hey mom, i made it. (duncan)

tw: feu résidentiel, blessure, brûlure.

Depuis son retour, Duncan passait principalement tout son temps à l’hôpital au chevet de ses parents. Il n’avait pas encore eu la chance de revoir ses amis et faire un peu de social, comme il le faisait à son habitude. Il faut dire que les circonstances de son retour, si on peut le dire ainsi, n’étaient pas très joyeuses. Ça lui rappelait comment sa famille était importante et comment tout le monde l’avait manqué. Il aimait sa vie de San Francisco, mais ça ne serait jamais son véritable chez lui, et ce, même si ironiquement, la maison de son enfance, était presque une perte totale, ravagé par les flammes. Par chance, ses deux parents, et voir même le chien, s’en étaient sortis. Sa mère aurait forcément son congé d’hôpital d’ici le lendemain et quant à son père, il était toujours dans un coma, mais son état était stable. Il avait certes quelques brûlures importantes, mais c’était principalement sur son dos et son bras. Pourquoi avait-il eu la brillante idée de retourner à l’intérieur pour sauver le chien? Il faudrait forcément qu’il lui pose la question une fois qu’il serait de nouveau apte à lui donner une réponse. Sa mère le força une fois de plus, à quitter l’hôpital. Jugeant qu’il devait se reposer et profiter un peu de son retour malgré les circonstances. Si au moins il avait fait beau soleil, il aurait pu en profiter un peu plus. Aller faire un jogging, un petit entrainement improvisé avec des amis de longue date, ou un repas une terrasse, sauf que vu la température avec la pluie, il irait forcément se poser dans sa suite et profiterait du restaurant de l’hôtel. Il stationna donc son Audi dans son stationnement assigné, avant de retourner en direction de sa suite. L’avantage d’être le fils de la propriétaire, faisait en sorte, qu’il avait la chance d’avoir l’une des plus belles suites de l’hôtel. Il se dirigeait directement en direction de sa chambre d’un pas décidé et il se souvint qu’il avait oublié sa clé magnétique et que sa mère avait quelques items adressés à son nom au comptoir de la réception, il revint donc sur ses pas en direction de la réception. Celle-ci était déserte, mais comme il connaissait les airs, ayant travaillé durant quelques saisons estivales dans celle-ci et l’hôtel de San Francisco, il fit un petit tour derrière le comptoir, surement qu’on le tuerait pour faire ceci, mais il n’avait pas envie d’attendre durant une éternité pour sa clé de chambre et il avait l’enveloppe sous ses yeux. Il s’apprêtait à faire sa clé au même moment ou malheureusement pour lui, il fut arrêté par une jeune femme blonde, plutôt jolie, bien qu’elle ne semblait pas être la clientèle typique. Il regarda autour de lui. Surpris. Disant intérieurement « merde! »

" Bonjour! Je peux vous aider? "

Mauvaise idée. Très mauvaise idée même, après tout, il n’était pas réceptionniste. Ceci dit, il avait l’ordinateur sous les yeux et il pouvait assez facilement aider la jeune demoiselle.

" Ehhh! Laissez-moi regarder. "

L’employé de la réception qui avait quitté quelques minutes plus tôt avait laissé son ordinateur déverrouillé, il pouvait donc regarder assez facilement dans le système. Il grimaça légèrement avant de lui annoncer la mauvaise nouvelle.

" Hummm malheureusement, l’hôtel est complet. "


Ceci dit, il avait peut-être une solution.

" Laissez-moi quelques secondes par contre et j’ai peut-être un option à vous proposer. "

Les quelques secondes furent suffisantes pour qu’il puisse se refaire une clé de chambre, s’assurer que sa mère avait sa suite de réservé pour le lendemain et prendre l’enveloppe qui lui était adressée.

Au même moment où il s’éclipsait de derrière le comptoir, la jeune réceptionniste faisait son retour. Son regard était plutôt méprisant.

" Je venais seulement me refaire une clé et ramasser le colis de ma mère Laura Kingsley. Vous savez que vous ne devriez pas laisser la réception comme ça sans surveillance avec votre ordinateur déverrouillé? "

Il haussa légèrement des épaules, soupirant légèrement. Il avait tout de même raison. Son attention se porta désormais en direction de la jeune femme, qui devait forcément se demander ce qui se passait.

" Donc je devrais forcément en venir à ma proposition maintenant. Ça risque de paraître un peu déplacé, puisque je ne vous connais pas, mais si vous avez besoin d’un endroit ou loger et j’ai peut-être une chambre pour vous. "

Il sourit gentiment tout en laissant paraître sa clé. Il allait peut-être regretter ceci, bien que son instinct lui disait le contraire.

" J’ai une suite avec deux chambres et salle de bain privés, qui communiquent avec un salon. Vous pourriez peut-être en utiliser une. "

Allons savoir pourquoi on lui avait réservé ce type de suite, mais c’était pourtant ce qu’il avait.

" Et je ne suis pas réceptionniste, mais plutôt le fils de la propriétaire. Je m’appelle Duncan Kingsley et je réside dans une suite temporairement, à cause d’une très longue histoire. "

Il offrit un mi sourire gentil, bien qu’il n’avait pas trop envie de s’attarder sur l’histoire.

tw: aucun.

S’il y avait bien une chose que Duncan ne s’attendait pas, c’était de retrouver quelqu’un devant le comptoir de la réception alors qu’il comptait se faire une clé de chambre « rapido presto » comme l’expression pouvait aussi bien le dire, mais malheureusement pour lui quelqu’un se retrouva debout devant le comptoir au même moment. Malheureusement pour la jolie blonde, l’hôtel était complet. Il en était certain puisqu’il venait de regarder l’information devant l’ordinateur. Sauf que Dun, avait peut-être une idée derrière la tête. Après tout, il se doutait bien que les options de la jolie blonde étaient limitées et la température n’était pas trop clémente à l’extérieur. Malheureusement pour sa petite personne, la réceptionniste arriva trop vite, alors qu’il était toujours derrière le comptoir, terminant de se faire sa clé. La réceptionniste le fusilla du regard et le beau brun se permit de répliquer. Ouvrir la bouche et mentionner tout haut ce qu’il pensait tout bas, n’était peut-être pas la meilleure idée ceci dit, il le fit. Non, il ne faisait pas ça parce qu’il était le fils de la propriétaire et qu’il se croyait tout permis, bien qu’à première vue ça pouvait sembler être la situation, ceci dit, il avait besoin d’une clé et il y avait le colis de sa mère derrière le comptoir. Les deux items étant désormais en sa possession, il pouvait désormais se concentrer entièrement à la jolie blonde et lui faire sa proposition. Ils étaient peut-être deux inconnus, mais ayant une suite avec un salon commun et deux chambres communicantes avec deux salles de bains privés, ça faisait beaucoup de sens qu’il lui propose d’y rester. Outre le salon commun, c’était privé et la deuxième chambre était déserte. Il n’y avait même pas mis les pieds. Vu les circonstances de son retour, il avait été très peu à l’hôtel, mise à part pour dormir et se doucher rapidement. La réaction de la jeune femme fut légitime. Forcément que dans le cas contraire, il aurait fait de même. Après tout, il était un inconnu et bien qu’il avait une belle tête, il ne fallait pas faire confiance aux étrangers. Bien que dans l’ensemble, il s’était toujours fié à son instinct. Son offre était principalement par gentillesse.

" Je peux comprendre, bien que dans mon offre, je ne crois pas avoir mentionner aucun prix. "

Il joua de nouveau au petit malin. Il avait cette chance de ne pas devoir payer pour sa chambre et même si c’était le cas, il ne laisserait pas payer qui que ce soit pour occuper la seconde chambre, qui était déserte en ce moment. Dun sourit de nouveau et haussa légèrement des épaules.

" Pour dire vrai, je ne vois pas en quoi vous pourriez m’attirer des problèmes. À moins que vous désiriez réserver une chambre pour faire la fête toute la nuit et laisser la chambre dans un piteuse état? "

Il fronça légèrement des sourcils.

" Là peut-être bien que oui, je pourrais avoir quelques problèmes. Sauf que vu votre sac et comment vous êtes surement arrivé, j’en doute. Je crois plutôt que vous êtes une voyageuse, de passage? "

Il la questionna légèrement du regard, plongeant son regard noisette dans son regard.

Elle était arrivée en autobus et elle se cherchait un endroit ou loger, plutôt que de rester sous la pluie, qui ne risquait pas de cesser de sitôt. La jeune femme semblait bien déterminer à opter pour une autre option, plutôt que celle qu’il venait de lui offrir. Elle replaça la ganse de son sac bandoulière, elle regarda en direction de la porte d’entrée et Duncan fit de même plutôt amuser. Il faut dire que la température à l’extérieur semblait bien mauvaise.

" Ça fait plaisir. "

Il aurait pu ajouter belle inconnu ou belle demoiselle, mais il s’arrêta à son « ça fait plaisir » sans dire un mot de plus. Il continua de regarder la jolie blonde qui remonta le capuchon de sa veste en route vers la sortie. Il en profita aussi pour la détailler un peu plus du regard. Avec la pluie, sa veste serait bien vite trempée et Duncan la croyait réellement sérieuse. Il ouvrit de nouveau la bouche.

" Si tu préfères, je peux d’abord, t’inviter à manger un morceau au restaurant de l’hôtel et par la suite, tu pourras voir ce que tu préfères faire. Qui sait, peut-être que d’ici là pluie aura cessé ou pas? "

Il sourit de nouveau, moyennement convaincu avec sa contre-offre.

tw: feu résidentiel, blessure, brûlure.

Duncan avait certes de la pression sur ses épaules, mais croyez-moi, ce n’était certainement pas à cause de l’hôtel. On pouvait d’abord parler de son travail à l’hôpital et la situation qui avait causé son retour à Oceanside. La raison de sa venue. Le feu du domicile familial, qui avait réduit une partie de celle-ci en cendres. Ses parents à l’hôpital. Allons savoir, la jolie blonde était peut-être la distraction qu’il avait besoin ce soir. Dans tous les cas, elle arrivait un peu à le faire sourire ce soir. Elle semblait déterminer à sortir de l’établissement, ce qu’il considérait être une mauvaise idée vu la pluie qui continuait de tomber abondamment. S’il y avait bien un endroit ou Duncan n’avait pas envie d’être en cette fin de journée, c’était bien à l’extérieur.

Le jeune homme aurait pu se faire plus insistant, mais au fond, il le faisait simplement par bonté. Si rendu à ce point, elle refuserait toujours son offre, il n’insisterait pas plus et irait à sa chambre pour possiblement de commander un repas à sa suite et aller profiter un peu de la salle de sport, mais par chance, la blondinette lui répondit « ouais d’accord…. » la salle de sport pourrait donc attendre à un peu plus tard.

Duncan se mit donc en chemin en direction du restaurant.

" Parfait! "

La belle blonde lui mentionna qu’elle serait peut-être mieux d’aller se changer. Il la regarda de la tête au pied et regarda les gens qui semblaient se rendre en direction du restaurant un peu hésitant.

" Ouais peut-être bien. C’est comme tu préfères."

Il resta encore un peu hésitant, avant de rebrousser chemin.

" Suis-moi. "

Sans trop tarder, il se rendit en direction de l’ascenseur. Une fois à l’intérieur, il prit sa carte de chambre pour l’activer et il tapota le niveau « penthouse » et il se rendit ensuite à sa suite, qui était d’un grand prestige. On pouvait y voir le salon commun vitré avec la vue sur la plage et l’eau qui était à perte de vue.

" Ne regardes surtout pas le ménage."

Il disait ceci, mais il était presque ironique, puisque la suite était impeccable, bien qu’il avait demandé à ce que le ménage ne soit pas fait, alors qu’il déposait l’enveloppe destiné à sa maman sur la petite table au prêt de la porte.

" Tu as cette chambre ou tu peux y déposer ton sac et te changer si tu le désires. Tu pourras toujours les récupérer ensuite si tu préfères ne pas rester."

Ne jugeant pas qu’il devait se changer, il l’attendit sagement prêt de la porte, tapotant sur son téléphone, attendant son retour.

tw: feu résidentiel, blessure, brûlure.

Duncan avait eu cette chance de naitre avec de l’argent. D’avoir deux parents. De n’avoir manqué de rien. Sauf que malgré tout, comme tout le monde, bien que l’argent n’en faisait par parti, il a eu son lot de problème et de sacrifices. À première vue, il a tout dans la vie. La belle voiture. Sa jolie vie à San Francisco, mais mieux valait ne pas compter toutes les heures d’études qu’il avait fait pour en arriver là où il était maintenant et c’était sans non plus parler de toutes les heures à l’hôpital. Fut un temps, ou le sport lui prenait tout son temps et ce, fut par la suite la médecine. Et maintenant, sa priorité n’était pas sa vie à San Francisco, mais plutôt sa vie d’Oceanside. Là où était sa famille et là où il avait grandi. Et là ou on avait besoin de lui.

Ils auraient pu aller directement au restaurant, mais comme la jolie blonde lui mentionna qu’elle devrait peut-être se changer, il décida qu’il valait mieux aller d’abord à sa suite, et non, n’allez pas vous imaginer des scénarios. Il avait aucune arrière-pensée. Il mentionna à la jolie blonde (toujours sans prénom) qu’elle devrait ne pas regarder le ménage, alors que la suite était impeccable. Il trainait deux trois petits trucs au salon, mais c’était sans plus. Il faut dire que depuis son arrivé, il avait surtout passé son temps à l’hôpital. La suite était plutôt inhabitée.

Duncan montra ou se trouvait la deuxième chambre et la salle de bain attenante. Là où la jolie demoiselle mystérieuse pouvait laisser son sac, le temps du repas. Durant le moment où elle se changeait, Duncan en profita pour sortir son téléphone. Reprendre un peu le contact avec la vie extérieur. Il était effectivement préoccupé et épuisé, bien qu’il tentait de ne pas trop le laisser paraitre. Il fut retourné bien vite à la réalité lorsque la jolie demoiselle lui demandait si tout allait bien. Il ferma son téléphone qu’il rangea et sourit à la jolie blonde.

" Oui on peut dire que ça va! "

Mensonge, pur mensonge. Il s’ouvrirait peut-être un peu plus autour d’un repas. Il sourit regardant la jolie demoiselle, qui lui était toujours un mystère. Elle lui mentionna qu’elle croyait que ça tenue était convenable.  

" Je crois aussi. Dans tous les cas, tant que tu es confortable, c’est ce qui compte. "

Il sourit. Un sourire qui n’était pas forcé, mais bien sincère. Après tout, il disait vrai. Il n’osa pas non plus l’avouer à voix haute, mais elle était plutôt jolie. Reprenant le chemin du restaurant, on le questionna de nouveau.

" On peut dire ça oui. Ma mère est la propriétaire héritière. Elle a quelques hôtels comme celui-ci et mon père est architecte. "

Ou du moins était. Désormais, plus rien n’était certain. Mieux valait donc se concentrer sur le présent.

Toujours en route en direction de l’ascenseur, ce fut Duncan qui posa de nouveau une question. La regardant à son tour en biais.

" Et puis-je savoir ton prénom après tout, tu commences à en savoir beaucoup sur moi et tu restes toujours un mystère."

Ils entrèrent dans l’ascenseur et Duncan éclata de rire face à sa remarque. Par rapport au téléphone d’urgence.

" J’espère que tu ne l’as pas testé pour ensuite découvrir par malheur que ce n’était pas le livreur pizza à l’autre bout du fil. "

Si la situation avait été inversé, forcément qu’il aurait testé et sa déception aurait été immense par la suite.

Après ce petit moment de rigolade, ils sortirent de l’ascenseur et direction du restaurant, ou Duncan fit signe gentiment à la serveuse, qu’il désirait une table pour deux et ils firent bien vite escorter jusqu’à la table.

tw: feu résidentiel, blessure, brûlure.

Duncan aurait pu s’ouvrir à la jolie blondinette qui se trouvait devant lui, l’interrogeant du regard, mais il ne savait pas trop si c’était le moment idéal pour déballer tout son sac sur les événements des derniers jours. Après tout, il avait suffisamment du regard de pitié de presque tout le personnel de cet hôtel et de ses amis. Il ne voulait pas que ça change désormais avec cette inconnue. Peut-être bien qu’il le ferait plus tard, mais il jugea que ce n’était pas encore le moment pour se confesser.

Effectivement, Duncan était né avec une cuillère d’argent (ou d’or) dans la bouche. Mère héritière d’hôtels et père architecte. Ça pouvait paraitre gros. Ajoutons ensuite à ceci qu’il avait fait des études en médecine. Et c’était aussi une fierté pour ses parents qui aimait le mentionner par moment. Tout ça pouvait paraitre gros et superficiel, un peu comme cet hôtel, mais il fallait regarder un peu plus loin et on pouvait réaliser qu’en dehors de sa belle voiture, ses jolis vêtements et de son bel appartement, Duncan était un gars qui avait travaillé très fort pour tous ses succès et qui vivait tout de même simplement.

Il était peut-être un peu temps d’inverser un peu les rôles. Duncan avait l’impression de tout raconter à la jolie blonde. De s’ouvrir comme un livre ouvert, alors qu’il n’en savait très peu sur celle-ci. Voir même, presque rien du tout.

Par chance il eut droit à un souvenir lointain lorsqu’ils entrèrent dans l’ascenseur. Ça le fit même rigoler. S’imaginant téléphoner à l’autre bout du combiné d’urgence, s’imaginant que c’était le livreur de pizza.

" Au moins tu as quand même eut droit à une pizza en guise de prix de consolation. C’est mieux que rien du tout. "

Il sourit vite fait, regardant la jolie blonde, qui vint désormais de lui mentionner son prénom.

" Officiellement enchanté Sam. "

Une fois sortie de l’ascenseur, ils entrèrent dans le restaurant et furent escortés jusqu’à la table. Par chance ce soir, c’était du personnel occasionnel de weekend qu’il n’avait pas encore croisé, donc il pouvait facilement passer comme étant simplement un client. La serveuse proposa s’ils désiraient un apéro. Truc qu’il ne lui était même pas passé par la tête. Comme la jolie blonde se contenta d’un verre d’eau, il ferait forcément de même.

" Je vais prendre de l’eau gazéifié pour débuter et on verra pour la suite, merci. "

Il regarda ensuite le menu à son tour bien qu’il le connaissait brièvement.

" Alors dis-moi quelque chose te fait envie en particulier? N’hésite pas à prendre tout ce que tu veux, parce que c’est moi qui t’offre le repas. "

La serveuse revint avec les verres. Il en prit une gorgée et questionna de nouveau la jolie Sam qui se trouvait devant lui.

" Et sinon Sam, qu'est-ce que t'amène à Oceanside, si ce n'est pas trop indiscret de demander? "

En échange, il s'ouvrirait peut-être bien à son tour.

tw: feu résidentiel, blessure, brûlure.

Duncan ne savait pas trop ce qu’il allait manger, cela dit, il connaissait tout de même une partie du menu. Il irait surement avec un repas réconfortant. Il ne savait pas trop ce qu’il désirait. Il faut dire qu’avec les derniers jours, manger avait été en bas de ses priorités, bien qu’il devait manger. Elle ne le savait peut-être pas, mais Sam pouvait bien manger tout ce qu’elle voulait. Prix exorbitant ou non. La serveuse revint avec les verres d’eau. Duncan brisa le silence. Il voulait se faire rassurant sur le fait qu’elle pouvait prendre tout ce qu’elle voulait et elle lui avoua qu’elle ne savait pas trop ce qu’elle voulait prendre. Confidence qui le fit sourire.

Je sais! À chaque fois ou je reviens ici, je retrouve de nouveaux plats sur le menu.  

Duncan croyait aussi avoir fait son choix avec le Tataki de thon. Pas le plat réconfortant qu’il avait en tête au tout début, mais c’était tout de même un plat qui lui donnait envie, donc c’était forcément un bon choix. Après tout, l’appétit venait en mangeant.

Ça me fait plaisir.

Pour dire vrai, bien qu’il ne l’avoua pas à voix haute, un peu de compagnie ce soir, lui faisait un peu de bien, donc ça rendait un peu l’utile à l’agréable. Ce fut autour de Duncan de poser les questions. Qu’est-ce qui apportait Sam à Oceanside.

Duncan laissa la belle blonde parler. Elle n’avait jamais connu son père. Sa mère l’avait élevé seule. De ce qu’il pouvait en déduire, son père était forcément d’ici. La suite fut un peu plus triste avec le décès de sa mère deux mois plus tôt. Duncan aurait pu changer son regard, lui donner de la pitié, mais bien au contraire, il se contenta simplement de regarder la jolie blonde, droit dans les yeux. Il faut dire que Duncan côtoyait la mort à tous les jours avec son métier. Une situation qui n’était jamais facile. Il savait avoir de l’empathie, mais la pitié, un peu moins. Il savait beaucoup trop c’était quoi de se faire regarder différemment pour cette raison.

Je suis désolée pour ta mère. De ce que je peux en déduire vous étiez proche toutes les deux….. Des situations comme celle-là ce n’est jamais facile et d’expérience, que les gens ont parfois tendance à empirer la situation.

Il grimaça légèrement. Il parlait d’expérience dans sa vie actuelle, mais aussi avec ses petits patients à l’hôpital.

Ta mère avait forcément ses raisons. Peut-être bien que ton père sera en mesure de te donner des réponses? Est-ce que tu as des informations sur lui, ou tu pars de très peu?

Il était quand même curieux de savoir là où elle en était sur ses recherches.

Espérons que tu arriveras à trouver ce que tu recherches ici.

Ce fut à son tour d’avoir une question. Il prit une gorgée à son tour, ce qui lui laissa un peu de temps pour mijoter sa réponse.

Jusqu’à l’université, oui j’ai vécu ici. Je reste maintenant à San Francisco. Bien que je sois de retour, pour le moment, avec un congé sans solde à l’hôpital Et forcément une durée indéterminée. Quelques jours plus tôt, mes parents ont été victimes d’un feu à la résidence familial qui est presque une perte totale. Ma mère s’en est bien sortie, mais pour mon père la situation est un peu différente. Il a été brûlé sur une partie de son corps. Il est dans le coma à l’heure actuelle pour abréger ses souffrances.

Sa priorité du moment était donc ses parents et sans le vouloir, il venait de mentionner qu’il travaillait à l’hôpital. Allons savoir ce qui arriverait par la suite. Et après cette confession à son tour la serveuse arriva.

Pour ma part ça sera le tataki de thon, merci.

Et ils furent de retour seul à la table.

Et sinon, tu viens de quelle ville Sam?