— rps en cours.
www › al, basil & haven
www › basil (2)
www › leroy

— rps terminés.
www › basil (1)


   
 
[ I don't care if it burns ]
「 feat. @Basil Grimes ; octobre 2024 」
tw : /

C’était une mauvaise idée. Et elle le sait.
Mais elle n’a cessé de se chercher des excuses. Pour justifier la proposition, l’invitation. Pour justifier de revoir Basil. Justifier de le voir en tête à tête, surtout. Sans les autres – sans Al, sans Haven. Peut-être que c’est bizarre. Mais elle pourrait arguer qu’Al doit avoir autre chose en tête en ce moment, qu’Haven a probablement déjà quelque chose de prévu. Et puis, elle l’avait proposé à Basil quelques mois plus tôt – qu’ils aillent se boire un verre. Sans mentionner les autres. Alors elle ne les a pas mentionnés davantage quand ils ont fini par organiser cela, trouver une date, convenir d’un endroit où se retrouver. Elle a eu le temps d’y penser, Isaura. De se dire que c’était n’importe quoi. Que c’était jouer avec le feu. Que c’était peut-être débile de se faire des films – que ce ne serait peut-être même pas bizarre. Pas pour Basil, en tout cas. Peut-être qu’il n’y pense plus, lui, à ce jour-là, ce baiser-là. À ce mariage de leurs amis, où ils se sont revus. Où ils ont un peu trop replongé dans le passé. Peut-être que c’est juste elle, qui fait une fixette, alors qu’elle est fiancée.
Qu’est-ce qu’elle va s’imaginer.

C’est juste un verre entre amis.
En plus, c’est dans un bar, un lieu public.
Rien de grave, ni d’interdit. Rien d’illogique, non plus. Rien d’étrange pour deux amis de longue-date – même si, avant de se recroiser au mariage en question, ils ne s’étaient pas vus depuis un bon moment. Maintenant, il faut croire que Basil est son vétérinaire également. Enfin, celui d’Azul. Tant d’occasions de se voir, en somme. Mais là, c’est différent. Pas de chat pour être l’excuse. Ils ont suggéré de se voir, et il n’y aura qu’eux. Et les gens dans le bar, bien sûr, autour d’eux. Isaura, elle est un peu nerveuse. S’est sans doute un peu trop demandé ce qu’elle allait porter. Ce que sa tenue pouvait renvoyer. Pas trop belle, mais pas pas assez non plus. Peut-être que c’est bête, de se poser ce genre de questions. Peut-être que ça crée de l’ambiguïté, forcément, instantanément. Peut-être qu’elle devrait arrêter d’y penser dès maintenant, histoire de ne pas avoir l’air bizarre, d’installer de la gêne, de les mettre tous deux mal à l’aise. Plus facile à dire qu’à faire.
Toujours est-il qu’à l’heure dite, la voilà arrivée à bon port. Elle pianote sur son téléphone, écrivant un message à son petit ami pour rappeler qu’elle est sortie, puis un autre à sa sœur. Scrolle nerveusement sur Instagram en attendant, devant le bar en question. En attendant Basil. Sa silhouette, elle ne tarde pas à la voir apparaître, la reconnaître. C’est fou, tout de même. Comme elle la reconnaîtrait entre mille, même des années après. Et comme tout de même, de le revoir, à chaque fois, cela lui fait un peu le même effet. La nostalgie, peut-être. D’un temps révolu. D’une période si heureuse de sa vie, jusqu’à ce qu’elle ne la soit plus. « Hey, tu vas bien ? » lui demande-t-elle avec entrain, une fois face à lui. Et puis là, elle ne sait plus quoi faire, Isaura – ne sait pas si elle doit l’étreindre comme elle le ferait avec Haven et Al. Alors elle reste juste là, debout, un peu bête, à craindre que le silence ne s’installe. « Je t’attendais pour entrer. En tout cas, je suis jamais venue, mais il paraît que ce bar est très cool. » ajoute-t-elle en souriant, prête à entrer dans un instant. Surtout, elle avait pris soin de bien choisir – un truc où il y aurait du bon vin, car elle sait que Basil y est sensible.
MOON up all night
Basil Grimes
Basil Grimes
messages : 77
pseudo : sweet poison (anaïs ; elle).
id card : fabien frankel (harleystuff@avatar ; ethereal@bannière)
multicomptes : ozan, ashton, jake, avràn, felix et bashir.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : décès, interruption de grossesse, accident de la route.
I don't care if it burns,, w. basil HHDCRBCM_o
âge : trente ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : vétérinaire, spécialisé dans la faune marine mais s'occupe des animaux domestiques dans un cabinet à mi-temps
statut civil : célibataire, endeuillé après avoir perdu son conjoint, certain que les histoires d'amour, ce n'est pas fait pour lui.
orientation : pansexuel, affirmé et libéré depuis un moment maintenant.
habitation : beach house, south oceanside.
pronom ig : il.
disponibilités : disponible.
   
 
「 I don't care if it burns」
∙ feat. @Isaura Vilela 
tw: deuil

Revoir Isaura, ça lui faisait bizarre. Leur histoire était terminée depuis des années. Ils avaient repris leur vie, chacun de leur côté. Elle était même fiancée, maintenant. Eux, ils étaient encore amis, ils avaient gardé le lien entre eux au fil des années, notamment grâce au reste de leurs amis communs. Mais, se retrouver en face à face pour prendre un verre, c’était la première fois. Ça lui rappelait le baiser qu’ils avaient échangé, lors de ce mariage quelque temps plus tôt. C’était juste un baiser, parce qu’ils ne s’étaient pas vus depuis un moment, parce qu’ils avaient un peu bu. Parce que lui, il était complètement désespéré, il venait tout juste de perdre son compagnon, il avait beaucoup de mal à s’en remettre. Alors il avait fait n’importe quoi. C’est en tout cas la conclusion à laquelle il était arrivé, Basil, pour expliquer cette histoire. Mais ça ne voulait rien dire, évidemment. Tout comme ce verre, ce n’était qu’un geste anodin entre deux amis. C’était ainsi qu’il interprétait les choses, Basil. De toute façon, Isaura était fiancée et heureuse, à première vue, donc il n’y avait aucune autre explication possible.

Alors, il avait quitté le cabinet un peu plus tôt que d’habitude aujourd’hui. C’était prévu, c’était pour ça qu’ils avaient choisi ce jour-là. Alors, après sa journée au cabinet, il était rentré chez lui, était passé sous la douche, avant d’enfiler des vêtements propres. Sans faire un gros effort sur sa tenue, après tout, ce n’était qu’un verre entre amis, pas la peine de se mettre sur son trente-et-un. Il avait fini par rejoindre le bar dans lequel ils avaient rendez-vous. Trop stressé sans doute, pour un simple verre entre amis, mais il se rassurait en se disant que c’était surtout parce qu’il n’avait plus l’habitude. Ça faisait un moment qu’il n’avait pas vu Isaura sans le reste du groupe. Mais en plus, depuis la mort de Danny, il avait un peu de mal à sortir. Arrivé au bar, il ne tarda pas à reconnaître la brune, la rejoignant. « Hey. » Il répondit dans un premier temps « Ça va et toi ? » Ça allait, c’était toujours un grand mot dans le fond. Il pensait toujours à Danny et ça continuait de le déprimer jour après jour, mais il essayait d’avancer, Basil. Même si ce n’était pas facile tous les jours, bien au contraire. « Je ne connais pas non plus. Mais allons vérifier ça. » Il haussa les épaules. Ils étaient là pour ça, après tout. A voir ce que ça pouvait donner, mais à première vue déjà c’était accueillant, c’était déjà bon signe. Alors, il poussa la porte, pour laisser entrer la brune, avant de passer derrière elle, de s’avancer vers une table dans un coin où il n’y avait pas encore trop de monde. « Ça te va, ici ? » Il demanda, pour être certain que la place lui convenait. Lui, il préférait s’éloigner de la foule, juste parce qu’il préférait le calme, mais il n’allait pas la forcer à s’installer ici, si ce n’était pas à son goût.


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the way you kiss me.
i like the way you kiss me, i can tell you miss me. i can tell it hits. Not tryna be romantic, just so you don't get attached.
STARS burning in the skies
Isaura Vilela
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âge : vingt-neuf bougies sur son dernier gâteau d'anniversaire.
occupation : architecte junior, travaille en agence à San Diego.
statut civil : fiancée, un tantinet précipitée.
orientation : pansexuelle.
habitation : south oceanside, loft 82.
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (2/5).

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「 feat. @Basil Grimes ; octobre 2024 」
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Peut-être qu’elle ne devrait pas être là. Peut-être que c’est bizarre. Peut-être que c’est illogique. Peut-être que cela n’a ni queue ni tête. Peut-être. Mais ils sont amis – pas vrai ? Ils en ont en commun, aussi. Un groupe qui s’est agrandi d’année en année. Un groupe dans lequel il y a eu du mouvement, un groupe auxquels se sont joints les conjoints au fil du temps. Maintenant, Basil et Isaura sont assez grands, assez adultes, assez responsables et matures pour s’entendre. Elle ne croit pas qu’il y ait vraiment eu de la rancœur, de toute façon. Pas entre eux. Pas l’un envers l’autre. Le drame qui s’est joué n’était de la faute de personne. Personne à blâmer. Certainement pas l’autre. Cela les a dépassés, alors. La douleur s’est juste glissée entre eux, sans qu’ils n’y puissent rien. Ils n’étaient pas assez forts, mais personne ne pourrait leur en vouloir. Ils étaient jeunes, trop jeunes pour vivre un truc pareil. Alors non, pas de rancœur – rien d’autre que de la douleur. De la nostalgie, peut-être aussi. C’était peut-être pour cela, le baiser. Y’a toujours ce truc qui continue de les lier, même après des années. Personne d’autre ne peut comprendre. Parce que ce qu’ils ont vécu, cela ne les concerne qu’eux, tous les deux.

Difficile de cesser de vivre dans le passé. Il faudrait sans doute se concentrer sur l’avenir, ou même l’instant présent. Isaura se persuade tant bien que mal que c’est ce qu’elle fait, maintenant. Après tout, elle a la bague au doigt. Ou c’est tout comme. Un mariage à venir, des projets avec Leroy. L’impression néanmoins que quelque chose cloche. Elle essaie de le chasser de ses pensées, la brune, alors qu’elle arrive à destination. Retrouve bientôt Basil, un peu nerveuse, le cœur battant, les bras ballants. Pas le réflexe de le serrer dans ses bras. Même si elle aimerait – retrouver sa chaleur, son odeur. « Ouais, ça va aussi. » répond-elle avec un sourire. Terriblement bateau. Elle s’en veut de ne pas être originale – mais après tout, ne faut-il pas commencer quelque part ? Cette situation est déjà si bizarre. Elle préfère parler, parler, parler, plutôt que risquer de laisser le silence s’installer. « Ouais, allons tester. » fait-elle en retour, avec enthousiasme. Bientôt, les voilà qui pénètrent dans l’établissement, Basil la laissant entrer d’abord, avant de la suivre à l’intérieur. Il suggère une table, lui demandant si elle lui convient. « Oui, c’est très bien, il n’y a pas trop de monde et c’est plus calme. » Elle hoche la tête en prime, Isaura, comme pour compléter ses mots. Tire un peu l’une des chaises pour s’y asseoir sans tarder. La voilà installée, son sac à ses pieds, sa veste sur la chaise. « J’ai l’impression d’avoir vécu cette situation avec toi un million de fois. » reprend-elle, avec un petit sourire. Allusion à tous les verres bus ensemble, tous les dîners partagés ensemble – avant qu’ils ne forment officiellement un couple, puis quand ils en étaient un. Depuis qu’ils sont amis, il y a toujours eu les autres, en revanche : alors ce soir, c’est peut-être une première. Pourtant, oui, Isaura, elle se souvient des fois où elle est allée dans un bar avec lui, à Oceanside, à Sacramento ou à Paris.
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