Se lève à 6h, boit du jus d'citron, va courir, à l'heure au taf' : chiant • Joel
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Se lève à 6h, boit du jus d'citron, va courir, à l'heure au taf' : chiant • Joel

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Ton vélo te suit depuis des années – et si tu ne t’aventurerais pas à lui donner un kilométrage, tu le sais élevé. Qu’il commence à faiblir de temps en temps ne te surprend pas, mais il déraille de plus en plus souvent, et tu n’as jamais pris le temps de vérifier où était le défaut – ce n’est pas tant que tu ne t’y connais pas assez, que tu sens qu’il va falloir changer au moins la transmission et ça ne te plait pas du tout. La plupart du temps, la chaîne saute à l’arrière, t’évitant de tomber, mais cette fois elle saute à l’avant et tu fais quelques pas maladroits avec, le guidon se retournant pour s’enfoncer dans ton ventre et tu finis par tout lâcher pour te prostrer un moment, emporté par l’appareil. C’est quand il devient un poids mort que tu te rends compte que tu n'as pas investi dans un appareil léger et facilement maniable.

Ça te tire des sueurs froides et tu te dépêtres pour te relever – le pantalon plein de sable et de saleté, ton sac à dos abandonné à tes pieds tandis que tu fais quelques pas en soufflant, passant ta main sur le point douloureux. Tu continues à faire quelques tours du vélo, les mains sur les hanches, en soufflant régulièrement, jusqu’à ce que ça redevienne supportable et que tu puisses te pencher sur le problème. Tu roules les manches de ta chemise jusqu’aux coudes, et tires le vélo pour le passer en position verticale pour pouvoir accéder à la chaine.

Les essais te prennent un peu de temps, et tu as de l’huile partout sur les mains – et un peu sur le front, quand tu as repoussé une mèche qui tombait. La chaine saute à présent dès que tu changes une vitesse et, la mine contrite, tu te redresses pour pousser le vélo jusqu’à la maison – tu verras alors si un colocataire voulait bien te déposer chez un réparateur dans les prochains jours. C’allait être transports en commun pour toi dans les prochains temps, si tu ne trouvais pas ce qui n’allait pas avec ta bécane – et la frustration et la fatigue n’aidaient en rien à démêler les soucis.

Il ne te faut pas bien longtemps pour te rendre compte que trainer ton vélo avec la pédale qui t’heurte la cheville à chaque pas allait être un calvaire. Tu essuies autant que tu peux tes mains par terre, et regarde l’heure. C’est la route qu’emprunte généralement Joel à cette heure, peut-être aura-t-il une solution ou un meilleur regard sur le vélo. Tu te poses sur le côté de la route, ton vélo par terre, et toi assis avec ton sac accroché sur ton ventre, attendant la silhouette familière.
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Un baiser sur le front de sa douce et Joel s’extirpe du lit à peine le soleil levé, ce matin pour un jogging le long de la côte. Il alterne entre la course à pied et le surf les jours d’été, et profite surtout de l’absence de touristes. Le tribut de vivre à Oceanside, qu’il suppose, mais il le paie plus que volontiers.

Ses pas l’entraînent vers le sud de la ville, là où il pourra longer le bord de la plage. Comme prévu, il croise peu de gens, surtout d’autres coureurs qui profitent de la température clémente et du roulis des vagues en tout fond sonore. Un regard à sa montre, par habitude plus que par souci de vérifier ses performances, et puisqu’il a encore assez de souffle pour poursuivre, il choisit de ne pas s’arrêter pour prendre quelques minutes de pause. Un choix judicieux, alors qu’il aperçoit au loin une silhouette assise sur le bord du chemin. Il plisse les yeux derrière ses lunettes de soleil, comme si à cette distance, il pouvait deviner ce qu’il se passe et qui est cette personne.
Et en fait, oui, il devine qui est cette personne.
Un signe de main à l’homme au sol et dont les traits sont plus clairs à chaque pas en sa direction. Daniel et lui n’ont pas toujours été amis, mais ils ont construit quelque chose de solide et de positif sur le passé… et maintenant, Joel est un peu inquiet de le voir là, sa fidèle bécane à ses côtés. Parce qu’autant ils s’apprécient, autant il figure n’a pas simplement décidé de l’attendre parce qu’il lui manque particulièrement. Quand on bosse de nuit, généralement, tout ce qu’on veut une fois le quart terminé, c’est rentrer chez soi et dormir du sommeil du juste.

La réponse se trouve lorsqu’il s’arrête devant le Pérez et qu’il voit le vélo à la chaîne qui a déjà sauté un plateau, la trace d’huile sur le front de l’ami, la sueur qui ourle le dessus de sa lèvre supérieure et sa mine bien peu heureuse. « Merde », est donc toute la salutation de Joel, avant qu’il s’essuie le front avec le haut de son t-shirt. « Es-tu blessé, ou ça va ? » Le vélo en mauvais état est une chose, mais il accorde un peu plus d’importance à Daniel.
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Outre ta dignité, tu ne te penses pas suffisamment blessé pour t'accorder une trop grande réflexion – en vérité, tu en retireras probablement quelques hématomes, des égratignures et des courbatures, mais rien dont tu n'aies très envie de parler à Joel. « Ca va. » Que tu finis par répondre d'un ton qui laisse entendre que moyen-bof-mais-n'en-parlons-pas-merci-bien. Tu te redresses enfin – tu aurais bien tendu la main pour que l'autre t'aide, mais 1/ il était poisseux de sueur (toi aussi mais heh) et si n'étais pas bégueule, c'était généralement désagréable pour vous deux, 2/ avec le (cadavre du) vélo entre vous, vous auriez fini par entraîner l'un ou l'autre à se vautrer dessus.

« Impossible d'en faire un truc. » La frustration et la fatigue t'ont fait retrouver les intonations de voix de ton enfance, celles à la limite de l'hystérie à la moindre contrariété, boudeuse par nature, annonciatrice du « il n'y aura jamais rien de bien qui arrivera ». Tu essaies de te reprendre, les yeux froncés, les frottant un peu pour essayer d'ôter la pellicule de fatigue qui s'y installe. Ca t'arrache moins la gueule qu'avant de le dire, mais ça sort quand même très péniblement : « J'ai besoin d'aide, j'arrive pas à le faire tout seul. » Tu fixes le vélo par terre, entre vous, tu le vois à présent tel qu'il est : vieux, usé, et s'il n'es pas mangé par la rouille, la peinture s'est très largement écaillée et le plastique du guidon s'en est allé. « Pardon. Ca va, toi? »
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Est-ce que “ça va” vraiment : the jury is still out, comme on dit, mais Joel s’abstient de call bullshit sur ce que dit Daniel avec une fermeté polie. L’ami se lève, ne lui demande même pas une main pour l’aider, et ils ont l’air bien malin, tous les deux debouts devant le vélo qui refuse de rouler plus loin.

Le ton employé par Daniel le fait penser à ses étudiants dans leurs moments de détresse, ceux qui les font nerveusement paniquer dans les laboratoires et devant leurs copies d’examen. Ça le rend plus attentif, plus prompt à se saisir de la demande d’aide formulée avec une difficulté évidente ― les aveux du genre sont rares de la part du Pérez et il n’ira pas refuser : « Je vais voir si je peux faire quelque chose. » Parfois, il suffit juste d’une nouvelle paire d’yeux pour que le problème soit considéré autrement. Des yeux moins frustrés par la situation, idéalement.

Joel a un demi-sourire, un haussement des épaules. « Ça va comme un matin. La pause est la bienvenue. » Il remonte ses lunettes de soleil sur sa tête, se penche pour attraper le guidon du vélo et tout relever du sol. Il le tend à Daniel, avec un « Tu le tiens, s’il te plaît ? », avant de s’agenouiller pour observer le dérailleur arrière avec attention. Il glisse ses doigts sur la chaîne, suit son chemin jusqu’au dérailleur avant. « Ça fait combien d’années que t’as ce vélo ? » À vue de nez et de mémoire, un petit siècle ― sans compter les années supplémentaires où le vélo appartenait à quelqu’un d’autre, si l’homme l’a acheté seconde main. Il n’est pas rouillé et pour avoir vu Daniel dessus, il roule encore suffisamment bien… sauf ce matin, bien sûr. Histoire de souligner que c’est peut-être l’heure de passer à autre chose.
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Joel a cette force et autorité tranquille depuis l'adolescence, qui lui permet probablement de se faire entendre de la plupart des élèves qu'il doit suivre. Cette façon de s'exprimer a évolué avec le temps, mais elle avait déjà réussi à te tenir à l'époque – il n'y avait pas le mépris et la supériorité d'autres, et si vous ne vous appréciez pas, vous étiez obligés de collaborer pour marquer des points pour viser de bonnes universités pour Joel, et toi pour essayer de rattraper des années de retard académique. Cette patience avait d'ailleurs éveillé en toi une passion pour les sciences bio qui t'avaient très certainement poussé à suivre la voie que tu avais prise pour tes propres études. « Merci. »

Tu le laisses donc prendre la suite des opérations avec une placidité que tu as du mal à faire paraître avec beaucoup d'autres personnes. « Je l'ai... eu après la fin de mon service. » C'était la première chose sur laquelle tu t'étais concentré, avant même d'acheter un matelas – tu n'avais pas besoin d'un lit pour te faire de l'argent, être mobile par contre était une priorité. Si tu avais passé le permis de manière accélérée pendant la permission avant le déploiement, tu n'avais conduis que sous la contrainte d'un événement important depuis que tu étais revenu aux USA. « 9 ans ? Environ? » Et il devait bien en avoir le double. « Ce n'est pas très vieux. » Ce n'était pas non plus un vélo de compétition, tu l'utilisais beaucoup et si tu y faisais attention, cela ne suffisait pas contre les aléas de la vie, l'air du bord de mer et les chocs continuels. « Te salit pas non plus, c'est chiant à faire partir. Puis si tu dois y aller, vas-y, pour le travail. » Si le bicarbonate ou le fiel de bœuf faisaient des merveilles contre la plupart des tâches, il fallait viser des produits plus corrosifs dès que la graisse séchait.
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Neuf ans de possession, au moins quelques-unes supplémentaires d’appartenance à un·e propriétaire précédent·e… la bécane a au moins la petite quinzaine, et Joel ne sait même pas qu’il est généreux dans son estimation. « Tu le roules beaucoup, quand même, ça use », rétorque l’enseignant.

La possibilité des taches de graisse laisse l’homme indifférent. Tacher ses vêtements de sport, les mêmes qu’il use depuis des années, ça ne changera pas grand-chose. Un maigre tribut à payer pour trouver s’il peut faire quelque chose pour que le Pérez se rende au moins chez lui sur son vélo et non pas à marchant à côté. Le léger souci de Daniel pour la chose, toutefois, le touche un peu. « Il me reste au moins encore deux semaines de vacances, Daniel, aies pitié de moi », se plaint ― avec un trémolo faussement dramatique dans la voix ― un Joel définitivement pas encore prêt à retourner au high school pour planifier ses cours, découvrir ses classes et remettre son cerveau en mode professeur. Il n’est pas dans la profession pour profiter des vacances scolaires, il paraît que c’est une ✨ vocation ✨, mais c’est définitivement l’idéal pour recharger ses batteries avant de retourner rager sur le manque de financement. « T’as des vacances, bientôt ? » La question n’est pas uniquement conversationnelle, mais intéressée.

Il fronce le nez lorsque ses doigts accrochent des dents inégales d’un des niveaux du dérailleur arrière, auquel il est revenu dans son exploration tactile, puis d’autres devenues carrément plates, rongées par l’usure. Et c’est sans parler des galets qui ne ressemblent plus trop à rien et de ce qu'il n'a même pas vu encore... « En vrai, je suis surpris qu’il ne t’ait pas lâché plus tôt, commente-t-il en relevant la tête vers Daniel, les yeux plissés dans le soleil, une main en visière sur son front. Ou, pas comme ça. Tu as déjà fait changer quelques pièces, non ? » Si tout est d’origine, il veut bien manger ses lunettes de soleil.
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Tu lâches un claquement agacé de la langue, bien sûr que tu roules beaucoup avec, tu ne vois pas l’intérêt d’avoir quelque chose que tu n’utilises pas – c’est la même chose pour ta vie au quotidien ; tu es très spartiate dans tes affaires, et tu ne décores jamais l’endroit où tu vis. Tu sais apprécier une belle décoration, mais tu ne vois pas l’intérêt de prendre le temps, l’argent et la réflexion de reproduire chez toi. Avoir des murs nus, ternes, aux couleurs unies, ne te dérange pas – si quelqu’un venait y mettre de la décoration, tu serais tout aussi apathiquement satisfait de la situation. « Ah bon ? Mais tu étais déjà en vacances… » Tu fais mine de réfléchir – pas besoin de poursuivre, Joel avait tout à fait compris la pique. Ne suivant pas du tout les rythmes scolaires, tu te retrouvais souvent un peu démuni lorsqu’on te parlait de rentrée, de vacances scolaires, de périodes d’examens, alors que tout ça n’était pas si lointain, même pour toi. « Non, je n’en prends pas. » Tu y as le droit, mais tout le monde sait qu’un bon employé présent est le meilleur employé qui soit – et de toute façon, pour aller où ? Faire quoi ? Tu avais à proximité tout ce qui pouvait t’intéresser, tu n’étais pas réellement curieux du reste du monde (tu avais suffisamment lu sur les endroits pour ne pas sentir le besoin de les visiter, et l’armée t’avait amplement suffit comme dépaysement) et tu n’avais pas d’amis qui étaient du genre à prendre des vacances sur lesquels te baser. En bref, tu préférais l’entrée d’argent, au cas où.

Tu poses tes mains sur tes hanches, réflexe qui rebondit sur la mine un peu plus sérieuse de ton compagnon. « La selle. » Tu réponds doctement, tu te l’étais déjà fait piquer plusieurs fois, et si tu avais pris sur toi un moment de rouler sans, il fallait avouer que ce n’était ni agréable pour toi, ni pour ta position, et encore moins pour tes vêtements qui se déchiraient rapidement. « Trois ou quatre fois. » Ce qui te semblait être déjà amplement suffisant, merci bien. « Et une pédale. Ca roulait jusqu’ici, je vois pas pourquoi j’aurais changé quelque chose. » Tu es sûr que Joel exagère. Tu passes machinalement une main sur ton ventre, pour frotter à nouveau la zone dont la douleur devenait plus diffuse.
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C’était prévisible : Daniel ne prend pas de vacances. Il aimerait se prétendre surpris, mais il ne l’est pas vraiment. Imaginer son ami en congé a quelque chose d’un peu étrange et certainement qu’il serait le premier surpris de l’apprendre. En mode, qui êtes-vous et qu’avez-vous fait de Daniel Pérez. Le pharmacien ne prend pas non plus de vacances de l’embêter, d’ailleurs ― de quoi justifier que Joel lui tire la langue, lorsqu’il capte la pique maligne faite sur son emploi.

« La selle. Trois ou quatre fois. C’est tout ?!, s’exclame Joel, un peu admiratif d’une part, un peu effaré de l’autre. Et une pédale. Ca roulait jusqu’ici, je vois pas pourquoi j’aurais changé quelque chose. » La selle quelques fois et une pédale ? Respect au vélo, déjà, et ensuite, respect à l’entretien de la bécane fait par Daniel : pour se rendre jusque là sans presque aucune modification depuis qu’elle est entre ses mains, c’est que cette bicyclette a été bien traitée. La retraite est amplement méritée. Il donne une petite tape sur le cadre du vélo, puis lâche un verdict simple de non professionnel : « A priori, il pourra encore rouler, mais les pignons doivent être changés. Y’a un paquet de dents qui n’existent plus tellement elles sont usées. » À ce stade de vieillesse, racheter un nouveau vélo (ou même un vélo de deuxième main, mais moins vieux que celui-ci) coûtera sans aucun doute moins cher que faire changer les pièces.

Ce n’est pas à lui de décider, ni le fric, mais si on lui demande son avis, il est déjà prêt à le donner.

Joel change un peu de position, essuie son front une nouvelle fois avec son t-shirt. « Je vais essayer de remettre la chaîne en place. » Évidemment, sur un des plus petits pignons, puisque ce sont eux qui sont en meilleur état : eh, ça fera de bonnes cuisses à Daniel. « Comment s’est passée ta nuit ?, demande-t-il sans quitter la chaîne du regard, alors qu’il s’escrime à en faire quelque chose d’utile sans tout casser au passage. Des clients originaux à signaler ? »
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« Tu t’es renseigné ou c’est l’approximation du professeur que j’entends ? » Tu demandes, autant par curiosité que par méfiance – jusqu’où tu dois croire quelqu’un qui n’est pas spécialisé dans le domaine – sans même penser que quelqu’un puisse avoir des connaissances sans être professionnalisé dans la chose. Tu l’observes toujours en silence, passant lentement une main sur le point toujours douloureux de ton abdomen. « Les pignons, ok, quoi d’autre ? » Tu essaies de tout noter, finis par sortir ton téléphone pour le noter dans une note, que tu présenteras à un mécanicien ou peu importe qui se présentera à toi – et sera le plus bon marché.

Tu ne sais pas pourquoi, mais tu lâches un rire, c’est un peu haché, comme quelque chose qui sort d’un mécanisme usé et qui n’a pas été lancé depuis longtemps. « Oh ! Oui. » Tu as envie d’en parler, mais tu es incapable de trouver la meilleure idée, la plus explicite de ce que tu peux voir ou subir à ton travail. Il y a bien sûr tous ces gens qui viennent avec de fausses ordonnances, celleux qui subissent malheureusement leur manque d’assurance, puis celleux qui viennent avec des accoutrements que tu n’aurais pas l’idée de porter même chez toi (et certains de tes collègues te disent pourtant que c’est habituel). « Mais je suis sûr que c’est rien par rapport à toi. » Vous n’avez pas le même type de public, et tu produis un service tarifé et spécialisé, là où Joel est un professeur – entité honnie par la plupart des gens, dont on n’a du respect que de temps en temps. « Mais en gentil, quelqu’un a essayé de payer avec des billets de monopoly. » C’est vraiment le plus mignon que tu aies à proposer, mais tu ne sais pas à quel point Joel serait prêt à prendre ombrage de ta critique des différentes strates sociales et des habitudes que tu leurs implique. « Tu as un peu de temps ? »
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