-- rp aléatoire : tully & tabitha

tw: possibles blessures

Les températures sont en lourdes chutes. La pluie et la grisaille s'installent sur la ville, créant de véritables catastrophes par endroits. Tully tu sors de chez toi, avançant prudemment dans la rue détrempée et bien glissante. Heureusement pour toi que tu as pris les bonnes chaussures, mais ce n’est pas le cas de Tabitha. Toi en revanche, tu n'as pas franchement pris le temps de consulter le bulletin météo et c'est catastrophé que tu avances dans cette même rue, à petits pas et en panique d'être en retard au travail. Mais ce qui devait arriver arriva Tabitha. Tu tombes à la renverse, te faisant sans doute mal par la même occasion. Tully approche, venant t'apporter son aide (gravité de la chute à définir)

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-- Il n'y a aucun ordre défini, débute le rp qui le souhaite.  
-- Une fois le rp terminé, n'oubliez pas d'aller le faire archiver.

tw: possibles blessures

Quant faut y aller … dernier regard en arrière, Ashton s’est déjà évanoui avec ses amis, partis célébrer l’anniversaire dans une autre pièce de cette maison. Le cadeau était arrivé à moitié trempé, la faute au déluge qui s’abattait depuis quelques minutes sur Oceanside.
L’arrêt de bus, à deux pâtés de maison, ne lui offrirait même pas un abri. Mais elle n’avait pas le choix, elle devait bien traverser la ville dans l’autre sens pour rejoindre son travail.
Il suffisait de partir. De s’y mettre. D’accepter qu’elle sera trempée dans trois secondes, plus que maintenant, alors qu’elle avait presque réussi à se sécher. Aurait préféré avoir ses baskets, là, mais elle devait composer avec des talons aiguilles et les semelles lisses de ses escarpins. Aurait préféré des chaussures encore plus hautes, des plateformes, mais un temps sec. Tab n’enlèverait ses chaussures, pour marcher dans cette rue trempée, que pour Tarantino. Pas alors que toute la crasse accumulée depuis des semaines se trouvait enfin délogée.
Tabitha était plus que capable de courir avec ses chaussures actuelles - pourtant peinait, à petits pas, sur le trottoir humide, bras tendus pour tenter de se balancer. Réalise, du coin de l'œil, que deux autres braves tentent de défier la pluie, sans doute pour rejoindre le confort de leurs voitures, de leurs maisons. Tabitha devait juste être à l’heure, pour ne pas louper le bus.

Jusqu’à la chute.
Le visage qui se fige, une demi-seconde avant de s’écrouler. Bruit familier, sensation de déjà-vu, déjà-vécu. Le talon qui se fait la malle, décide soudainement de prendre son indépendance, de quitter le cocon, de partir dans une autre direction. De ce fragile équilibre, malmené, naît la réaction en chaîne, en chute, et l’eau n’amortit en rien la rencontre entre son fessier, ses paumes, le goudron. Cri de stupeur - plus que de mal. Pêle-mêle de ses membres, digne d’un twister - ah, mince, ça aurait pu faire une meilleure idée cadeau, et en plus, elle en était sûre, Ashton aurait gagné.
Regard circulaire à la recherche du coupable, de la pointe farouche. Désormais, elle était déjà trempée de partout. Après … elle pouvait globalement se permettre de se dévêtir à son travail pour permettre à ses vêtements de sécher ... Et quelqu’un aurait bien une paire de chaussures pour la dépanner.
Avant qu’elle ne puisse bouger, pourtant, Tab se retrouve surplombée par une silhouette. Un signe, une main tendue ? Avait-elle l’air si désespérée ? (Sans doute que oui.)

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tw: possibles blessures

Pour une des rares fois depuis de longues semaines, la grande brune avait pris quelques journées de congé d'affilés. Du moins .. Elle travaillait moins et si elle avait à le faire, c'était via ce magnifique fauteuil de cuir crème qu'elle avait déniché dans un magasin près de chez elle. Malgré sa joie immense de prendre enfin un moment pour respirer, elle devait se l'avouer ; elle s'ennuyait. Elle qui avait l'habitude d'avoir une vie plus que mouvementée, ne jamais arrêter de courir de droite à gauche, c'était plutôt difficile de finalement prendre le temps de souffler un peu. Sa jeune assistante lui avait conseillé de fermer son téléphone, de la laisser se débrouiller avec les appels et les notifications ; première difficulté. Elle rafraîchissait sa page courriel sans arrêt, se rendant bien compte que la jeune Dani, elle contrôlait finalement bien les choses. Incapable de rester sur place sans rien faire, elle se décida à finalement sortir de chez elle, ne serait-ce que pour aller se chercher un café bien chaud et mousseux chez le barista du coin de la rue. Toujours habitué à protéger son image, elle avait regardé la météo à plusieurs reprises, s'assurant d'avoir le look parfait, comme d'habitude. Même en congé, elle avait une image à protéger !

De la pluie, en ce mois de décembre, rare pour Oceanside. Assurément, les trottoirs de la ville allaient être glissants, peu habitué à cette dose d'eau les recouvrant. Pantalon de jogging gris avec le hoodie assortie, elle enfila son trench noir, parfait pour cette température frisquette avant d'y ajouter ses boites de cuir de marque, mais qui l'empêcherait de tomber au sol. Elle réussit finalement à se rendre au café, saine et sauve, quoi qu'un peu mouillée. Elle récupéra quand même son café allongé, noir avec une dose d'expresso en plus ; juste assez pour la tenir éveillé jusqu'au prochain Halloween quoi. Tandis qu'elle reprenait le chemin de son appartement, boisson chaude aux lèvres, elle entendit un cri saisissant résonner de l'autre côté de la rue. Tout de suite, elle se retournait pour en voir la provenance. Malheureusement, la fine couche d'eau avait eu raison de quelqu'un, venant l'étaler de tout son long au sol. Au pas de course, elle vient à la rencontre de cette personne, venant se pencher au-dessus d'elle. - Est-ce que tout va bien ? Rien de cassé ? La boisson chaude qui est posée à ses côtés, elle vient lui tendre la main pour tenter de l'aider. - Prenez là, mais soyez très prudente ! Je ne veux pas que vous vous blessiez. -- Ma pauvre .. Vos talons sont bien jolis mais je crains qu'ils se sont moqués de vous !

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tw: possibles blessures

L’humidité l’avait saisie, bien plus lascive que n’importe quel client du bar. Marque qui mettra de longues minutes à s’évanouir - si tant est qu’elle trouve un abri. Tabitha détestait la pluie - comprenait sa nécessité, mais la détestait quand même. Heureusement, en Californie, ou du moins ici, à Oceanside, celle-ci n’était pas souvent de la partie.
Quand elle s’y invitait, en revanche … ce n’était pas juste deux-trois gouttes claquées sur le coin du trottoir. Déluge dans les artères de la ville. Pour noyer la crasse, détremper l’ennemi. L’ennemi du jour étant le talon de l’une de ses chaussures, désolidarisé complètement. Lorsqu’elle le repère enfin, quelques dizaines de centimètres plus loin de là où elle était tombée - elle fut interrompue par une bonne âme, venue lui apporter son aide.
Questions bêtes, que Tabitha ne s’était même pas posées. Trop focalisée sur la chaussure pour considérer la cheville.
- Je … je pense que ça va aller. Mais je suis assise … Elle s’était fait mal un peu partout, aussi estimer le véritable niveau de douleur de sa cheville était compliqué. Néanmoins, Tabitha observe la main tendue comme sa planche de salut. Ne tarde pas à l'attraper, une fois ses jambes repliées, pour pouvoir se redresser.
- Merci. Se relève, en équilibre sur une jambe. L’autre, fragile. Malgré ses efforts, Tab ne peut s’empêcher de siffler entre ses dents, pointe de douleur qui émane de l’autre. - C’est gentil de votre part, mais j’pense qu’ils vont filer à la poubelle. Rien de récupérable ici, Tab effectue deux pas-sauts de côté pour rejoindre le talon abandonné, avant de le ramasser, dans un équilibre qui trahirait presque les années passées à ramasser les billets au sol.
Elle n’allait pas pouvoir avancer très loin avec ce genre de douleur.
- Vous pouvez m’aider à rejoindre un abri ? La pluie qui tombe encore, fini par avoir raison de son entêtement. Préfère abdiquer tant qu’une âme charitable se trouve à portée de voix. Tab accompagne sa demande d’un geste vers un hall d’immeuble, contrainte, sans doute, à appeler un Lyft pour se rendre au travail. En attendant, elle se contenterait d’un appui, d’une alliée solide, pour claudiquer jusqu’à la providence.

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tw: possibles blessures

Faire une chute en public était sans aucun doute sur la liste des choses qu'elle détestait le plus. Non seulement elle avait l'impression que son orgueil en prenait un coup mais elle n'aimait pas non plus la pitié que cela pouvait résulter autour d'elle. C'est d'ailleurs .. Exactement ce qu'elle faisait en ce moment même avec cette inconnue qui avait terminé brutalement assise sur ce trottoir. Elle se mordait la lèvre à l'idée de lui servir ce type de pitié qu'elle même aurait rejeté. Probablement sur le coup de la honte. Elle lui tendit le bras pour l'aider à se relever et à se remettre en équilibre. Au passage, elle ne put s'empêcher de laisser un petit rire s'échapper entre ses lèvres à son commentaire contre les souliers de talon. - N'est-ce pas le but principal de ce type de souliers ? Nuire à notre vie ? Parce qu'elle savait très bien de quoi elle parlait. Dans son placard, elle ne comptait même plus le nombre de paires de talons qui trônait fièrement et aussi .. Ne comptait plus le nombre qui l'avait fait souffrir. En fin de soirée, durant des événements ou encore après quelques minutes une fois sorties de leur boîte. Bref, la mode coûtait parfois très cher au bien-être et elle réalisait qu'une autre le découvrait aujourd'hui. - Oui bien sûr ! Le regard noisette qui dévia dans la direction pointée par l'inconnue, elle lui fait signe de la tête qu'elle l'accompagnerait jusqu'à destination. Pour éviter qu'une flaque d'eau ne vienne encore servir d'arme, elle prit son bras dessus dessous pour l'entraîner avec elle d'un pas plutôt léger, histoire d'éviter d'éveiller une blessure si tel est le cas. - Je sais que vous pouvez marcher, mais je préfère vous sentir stable et hors de danger.

L'immeuble environnant semble être un hôtel, endroit par excellence pour se réfugier dans le hall sans être trop dévisagé par les gens présents. - Je termine l'année sur une bonne action, c'est une bonne chose, je trouve. Elle claque la langue contre son palais en rigolant. Nouveau défi pour l'année à venir, tenter d'aider les gens et moi penser à elle-même. Une fâcheuse tendance à se surprotéger pour éviter d'être blessé, mais en réalité ; est-ce tout le monde qui voulait du mal aux autres ? - Dites .. Vous avez quelques minutes devant vous ? Je peux vous offrir un café au bar de l'hôtel, le temps que la douleur se dissipe un peu. Elle prenait une chance. Qui sait, peut-être que son interlocutrice n'avait plus mal du tout.

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tw: possibles blessures

L'angoisse. Toute cette pluie, cette chute, aller au travail, penser à Ashton, qu'une inconnue soit témoin de sa malchance, devoir jeter ses chaussures dès que possible. Tout était fait pour la mettre en rogne, visiblement. Alors si elle est contente que cette femme lui porte assistance (et que son premier reflexe n'ait pas été de la filmer ni de se moquer d'elle), elle ne peut s'empêcher de penser que cela aurait pu être évité.
Mais la voilà, perchée sur un talon aiguille, pliée en deux pour ramasser le deuxième, en évitant au maximum de s’appuyer sur sa cheville sur laquelle le sort s’était acharné. Pour le moment, seule la pluie l’irritait. Elle redoutait qu’à froid, sa cheville ne lui lance un message bien différent. Aussi se retrouve-t-elle à demander de l’aide à la jeune femme pour retrouver un abri au sec, avant que celle-ci ne vogue vers de nouveaux horizons.

- C’est définitivement pas la première fois que je casse un talon … alors, oui, la réponse à sa question rhétorique était clairement : c’était pas les choses les plus confortables qui soient. Mais, étrangement, les talons hauts étaient toujours plus populaires que les baskets au nightclub. Et parce qu’il fallait aussi dire que Tabitha n’était pas si grande, et que cela lui permettait de mieux … voir, tout simplement, au milieu de la foule. Elle apprécie le bras qu’elle lui passe autour du sien, - merci.

Sauf que plus elles approchent du bâtiment le plus proche pour se réfugier, plus Tabitha réalise qu’il ne s’agit pas d’un immeuble d’habitations, comme elle l’avait pensé de prime abord, mais bien d’un hôtel, donc la décoration extérieure se révélait être simplement minimaliste. La femme à ses côtés la fait rire en réalisant que c’était sans doute sa dernière bonne action de l’année.
- Si je me suis cassé quelque chose, je peux vous envoyer la facture ? Oops. - Enfin bon, si c’était le cas, j’aurai certainement beaucoup plus mal … et je pourrai probablement pas le poser au sol. Tabitha tente de se rattraper comme elle peut - elle s’était déjà suffisamment ramassée pour la journée. Encore fallait-il qu’elle ait le sens de l’humour.

Elle ne s’attendait pas à ce qu’une fois qu’elles aient trouvé une place assise dans le lobby de l’hôtel, la femme lui propose un café. Sa surprise est réelle et se voit clairement sur son visage. - Oh ? Vous feriez ça ? Alors oui, merci. Noir et sucré, s’il vous plait. C’est sûr que le café serait moins cher qu’une facture de l’hôpital … Mais dès que la femme a le dos tourné, Tab ouvre son sac pour en sortir quelques billets. Elle n’allait pas non plus être à ses crochets pour le reste de la journée.
Jette un coup d'œil à l’heure sur son téléphone, tentant de calculer le retard qu’elle aurait au club. Malgré tout, le bus aurait été plus rapide … non ? Elle ouvre Lyft, commence déjà à entrer les informations nécessaires à son trajet.
- Merci. Vous êtes un ange, peu de personnes auraient fait ça … tenez, gardez la monnaie. Triste constat  ; n’en était pas moins vrai. Peu de personnes lui auraient proposé un café. Dans toute son humidité, elle trouve le réconfort autour du café.

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tw: possibles blessures

Comme résolution, la brune s'était donné le défi de prendre soin des gens qui l'entouraient, encore plus que d'habitude. Elle le faisait, certes, mais elle avait aussi tendance à simplement lever le nez sur des situations qui ne la regardait pas. Cela ne partait jamais de mauvaises intentions, mais son bouclier envers les autres était tellement puissant, qu'elle s'imaginait que chaque humain mis sur sa route, était probablement là pour lui faire du mal. Elle commençait lentement à baisser la garder, ce qui l'avait mené à courir au secours de la jeune femme, et ce, parce qu'elle en avait envie. - Si c'est une façon de vous consoler pour jeter cette magnifique paire de chaussures à la poubelle, pourquoi pas ! Bien sûr, elle n'espérait pas qu'elle ai quelque chose de briser. Ce serait sûrement une façon bien nulle de se blesser, qu'avec une chute libre dût à la pluie. - J'ose croire que vous êtes correcte. Je pense que c'est l'ego qui a eu plus mal qu'autre chose, je peux vous assurez. Mais .. Soyez sans crainte, à part moi ; je ne pense pas que quelqu'un d'autre a vu et je ne pense pas aller le raconter à qui veut bien l'entendre.

Suite à la réponse de la jeune femme, elle lui sourit sincèrement avant de tourner les talons pour se rendre au comptoir du bar, commandant un café bien chaud. Au préalable, elle en avait récupéré un pour elle à la boulangerie du coin, ce n'était donc pas la peine de s'en prendre un autre. Noir & sucré comme on lui avait indiqué, elle revient avec la boisson dans une tasse pour emporter. - Ça me fait plaisir. Si elle s'était retrouvé dans une telle situation, elle aurait aussi apprécié le nectar chaud pour remonter son moral, c'était donc un peu une projection qu'elle faisait envers l'autre. La voyant sortir de l'argent de son sac, elle secoua sa main en sa direction. - Ce n'est vraiment pas la peine je vous rassure.. Elle reposa celle-ci près d'elle, tout en se penchant en sa direction. Regardant partout autour d'elle comme une petite fille prête à révéler un secret, elle murmura. - Je suis déjà venu ici pour le boulot, le barman veut toujours mon numéro alors .. C'était plutôt facile de lui soutirer un café ! Elle éclate de rire avant de se redresser et lui tendre la main. - Je m'appelle Tallulah au fait, mais vous pouvez m'appeler Tully.

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tw: possibles blessures, sex work

Tabitha n’aimait pas cette situation. Celle d’être dans le besoin - celle que l’on doit secourir. Elle a parfois du mal à demander de l’aide, et il fallait vraiment ce genre de conditions désastreuses - la météo, ses chaussures, sa cheville douloureuse, cette témoin - pour que quelque chose se débloque en elle, et qu’elle l’accepte. Qu’il y a des moments où elle ne peut pas contrôler ce qu’il se passe. Qu’il est normal d’avoir besoin d’aide, et de la demander.
Quelque part, c’est un juste retour de karma, pour celle plus habituée à donner, à aider. Vérité houleuse qui l’accompagne jusqu’à l’abri, et ce que Tabitha pensait être un hall d’immeuble se transforme en lobby d’hôtel. Ce qui est loin de lui déplaire.
Il était moins inconfortable d’attendre ainsi que la douleur s’estompe, et l’arrivée d’un Lyft.
Et comme l’inconnue providence lui proposait d’aller chercher un café, Tabitha abdiqua. C’était l’excuse parfaite pour rester ici un peu plus, pour attendre que l’adrénaline s’évanouisse un peu et constater les dégâts. Sans doute avait-elle plus peur que mal … mais dans le doute … elle demanda un café noir et sucré, et se prépara à son retour.

Hors de question de profiter complètement de la jeune femme, qui avait déjà eu la patience de supporter sa remarque un peu déplacée. Aussi en profita-t-elle pour préparer la monnaie nécessaire à son échange, et sa sortie future. Sauf qu’alors que la femme revient, elle refuse tout net les billets que l’entrepreneuse lui tend. Sous un sourcil haussé en signe d’interrogation, elle insiste.
- Et ça me fait plaisir de vous offrir le vôtre ? Uno reverse card. Après tout, rien ne l’empêchait de la rembourser pour son café, qui devait déjà être froid ? - Il a dû prendre l’eau, en plus.
Cela dit, Tab ne s’attendait pas aux confessions qui suivirent. Et se fait instantanément de mauvaises idées sur le travail de la femme - très bien habillée, qui nécessitait d’entrer dans un hôtel. Si c’était le cas, alors elle ne doutait pas de son succès. - Je vois … Dans ce cas, merci au barman ?
Elle rangea les billets dans son porte-monnaie, même si elle trouvait son geste assez bizarre. Elle enregistre le prénom de Tully dans un coin de son esprit, mais elle n’avait pas entendu parler d’une escort dans le coin, avec ce nom-là. Et sans doute était-ce la pluie, ou son imagination, mais elle était sans doute même mieux habillée que la plupart de ces femmes. Enfin, oui et non. Le trench et les bottes étaient magnifiques, mais le sweat la laissait confuse. Les apparences sont souvent trompeuses.
- Tabitha. Elle ne lui donnerait ni son nom de scène, ni ne l’autoriserait à raccourcir son prénom. Elle ne la connaissait pas assez pour cela. - Et que faites-vous ici, dans un hôtel ? Vous êtes en déplacement professionnel, peut-être ? Plongeant ses lèvres dans son café, profitant de sa chaleur contre ses mains.

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