take my hand (santino)
-45%
Le deal à ne pas rater :
Harman Kardon Citation One MK3 – Enceinte intelligente ...
99 € 179 €
Voir le deal

take my hand (santino)

Invité
Anonymous
Invité
   
 
[ take my hand ]

feat.
@Santino Flores ; SAN DIEGO,  juin 2023 」
tw: vol

Uniforme sur le dos et casquette rouge criarde sur la tête, Edene traîne des pieds, n'ayant aucune envie de passer sa journée derrière les friteuses. Mais ce fast food ? C'est un peu comme chez elle. La blonde y travaille depuis un certain temps, d'abord quand elle était étudiante pour pouvoir payer ses études, et puis elle n'en est finalement jamais parti. Elle l'aurait pu, si elle l'avait voulu. Mais elle n'a jamais ressenti le besoin de tout plaquer et rendre son tablier. Friteuse entre les doigts, elle agite légèrement le contenu, le replongeant dans l'huile brûlante, odeur qui lui donnerait presque la nausée, c'est ce qui arrive quand ça devient quotidien. Répétitif. Une odeur qui lui colle à la peau et dont elle a parfois du mal à se défaire. Edene met les frites en barquettes, passent parfois du côté des commandes pour aller aider certains de ses collègues, pour finalement repartir en cuisine. Machine permanente. une habitude perpétuelle, des postes qui se répètent mais dont elle commence à maîtriser toutes les fonctions.
Plateaux qu'elle récupère, les ramenant à la plonge. ça change souvent, jamais personne ne reste bien longtemps à ce poste. Tâche ingrate, épuisante. Sueur donnée plus que les autres. Aujourd'hui, c'est Santino qui s'y colle. Qui vient les aider. Tout poste est bon à prendre tant qu'il s'agit de se faire de l'argent. Edene n'a pas eu besoin de beaucoup d'indices pour comprendre que la misère le suit, l'enveloppe, que les fins de mois sont rudes et qu'il est parfois difficile d'y faire face. La misère, c'est une ombre. Elle suit, elle agrippe, et puis surtout, elle rappelle constamment qu'elle est là. main épaisse s'enroulant autour du cou, suffoquant, empêchant de retrouver sa respiration et obstruant les voix respiratoires. l'oxygène manque parfois, et c'est sans doute touchée par la détresse dans ses yeux qu'Edene a commencé à glisser des billets dans son sac. Sans qu'il ne s'en aperçoive. Une façon pour elle de l'aider, de faire quelques choses de ces dollars amassés, même si ce n'est pas de la bonne façon .Qu'est-ce qui est bien ou mal en réalité ? Le monde est fait en nuance de gris, il n'y a rien de noir ou de blanc. Seulement quelques ciels qui s'éclaircissent et s'assombrissent. Edene pose sa main contre son dos pour le sortir de ses pensées, ne l'ayant pas entendu arriver. «Salut Santi ! Je ne savais pas que c'était toi qui venais aujourd'hui. » elle sourit légèrement. «Ne pars pas sans manger à la fin du service ! » elle rouspète légèrement. Elle le voit faire, cet homme ne s'arrête jamais. constamment en mouvement, bougeant d'un coin à l'autre et partant à toute vitesse quand c'est fini. Probablement pour aller faire la plonge ailleurs. As t-il seulement une pause dans sa vie si rude ? Une accalmie ? Elle s'interroge Edene, se pose des questions. Curiosité mal placée. Mais elle se doute qu'il a une famille, des personnes qui comptent sur lui. l'anneau  à son doigt le montre. Alors elle veut l'aider, comme elle le peut. Sans jamais vraiment se dévoiler.
Elle sort de la cuisine pour le laisser terminer tranquillement, posant son tablier dans un coin pour rejoindre les vestiaires. Ce sont des billets verts qu'elle récupère de la poche de son sac pour aller les glisser dans celui de Santino. Elle se permet d'ouvrir la fermeture, de glisser une poignée de billet, Edene n'a pas compté, mais elle sait que c'est plus que ce qu'il ne gagne en une journée.
Elle n'entend pas les pas arriver. Ne voit pas la silhouette de Santino se dessiner. La blonde relève son visage pour l'apercevoir devant elle. Prise sur le fait. Elle ne fait rien de mal pourtant. Mais se justifier lui semble difficile. «Je n'étais pas entrain de te voler !» Elle sait de quoi ça a l'air, elle, et sa main dans son sac, mais c'est tout le contraire !

-->
Invité
Anonymous
Invité
   
 
take my hand
「 feat. @Edene Finley ; juin 2023 」
tw: argent , vol, pauvreté

Concentré sur son travail, Santino ne voit rien autour. Seul à son poste, il range l’ensemble de la vaisselle et des ustensiles dans ces gros bacs destinés à être nettoyés. La tâche est difficile. Parce qu’il ne cesse de se baisser, de se redresser, de porter des charges lourdes. Il a l’habitude, Santi des travails ingrats, des travails qui ne paient pas et dans lesquels le corps subi plus qu’il ne devrait. Il a beau ne pas être si vieux, les années derrière lui s’accumulent et commencent à peser sur son dos et parfois même sur son énergie, pourtant naturellement débordante. Il est fatigué le mexicain. Parce qu’il enchaîne les boulots. Attaché à un restaurant dans lequel il fait la plonge depuis son arrivée à Oceanside, il fait également le maximum d’extras et remplacements que les vingt-heures d’une journée lui permettent de faire. Il enchaîne les différentes tâches pour obtenir quelques dollars supplémentaires pour nourrir ses enfants et tenter de rendre sa femme heureuse. Il sait qu’il rate beaucoup auprès des siens. Qu’il n’est pas assez présent, mais il préfère les savoir en bonne santé et dans de bonnes conditions plutôt que d’être présent. Il se sacrifie Santi, afin qu’ils puissent joindre les deux bouts. Tout ce qui lui importe c’est eux et cela a toujours été eux. Ce soir, il a accepté un extra dans un fast-food. Il n’apprécie guère cet endroit. Parce qu’il y a énormément de bruits répétitifs et de friture dont l’odeur vient s’incruster dans ses vêtements. Mais il accepte tous les jobs qui ne sont pas regardant sur sa situation irrégulière. Il n’a pas de papiers Santino. Il n’appartient pas à ce pays de l’oncle Sam. Pourtant, il l’a accueilli ce pays et le feu cuisinier, tente de s’y accrocher, tout en restant le plus discret possible. Il n’aime pas particulièrement cet endroit, mais les autres salariés sont sympas. Tous dans une situation précaire, ils s’entraident. Parce que ça doit être ça, d’être américain. Il l’ignore, mais il le fantasme, voyant ce pays comme une terre d’accueil. Heureusement qu’il ne regardait pas les médias. Il est sorti de ces pensées lorsqu’une main se pose sur son dos. « Salut Santi ! Je ne savais pas que c'était toi qui venais aujourd'hui. » Edene. Ce qu’elle était gentille Edene. Elle avait tout pour elle. Santino s’était, à plusieurs reprises, demandé ce qu’elle faisait là, dans ce fast-food alors qu’une carrière l’attendait. Il l’imaginait mannequin ou actrice. Il l’imaginait marcher sur les tapis rouges en souriant. Son sourire était communicatif et rassurant. Pourtant elle était là. Loin des strass et des paillettes, à secouer des panières de frites surgelées. « Edene, ça me fait plaisir de te voir. » L’anglais de Santino était encore empreint de mexicain. Il était parfois approximatif et camouflé d’un fort accent. Mais il essayait. Il essayait de s’intégrer comme il le pouvait.  « Ne pars pas sans manger à la fin du service ! » Santino ne connait que brièvement Edene. Il travaillait avec elle de temps en temps. Mais elle était toujours prévenante et accueillante. Elle semblait réellement s’inquiéter pour lui. Peut-être parce qu’il ne mangeait jamais. Il ne s’arrêtait jamais. Il était là pour travailler. Alors il travaillait jusqu’au bout pour obtenir ses quelques dollars et ramenait la nourriture qui lui était destinée à sa famille. Il faisait toujours cela. Aujourd’hui n’allait pas faire exception. C’était le point positif de travailler dans la restauration. Il lui affiche un sourire et hoche la tête, tout en sachant qu’il ne l’écouterait pas. Ses enfants passaient avant lui. Alors il continue. Il continue de se tuer à la tâche pour pouvoir rentrer, dormir quelques heures puis recommencer. Les minutes et les heures défilent à vive allure. Il ne voit pas le temps passer. Il cherche juste à terminer sa tâche. Une fois cela fait, il ne rêve que de rentrer chez lui pour se reposer un peu. Un long et profond soupire de soulagement s’échappe d’entre ses lèvres. La journée était enfin terminée. Il détache son tablier blanc maculé et se dirige vers les vestiaires. Il est surpris, lorsqu’il découvre Edene dressée devant son casier, son sac à dos dans les mains. « Qu’est-ce que tu fais ? » Bien sûr, il sait ce qu’elle fait. Ce n’est pas la première fois qu’elle le fait. Il n’a jusqu’alors pas trouvé la force de la confronter. Parce qu’il avait trop besoin de cet argent facile qu’elle déposait parfois dans son sac. Il n’est pas en colère. Comment le pourrait-il alors qu’elle lui avait permis de payer des factures et nourrir ses enfants ?  « Je n'étais pas en train de te voler ! » Elle ressent le besoin de se justifier. Alors que ses intentions étaient nobles. Il s’avance vers elle et récupère son sac. « Je sais Edene. » Il plonge sa main dans la poche dans laquelle elle déposait toujours les billets. C’était devenue une habitude. Il compte rapidement le nombre de billets. C’était encore plus qu’à l’ordinaire. « Pourquoi est-ce que tu fais ça Edene ? » Il n’a pas envie mais il lui tend les billets pour les lui rendre. Il en avait besoin de cet argent, mais il ne pouvait décemment continuer à accepter celui-ci sans avoir d’explication. « Pourquoi tu n’utilises pas cet argent pour toi ? J’imagine que tu n’es pas là pour le plaisir, tu devrais le garder et payer ton loyer, tes factures ou t’acheter quelque chose qui te fait plaisir ! » Elle est jeune Edene, elle a besoin de cet argent pour vivre et évoluer. Elle n’a pas à lui donner gracieusement et finalement, malgré le fait qu’il avait jusqu’alors fermé les yeux, il n’avait pas le droit de l’accepter. En attendant qu’elle les récupère, il pose son regard sur ces billets, se rendant compte qu’il y avait beaucoup d’argent. Trop pour que cela soit normal. « Et puis, où est-ce que tu trouves autant d’argent ? Ils ne paient pas autant ici ! » C’était un fait qu’elle ne pouvait nier. Santino n’avait pas posé de question jusqu’alors mais il venait de la prendre sur le fait, il était obligé de dire quelque chose et d’abandonner cet argent facile…
icons par hqroleplaygifs
Invité
Anonymous
Invité
   
 
[ take my hand ]

feat.
@Santino Flores ; SAN DIEGO,  juin 2023 」
tw: vol

Edene est toujours heureuse de le voir ici.
Elle saisit qu'il a besoin de travailler, le plus possible, et c'est ce qui explique les billets qu'elle glisse dans son sac quand il a le dos tourné. Quand il ne la voit pas et qu'elle peut se permettre de jouer les bienfaitrices. Un argent qui n'est pas toujours gagné comme il le faut. Un argent qu'elle ne considère pas comme sale, les personnes qui le possède n'en manque pas, la plupart l'exhibe avec fierté pour rendre le monde envieux et jaloux. D'autres par mépris pour ceux qui n'ont rien. Edene n'a aucun scrupule à leur en prendre un peu pour donner à d'autres qui en ont besoin. Suivre Jayson dans cette aventure n'a pas été un problème pour elle, au contraire, elle a l'impression d'avoir trouver un but à son existence. Une ligne de conduite qu'elle a envie de suivre en ignorant la voix dans son esprit qui lui chuchote qu'un jour ça finira mal. L'accent chantant de Santino lui parvient et la fait sourire, ça a quelque chose de solaire, de chaleureux, elle apprécie beaucoup, c'est un accent qui lui donne envie de sourire automatiquement.
Elle lui conseille de ne pas oublier de manger, c'est important, et en profite pour s'éclipser quand il a le dos tourné, retrouvant la poche de son sac qu'elle ne connaît que trop bien. Edene s'immobilise quand elle comprend que Santino est dans son dos. Ce n'est pas ce qu'il croit. Elle n'est pas une voleuse. Ou quelque chose comme ça. Mais le brun ne semble pas surpris de ce qu'elle est entrain de faire. Il s'avance vers elle et la blonde se redresse sur ses pieds. L'observant. Il sait. Il avait compris alors ? Elle se pensait discrète. Peut être pas finalement. «Parce que je peux le faire. » C'est une réponse qui lui semble évidente. Elle peut le faire, alors elle le lui donne de bon coeur. Santino tend les billets vers elle mais la blonde secoue la tête. Elle ne veut pas les reprendre, alors, de ses doigts elle appuie contre les siens pour qu'il referme sa paume contre les billets verts qu'elle a glissé pour lui. «Je suis là.. Pour des raisons différentes.» Ce serait trop long et trop compliqué à expliquer. «Je t'assures que je n'en ai pas besoin Santino, tu en as plus besoin que moi. » elle souffle finalement, dans un léger sourire. C'est poru lui. C'est tout.
Elle serre ses lèvres un instant, réfléchissant à toute allure. Est-ce qu'elle doit lui dire la vérité ? Mentir ? Elle ne saurait dire pourquoi, mais elle a une étrange confiance en Santino. Ils ne se connaissent pourtant pas beaucoup, mais elle a l'impression de pouvoir lui en parler quand même. Presque certaine qu'il n'ira pas trahir son secret. Edene regarde un peu autour d'elle, s'approche de la porte du vestiaire pour la fermer. «Ce que je vais te dire.. ça doit rester secret Santino.» elle pose un doigt sur ses lèvres, faisant mine de garder le silence. On dirait presque une enfant avouant un terrible secret. Mais Edene n'est plus une enfant. Et ses actes ont forcément des conséquences. «Cet argent je le vole. » Elle murmure finalement, en se rapprochant de lui, croisant les bras sur sa poitrine. «Ce ne sont que des petites combines, rien de plus.» Elle minimise les faits, et pourtant c'est grave. C'est réel. Elle inspire un peu, en jouant nerveusement avec ses mèches blondes. «Enfin, ne t'en préoccupe pas, et prends cet argent j'y tiens. » Elle le lui donne parce qu'elle en a envie, et pas parce qu'elle s'y sent obligée.


-->
Invité
Anonymous
Invité
   
 
take my hand
「 feat. @Edene Finley ; juin 2023 」
tw: argent , vol, pauvreté

Santino flirtait constamment avec l’illégalité. Il avait emprunté beaucoup d’argent à des hommes douteux au Mexique pour monter son restaurant qui avait malheureusement fait faillite. Argent qu’il n’avait dès lors, pu rembourser, créant menaces et fuite vers l’Amérique. Il avait déjà volé dans des magasins de la nourriture pour sa famille, avait traversé la frontière en toute illégalité et séjournait dans un pays sans la moindre autorisation. Alors oui, ce n’était pas le fait d’accepter quelques billets de la part de l’une de ses collègues qui ressemblait bien plus à une poupée-mannequin qu’à une grande criminelle, qui allait le faire culpabiliser. Tout au moins, cela ne l’avait pas fait culpabiliser jusqu’à ce qu’il ne se retrouve face à elle, la prenant la main dans le sac. La prenant en train de glisser ce fameux sésame qui lui permettrait de mettre un peu de beurre dans les épinards. C’était une chose de fermer les yeux sur la provenance d’argent arrivant comme par magie dans son sac, ça en était une autre de fermer les yeux en l’ayant vu faire. Malheureusement, il ne pouvait que lui demander des comptes. Il ne pouvait que réclamer des explications face à cette scène à laquelle il aurait aimé ne pas avoir assisté. Parce que cela signait très certainement la fin de cet argent facile. Il la confronte. Elle semble surprise. Lui ne l’est pas. Pour autant, ses réponses ne sont pas forcément celles qu’il attendait. « Parce que je peux le faire. » C’est sa justification à Edene, lorsqu’il lui demande pourquoi elle fait cela. Quoi de plus étrange et mystérieux. Il fronce les sourcils alors qu’elle refuse l’argent qu’il lui tend. Il s’agit pourtant de son argent, celui qu’elle a déposé furtivement dans son sac à dos quelques minutes plus tôt. « Personne ne décide de donner de l’argent sans attendre quelque chose en retour. » C’était un fait. Personne n’était normalement aussi profondément altruiste. Il ne comprend pas. Les doigts fins de la blonde s’appuient sur les siens, repoussant cette liasse qu’il a envie de garder mais qu’il tient comme s’il s’agissait d’un fruit défendu. Il lui brûle les doigts cet argent. Tel une pierre précieuse il en prend soin, ne les serrant pas trop fort pour ne pas les abimer. Mais il aimerait comprendre. Comprendre pourquoi elle n'utilise pas cet argent pour elle, pour vivre ou se faire plaisir. Et surtout, d’où provient cet argent. « Je suis là… Pour des raisons différentes. » Il secoue la tête, à la fois circonspect et curieux. Comment pouvait-on travailler dans cet endroit détestable sans avoir besoin de ce gain obtenu par le salaire ? Ce n’était pas possible. Personne ne travaillait ici par plaisir. Ce mystère attisait sa curiosité. « Pour des raisons différentes ? Peut-on être ici pour autre chose que pour le salaire ? » Son esprit vagabonde, cherchant ce qu’elle pouvait bien être. Une princesse déchue qui cherchait à se cacher ? La fille des propriétaires à la recherche d’expériences ? Une clandestine ? Une héritière en fuite ? Une fétichiste de l’huile ? Pire, une flic sous couverture… Tout passait dans l’esprit chargé du mexicain. « Je t'assures que je n'en ai pas besoin Santino, tu en as plus besoin que moi. » Elle avait probablement raison. En tout cas, il était une certitude que Santino avait besoin de cet argent. Mais hélas, ce n’était pas suffisant. Plus maintenant qu’elle en avait trop dit. Ou pas assez. « Peut-être oui, mais je ne peux pas accepter sans que tu me dises d’où vient cet argent. » Santino est ferme. Il n’arrive pas à croire qu’il refuse autant d’argent alors qu’il en a besoin. Terriblement besoin même. Il dépose les billets sur la petite commode, qui trônait à leur droite pour les lui laisser puisqu’elle refusait de s’en emparrer. Il s’apprêtait à partir quand il la voit fermer la porte et se tourner vers lui. Ses sourcils se froncent de nouveau rendant son visage habituellement si doux, un brin sévère. « Ce que je vais te dire... Ça doit rester secret Santino. » Il hoche la tête. A qui pourrait-il de toute façon le dire ? II n’avait pas vraiment de véritables amis ici. Il n’avait que sa famille. « Cet argent je le vole. » Il se décompose. La surprise se lit sur son visage. Elle en avait trop et pas assez dit en même temps. Il ne s’attendait pas à ça. Il ne savait pas vraiment à quoi il s’attendait en réalité. « Comment ça ?? » Elle ne pouvait pas croire qu’il resterait de marbre face à cet aveu. Il avait des questions. Un tas de questions. A qui ? Pourquoi ? Comment ? « Ce ne sont que des petites combines, rien de plus. » Il sait ce que sont les petites combines Santino. Il a souvent utilisé cette excuse lorsqu’il s’adressait à sa femme autrefois, pour ne pas l’inquiéter. Rien de plus … « Enfin, ne t'en préoccupe pas, et prends cet argent j'y tiens. » Elle était naïve Edene. Ou peut-être pensait-elle qu’il n’avait aucune morale. Elle n’avait pas tout à fait tort. Il en avait peu d’ordinaire, tout au moins sur ce sujet. Mais là, c’était différent. « Edene, je ne vais pas prendre cet argent alors que tu viens de me dire qu’il a été volé. » Peut-être que les personnes à qui il avait été dérobé en avait besoin eux. Peut-être avaient-ils travaillé dur pour l’avoir… Peut-être viendraient-ils lui réclamer ? Non ce n’était pas juste. Il n’aurait pas aimé que lui vole son argent Santino. « A qui voles-tu cet argent ? Et pourquoi ? » Robin des bois des temps modernes, Edene était-elle ? Il l’ignorait, mais il semblait tout à coup bien intéressé. Plus par la provenance de cet argent que par l’argent en lui-même. Car Santino était ainsi. Toujours à l’affut d’un moyen de subvenir à ses besoins. Peut-être qu’une fois le choc et la morale passés, il prendrait cet argent. Après tout, il en avait besoin, malgré toute la fermeté qu’il faisait actuellement preuve devant Edene.
icons par hqroleplaygifs
Invité
Anonymous
Invité
   
 
[ take my hand ]

feat.
@Santino Flores ; SAN DIEGO,  juin 2023 」
tw: vol

Une moralité qui n'appartient qu'à elle.
Edene n'est pas blanche comme neige. Derrière ses grands yeux bleus, son air angélique, elle n'est pas si innocente que ça. Elle peut le faire, alors elle le fait. Elle masque surtout les problèmes qui sont entrain de lui tomber dessus. Un à un. Point par point. Comme si il ne restait plus que ça. Comme si ses soucis prenaient le pas sur tous le reste. Sur son couple. Sur sa vie professionnelle. Sur ses envies de faire la fête. Tout vacille dangereusement. Tout chancèle d'un côté, puis de l'autre. Edene fronce les sourcils, son regard bleu cherchant le sien. «Je ne veux rien en retour Santino.» Elle croise les bras sur sa poitrine, penchant légèrement son visage sur le côté, pour l'observer. «Tu penses que je suis entrain de te demander un service ou quelque chose comme ça ? » Léger mouvement de tête. «Je t'assure que je te le donne de bon coeur et sans mauvaises pensées. » elle lève ses mains en signe de bonne foi. Elle repousse doucement sa main, refusant de récupérer les billets qu'elle lui a donné. Ils sont à lui maintenant, Edene n'en a pas besoin. Du moins pas comme lui. Pas pour les mêmes raisons. Comment pourrait-il faire autrement ? Elle le voit, enchaîner les jobs pour pouvoir gagner un peu d'argent, lui faire ce cadeau lui fait plaisir. D'une certaine façon, elle a l'impression de faire une bonne action. De ne pas être une personne si terrible que ça. «Dans mon cas c'est un peu différent.» Léger sourire étirant ses lèvres, elle n'est pas certaine que qui que ce soit pourrait comprendre ce qu'elle fait réellement là.
Edene n'a pas besoin de travailler en réalité, si elle décidait de s'appuyer sur Aaron, mais il a toujours été difficile pour elle de le faire. Elle ne vient pas d'un milieu aisé, elle a toujours vu ses parents trimer pour s'en sortir, Jackson et elle ne mangeaient pas souvent à leur faim quand ils étaient plus jeunes. Rien n'était facile, alors dans un sens, elle ne veut pas se reposer sur cette facilité. Elle voit les interrogations passer dans le regard du brun, une histoire qu'elle pourrait lui raconter peut-être une autre fois, s'il avait du temps à perdre. «Bien sûre que si tu le peux.» Il n'a pas besoin de savoir la provenance de cet argent pour l'accepter. Il en a besoin, c'est tout, elle le sait, alors pourquoi insister ? Par acquis de conscience. Santino en a sans doute bien plus qu'elle. Mais il s'apprête à partir, sans cet argent, alors Edene se glisse contre la porte pour l'empêcher de sortir, il ne peut pas laisser ces billets ici et elle tient à ce qu'il les prenne, elle se décide à lui souffler quelques mots. A lui dire d'où provient cet argent. Elle n'en est pas toujours fière, mais il y'a quelque chose de grisant à l'idée de dérober. Ces personnes sont si riches qu'elles n'ont pas besoin de tout ça. moralité douteuse, mais réelle dans l'esprit de la blonde. Des vols. Des petits larcins. Santino se montre ferme, quémandant des réponses. Edene cherche à mettre de l'ordre dans ses pensées, passant ses doigts contre ses tempes. «J'ai toujours eu de la facilité avec un ordinateur entre les doigts. Je m'amusais à cracker des trucs sans importances, juste pour le plaisir d'arriver à déjouer certains codes de sécurité.» Elle doit replacer ses mots dans l'ordre. «J'ai rencontré cette bande dans un bar. On a sympathisé et se sont devenus mes amis, ils faisaient déjà leurs coups, mais j'ai rapidement voulu en être. » C'est ce qu'Edene explique, avec facilité. «Ces gens sont riches, tellement riches qu'à eux seuls ils pourraient presque nourrir tout un pays. Ils n'ont pas besoin de tous cet argent tu sais ?» Alors que lui si. «Je crack les systèmes de sécurité de leur maison pendant que les autres s'occupent de dérober l'argent ou les bijoux à leur portée. » Un jeu d'enfant, qui se retournera un jour contre eux c'est certain.

-->
Invité
Anonymous
Invité
   
 
take my hand
「 feat. @Edene Finley ; juin 2023 」
tw: argent , vol, pauvreté

Rêveur invétéré, Santino ne voyait que le verre plein, même lorsqu’il était complètement vide. Optimisme à toutes épreuves, il s’emballait pour le moindre projet, la moindre idée, y croyant avec toute son âme. Enthousiaste, il l’était. Toujours. Pas assez méfiant dirait Carmen. Il faisait bien souvent confiance aux mauvaises personnes. Parce qu’il voyait que le bien chez eux. Tels des yeux d’enfants, il ne voyait que la lumière, même quand l’ombre enveloppait avec aisance la moindre luminosité naissante. Même quand la raison criait que cette personne n’était guère fréquentable et que ses actes l’étaient encore moins. Mais pour la première fois de sa vie, la voix de Carmen tourne en boucle dans son esprit, lui implorant de se méfier. De se méfier de cet ange aux yeux océans. Elle est si belle Edene. Elle respire la gentillesse et la bienveillance. Mais Carmen continue de lui imposer la méfiance. Elle hurle, elle s’égosille. Il l’écoute. Parce qu’il se doit de ne pas prendre les mêmes risques qu’au Mexique. Parce les Etats-Unis sont leur terre de reconstruction et qu’il n’est pas question de tout gâcher. Du moins, pas maintenant. Alors il cherche à savoir le pourquoi du comment. Ce qu’elle attend de lui en retour. « Je ne veux rien en retour Santino. » C’est agaçant. Parce qu’il a envie de la croire. Il a envie de lui faire confiance et d’accueillir cet argent qui lui ferait le plus grand bien, à lui mais surtout à sa famille. « Tu penses que je suis en train de te demander un service ou quelque chose comme ça ? » Il tente d’observer son comportement, pour en déceler une quelconque bizarrerie. Rien ne semble lui sauter aux yeux. Elle parait si sincère. Il reste silencieux, bercé par la confusion. « Je t'assure que je te le donne de bon cœur et sans mauvaises pensées. » Santino, en alerte, secoue la tête. Il tente de faire cesser la voix de sa femme dans sa tête, et cette méfiance qu’elle lui impose. « Personne n’a aussi bon cœur gratuitement. » Lui, pourtant, a un cœur profondément pur. Il aurait pu lui-même donner cet argent à une personne dans le besoin, s’il n’y était pas cruellement lui-même. Mais il n’y a que des pauvres pour avoir de telles pensées. Et Edene n’a pas l’air comme lui. C’est tout au moins ce qu’elle semble lui confier à demi-mot en refusant de reprendre ce graal qui lui tend les bras. « Dans mon cas c'est un peu différent. » Voilà qui nourrit la curiosité de Santino. Il ne comprend pas bien en quoi cela peut être différent. Comment on pourrait endosser un tel travail sans avoir besoin de la rétribution financière qui s’y rattache. C’était de la folie. De la folie pure. Il n’y avait rien de gratifiant dans ce travail. « Comment ça, un peu différent ? » Il n’a jamais connu cela Santino, de travailler pour autre but que l’argent. Que pour mettre du beurre dans les épinards. Alors cela lui semble irréel, incompréhensible. « Tu es une espionne ou un truc comme ça ? » Son sang se glace alors que ses pensées les plus obscures l’inondent. « Tu travailles pour la police ? » C’était le pire cauchemar de ce travailleur clandestin. Parce qu’il n’était pas encore prêt à se faire démasquer. Ni aujourd’hui, ni jamais en réalité. Il a tout a coup très peur, bercé par des spéculations un peu douteuses. Ceci alors qu’elle continue d’insister sur le fait qu’il doive prendre cet argent sans interrogation supplémentaire. Sans chercher sa provenance. « Bien sûre que si tu le peux. » Il secoue la tête de nouveau. Non, il ne le peut pas. Carmen lui en voudrait. Il n’a pas envie de rendre encore plus malheureuse son épouse. Il en a déjà trop fait. Alors il est prêt à y renoncer, à cet argent. Il est prêt à faire une croix dessus tant qu’il ignore sa provenance, aussi fou cela soit-il. Mais elle semble en avoir décidé autrement. Elle lui fait barrage et cède à ses requêtes. Elle lui délivre la vérité. Tout au moins en partie. Elle vole cet argent. Elle le dérobe et souhaite lui donner. Elle souhaite qu’il devienne son complice, recélant de l’argent dérobé. De plus en plus suspicieux, il ne peut s’empêcher de vouloir en savoir davantage. « J'ai toujours eu de la facilité avec un ordinateur entre les doigts. Je m'amusais à cracker des trucs sans importances, juste pour le plaisir d'arriver à déjouer certains codes de sécurité. » Il est partagé Santino, entre la stupéfaction et l’interdiction. Il est quelque part impressionné, étant à des années lumières d’imaginer cela de la belle Edene Finley. Lui avait déjà du mal à utiliser toutes les fonctionnalités de son téléphone portable. Déjouer des codes de sécurité ressemblait davantage à un film d’espionnage pour lui. « J'ai rencontré cette bande dans un bar. On a sympathisé et se sont devenus mes amis, ils faisaient déjà leurs coups, mais j'ai rapidement voulu en être. » Il continue de l’écouter sans un mot. Il hoche la tête, baisse peu à peu sa garde. La voix de Carmen diminue. Il note chacun de ses mots. « Ces gens sont riches, tellement riches qu'à eux seuls ils pourraient presque nourrir tout un pays. Ils n'ont pas besoin de tous cet argent tu sais ?» Elle n’a pas tort. Il a toujours trouvé le monde injuste. Certains meurt de faim, pendant que d’autres gaspillent avec opulence sans la moindre culpabilité. Triste réalité de ce monde scindé en deux. « Je crack les systèmes de sécurité de leur maison pendant que les autres s'occupent de dérober l'argent ou les bijoux à leur portée. » Assimiler l’ensemble de ces mots semble difficile. Mais il y parvient, petit à petit. Elle a réussi à le convaincre. Sa culpabilité semble être partie. Ces gens n’ont pas besoin de cet argent. Lui si… Il reprend les billets qu’il met dans sa poche. « Tu es sûre que tu n’en as pas besoin ? » Il ne voulait pas lui prendre à elle, l’objet de son butin. Après tout, elle était celle qui avait pris les risques. Mais il en avait tellement besoin… Pour nourrir cette famille qui était sienne. Pour survivre. Il s’apprête à partir. A terminer cette conversation criante de vérité. Mais il s’arrête avant de quitter la pièce. Il se tourne vers Edene. « Est-ce que ça rapporte vraiment bien ? » Tout à coup très intéressé, il envisage le pire. La voix de Carmen est si loin. Elle ne crie plus. Ou tout au moins, elle ne l’écoute plus. « Est-ce que tu crois que je pourrais vous aider ? » Santino n‘avait pas de compétence particulière, outre une capacité impressionnante à survivre. Et cet argent était une question de survie…   
icons par hqroleplaygifs
Invité
Anonymous
Invité
   
 
[ take my hand ]

feat.
@Santino Flores ; SAN DIEGO,  juin 2023 」
tw: vol

Elle ne désire rien, seulement l'aider. Edene ne pensait pas avoir l'âme charitable, mais elle n'est peut être pas si terrible que ça. Billets tendus vers lui, prête à lui donner des liasses qui pourrait l'aider, lui et sa famille. Difficulté à s'y retrouver, à avancer, des petits boulots pour survivre, et vivre, Edene n'a jamais pu fermer les yeux sur sa condition. Ce n'est pas de la pitié, mais une envie de l'aider qui n'a fait que s'accroître, besoin presque instinctif d'apporter sa pierre l'édifice. Léger haussement d'épaule de la part de la blonde, elle glisse son regard vers lui. «Je ne pense pas avoir bon cœur.» Léger rire qui s'échappe de ses lèvres. «Ce n'est pas ce qui me qualifie le mieux en tout cas. » Léger soupire qui s'échappe de ses lèvres. «Mais je sais ce que c'est, de vivre dans la misère. » Tout était si difficile quand elle était jeune, Edene a toujours vu ses parents trimer, travailler avec ardeur pour qu'ils ne manquent de rien, et pourtant, ils ne mangeaient pas toujours à leur faim. Problème révolu, soucis qui n'existent plus, mais elle n'a jamais pu s'empêcher de continuer à travailler ici pour ne pas oublier d'où elle venait. Avec la lucidité constante que si un jour Aaron la quittait, elle n'aurait rien. Son argent, c'est le sien, pas celui d'Edene, fierté ou prévoyance, elle refuse de dépendre de son argent.
C'est différent. Elle n'est pas dans le besoin. Mais elle le fait pour elle-même, par nécessité. «Je travaille pour ne pas oublier d'où je viens. » Ce fast-food, c'est un peu comme sa maison, comme le lieu dans lequel elle se sent le mieux. «Je refuse de dépendre de l'argent de mon petit-ami, je n'en manque pas aujourd'hui mais on ne sait pas de quoi demain sera fait. » Et c'est ce futur qui l'effraie. Rien n'est certain, tout est instable, tout pourrait surtout s'arrêter du jour au lendemain. «Une espionne ?» La surprise se lit sur ses traits. «Est-ce que j'ai l'air d'un totally spies ?» Rire qui s'échappe, humour qu'elle tente de ramener pour le détendre. Edene n'est ni une espionne, ni une policière, elle n'est qu'une jeune femme qui se fond dans la masse, de manière générale. Pas grand chose qui ne sorte de l'ordinaire, du commun, si ce n'est sa facilité à savoir se servir d'un ordinateur.
L'histoire qui s'explique et se raconte, de l'argent retirés au plus riche pour donner aux plus démunis, ils n'ont pas besoin de tout ça, que faire de tous ces billets entassés qu'ils n'utiliseront jamais ? C'est ridicule, et ils sont tous sur la même ligne de conduite. La même ligne directive. Des méfaits mis en place, mais avec l'intime conviction de faire quelque chose de bien. De faire ce qu'il faut. Edene ne pense pas se voiler la face, la cause est noble, le moyen un peu moins, mais c'est la finalité qui compte non ? «Je n'en ai pas besoin.» Elle répète, en le laissant prendre les billets dans ses mains. «C'est pour toi.» Elle s'attend à le voir partir, franchir la porte et partir avec son dû sans se retourner. Mais Santino s'arrête, se tourne vers elle, les mots de la blonde ayant franchit une barrière invisible dans son esprit. Ce n'est pas une bonne idées mais Edene n'est pas raisonnable, elle ne l'est jamais, et c'est ce qui la mène souvent dans des situations compliquées. «Oui ça rapporte bien. » Elle confirme, mordillant légèrement sa lèvre, signe qu'elle est entrain de réfléchir, à toute vitesse. La blonde l'étudie de son regard, un instant. «Je vais en parler à Jayson. » Elle pose doucement sa main contre l'épaule du brun, il en a besoin, et il peut certainement leur être utile, toute aide est bonne à prendre mais elle ne peut pas encore se prononcer. «Tu aimerais vraiment nous aider Santino ? » Question rhétorique mais elle a tout de même besoin de l'entendre le dire. «Tu veux vraiment t'impliquer ? » Elle peut continuer à lui donner de l'argent, à chaque fois qu'elle le peut. Pourquoi se mettre en danger inutilement ? Pour gagner plus ? C'est une possibilité.

-->
Contenu sponsorisé