self control (elio)
Nuit qui s'obscurcit. Petite reine a besoin de briller. Scintiller dans le ciel, mais surtout aux yeux des autres. Edene ne se sent pas capable de rester toute seule dans cet appartement vide. Aaron découche, occuper ailleurs, avec des amants de passages, des envies fugaces, âme libre qu'elle ne peut retenir tant elle répond si bien à la sienne. Elle dépose avec tendresse un mot sur l'oreiller, une attention qu'elle a toujours quand la nuit les sépare. Quand le vent les appellent autre part. ne m'attends pas ce soir, je t'aime.. Les sens en ébullition, ce sourire sur ses lèvres, Edene enfile une robe légère, les températures sont clémentes et propices à ne porter que des tissus qui ne tiendront pas trop chaud.
C'est un taxi qu'elle appelle ce soir, elle ne sera pas en état de conduire, prendre sa voiture, Edene connaît ses failles, ses limites surtout. Elle connaît son penchant pour la fête et ses excès qui l'entraîne souvent à consommer plus qu'elle ne le devrait. ça n'arrive pas si souvent, mais c'est quand même entraînant. L'euphoria, la destination de ce soir. Elio joue avec ses nerfs autant qu'il les attise. Vagabonde avec son âme autant qu'il la ramène à lui. Amant qui n'est plus si occasionnel que ça, mais des extras qui lui conviennent et dans lesquels elle se retrouve. Ce n'est qu'une question de timing, d'envie. Qu'une question de compagnie. Les sentiments sont ailleurs, n'appartiennent qu'à un seul homme, celui qui vit avec elle. Celui qui partage son coeur depuis huit ans. Mais se contenter d'une seule personne ? La vie est beaucoup trop courte pour ça. Beaucoup trop fugace pour s'enchaîner, s'amouracher jusqu'à ce que la mort les sépare, phrase qui lui file la nausée, refusant de se retrouver attacher à un anneau à son doigt. Le taxi s'arrête devant ce club qu'elle connaît presque par coeur. La première fois, elle a piraté le système de sécurité, cherchant surtout à atteindre le moyen de trouver le code pour transférer les fonds du club. Prise sur le fait. Grillée. Il ne l'a pas dénoncé. Elio aurait pu le faire, au lieu de ça, leurs échanges se sont transformés en quelque chose de plus bestiale. Plus sensibles aussi. Des sensations accrochées à leurs peaux et qui donnent envie de plus. Plus que ça. Plus de frissons. De frénésies. Limites franchies depuis longtemps. Pas de dentelles ou de jolis mots, de fleurs ou de chocolats qui pourraient se perdre entre eux, ne résident qu'un besoin de se ressentir quand l'envie se fait présente. Elle ne connait pas grand chose d'Elio, et ne cherche pas à savoir quoi que ce soit. Le seul homme dont le coeur et l'âme l'intérèsse c'est Aaron, ce qu'elle va chercher chez les autres ? Ce sont les corps.
Edene passe la porte de l'Euphoria, ambiance électrique et musique qui s'élève des basses, elle aime cet endroit pour ce qu'il représente et pour la sensation totale de liberté qu'elle ressent quand elle s'y perd. Elle se dirige vers le comptoir pour commander un verre, une cocktail à la couleur bleu. Couleur qui l'a toujours attirée, fascinée, comparable à la mer et ce que dégage cet environnement. Son verre dans sa main, prête à aller danser sur la piste de danse. Elle est venue seule ce soir. Mais elle sait qu'elle ne repartira pas en solitaire. Non. Charmer, attirer, effleurer, Edene sait le faire. Avec dextérité. Bien que l'homme qui devrait en profiter ce soir soit Elio, il se pourrait qu'elle décide de jouer à un jeu dangereux. Seulement pour lui faire ravaler ses mots. Ou lui prouver qu'elle est capable de lui manquer. Lui échapper. Feinte rusée qui ne serre en réalité qu'à l'attirer vers elle. Jouer avec le feu est devenu une seconde nature, qu'elle embrase à bras ouvert tant qu'elle peut se brûler les ailes.
Une gorgée avalée, et les carreaux lumineux foulés de ses talons, Edene danse et laisse des mains se poser contre ses hanches. Homme entreprenant, mais le regard bleu de la blonde s'arrêtant dans les yeux sombre du propriétaire. Sourire provocateur aux lèvres, quand le seul homme qu'elle désire ce soir, c'est lui.
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Nuits beaucoup trop agitées, les pensées qui tentent de se faufiler devant l’arrêt imposé où il se laisse bercer devant les quelques messages éparpillés dans le subconscient à une nuit bien plus attrayant si seulement elle se laissé aller comme il y songeait devant les pensées fugaces que le corps de cette blonde avait le don d’animé en lui. Il n’est pas le genre à l’attache, pas depuis des années, le regard qui s’était planté en elle lorsqu’il l’avait découvert devant une rencontre incapable de pouvoir effacé, il s’en souvient du bleu de ces océans, la main dans le sac et pourtant, elle ne l’avait pas fui, les pas avancées vers sa silhouette, le doigt qui se pose contre son torse où Elio avait laissé son regard s’y posé, elle en avait du cran cette nana qu’il avait songé quelques secondes avant de retirer son doigt, le jeu imposé dans une continuité où l’un comme l’autre en menait la danse. Prête à tout qu’il entend encore résonnait dans ses quelques murmures qu’elle avait osé glissé vers lui, le regard qui se satisfait, le regard qui se dévore devant les jeux sensuels, l’interdiction où les possibilités se font entreprendre. Jeu du chat et de la souris, elle animait en lui une curiosité infinie bien loin des petites blondes écervelées, elle n’était pas qu’un cul bien ficelé qu’il avait souvent malmené, elle avait quelque chose dans son regard qui lui donnait presque le sentiment qu’ils pouvaient se comprendre. Il revoit encore son visage la surprise qui s’émane lorsqu’il lui avait susurré à son tour, la main posée contre le mur qu’il n’appellerait pas les flics, mais le refus de la laisser partir sans une compensation de sa part devant le geste presque noble qui se mettrait à le faire rire. La main qui se glisse contre sa bouche devant les souvenirs de cette nuit qui aurait pu faire naître en lui ce sentiment presque enivrant d’un désir et d’un corps flamboyant jusqu’à s’émerveiller devant une nuit qui s’était parcouru à en devenir presqu’un rituel quand elle se frayait un chemin dans le club. Il se doutait que lorsqu’elle foutait les pieds dans son antre ce n’était pas sans raison, le regard d’un appétit sans limite où le pouvoir de la posséder avait fait naître en lui un certain jeu qui le satisfaisait bien plus qu’il ne l’avouerait, peut-être qu’à sa manière l’oublie du passé revenu le hantait lui permettait d’effacer la souffrance qui s’occultait à reprendre place dans sa vie et qu’il s’était interdit. Le légot au coin des babines quand il se laisse porter aux astres que son prénom évoquerait en lui. Edene qu’il prononcerait à répéter, le prénom qui résonne entre les quatre murs où il se trouve se balançant contre son fauteuil jetant le portable au loin devant le jeu qui savait ferait automatiquement éveillé tous les sens à cette blonde loin d’être le genre à se satisfaire de son silence. Il se doutait bien qu’elle ne mettrait pas longtemps à lui rappeler comme elle tentait à lui répéter qu’elle était une reine, reine éphémère, le temps de quelques nuits à les satisfaire, le charme qui se décuple à l’idée d’une soirée haute voltige où les messages précédent avaient annoncé la couleur.
Le regard au loin qu’il porte sur son club, ce repère où les vices cachés n’existaient plus, le scandale profané des religieux prêt à le faire flamber où les démons de la nuit se faufilant devant le désir à s’exécuter et se libéré pour se satisfaire pleinement. Le regard qui s’attarde sur les silhouettes les fantasmes qui se portent au gré à se profaner assez pour laisser le sourire se glisser devant ses commissures qui manquerait presque à y laisser entrevoir un homme pleinement satisfait où l’illusion. Il n’entend pas les pas derrière lui, la cigarette prête à revenir vers ses lèvres avant de l’entendre cet homme le monsieur en appel presque à le faire retourner derrière lui. Il le voit le grand gaillard qui pourrait dans les faits le porter facilement pour certainement le jeter au loin et pourtant, Elio avait le profil d’être bien plus intelligent, plus observateur à la limite du danger pour toujours s’en sortir de ses coups où il en avait toujours deux d’avances et devenir un prénom un nom connu par les affaires loin d’y avoir les mains aussi propre qu’il osait le faire croire. Il soupire devant son silence avant de voir cet autre homme, celui qui se marquait aux respects devant les années à suivre Elio dans les bons et le pire de lui s’imposé à oser se rapprocher de lui. La main qui se porte à son épaule, le regard de Elio qui se pose sur le sien, le silence qui se tût et que celui-ci y mette un terme. — Elle est là. Pas besoin de plus pour que son attention se porte à se retourner vers la piste dansante lieu qu’il sait elle apprécie surtout face à leur dernière danse auquel il serait prêt à y remettre en vérité le couvert. Il la voit cette blonde, les cheveux éclatant devant cette robe qui mettait en valeur cette silhouette qu’il finissait par en connaitre chaque recoin. — Je m’en occupe qu’il lâche sans prendre la peine d’en dire davantage. Chemise noire qu’il porte devant le jean de la même couleur, le style de l’Italien sauvage qui se porte à être, l’accent toujours décelé devant l’effet offert à ses muses qui l’ont bien souvent parcouru un instant tandis qu’elle reine qui s’émerveille en devenait chaque nuit qu’elle se portait à choisi d’entrer ici à devenir presque unique à sa manière. Le feu en elle l’attise, aimanté devant le jeu interdit où la satisfaction d’un désir le fait déjà vrillé. Il s’arrête pour l’observer à quelques mètres, le verre qui se plante devant lui et qu’il aborde légèrement contre ses lèvres qui s’humidifie. Le sourire le ravage quelques secondes devant le déhanchement qu’elle impose, le rythme dans la peau, elle savait comment attisé le feu, démon de la nuit prête à envahir le diable qui possédait à la satisfaire. Il avance devant les prunelles lancées comme pour manquer le tempo de la soirée et du jeu prêt à les investir. Il voit le type un peu grand trop devant la chemise qui manquerait à l’étouffer loin d’être doué devant le rythme qu’il ne semble pas suivre, il le voit le regard planté vers lui le rire qui se glisse pour l’arrêter devant Edene presque boudeuse qui l’amuserait presque, les mots prononcés pour le voir s’éloigner avant de la voir les bras presque croisés avant de porter sa main contre sa taille à l’attirer vers lui devant la musique plus lente mais qui lancer le tempo d’une ambiance bien plus chaude que la nuit se porter à croire. — Va pas t’imaginer non plus trop de choses qu’il glisse le regard qui ne la quitte pas, le sourire qui se glisse, les lèvres qui se mord, l’amusement qui se plante sans pour autant relâcher son bras contre sa taille qu’il resserre quelques secondes. — T’avais besoin d’un mec qui puisse tenir et surtout te satisfaire sur une piste de danse principessa les mots s’enflamment devant les instants d’un souvenir partagé à ses côtés, il la voit se rapprocher comme pour lui offrir la réponse qu’elle se doute il pouvait s’imaginer. — Tu deviendras peut-être une reine ce soir le sous-entendu qui s’égare dans les murmures qu’il glisse à son oreille avant de porter son regard sur elle laissant son verre se porter sur ses lèvres le baiser plaquer contre ses lippes avant à son tour de boire une gorgée le silence qui se glisse quelques secondes où les prunelles de Edene ne le quittent pas. — Je suppose que t’es là pour me faire payer mon silence de pas avoir osé répondre à la torture des mots que t’aurais voulu peut-être entendre. Il aime jouer avec elle, il aime la provocation qui se glisse dans son regard, elle fascine qu’il n’avouerait pas et pourtant, elle étincelle au point que durant un instant sur cette piste danse, elle en deviendrait presque sienne.
Prémices exaltés des nuits passionnées. Plus rien ne comptait si ce n'est attirer son attention, explorer des contrées infinies, lui rappeler qu'elle existe. Edene s'inscrivant dans la nuit, à la manière d'une comète transcendant l'espace et perçant le paysage, prêt à tout pour obtenir un morceau d'étoile, enseigne lumineuse qui n'a jamais cessé de l'attirer, l'Euphoria comme repère de ses propres péchés. Le silence ne lui avait jamais convenu. Et s'il pensait qu'elle s'en contenterait, il se trompait. sur toute la ligne. L'ambiance qui s'échappe du club lui plaît, lui donne envie d'y retourner, plus pour le chercher et le provoquer, que réellement pour y danser. Tant pis ou bien tant mieux ? Téléphone délaissé pour ne plus se préoccuper que de sa soirée. Timing parfait quand l'homme en face d'elle l'approche, qu'elle se déhanche dans un sourire provoquant, ravageur. Grand, un peu maladroit, pas tout à fait droit sur ses jambes, ce n'est pas si grave. Edene joue de ses atouts, en riant devant l'énergie qu'il y met. pas toujours en rythme, tempo décalé, mais c'est beau d'essayer. ça lui donne envie de continuer. S'il s'y prend bien, il pourrait bien ne pas terminer sa soirée tout seul.
Edene est un papillon de nuit. Le jour, elle travaille au food truck en servant des commandes. Lors de son temps libre, elle monte des plans et évalue des risques pour les cambriolages effectués par ses amis. Bande rejointe récemment mais dans laquelle elle trouve son compte. Activité illégale qu'elle garde pour elle, toutes les vérités ne sont pas bonne à dire. Aaron désapprouverait. Ils se disputeraient. Mais qu'est-ce qu'il peut y comprendre lui ? Né avec une cuillère en argent dans la bouche. Il a toujours eu tout ce qu'il désirait. Il n'a jamais eu qu'à claquer des doigts pour avoir le monde à ses pieds. Il ne sait pas ce que c'est, point de vu divergent qui les amène souvent à hurler entre les murs de leur appartement. point central de toutes leurs crises de colères.
La nuit, elle devient reine de la piste. Tournant autour d'une constante, Elio. Quatre lettres qu'elle possède sur le bout de ses lèvres. Ombre qui la surplombe et qui vient se faire une place dans son échange. L'homme lui laisse la place, personne n'osant vraiment défier le propriétaire des lieux. Une réputation terrible. Qu'Elio maîtrise à sa guise. Réputation fondée, devant l'homme dangereux qu'il est.
Ses mains se posent contre sa taille, ramenée contre lui, Edene pose ses mains contre sa chemise sombre. tenue noire, pour un homme qui porte en lui cette couleur. Autant dans l'âme que dans le coeur. « Tu as peur que je m'imagine quoi ? » léger rire moqueur qui s'échappe de ses lèvres. Yeux bleus se plissant pour l'observer. « Que je suis la femme de ta vie ? T'en fais pas Elio, ça me convient d'être une de tes conquêtes.» L'homme de sa vie l'attend chez elle. Edene n'a pas besoin de devenir la muse de quelqu'un d'autre. Seulement sa passion le temps d'une nuit s'il le désire. Son bras se resserre autour de sa taille, doigts ferment qui la maintienne, corps qui se rencontrent l'espace de quelques instants. « Et tu penses qu'il n'aurait pas été à la hauteur ?» Edene arque un sourcil. « Tu penses pouvoir être à la hauteur toi ?» sourire provoquant sur ses lèvres, elle se demande jusqu'où il est prêt à aller pour le lui montrer. Elle deviendra peut être une reine ce soir. Peut être. Souffle qui percute sa peau, contre son oreille. « Tu peux retirer ces mots de ton vocabulaire.» Il n'y a pas de peut être. Edene pique autant qu'il peut la piquer. Réplique cinglante face à ses beaux yeux sombres. Verre porté à ses lèvres et ses yeux clairs qui ne le quitte pas. Elle penche son visage sur le côté pour l'observer, ses longs cheveux blonds répandus sur ses épaules. « Tu n'es pas le centre de mon univers Elio. Je suis seulement venu m'amuser.» un demi-mensonge. seulement pour lui faire ravaler son égo, pas sûre que ça puisse l'atteindre. Elio est inatteignable quand il s'agit d'atteindre un morceau de coeur, ou d'âme. « Je n'ai même pas remarqué que tu ne m'avais pas répondu..» un autre mensonge. Edene les enchaîne ce soir, mais elle n'a pas de scrupules à le faire. Bien sûre qu'elle l'a remarqué. Que ça a réveillé en elle une colère sourde. Suffisamment pour l'amener à venir jusqu'ici. Edene lève une main pour la poser sur sa joue, caresser son visage de ses doigts. Caresses presque mielleuses pour des mots qui ne le sont pas. « Maintenant si ça ne te dérange pas j'aimerais continuer à profiter de ma soirée.» elle le congédie presque. Du bluff. Au jeu du chat et la souris difficile de terminer qui est le prédateur. « A moins que tu ne m'offres un deuxième verre ? Le mien est presque vide.» une invitation à rester à ses côtés, ou à retourner à ses occupations. Elio a la main mise sur le reste de la soirée.