›› (( e x p l o s i v e )) — gabin w.
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MOON up all night
Ollister Monroe
Ollister Monroe
messages : 104
pseudo : vanity. (elle)
id card : stephen james (ava : paradise, gif profil : ellispeaks)
multicomptes : kinaï (d. paola), hestia (o. rodrigo), magdalena (c. king-accola).
à contacter : le compte concerné par la demande.
triggers : aucun pour le moment.
warnings : négligence, délits divers, décès, famille monoparentale, foyer d’accueil, grossièreté, alcool, écart d’âge, mention de drogue.
présence : I’m here.
›› (( e x p l o s i v e )) — gabin w. Tumblr_inline_nvoomjmHIM1tydw0x_250
âge : Il n’a pas toujours l’impression d’avoir trente ans, parfois sensation d’en avoir plus à cause des coups d’la vie. Fêtera ses trente et un ans, le quinze avril prochain.
occupation : fut un temps où il était fauteur de troubles, aurait pu être emmerdeur de première mais il a signé chez les pompiers de la fire house 51.
statut civil : S’il a cette tête blonde imprimé dans son âme, se clame haut et fort célibataire, volage même.
orientation : Tentative erronée, les hommes : très peu pour lui. Hétéro, les courbes féminines nourrissent chacun de ses fantasmes mais tout particulièrement cette jeune femme, cette blondinette chérie.
habitation : 1811, peacock, dans l’une de ces maisons mitoyennes, celle dont il a hérité de sa grand-mère, vieillotte en apparence, retaper à la sueur de son front.
pronom ig : Il
infos rp : ⦅ ♡ ⦆
Écriture
↳ en je, au présent en règle générale.
↳ couleur : 6699cc.
↳ environ 500 mots, parfois plus mais jamais moins sauf demande particulière (débutant en rp, event ou les petits rp sont demandés par ex).
↳ écriture et dialogue en français. Les dialogue en anglais et même autre langue ne me gêne pas du tout. Seulement, comme je suis une quiche merci de me mettre une traduction quelques parts.
Disponibilité
↳ présente 7j/7 mais réponse +/- 1j/7. Sauf si je m’ennuie je peux répondre plus vite.
↳ aucun problème avec l’ajout sur discord, j’aimerais juste qu’on me dise qui est qui aha.

   
 
explosive.
「 feat. @gabin wheeler ; 10 février 2024 」
tw: grossièreté.

Avoir un couple d’amis qui se marie et qui, en plus, arrive dans la dernière ligne droite des préparatifs, c'est l’enfer pour tous. Les crises de nerfs, ça hurle dans tous les sens et c’est insupportable. D’autant plus pour moi. Amis proches pourtant mais tout ça me fait penser à cette touffe blonde, celle qui me fait sourire bêtement derrière mon téléphone comme un adolescent prépubère. Et ça me fait penser combien j’adore passer du temps dans ses bras avant que la réalité ne me rattrape et me rappelle que ce genre de bonheur n’est pas pour moi. Alors j’essaie de vivre ce bonheur à travers celui de mes amis. Sauf qu’il y a un hic. Je me demande encore pourquoi est-ce que j’ai accepté de venir ? Aucune idée. On m’avait pourtant dit « Oh c’est un rendez-vous qui ne dure pas longtemps, t’inquiète ! » Pas longtemps mon cul. On nous a fait poireauter pendant plus de vingt bonnes minutes avant qu’un gamin daigne venir nous saluer et nous conduire dans un bureau. Pitié, qu’on ne me fasse pas croire que ce gamin sait comment organiser un tel événement ? Ça va finir en fiasco, mes amis auront sûrement payé une fortune pour avoir un débutant. J’ai toujours pas compris ce que je foutais là, si ce n’est être assis sur une chaise, les bras croisés sur le torse en attendant que leur bla-bla veuille bien prendre fin. En attendant, je regarde autour de moi, je jette un coup d’œil à mon téléphone et c’est avec une pointe de déception que je me rends compte que je n’ai aucune nouvelle de Stella. Si au fond de moi, j’espère qu’elle est juste trop occupée pour m’envoyer un message j’ai toujours une petite voix dans ma tête qui ne peut s’empêcher de me rappeler qu’elle finira par se rendre compte tôt ou tard que mon âme est trop sombre pour elle. Trop sombre pour cette douceur. On est diamétralement opposés, elle et moi. Plongé dans mes pensées, c’est seulement à la fin de cette discussion qui n’avait ni queue ni tête à mes yeux que je réfléchis. Une heure ? Deux heures ? Je ne sais même plus depuis quand mon cul est vissé sur cette chaise. Mes yeux croisent ce regard, je l’ai déjà vu. Et puis je réalise. Cette voix, même si elle est à présent plus rauque qu’avant, je l’ai connu aussi. Quand mes amis se lèvent, pour quitter la salle, c’est plus fort que moi. Je leur laisse les clés de ma voiture en leur proposant de passer devant accompagner d’un clin d’œil. Suggestion muette d’aller faire un tour, de prendre un peu de bon temps. Silencieux, mains dans les poches, je les regarde disparaître avant de me tourner pour faire face au gamin. C’est certain, je le connaîs.  ›› On se connaît, non ? Depuis le “bonjour” que j’ai balancé en arrivant, je n’avais pas ouvert la bouche. Lui en revanche, j’ai l’impression qu’il n’a jamais cessé de jacasser. Mes mains quittent les poches pour se croiser sur mon torse, arque un sourcil, une pointe de curiosité naît en moi. Un besoin de savoir d’où il sort, d’où on se connaît. De mon côté, il n'y a pas des millions d’options. Oceanside ou New-York. Dans le premier cas, je pense que je me souviendrais de lui. Sauf s’il ne m’a absolument pas marqué, dans quel cas je n’aurais pas cette impression de déjà vu. Alors il ne reste qu’une possibilité… ›› New-York ? Cette option ne m’enchante pas. Tout ce qu’il s’est passé à New-York, je fais tout mon possible pour l’effacer. Le rayer de ma vie une bonne fois pour toute. Tout faire disparaître, tous les souvenirs, ceux avec l’autre aussi.
ADMIN wildest dreams
Gabin Wheeler
Gabin Wheeler
messages : 163
pseudo : Wellan
id card : m. danet-fauvel (tag:ava; jcn:gif)
multicomptes : edward s. heughan; tyler c. hemsworth; kalen j. krasinski; onyx l. stocke; james j dean morgan; ace r. gosling
à contacter : edward
triggers : violence physique, animale, sexuelle, inceste
warnings : jalousie
présence : 5/7 en général ; réponse asap en fonction de l'irl
›› (( e x p l o s i v e )) — gabin w. 6ab92fafb27eb263fe7bc0cec3677364c61412f9
âge : vingt sept années pour ce natif du bélier, fonçant tout droit vers la trentaine.
occupation : organisateur d'événements chez Dazzle & Delight events; prise de fonction le 1er février 2024.
statut civil : célibataire qui ne compte pas le rester car il va la reconquérir sa belle, du moins c'est ce qu'il espère.
orientation : hétérosexuel qui ne s'est jamais interrogé sur son orientation.
habitation : #4101 south oceanside, beach house qu'il partage avec sa jumelle.
pronom ig : il/he
   
 
explosive.
「 feat. @Ollister Monroe ; 10 février 2024 」
tw: grossièreté.

Quasiment un mois, c’est le temps écoulé depuis son installation sur la côte Ouest du pays. Lieu complètement différent aussi bien par le climat, que par sa population et son relief. Rien à voir avec New-York mais difficile de comparer deux choses complètement différentes. Le matin, il apprécie de se lever et de boire son café en regardant l’océan derrière la grande baie vitrée de la maison. Cadre idyllique, on pourrait presque croire à des vacances. Moins de deux semaines, c’est pourtant le temps également écoulé depuis sa prise de fonction au sein de cette agence d’organisation d’événements. Très vite, le jeune brun s’est rendu compte que les contrats ne sont pas du même acabit, moins gros que ce qu’il a connu dans la grosse pomme. Pression différente mais qui est pourtant existante même s’il ne le montre pas. Chaque jour, il arrive dans les locaux de l’agence, sourire aux lèvres et détendu. Il se rappelle de son premier jour de travail. De son regard qui a croisé celui d’une belle blonde. L’étonnement apparaissant sur son visage, puis l’incompréhension, avant qu’elle ne finisse par réaliser. Il n’est plus à l’autre bout du pays mais bel et bien à Oceanside, dans la même ville qu’elle. Accomplissant cette promesse formulée peu de jours auparavant, de se revoir le premier jour de février. Surprise totale. S’il sait se montrer professionnel, l’intérieur de son être est pourtant chamboulé par cette proximité, leurs doigts qui s’effleurent quand elle lui donne un dossier. Ils sont amenés à travailler ensemble puisque sur le papier, elle est son assistante. Pourtant, ce jour-là, c’est seul qu’il mène un rendez-vous avec un futur couple de mariés. Bonheur qui se lit sur leur visage, il déroule naturellement. Il a déjà organisé des mariages, ce n’est pas vraiment ce qui lui donne un shoot d’adrénaline niveau organisation, mais de temps en temps, il n’est pas contre. Ce qu’il ne comprend pas durant tout le temps du rendez-vous, c’est la présence de cette roue de carrosse que le couple a amené avec eux. Tatouages beaucoup plus visibles que les siens, l’être semble s’ennuyer ferme, limite s’endormir. Il n’est pas loin de se laisser tenter à un moment de donner un coup dans l’un des pieds de son siège pour le maintenir alerte. Il n’en fait rien, se contente de lui adresser un regard de temps à autre. Ce n’est pas lui le client, donc il ne se préoccupe pas davantage d’attirer son attention. Rendez-vous terminé, il raccompagne le couple vers la sortie avant de récupérer le dossier de leur mariage. Il a écrit pas mal de notes en discutant avec eux, certaines devront être remises au propre, ce n’est pas forcément lui qui le fera, sûrement la belle blonde qui occupe ses pensées. Et ça sera une occasion de plus de passer du temps à ses côtés. Il lui laisse du temps, de l’espace, pourtant tout son être souffle à sa tête d’être moins patient. Il est là, perdu un peu dans ses pensées quand il remarque la roue rapportée qui le fixe. Tiens donc, il n’est pas parti celui-là. Quelque chose à lui demander peut-être ? La question qu’il formule laisse le franco-américain songeur. Il ne semble pas le connaître. - Je ne pense pas. Il est arrivé en ville depuis peu, donc les chances d’y croiser une connaissance sont infimes. Certes, il y a Jennifer, mais leur rencontre remonte à plusieurs années, et ils ont perdu le contact avant qu’il ne le rétablisse, quand il s’est souvenu qu’elle vit sur la côte Ouest. Puis, il y a le nom de cette ville, chère à son cœur qui franchit les lèvres de l’autre. - C’est une grande ville, c’est peu probable. Mais oui j’ai vécu à New-York fredonne-t-il d’un ton neutre. Ce qui ne l’avance guère plus car l’homme ne lui rappelle toujours rien. - Désolé, votre tête ne me dit rien, pourtant j’étais dans cette ville depuis l’enfance, et je suis du genre à me souvenir des gens. Il marque une pause, rangeant un dossier et souffle à voix basse en français - j’oublie juste les cons. Mots prononcés dans la langue de sa mère. Peu de chances que l’autre comprenne, et si c’est le cas, il s’en moque. Troisième roue ne lui a pas donné une image attrayante tout le temps du rendez-vous, il n’a pas envie de perdre du temps avec lui juste car il semble avoir une ressemblance avec quelqu’un qu’il connaît.



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I see the shadows long beneath the mountain top, I'm not afraid when the rain won't stop 'Cause you light the way.
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occupation : fut un temps où il était fauteur de troubles, aurait pu être emmerdeur de première mais il a signé chez les pompiers de la fire house 51.
statut civil : S’il a cette tête blonde imprimé dans son âme, se clame haut et fort célibataire, volage même.
orientation : Tentative erronée, les hommes : très peu pour lui. Hétéro, les courbes féminines nourrissent chacun de ses fantasmes mais tout particulièrement cette jeune femme, cette blondinette chérie.
habitation : 1811, peacock, dans l’une de ces maisons mitoyennes, celle dont il a hérité de sa grand-mère, vieillotte en apparence, retaper à la sueur de son front.
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Écriture
↳ en je, au présent en règle générale.
↳ couleur : 6699cc.
↳ environ 500 mots, parfois plus mais jamais moins sauf demande particulière (débutant en rp, event ou les petits rp sont demandés par ex).
↳ écriture et dialogue en français. Les dialogue en anglais et même autre langue ne me gêne pas du tout. Seulement, comme je suis une quiche merci de me mettre une traduction quelques parts.
Disponibilité
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「 feat. @gabin wheeler ; 10 février 2024 」
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「 playlist 」
Mains glissées dans les poches arrières de mon jean, je reste attentif à ce mobile dans la poche qui a décidé de rester muet. Ou plutôt une petite blondinette qui est plus chère à mon cœur que je ne veux bien l'admettre, reste muette. Je dois me flageller mentalement pour ne pas prendre mon téléphone pour lui envoyer un message ou la surprendre en l’appelant, faire mine de rien comme à chaque fois alors que tout en moi me hurle d’envoyer balader notre foutu secret et de l’embrasser comme si c’était la seule chose à faire pour rester en vie et ce, peu importe où nous sommes. Chez elle, chez moi, dans la rue, à la caserne… Et puis je me souviens qu’elle bosse ici, dans ces mêmes locaux. Un regard circulaire, au milieu de ce hall dans l’espoir de la voir, ne serait-ce qu’une demie seconde, juste l’apercevoir pour calmer mon cœur et mon corps qui semblent au bord du gouffre. J’analyse une blonde qui passe et qui n’est définitivement pas elle. Il n’y a clairement pas moyen. Il y a quelques mois peut-être m’aurait-elle plu mais maintenant… Elles me semblent toutes fades. Un soupir l’as quitté mes lèvres tandis que mon regard se repose à nouveau sur le brun qui me fait face, le détaille à nouveau de haut en bas puis de bas en haut. Le gamin ne pense pas me connaître, après tout le me trompe sûrement. Comme il l’indique New-York c’est grand. Très grand. Pourtant je connaissais beaucoup de coins et de recoins. Je connaissais Harlem par cœur. Je me demande si ça a changé ces quinze dernières années ? Certainement. New-York est une ville qui ne dort jamais, évidemment que ça a changé. La grosse pomme ne va pas m’attendre, d’autant plus que je ne compte pas y retourner. Mauvais souvenirs, mauvaise mère, mauvaise vie, tout simplement. ›› Mh, sûrement. J’ai dû vous confondre avec quelqu’un qui vous ressemble. J’y ai pas mal vécu aussi. Sans attendre plus longtemps, je le salue d’un hochement de tête et tourne les talons pour sortir et voir si ma voiture et toujours la ou si les deux tourtereaux sont partis faire un tour comme je leur ai conseillé. Sauf que je m’arrête quand il parle en français. Un sourire étire mes lèvres avant de rire amèrement. Oh non, j’ai pas compris un mot de ce qu’il a dit même si je suppose un “espèce de connard” où un truc similaire. Mais des gamins comme ça qui parlent français et qui vivent à New-York ça ne court pas les rues. Alors il a quand même réussi sa vie, le petit con. À quelques mètres de lui, je me tourne à nouveau, mon sourire ne faiblit pas quand je croise à nouveau son regard. ›› Je ne pensais pas avoir changé autant que ça, Frenchy. Quoique, je suis plus le petit maigrichon. Je fais un pas dans sa direction. Finalement j’espère bien que les futurs mariés sont partis faire un tour, il lui faudra sûrement quelques minutes supplémentaires avant de comprendre enfin qui je suis. Le gamin des rues qui passaient sont temps à se battre, à enchaîner les conneries et les visites au poste de police. Ce n’est pas vraiment l’envie qui manque de partir d’ici, après tout il fait partie de ce passé dont je ne veux pas me souvenir mais une certaine fierté en moi refuse de bouger tant que Gabin ne verra pas que j’ai mieux terminé que je n’ai commencé. Traîne plus dans les rues, finis les conneries et je passe ma vie à sauver celle des autres. ›› Alors, tu me remet, Gabin ? Sourire en coin, j’attends une réponse, une part de moi l’espère négative alors que l’autre l’espère positive. Après tout, ça c’était mal terminé entre nous à cause de moi.
ADMIN wildest dreams
Gabin Wheeler
Gabin Wheeler
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Un rendez-vous pour un futur mariage terminé. Un bref coup d’œil à son téléphone fait comprendre au brun qu’il est dans les temps. Dans un peu moins de trente minutes, il passe à un autre rendez-vous. L’organisation d’un anniversaire. Pour le moment, il n’en sait pas davantage, et n’a pas connaissance de l’âge de l’heureux élu. Il sait juste que c’est un garçon, c’est déjà un bon point de départ. Il verra bien au début du rendez-vous, il posera toutes les questions nécessaires pour savoir vers quoi s’orienter. Pour l’instant, ce dit rendez-vous de mariage connaît un grain de poussière qui s’attarde et qui ne trouve rien de mieux que de l’interroger. Le jeune homme cherche dans sa mémoire, le visage ne lui rappelle rien. À juste titre, des ressemblances sont parfois frappantes mais cela s’arrête là, surtout quand on vit à New-York, ville qui ne dort jamais et dans laquelle des millions de personnes y vivent sans jamais se croiser. Cela lui fait une belle jambe de savoir que le tatoué a vécu dans cette ville. Peu lui importe. S’il accepte de se dire un bref instant qu’ils se sont croisés lors d’une soirée, il écarte aussi rapidement cette idée saugrenue. Il se souviendrait. Et il n’est pas non plus une fréquentation de sa jumelle, il le saurait. Alors qu’importe, que chacun reprenne sa vie, il ne désire pas faire plus ample connaissance avec cet inconnu. Déjà il range un dossier, sans avoir soufflé quelques mots dans la langue de Molière, si cher à sa mère. Quand il relève le regard, l’autre est toujours là. Sérieusement ? Il a un coup de foudre, ou bien ? Un mot l’interpelle dans les propos qui suivent. Frenchy. Bien longtemps qu’on ne l’a pas nommé ainsi. Surnom donné par certains jeunes de son quartier, notamment dans les plus turbulents. Comme si c’est de sa faute s’il est né dans une famille assez aisée et s’il a la chance de parler deux langues couramment. – Je vous demande pardon ? Demande-t-il alors que l’autre fait un pas dans sa direction. Le brun pourrait chercher à comprendre, à chercher dans les méandres de son passé. Il n’a pas envie, pas pour le moment car il est en mode travail. Casquette sérieuse qu’il pourvoit et qu’il ne retire pas avant la fin de la journée. Mais il faut croire que la troisième roue du carrosse décide de rendre l’âme dans cette pièce et refuse. – Je suis désolé mais je n’ai pas le temps pour ces conneries. Balance-t-il sans sourire. Il s’en moque de qui l’autre est. Il ne fait pas parti de sa vie, et l’entourage qu’il s’est forgé au fil des années lui convient. S’il l’a connu dans son enfance, c’est bien, mais cela s’arrête là. S’il est sorti de sa vie, c’est pour une raison, volontaire ou non. Et comme on dit, la vie continue et lui n’est pas du genre à regretter le passé. Il continue d’avancer, envers et contre tout. Sauf que l’autre ne lâche pas le morceau et voici qu’il l’appelle par son prénom. Voilà qui le fait soupirer. Les prochaines minutes vont être longues. Quasiment résigné, il se laisse tomber sur son siège, le regard clair scrutant l’autre. – Non, toujours pas. Et vu que vous ne semblez pas vouloir partir, autant me rafraîchir la mémoire rapidement fredonne-t-il non sans une certaine désinvolture, presque insolente. Peut être qu’il n’est plus complètement en mode boulot, après tout. Faute à ce tatoué qui le détourne provisoirement de son professionnalisme.



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