until you wake up.
until you wake up.
june 20th.
- How long do you plan on staying here Lena? Une voix rauque qui vient éveiller la brune. Le dos particulièrement crochu sur la chaise d'hôpital, tandis qu'elle dormait, enfin pas totalement, les bras sur les jambes de son ami, de son ex petit ami, de quelqu'un qui avait beaucoup compté sur elle et pour elle. Par reflexe, elle se redressa rapidement, venant observer les moniteurs qui entouraient l'homme, analysant chaque chiffre qui s'affichaient. Une de ses mains vint tout de suite se glisser à celle de Zus. Serrant ses doigts aux siens comme si elle tentait de lui prouver qu'elle resterait là, tant qu'il en aurait besoin. Les iris sauges qui se relèvent brièvement en direction de l'infirmière. - The time it takes...
Hier soir, elle avait senti l'agitation aux urgences. Le patient était arrivé près de minuit, mais elle était déjà sur un cas donc ce n'est pas elle qui prit l'homme en charge immédiatement. Elle avait entendu les infirmières hurler, le derme du patient changeait lentement au bleu, sa respiration était très faible voire absente. Aucun mouvement de le part de l'homme et les pupilles n'était minime. Le diagnostic était très simple, un homme avait fait uneoverdose de drogue et depuis quelques heures déjà. C'est un de ses amis qui avait trouvé l'homme. N'ayant aucune réponse, il s'était présenté à domicile et avait trouvé son ami dans cette condition. Elle avait entendu le nom ; Zusman Feld. À la seconde, son sang ne fit qu'un tour. Son myocarde vint se briser dans sa cage thoracique. Un coup de menton en direction d'une infirmière, elle hurla presque. - You have to help me on this okay ? I have to go help them. C'est en trombe qu'elle quitta la pièce pour venir en aide aux médecins en charge de Zus. - Let me help you ! I know this man.. I know him! - You know him How ? - He was my boyfriend .. Long time ago ! - Lena ! Stay out of this okay ? You are way too involved. We'll take care of it, calm down!
Presque dix heures avaient passé, aucun mouvement de la part de Zus. Il était stable, son cœur battait bien. Il fallait simplement attendre qu'il se réveille. Entre temps, elle avait hurlé, elle avait pleuré et même lancer des outils au bout de ses bras. Elle refusait de le revoir après tout ce temps, dans cet été. Surtout .. Elle était restée assise près de lui, main entremêlée avec la sienne pour lui donner un peu de force pour se réveiller. - Lena .. You should go home. It's been almost eleven hours.. - I won't leave until he wakes up .. Is that clear ? Au même moment, tandis que son ton de voix devenait violent et brutal, elle sentit les doigts de l'homme bouger contre les siens. Tout de suite, elle se redressa pour venir poser sa paume contre sa joue. - Zusman ? Can you hear me ? Un faible sourire entremêlé des larmes ruisselantes sur ses joues se dessina tandis qu'elle put finalement apercevoir ses prunelles. - Hey you .. It's Lena.. Don't moove too fast..
tw: tentative de suicide, overdose, alcool, drogue dure (K),
licenciement, langage cru, matériel médical
until you wake up
June 20th, 2023
licenciement, langage cru, matériel médical
until you wake up
June 20th, 2023
« I’m sorry. »
C’est comme s’il sentait dix fois le poids de la gravité, d'un coup. Le temps s’arrête, et le bureau devient un vacuum. « Believe me Zusman, I did not want to take this decision. But I had to. » Son manager fait glisser des dépliants, posés sur le dossier de licenciement. « I know I already told you about those, but… please, take them. They will be able to help you. » il n’avait même pas écouté, ou plutôt entendu ce qu’il venait de prononcer. Il se contente d’attraper le tas de papier, de laisser les automatismes sociaux le remercier, lui serrer la main et de sortir du bureau.
Les marteaux piqueurs et véhicules du chantier n’ont jamais été aussi silencieux qu’à ce moment. Seule une voix le ré-ancre dans la réalité, celle de son ami.
« Hey, so… everything good? » Il savait, pour Zusman. Tout le monde savait maintenant. Des mois qu'on le regardait au mieux avec pitié, au pire comme une honte dès qu'il arrivait le matin. Des mois que la rumeur d'un licenciement tournait, alors il s'inquiétait.
Il le regarde, lui avec qui il avait grandi au sein de cette boîte, lui avec qui ils avaient fait les cent coups. Il détaille son visage, assez pour y remarquer des choses qu'il n'avait jamais vues avant. Il voulait capturer son visage dans son entièreté. Il sourit doucement, puis soupire.
« Yeah. He just offered me to take the day off. So I’m gonna get home. Get some rest. » Son ami marque une pause, perplexe. « … Wow, ok. That’s real nice of 'em. Go on then, see ya tomorrow, man. » ils se dap à leur habitude. Zusman lui répond. « See ya. »
C’est comme s’il sentait dix fois le poids de la gravité, d'un coup. Le temps s’arrête, et le bureau devient un vacuum. « Believe me Zusman, I did not want to take this decision. But I had to. » Son manager fait glisser des dépliants, posés sur le dossier de licenciement. « I know I already told you about those, but… please, take them. They will be able to help you. » il n’avait même pas écouté, ou plutôt entendu ce qu’il venait de prononcer. Il se contente d’attraper le tas de papier, de laisser les automatismes sociaux le remercier, lui serrer la main et de sortir du bureau.
Les marteaux piqueurs et véhicules du chantier n’ont jamais été aussi silencieux qu’à ce moment. Seule une voix le ré-ancre dans la réalité, celle de son ami.
« Hey, so… everything good? » Il savait, pour Zusman. Tout le monde savait maintenant. Des mois qu'on le regardait au mieux avec pitié, au pire comme une honte dès qu'il arrivait le matin. Des mois que la rumeur d'un licenciement tournait, alors il s'inquiétait.
Il le regarde, lui avec qui il avait grandi au sein de cette boîte, lui avec qui ils avaient fait les cent coups. Il détaille son visage, assez pour y remarquer des choses qu'il n'avait jamais vues avant. Il voulait capturer son visage dans son entièreté. Il sourit doucement, puis soupire.
« Yeah. He just offered me to take the day off. So I’m gonna get home. Get some rest. » Son ami marque une pause, perplexe. « … Wow, ok. That’s real nice of 'em. Go on then, see ya tomorrow, man. » ils se dap à leur habitude. Zusman lui répond. « See ya. »
—
Il laisse tomber son sac dans l’entrée et fait quelques pas avant de tomber à genoux. C'est comme s'il n'y avait plus aucun oxygène à inspirer autour de lui. Il ne contrôle plus rien, ni ses sanglots, ni ses pensées.
( That’s it. Nobody wants you anymore. You’ve done it. You’re a burden. You’re a fucking strain to everyone around you. To your family, to your friends, to your colleagues. They had it with you. Bring them peace. End it. )
( That’s it. Nobody wants you anymore. You’ve done it. You’re a burden. You’re a fucking strain to everyone around you. To your family, to your friends, to your colleagues. They had it with you. Bring them peace. End it. )
-
Il laisse tomber la bouteille de whiskey vide. La silhouette titube et commence machinalement à se préparer des rails de vitamin K. Il glousse avant de se rendre compte que c’était inutile. Pas à faire attention aux quantités ce soir. Il vide son sachet et enroule un billet.
-
Une enceinte joue la playlist "rise and shine baby!!" de sa bien aimée, celle sur laquelle il la voyait danser dans la salle de bains les matins.
Il s’écroule sur le lit conjugal, le nez saupoudré de blanc. Dans ses mains, un cadre, avec une photo de ses amours. Il les admire et sourit, les yeux larmoyants. La chienne avait fait un photobomb, ça avait fait rire tout le monde, et il avait pu capturer ce moment. Un petit miracle figé dans le temps. Il glousse en caressant le visage de son p’tit gars du pouce à travers le verre. Il chantonne avec Marvin Gaye et Tammi Terrell.
Il s’écroule sur le lit conjugal, le nez saupoudré de blanc. Dans ses mains, un cadre, avec une photo de ses amours. Il les admire et sourit, les yeux larmoyants. La chienne avait fait un photobomb, ça avait fait rire tout le monde, et il avait pu capturer ce moment. Un petit miracle figé dans le temps. Il glousse en caressant le visage de son p’tit gars du pouce à travers le verre. Il chantonne avec Marvin Gaye et Tammi Terrell.
« Ain’t no mountain high enough,
Ain’t no valley low enough,
Ain’t no river wide enough,
To keep me from getting to you, baby »
—
Ain’t no valley low enough,
Ain’t no river wide enough,
To keep me from getting to you, baby »
—
C’est l’agonie totale. La douleur dans chaque centimètre de son corps. Il voit son ami arriver, n’a aucune idée de si c’est une hallucination ou pas. Tout brûle. Sa tête, sa gorge, ses poumons, son estomac. C’est l’enfer. Il en est sûr. Il est en enfer.
Puis le calme. Il tombe. Ou s’élève, il sait pas. L’espace ici n’existe pas. Pas de hauts, ni de bas. Pas de couleurs, pas de lumière ni d’obscurité. Il n'est même pas sûr qu'il existe, ni de s'il a déjà existé.
Il entend la voix de son fils qui lui raconte sa journée à l’école. Il est devant lui, en train de manger son goûter. Sa fille est sur ses genoux, en train de feuilleter un livre. Abby est rentrée, elle s’asseoit à côté de lui et lui attrape la main. Il l’enserre doucement de la sienne, la caresse du pouce. Il se tourne vers elle pour l'embrasser, mais une lumière vient l’éblouir et il ne parvient pas à voir son visage.
Puis le calme. Il tombe. Ou s’élève, il sait pas. L’espace ici n’existe pas. Pas de hauts, ni de bas. Pas de couleurs, pas de lumière ni d’obscurité. Il n'est même pas sûr qu'il existe, ni de s'il a déjà existé.
Il entend la voix de son fils qui lui raconte sa journée à l’école. Il est devant lui, en train de manger son goûter. Sa fille est sur ses genoux, en train de feuilleter un livre. Abby est rentrée, elle s’asseoit à côté de lui et lui attrape la main. Il l’enserre doucement de la sienne, la caresse du pouce. Il se tourne vers elle pour l'embrasser, mais une lumière vient l’éblouir et il ne parvient pas à voir son visage.
—
« -sman? -hear me? »
Ses paupières sont si lourdes. Il essaye de les ouvrir malgré toute cette lumière. Il marmonne dans une voix rauque, écorchée par le réveil, l'alcool, l'intubation. « Sweetheart… » Sa vision se fait plus nette, ainsi que son ouïe. Il réalise lentement que ce n'est pas la main de sa dulcinée, dans la sienne. « Hey you... It's Lena... Don't move too fast… »
Il détaille le visage. Il lui faut une seconde avant de le reconnaître. Il n’en croit pas ses yeux. Il n’y croit pas tout court. Il pense halluciner. Bizarre, il n’avait jamais halluciné d’elle avant. Il râle. « Ah, fuck. Really? » il essaye de se relever, mais la résistance de la perfusion sur sa main le ré-ancre dans la réalité. Il constate tout le matériel de surveillance vitale placé un peu partout sur le haut de son corps. Il fronce les sourcils, horrifié. « No, no, no… » Les bips de l’électrocardiogramme accélèrent. « The fuck are you doing here? The fuck am I doing here? I… » il s’agite. « Why did you have to bring me back?! » il enlève l’oxymètre de pouls. « I gotta get out of here. »
Ses paupières sont si lourdes. Il essaye de les ouvrir malgré toute cette lumière. Il marmonne dans une voix rauque, écorchée par le réveil, l'alcool, l'intubation. « Sweetheart… » Sa vision se fait plus nette, ainsi que son ouïe. Il réalise lentement que ce n'est pas la main de sa dulcinée, dans la sienne. « Hey you... It's Lena... Don't move too fast… »
Il détaille le visage. Il lui faut une seconde avant de le reconnaître. Il n’en croit pas ses yeux. Il n’y croit pas tout court. Il pense halluciner. Bizarre, il n’avait jamais halluciné d’elle avant. Il râle. « Ah, fuck. Really? » il essaye de se relever, mais la résistance de la perfusion sur sa main le ré-ancre dans la réalité. Il constate tout le matériel de surveillance vitale placé un peu partout sur le haut de son corps. Il fronce les sourcils, horrifié. « No, no, no… » Les bips de l’électrocardiogramme accélèrent. « The fuck are you doing here? The fuck am I doing here? I… » il s’agite. « Why did you have to bring me back?! » il enlève l’oxymètre de pouls. « I gotta get out of here. »
- Please ! Let me in.. I need to know how he is.. Please. Les larmes aux yeux, c’est presque brûlant pour la brune de voir tout ce personnel autour de lui et ne rien pouvoir faire. Elle ne peut même pas lui glisser quelques mots à l’oreille, elle ne peut même pas l’approcher pour tenter de rendre sa présence profitable. – Lena please stop ! I know you want to.. But please stay away from him. It’s gonna be too hard for you to watch. . La main désapprobatrice de l’autre médecin sur le bras, elle peut presque ressentir la poussée qu’on lui donne pour s’éloigner.– Lena .. Lena please .. Don’t do that to yourself..
--
– Who is he Lena ? You wouldn't give so much trouble for a simple.. Ex. Elle avait attendu tout ce temps. Dans le corridor, assise dans son bureau, elle tournait en rond. Elle voulait tout savoir, empêchais les gens d’entrer dans cette salle sans avoir au moins une nouvelle de ce qui se passe. Recroquevillé contre elle-même, elle se tenait près de la fenêtre, observant dehors comme si les réponses lui viendraient. Ses bras entouraient ses jambes, le menton calé dans ses genoux, elle fronçait les sourcils à la remarque de son collègue, venant presque se cacher dans sa propre étreinte. - I broke this man. I broke him. We were young, twenty two or something.. he was suppose to be happy. I loved him.. But not in the way he deserved. I never really forgave myself for being a total bitch.. – It was a long time ago Len.. Maybe he won’t remember you.
--
Il bouge. Elle est au moins heureuse de le voir faire au moins un petit mouvement après ces dix dernières heures. En même temps qu’il se réveille, la brune vient immédiatement presser le bouton d’urgence pour indiquer à son médecin traitant qu’il était réveillé. Ce n’était pas elle. Elle aurait bien voulu être celle qui s’occupe de lui mais on lui avait interdit. Ses collègues la surprotégeaient beaucoup ces derniers temps. Non seulement ses jours à l’hôpital étaient comptés mais avec les jumeaux qui grandissaient dans son ventre, ils avaient tendance à penser qu’un simple coup de stress suffirait à la mettre dans tous ses états. Juste avant, quelqu’un avait informé la brune du passé de Zus. Tout ce qui était arrivé à sa famille. Son cœur se brisait à la simple pensée qu’il n’avait toujours pas le bonheur mérité entre les mains. - Zus please .. Sa silhouette colosse s’activait plus que de raison, tout de suite, elle posa sa main contre le bras de l’homme, tentant de le maintenir en place. Voix rauque qui résonne à l’arrière d’elle. – Sheperd fuck ! I told you to stay away from him. Les quelques paroles du médecin envers l’homme sont simples, il tente de le calmer, de lui faire comprendre l’étendu de la situation. Incapable de quitter, la brune reste en arrière-plan, s’adossant contre un mur. Sa main vient se positionner devant son visage, les larmes qui coulaient toutes seules. C’est quelques minutes qui s’écoulent avec qu’elle se retrouve seule avec lui dans la pièce. Elle se laisse tomber au pied du lit, sa main qui se positionnait contre sa jambe. - Im sorry Zi. For everything..
tw: restriction physique, matériel médical
until you wake up
June 20th, 2023
until you wake up
June 20th, 2023
On lui parle mais il n’entend pas, il ne veut pas entendre. Il ne veut pas entendre la réalité, quand la sienne était, il y a encore quelques secondes, qu’il avait enfin rejoint sa famille. Qu’il allait enfin re-trouver son petit paradis personnel. Ses amours les plus précieux, réunis à ses côtés. Il répète compulsivement « No, no, no » dans la montée d’un sanglot. Le médecin le touche doucement et c’est l’effet d’une foudre qui s’abat sur lui. Il l’attrape par le col de sa blouse et hurle. « Why? Why did you bring me back here?! » et d’autres choses qu’il ne contrôle plus. Il pousse violemment le médecin, enlève sa perfusion, mais la sécurité arrive avant qu’il ne puisse s’en aller. On le saisit, il essaye de se débattre. Mais son corps est plus faible que sa colère n’est puissante. On l’attache à son lit, son corps se relâche en même temps que ses émotions; il éclate en sanglots. Sa poitrine fait si mal, elle convulse. C’est comme si on écrasait son intérieur, qu’on vidait son corps de braillements qui faisaient l’effet de feu dans sa gorge. Il a l’impression de re-vivre le jour de la nouvelle. De les avoir perdus une nouvelle fois.
Il pleut ses larmes sur linge blanc. Il entend Lena. Il est même pas sûr de quoi elle parle. Il l’avait entendu tellement de fois, cette phrase, il en pouvait plus. « I’m sorry for your loss, Mr. Feld » I’m sorry, I’m sorry. Une politesse futile qui l’obligeait à réconforter les autres alors qu’il est celui qui souffre. Il ne trouve même pas l’énergie de lui répondre.
Mais la main sur sa jambe apporte un soupçon de chaleur.
Il pleut ses larmes sur linge blanc. Il entend Lena. Il est même pas sûr de quoi elle parle. Il l’avait entendu tellement de fois, cette phrase, il en pouvait plus. « I’m sorry for your loss, Mr. Feld » I’m sorry, I’m sorry. Une politesse futile qui l’obligeait à réconforter les autres alors qu’il est celui qui souffre. Il ne trouve même pas l’énergie de lui répondre.
Mais la main sur sa jambe apporte un soupçon de chaleur.
until you wake up.
june 20th.
Le médecin traitant vint passer près d'elle, lui donnant le dossier dans les mains. - Take it. Un geste ferme, presque douloureux quand elle attrappa le dossier. - Wh.. Why ? Questionnement au timbre de voix tremblant. Il y a quelque minute, c'est à peine si on la laissait l'approcher. - Because he doesn't want help.
La main sur sa jambe, elle se demande si il ne va pas hurler bientôt pour qu'elle le lâche. Elle vient attraper le verre d'eau près du lit. Assise près de lui comme ça, son ventre ne parait pas encore, ses bras viennent se croiser dessus pour cacher celui-ci encore plus. - You should take this.. Elle lui tend le verre, portant la paille à sa bouche, le geste tremblant. Un peu d'hydratation lui ferait du bien. Il a besoin de retrouver un peu de force après avoir perdu conscience. À la vue du dossier, elle sait très bien que ce n'était pas vraiment accidentel. Clairement elle a peur qu'il hausse le ton de voix mais si tel est le cas .. Elle comprendrait. - Did you .. Elle s'interrompt, venant passer une main nerveuse dans ses cheveux avant d'attraper la sienne. - Did you .. Do this on purpose ?
tw: idées suicidaires
until you wake up
June 20th, 2023
until you wake up
June 20th, 2023
Il ne fait pas attention à ce qui se dit sur lui. Les larmes ne s’arrêtent pas. Il est épuisé, chaque sanglot lui coûte un peu plus d’énergie. Il halète doucement, arrivant au bout de ses forces. C’est juste à ce moment qu’elle lui tend le breuvage. Il pose ses lèvres la paille et s’hydrate. Un instant suspendu dans le silence de la chambre. Un geste d’attention comme il n’en avait plus depuis qu’on lui a arraché Abby. Il soupire et mumure faiblement. « Thank you… » il ne parvient pas à la regarder. Il n’est pas encore prêt à ça.
Il regarde la main de Lena attraper la sienne, qui reste immobile. Souvenir douloureux d’Abby, qu’il pensait juste avoir retrouvée. Souvenir douloureux de la relation passée avec Lena. Souvenir douloureux de son cruel manque de contact physique. Il ne sait pas quoi faire.
Elle rompt le silence. « Did you .. Do this on purpose ? » Il fronce les sourcils, l’expression souffrante. Il baisse la tête, honteux, coupable… déçu. Sa voix est basse, faiblarde.
« … I lost ‘em, Lena. » il convulse dans des sanglots silencieux, béggaye sous la confusion et la tristesse. « My- my little man. My little princess, » et les larmes remontent. « Abby- They were right here, with me. I thought I- I thought I joined 'em. I wanted to- want to. I want to join them. » Et les larmes retombent. C’est la première fois qu’il fait cet aveu à quelqu’un. Il la regarde enfin, les yeux désespérés. « They were everything, it’s- it’s all I had. It’s gone. It’s gone. »
Il regarde la main de Lena attraper la sienne, qui reste immobile. Souvenir douloureux d’Abby, qu’il pensait juste avoir retrouvée. Souvenir douloureux de la relation passée avec Lena. Souvenir douloureux de son cruel manque de contact physique. Il ne sait pas quoi faire.
Elle rompt le silence. « Did you .. Do this on purpose ? » Il fronce les sourcils, l’expression souffrante. Il baisse la tête, honteux, coupable… déçu. Sa voix est basse, faiblarde.
« … I lost ‘em, Lena. » il convulse dans des sanglots silencieux, béggaye sous la confusion et la tristesse. « My- my little man. My little princess, » et les larmes remontent. « Abby- They were right here, with me. I thought I- I thought I joined 'em. I wanted to- want to. I want to join them. » Et les larmes retombent. C’est la première fois qu’il fait cet aveu à quelqu’un. Il la regarde enfin, les yeux désespérés. « They were everything, it’s- it’s all I had. It’s gone. It’s gone. »
tw: idées suicidaires
until you wake up
20th, June 2023
until you wake up
20th, June 2023
Pas de gestes brusques lorsqu'elle lui tend la paille. Au contraire, il semble .. Satisfait de cette attention envers lui. Assise à ses côtés, elle a l'impression de voir les derniers jours ensemble. Si elle remontait plusieurs années auparavant, elle voyait encore les scènes dramatiques. Lorsqu'elle était assise sur le bord du lit à tenter de régler les engueulades du jour. Quand il tentait de la convaincre de vivre avec lui et qu'elle éviter encore le sujet, sans se regarder comme en ce moment même. Elle se rapproche un peu de lui, venant s'asseoir plutôt près de son torse. Elle peut sentir la chaleur de son ex petit ami sur sa hanche, venant lui faire crisper la mâchoire, un peu mal à l'aise. - I heard.. Other doctors tell me about it.. I'm probably sure you're sick of hearing it.. But I'm sorry. Aux mots de Zus, elle fronçait les sourcils et automatiquement ses yeux s'emplissaient de larmes. Elle refusait de l'imaginer capable d'une telle chose et la simple idée lui donnait mal au coeur. - I am not the doctor who took care of you.. But I would have done it without hesitation. -- I would have never let you... disappear. Pour ne pas employer le mot fatidique, de décès.
- I would have never let you disappear. Elle le répète, mais cette fois, elle vient s'élancer en sa direction, délicatement, mais assez pour entourer ses bras autour de sa nuque. Risqué, dangereux, peut-être. Mais elle n'a qu'une seule envie pour le moment, le sentir contre elle et le savoir vivant. Elle se recula rapidement, laissant une de ses mains contre la joue de son ex. - I know everything seems impossible to you right now. But I will help you find a solution.. I will not let you down.. I never did.. C'est vrai quand on y pense, ce n'est pas elle qui était partie sans donner de nouvelles..
- I would have never let you disappear. Elle le répète, mais cette fois, elle vient s'élancer en sa direction, délicatement, mais assez pour entourer ses bras autour de sa nuque. Risqué, dangereux, peut-être. Mais elle n'a qu'une seule envie pour le moment, le sentir contre elle et le savoir vivant. Elle se recula rapidement, laissant une de ses mains contre la joue de son ex. - I know everything seems impossible to you right now. But I will help you find a solution.. I will not let you down.. I never did.. C'est vrai quand on y pense, ce n'est pas elle qui était partie sans donner de nouvelles..
tw: auto-dépréciation, grossesse
until you wake up
June 20th, 2023
until you wake up
June 20th, 2023
Il ne sait pas quoi dire. Il ne sait jamais quoi dire à ce genre de choses. Jamais été bon pour communiquer. ( Jamais été bon à rien. ) Il ne la croit pas, de toutes façons. Il a toujours été l’ombre d’un autre quand ils étaient ensemble. ( Toujours le plan de secours. ) Il n’avait jamais eu un “je t’aime”. Ça faisait dix-sept ans déjà. Aucune raison pour qu’il ne devienne important maintenant. ( Il l’a jamais été. ) Elle dit sûrement ça dans une culpabilité polie.
Et pourtant, quand il détaille ces traits familiers, mûris, une vieille chaleur se rallume dans sa poitrine. ( Un autre échec. )
Il est d’abord confus quand les bras viennent entourer sa nuque, mais il se laisse faire. Il abaisse le visage contre l’épaule. Son odeur le ramène presque deux décennies avant. Sa main contre son visage lui fait tellement de bien qu’elle lui fait du mal. De réaliser ce qu’il a perdu, il y a dix-sept ans, comme il y a un an. Plus aucune affection physique, le corps, le cœur, l’esprit affamés d’amour en plus d’être lacérés par le deuil. Il ferme les yeux et penche la tête contre sa paume.
Il rouvre les yeux et remarque l’arrondi de son ventre. Il fronce légèrement les sourcils, avant de regarder son badge, et y voit un deuxième nom de famille qui lui est inconnu, mais il est à peu près sûr de savoir de qui il s’agit. Il regarde ensuite l’alliance. Son cœur s’alourdit un peu, mais il essaye d’écouter ce qu’elle lui dit.
« But I will help you find a solution… ( There is none. ) I will not let you down… ( You should. ) I never did…
- You should’ve. » Les yeux perdus dans son ventre, il n’avait pas contrôlé sa remarque. Et pourtant il ne la regrette pas. « And you should right now. You have a home to care for. » Pas d’animosité dans ses mots, mais beaucoup de tristesse. « Me, I’ll… I’ll manage. »
Il ne peut s’empêcher de se rappeler de toutes les fois où il avait rêvé la voir ainsi, la bague au doigt, enceinte. Au nom de Shepherd-Feld. Shepherd Field. Champ de berger. L’idée l’enchantait à l’époque, l’aidait à traverser les moments difficiles.
Mais encore une fois et comme toujours. Z, le dernier choix sur la liste.
C’est sincèrement même si tristement qu’il prononce « Congratulations. » dans un sourire.
Et pourtant, quand il détaille ces traits familiers, mûris, une vieille chaleur se rallume dans sa poitrine. ( Un autre échec. )
Il est d’abord confus quand les bras viennent entourer sa nuque, mais il se laisse faire. Il abaisse le visage contre l’épaule. Son odeur le ramène presque deux décennies avant. Sa main contre son visage lui fait tellement de bien qu’elle lui fait du mal. De réaliser ce qu’il a perdu, il y a dix-sept ans, comme il y a un an. Plus aucune affection physique, le corps, le cœur, l’esprit affamés d’amour en plus d’être lacérés par le deuil. Il ferme les yeux et penche la tête contre sa paume.
Il rouvre les yeux et remarque l’arrondi de son ventre. Il fronce légèrement les sourcils, avant de regarder son badge, et y voit un deuxième nom de famille qui lui est inconnu, mais il est à peu près sûr de savoir de qui il s’agit. Il regarde ensuite l’alliance. Son cœur s’alourdit un peu, mais il essaye d’écouter ce qu’elle lui dit.
« But I will help you find a solution… ( There is none. ) I will not let you down… ( You should. ) I never did…
- You should’ve. » Les yeux perdus dans son ventre, il n’avait pas contrôlé sa remarque. Et pourtant il ne la regrette pas. « And you should right now. You have a home to care for. » Pas d’animosité dans ses mots, mais beaucoup de tristesse. « Me, I’ll… I’ll manage. »
Il ne peut s’empêcher de se rappeler de toutes les fois où il avait rêvé la voir ainsi, la bague au doigt, enceinte. Au nom de Shepherd-Feld. Shepherd Field. Champ de berger. L’idée l’enchantait à l’époque, l’aidait à traverser les moments difficiles.
Mais encore une fois et comme toujours. Z, le dernier choix sur la liste.
C’est sincèrement même si tristement qu’il prononce « Congratulations. » dans un sourire.
tw: idées suicidaires
until you wake up
20th, June 2023
until you wake up
20th, June 2023
Il y a quelque chose de souffrant dans le fait de le prendre dans ses bras. Des choses qui n'ont pas été réglées ou dites. Il y avait une histoire derrière tout ça. Ce n'était pas seulement une question de compétition silence avec Tyler. Ils avaient essayé, ils avaient tenté d'apprendre plusieurs choses sur eux, ensemble. Elle n'avait pas su comment aimer comme il se doit, peut-être même qu'il avait encore en tête qu'elle ne l'avait jamais aimé même si c'était totalement le contraire. Encore aujourd'hui, elle ne saurait expliqué pourquoi elle n'a jamais pu franchir les barrières, pourquoi tout s'est écroulé comme un château de cartes.
- You know .. Incapable de terminer sa phrase sur le coup, prise par les émotions qui lui prenait à la gorge. L'espace d'un instant, elle baissa les yeux sur le drap blafard de l'hôpital, déglutissant nerveusement. - You know when you left me.. I hated you. Because at this moment, I needed to be saved from myself .. I needed you to save me. Son timbre de voix qui se déchire, qui tremble. - But you left me. La tristesse dans sa voix rejoint la sienne. - I will never let you feel what I felt then. -- I will not let you down. Is that clear or no ? Dans plans interrompus trop tôt, des rêves qui n'aboutissaient pas. Des conversations qu'ils auraient dû avoir mais qui se sont toujours interrompus. À la suite de ses félicitations, elle vient tout de suite poser sa main contre son ventre, venant cacher celui-ci avec sa blouse blanche. Elle réalise. Elle comprend. Il a tout perdu et voilà qu'elle se retrouve devant lui, avec les rêves abandonnés et la vie qu'il a perdu. Ses lèvres s'entrouvrent le temps d'une seconde mais incapable de parler, elle vient poser sa main devant sa bouche, éclatant en larmes. - Im so sorry Zi.. Deeply sorry. Pour elle ? Pour l'accident ? Pour eux ? Pour son deuil ? Pour tout.
- You know .. Incapable de terminer sa phrase sur le coup, prise par les émotions qui lui prenait à la gorge. L'espace d'un instant, elle baissa les yeux sur le drap blafard de l'hôpital, déglutissant nerveusement. - You know when you left me.. I hated you. Because at this moment, I needed to be saved from myself .. I needed you to save me. Son timbre de voix qui se déchire, qui tremble. - But you left me. La tristesse dans sa voix rejoint la sienne. - I will never let you feel what I felt then. -- I will not let you down. Is that clear or no ? Dans plans interrompus trop tôt, des rêves qui n'aboutissaient pas. Des conversations qu'ils auraient dû avoir mais qui se sont toujours interrompus. À la suite de ses félicitations, elle vient tout de suite poser sa main contre son ventre, venant cacher celui-ci avec sa blouse blanche. Elle réalise. Elle comprend. Il a tout perdu et voilà qu'elle se retrouve devant lui, avec les rêves abandonnés et la vie qu'il a perdu. Ses lèvres s'entrouvrent le temps d'une seconde mais incapable de parler, elle vient poser sa main devant sa bouche, éclatant en larmes. - Im so sorry Zi.. Deeply sorry. Pour elle ? Pour l'accident ? Pour eux ? Pour son deuil ? Pour tout.
tw: dépression, addictions, tentative de suicide
until you wake up
June 20th, 2023
until you wake up
June 20th, 2023
I hated you. ( How? You barely cared. ) I needed you to save me. ( You never needed me for anything. ) I will never let you feel what I felt then. ( Whatever. I feel worse than what it could've felt to be dumped by a guy you didn't care about. ) I will not let you down. ( You will, eventually. )
Tant de réponses qui lui viennent à l’esprit, aucune énergie pour les prononcer, et encore moins de d’aborder les discussions qui en découlent. Pas assez d’énergie, ni d’espace mental pour ça. Pas avec l’envie si profonde et pressante d’en finir, pas avec le manque viscéral du contact de ses petits, de l’amour de sa vie. Alors il se tait. Il savait que ça ne lui plaisait pas, que ça ne lui avait jamais plu, à Lena, qu’il se taise. Mais là tout de suite, il n’en avait rien à faire. Tout ça n’aurait aucune importance dans quelques temps.
Il se contente de balayer ses excuses de la main attachée. "No worries. Forget it. No problem. It’s nothing." Il les lui avaient toutes sorties durant leur relation.
« Thank you. I… I think I just need rest right now. »
Il est stable. C’est la première fois depuis longtemps qu’il avait eu des repas complets, midi et soir, sur plusieurs jours. Ses vitaux sont revenus à la normale. Il avait eu de la chance dans son malheur : sa vessie était endommagée, mais pas encore assez pour avoir besoin de cathéter ou d’intervention chirurgicale. Il a retrouvé un peu de ses couleurs. Sa famille n'avait pas été mise au courant, et surtout pas ses parents. Pas envie de faire face à leur jugement, à leur culpabilisation. ( De toutes façons, s'ils avaient à choisir un de leur gamins à sacrifier, ça serait bien lui. Le drogué, le raté. )
Ses ami’es étaient venu’es lui rendre visite. Il avait enchaîné des échanges aussi difficiles qu’émouvants. Celle de son meilleur ami a été la seule à lui faire du bien sans le drainer. Pas de long discours. Pas de conseils parentalisants. Pas de culpabilisation, ni de nécessité de le rassurer, de le réconforter sur le fait qu'il allait rester envie, lui épargner le deuil d'un ami.
Lui savait que Zusman sait très bien ce qu'il doit faire, qu'il fallait juste qu'il trouve le déclic pour se lancer. Il s'était contenté d'exprimer le fait d'être rassuré de le savoir en vie, qu'il restait là au besoin. Il l'avait informé qu'il avait recueilli sa chienne le temps de son hospitalisation. « Told her you'd be back soon. You better not make me lie to her. » Ils avaient continué à parler de la vie comme si de rien n'était, passé une journée comme une autre entre eux. Et pendant un instant, Zusman avait oublié qu'il était dans un hôpital. Il avait eu une petite réalisation, celle qu'il était capable d'oublier son malheur un instant et de profiter du présent, sans l'aide de substances.
Mais le vide est toujours là. Un trou noir dans sa poitrine, aspirant lentement chaque pensée d’espoir s’en approchant. Empêchant tout rayonnement de s’échapper. Une singularité gourmande et grandissante de matière, liquide, poudrée, qu’importe. Quelque chose, pour assommer les images de son passé, les souvenirs de ce qu’il a perdu. Il n’en peut plus. Il déteste la sobriété, la clarté qu’elle apporte, qui rend si nettes toutes les souffrances en lui.
Les interventions du psychiatre lui tapaient sur les nerfs, mais il prenait sur lui histoire de ne pas prolonger son séjour. Il se taisait. Avec les professionnels et Lena, il se tait et acquiesce. Leur dit ce qu’als veulent entendre. Exercice facile, naturel en tant qu’homme racisé, qui lui avait permit d'éviter d’envenimer des altercations avec la police auparavant. Quand il portait la barbe, quand on l'étiquetait vite de non-Blanc.
Il n’a jamais autant voulu retourner dans cette maison vide.
Mais il faut attendre l’aval de l’équipe médicale avant qu’il ne puisse sortir. Une dernière visite de Lena. Celle qu’il espère être la dernière.
Tant de réponses qui lui viennent à l’esprit, aucune énergie pour les prononcer, et encore moins de d’aborder les discussions qui en découlent. Pas assez d’énergie, ni d’espace mental pour ça. Pas avec l’envie si profonde et pressante d’en finir, pas avec le manque viscéral du contact de ses petits, de l’amour de sa vie. Alors il se tait. Il savait que ça ne lui plaisait pas, que ça ne lui avait jamais plu, à Lena, qu’il se taise. Mais là tout de suite, il n’en avait rien à faire. Tout ça n’aurait aucune importance dans quelques temps.
Il se contente de balayer ses excuses de la main attachée. "No worries. Forget it. No problem. It’s nothing." Il les lui avaient toutes sorties durant leur relation.
« Thank you. I… I think I just need rest right now. »
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23rd, June 2023
23rd, June 2023
Il est stable. C’est la première fois depuis longtemps qu’il avait eu des repas complets, midi et soir, sur plusieurs jours. Ses vitaux sont revenus à la normale. Il avait eu de la chance dans son malheur : sa vessie était endommagée, mais pas encore assez pour avoir besoin de cathéter ou d’intervention chirurgicale. Il a retrouvé un peu de ses couleurs. Sa famille n'avait pas été mise au courant, et surtout pas ses parents. Pas envie de faire face à leur jugement, à leur culpabilisation. ( De toutes façons, s'ils avaient à choisir un de leur gamins à sacrifier, ça serait bien lui. Le drogué, le raté. )
Ses ami’es étaient venu’es lui rendre visite. Il avait enchaîné des échanges aussi difficiles qu’émouvants. Celle de son meilleur ami a été la seule à lui faire du bien sans le drainer. Pas de long discours. Pas de conseils parentalisants. Pas de culpabilisation, ni de nécessité de le rassurer, de le réconforter sur le fait qu'il allait rester envie, lui épargner le deuil d'un ami.
Lui savait que Zusman sait très bien ce qu'il doit faire, qu'il fallait juste qu'il trouve le déclic pour se lancer. Il s'était contenté d'exprimer le fait d'être rassuré de le savoir en vie, qu'il restait là au besoin. Il l'avait informé qu'il avait recueilli sa chienne le temps de son hospitalisation. « Told her you'd be back soon. You better not make me lie to her. » Ils avaient continué à parler de la vie comme si de rien n'était, passé une journée comme une autre entre eux. Et pendant un instant, Zusman avait oublié qu'il était dans un hôpital. Il avait eu une petite réalisation, celle qu'il était capable d'oublier son malheur un instant et de profiter du présent, sans l'aide de substances.
Mais le vide est toujours là. Un trou noir dans sa poitrine, aspirant lentement chaque pensée d’espoir s’en approchant. Empêchant tout rayonnement de s’échapper. Une singularité gourmande et grandissante de matière, liquide, poudrée, qu’importe. Quelque chose, pour assommer les images de son passé, les souvenirs de ce qu’il a perdu. Il n’en peut plus. Il déteste la sobriété, la clarté qu’elle apporte, qui rend si nettes toutes les souffrances en lui.
Les interventions du psychiatre lui tapaient sur les nerfs, mais il prenait sur lui histoire de ne pas prolonger son séjour. Il se taisait. Avec les professionnels et Lena, il se tait et acquiesce. Leur dit ce qu’als veulent entendre. Exercice facile, naturel en tant qu’homme racisé, qui lui avait permit d'éviter d’envenimer des altercations avec la police auparavant. Quand il portait la barbe, quand on l'étiquetait vite de non-Blanc.
Il n’a jamais autant voulu retourner dans cette maison vide.
Mais il faut attendre l’aval de l’équipe médicale avant qu’il ne puisse sortir. Une dernière visite de Lena. Celle qu’il espère être la dernière.
tw: idées suicidaires
until you wake up
20th, June 2023
until you wake up
20th, June 2023
- But maybe we can.. - No ! Lena. We talked about it! Several times. Elle grogne, refermant le dossier, l'abandonnant sur le bureau derrière elle. - But if we let him go, he probably won't make it! Le directeur de chirurgie s'arrête dans le milieu du corridor, se tournant brusquement vers la brune. - Lena, you have to stop. You have to sort things out between yourselves. You won't be able to spend your time saving him! God .. Put yourself together. Cette conversation, l'hôpital entier peut l'entendre. Debout devant la porte de chambre de Zusman, elle tente de convaincre son directeur, du mieux qu'elle peut. Elle ne se rend même pas compte son timbre de voix résonne, qu'il porte plus fort que jamais dans couloirs blafards de l'hôpital. - If anything happens to him.. I swear you will pay for it!
Elle entre dans la chambre, la sienne. Incapable de le regarder son ex petit ami allongé. C'est limite si ses gestes sont brusques, brutaux même. Elle sait qu'il a entendu la conversation dans le corridor juste à l'instant et elle refuse de paraître affaibli par la situation. Face à la fenêtre, elle vint porter ses deux mains de chaque côté du bord. - You can go out. I just need to sign the papers. Les bras contre sa poitrine, elle se tourne finalement en sa direction. Iris rougis par la peine, lèvre qui trésaille. - You will listen to me and shut up. Le dos contre le mur, elle inspire un bon coup, se doutant bien qu'il ne l'écoutera pas une seule seconde. - You may think I didn't care about you.. But that's not true. You deserved the kind of endless love, the one that makes you dream and leads to projects, to a lifetime. I never told you, because I didn't deserve someone like you. After all the mistakes I had made. But I never lied to you. Not even once. Sans rien ajouter de plus, elle s'éloigne vers la porte, prête à sortir. - I'll get you the forms. You will be free... From me as well...
Elle entre dans la chambre, la sienne. Incapable de le regarder son ex petit ami allongé. C'est limite si ses gestes sont brusques, brutaux même. Elle sait qu'il a entendu la conversation dans le corridor juste à l'instant et elle refuse de paraître affaibli par la situation. Face à la fenêtre, elle vint porter ses deux mains de chaque côté du bord. - You can go out. I just need to sign the papers. Les bras contre sa poitrine, elle se tourne finalement en sa direction. Iris rougis par la peine, lèvre qui trésaille. - You will listen to me and shut up. Le dos contre le mur, elle inspire un bon coup, se doutant bien qu'il ne l'écoutera pas une seule seconde. - You may think I didn't care about you.. But that's not true. You deserved the kind of endless love, the one that makes you dream and leads to projects, to a lifetime. I never told you, because I didn't deserve someone like you. After all the mistakes I had made. But I never lied to you. Not even once. Sans rien ajouter de plus, elle s'éloigne vers la porte, prête à sortir. - I'll get you the forms. You will be free... From me as well...
tw: deuil, drogue dure (K), langage cru
until you wake up
June 20th, 2023
until you wake up
June 20th, 2023
Son corps va mieux, tous les moniteurs l’affichent. Pourtant, ça fait deux jours qu’il ne trouve pas de repos. Tout son corps est tendu et il n’y a qu’une chose dans son esprit : la Ké . Un désir rongeant, pressant de rentrer et se faire une trace. Il anticipe déjà, frissonne, se frotte, se gratte. Il se sent coincé ici, coincé dans sa chambre, dans son esprit, avec tout ce qu’il a toujours essayé de fuir. Le deuil, la tristesse, la souffrance lui rouillant les tripes. Pas de substances pour chasser les souvenirs. Rien pour empêcher le souvenir de la chaleur des bras d’Abby. L’euphorie des rires d’Elijah et Ariel.
Toutes ces choses qu’il a essayé de fuir, mais aussi une autre qu’il a déjà fuite : Lena.
Il n’y avait pas pensé depuis dix-sept ans. Après qu'il soit parti, il avait tout mit derrière lui, fait comme si rien ne s’était jamais passé. Tout étouffé, la colère, la frustration, la tristesse. Sentiments ensevelis sous un costume de bad boy insensible, enchaînant les filles, les soirées finissant en black-out.
Abby avait récupéré un homme peu sûr de lui, jaloux, terrifié de la fin de leur relation à chaque fois qu’elle se liait d’amitié avec un autre homme. Elle avait dû le rassurer tellement de fois, trop de fois à propos du fait qu’elle l’aimait, qu’elle n’avait pas l’intention de le remplacer. Elle avait une idée d’où ça venait, avait essayé de lui tirer les vers du nez à plusieurs reprises. Mais son sugar bear ne crachait pas le morceau. Elle n’était même pas sûre de si lui-même comprenait ses propres sentiments.
Als s’étaient engueulæs à plusieurs reprises à propos de tout ça. « If you won’t talk to me, you should at least talk to someone. » Il avait fini chez un vieux con, passé des heures à être sermonné, jugé. À ce qu’il lui dise d’être un homme, l’Homme de la maison même, de ravaler ses peurs et de reconquérir sa femme. Alors il a vite abandonné.
Il avait suivi les recommandations d’Abby sur quelques lectures féministes, qui lui avaient permis de remettre en question beaucoup de choses. Il lisait comment la croyance qu’une amitié femme/homme était impossible était une construction hétéronormée, comment les hommes violents isolaient leurs femmes de leurs ami’es, surtout de leurs amis. Ça l’avait calmé net, fait réaliser que lui aussi, même avec d’autres intentions, la poussait à s’isoler peu à peu.
Mais même si tout ça lui avait fait arrêter d’importuner Abby avec ses insécurités, ça n’avait pas arrêté cette peur constante d’être remplacé. Le problème était toujours là, il ne savait juste pas où. De toutes façons, aujourd’hui, il n’avait aucune envie de le trouver ni de le régler. Le motif de sa présence dans cette chambre en était bien la preuve.
Aujourd’hui le passé lui est revenu en pleine gueule, sous la forme de son ex devenue sa médecin traitante trois jours d’affilée, tandis qu’il n’a de choix que de rester là. Plus que coincé, il se sent piégé. Forcé à faire face à tout ce qu’il ne veut pas voir, tout ce qu’il ne veut pas comprendre. Abby et Lena avaient toutes les deux vociféré les mêmes mots. « Oh my god Zusman, you’re so stubborn! »
Il entend Lena gueuler dans le couloir. Une petite chaleur se fait sentir en lui, mais il l’étouffe aussitôt. Il ne veut pas croire ses mots. Elle se sent juste coupable. Elle veut faire bonne figure. Il peut trouver mille raisons pour justifier du pourquoi elle n’en aurait en fait, rien à faire de lui. Tout ce qu’il intègre, c’est qu’elle va sûrement lui annoncer sa sortie.
En effet. Enfin. Il commence à se relever. « You will listen to me and shut up. » Il grogne, mais se tait et reste assis sur son lit. Il l’écoute. Même si c’est son travail, elle avait pris soin de lui durant ces derniers jours, alors il lui devait bien ça.
Il a envie de l’envoyer bouler à la première phrase mais se tait. Puis elle prononce ces mots.
« You deserved the kind of endless love »
Et il fulmine intérieurement. Il ne sait même pas pourquoi. Ignore que c’est parce qu’elle a raison. Parce qu’il mérite d’être aimé comme il se doit, et qu’il ne l’a que trop rarement été. Il ne comprend pas qu’à ce moment, c’est le petit Zusman défavorisé par ses parents, délaissé par ses camarades d’école qui est en colère. Lui, puis tous les autres Zus adolescents, jeunes adultes toujours choisis en dernier, remplacés par autrui. Qui n’ont jamais eu l’amour qu’ils méritent, avant qu’Abby ne lui donne enfin. Qu'il vive enfin cet amour que Lena décrit, et que cet amour crève à cause d'un connard bourré au volant.
Comme si l’univers jouait avec lui, lui confirmait qu’il ne mérite pas cet amour.
( Oh, you did care, I did deserve that love, but you just wouldn’t give it, then. That’s better. ) ( Right. You didn’t deserve someone like me. You deserved better and you made sure I understand that. ) Tant de conneries qu’il a envie de rétorquer. Des conneries plus faciles, plus réconfortantes à croire que la vérité. Plus facile à accepter que le fait qu’elle l’a peut-être aimé, juste moins qu’un autre.
Toujours moins aimé qu’un autre.
Il serre la mâchoire et garde son objectif en tête : rentrer. Alors il se tait. Il sait qu’elle déteste ça. Mais il vaut mieux.
Toutes ces choses qu’il a essayé de fuir, mais aussi une autre qu’il a déjà fuite : Lena.
Il n’y avait pas pensé depuis dix-sept ans. Après qu'il soit parti, il avait tout mit derrière lui, fait comme si rien ne s’était jamais passé. Tout étouffé, la colère, la frustration, la tristesse. Sentiments ensevelis sous un costume de bad boy insensible, enchaînant les filles, les soirées finissant en black-out.
Abby avait récupéré un homme peu sûr de lui, jaloux, terrifié de la fin de leur relation à chaque fois qu’elle se liait d’amitié avec un autre homme. Elle avait dû le rassurer tellement de fois, trop de fois à propos du fait qu’elle l’aimait, qu’elle n’avait pas l’intention de le remplacer. Elle avait une idée d’où ça venait, avait essayé de lui tirer les vers du nez à plusieurs reprises. Mais son sugar bear ne crachait pas le morceau. Elle n’était même pas sûre de si lui-même comprenait ses propres sentiments.
Als s’étaient engueulæs à plusieurs reprises à propos de tout ça. « If you won’t talk to me, you should at least talk to someone. » Il avait fini chez un vieux con, passé des heures à être sermonné, jugé. À ce qu’il lui dise d’être un homme, l’Homme de la maison même, de ravaler ses peurs et de reconquérir sa femme. Alors il a vite abandonné.
Il avait suivi les recommandations d’Abby sur quelques lectures féministes, qui lui avaient permis de remettre en question beaucoup de choses. Il lisait comment la croyance qu’une amitié femme/homme était impossible était une construction hétéronormée, comment les hommes violents isolaient leurs femmes de leurs ami’es, surtout de leurs amis. Ça l’avait calmé net, fait réaliser que lui aussi, même avec d’autres intentions, la poussait à s’isoler peu à peu.
Mais même si tout ça lui avait fait arrêter d’importuner Abby avec ses insécurités, ça n’avait pas arrêté cette peur constante d’être remplacé. Le problème était toujours là, il ne savait juste pas où. De toutes façons, aujourd’hui, il n’avait aucune envie de le trouver ni de le régler. Le motif de sa présence dans cette chambre en était bien la preuve.
Aujourd’hui le passé lui est revenu en pleine gueule, sous la forme de son ex devenue sa médecin traitante trois jours d’affilée, tandis qu’il n’a de choix que de rester là. Plus que coincé, il se sent piégé. Forcé à faire face à tout ce qu’il ne veut pas voir, tout ce qu’il ne veut pas comprendre. Abby et Lena avaient toutes les deux vociféré les mêmes mots. « Oh my god Zusman, you’re so stubborn! »
Il entend Lena gueuler dans le couloir. Une petite chaleur se fait sentir en lui, mais il l’étouffe aussitôt. Il ne veut pas croire ses mots. Elle se sent juste coupable. Elle veut faire bonne figure. Il peut trouver mille raisons pour justifier du pourquoi elle n’en aurait en fait, rien à faire de lui. Tout ce qu’il intègre, c’est qu’elle va sûrement lui annoncer sa sortie.
En effet. Enfin. Il commence à se relever. « You will listen to me and shut up. » Il grogne, mais se tait et reste assis sur son lit. Il l’écoute. Même si c’est son travail, elle avait pris soin de lui durant ces derniers jours, alors il lui devait bien ça.
Il a envie de l’envoyer bouler à la première phrase mais se tait. Puis elle prononce ces mots.
« You deserved the kind of endless love »
Et il fulmine intérieurement. Il ne sait même pas pourquoi. Ignore que c’est parce qu’elle a raison. Parce qu’il mérite d’être aimé comme il se doit, et qu’il ne l’a que trop rarement été. Il ne comprend pas qu’à ce moment, c’est le petit Zusman défavorisé par ses parents, délaissé par ses camarades d’école qui est en colère. Lui, puis tous les autres Zus adolescents, jeunes adultes toujours choisis en dernier, remplacés par autrui. Qui n’ont jamais eu l’amour qu’ils méritent, avant qu’Abby ne lui donne enfin. Qu'il vive enfin cet amour que Lena décrit, et que cet amour crève à cause d'un connard bourré au volant.
Comme si l’univers jouait avec lui, lui confirmait qu’il ne mérite pas cet amour.
( Oh, you did care, I did deserve that love, but you just wouldn’t give it, then. That’s better. ) ( Right. You didn’t deserve someone like me. You deserved better and you made sure I understand that. ) Tant de conneries qu’il a envie de rétorquer. Des conneries plus faciles, plus réconfortantes à croire que la vérité. Plus facile à accepter que le fait qu’elle l’a peut-être aimé, juste moins qu’un autre.
Toujours moins aimé qu’un autre.
Il serre la mâchoire et garde son objectif en tête : rentrer. Alors il se tait. Il sait qu’elle déteste ça. Mais il vaut mieux.
tw: idées suicidaires
until you wake up
20th, June 2023
until you wake up
20th, June 2023
Depuis que Zusman avait été admis à l'hôpital, elle avait l'impression que tout son passé lui tombait de nouveau dessus. Ayant longtemps, et encore aujourd'hui, eu du mal à accepter ses propres décisions, la brune devait faire de nouveau face à quelqu'un qu'elle avait autrefois blessé, parce qu'elle ne réfléchissait pas vraiment avant de prendre une sérieuse décision. Il y a dix-sept ans, elle aurait dû lui dire les vraies choses, elle aurait dû lui dire la vérité. Elle l'aimait. Cependant, elle n'avait pas les sentiments aussi forts que lui, ayant du mal à décrocher réellement de son premier amour Tyler. Par contre, elle n'avait jamais manipulé l'homme, jamais utiliser son affection envers elle pour obtenir ce qu'elle voulait, elle était bel et bien amoureuse de Zusman mais les mots ne voulaient absolument pas sortir d'entre ses lèvres.
Elle est cash, dure, mais elle veut qu'il l'écoute. En voyant l'expression faciale de son ex petit ami, elle comprend tout de suite qu'il n'a qu'une seule envie ; la repousser ou encore lui dire de s'en aller et de ne jamais revenir. Tout ce qu'il veut, c'est quitter cette chambre d'hôpital et retourner à ce poison qui conditionnait sa vie dans les dernières semaines. Peut-être même est-il encore en colère contre elle, une haine certaine qui s'est formée dans son coeur depuis toutes ces années. Voyant qu'il n'ouvrait même pas les lèvres, elle abandonna finalement tout en grognant à l'intérieur. - Fine. Possiblement même que quelques petites injures subtiles quittèrent sa bouche au même moment, mais les mots étaient à peine perceptibles.
De nouveau, la silhouette s'éloignait de la chambre, venant de disparaître derrière les murs de l'hôpital. Quelques voix s'élevaient encore derrière la porte, mais finalement la brune abdiqua plus rapidement que de raison. Dossier en main, elle apparut dans le cadre de porte, venant lancer le document aux pieds de son ex. - You can go out. Elle vint tourner le dos au brun, sachant très bien que c'était probablement la dernière fois qu'elle le voyait. Il lui avait bien fait comprendre. Il n'avait aucune envie de parler à la brune ni même de poser ses prunelles sur elle encore une fois. Le mal avait été fait il y a maintenant dix-sept ans et rien ne pouvait se réparer.
Elle est cash, dure, mais elle veut qu'il l'écoute. En voyant l'expression faciale de son ex petit ami, elle comprend tout de suite qu'il n'a qu'une seule envie ; la repousser ou encore lui dire de s'en aller et de ne jamais revenir. Tout ce qu'il veut, c'est quitter cette chambre d'hôpital et retourner à ce poison qui conditionnait sa vie dans les dernières semaines. Peut-être même est-il encore en colère contre elle, une haine certaine qui s'est formée dans son coeur depuis toutes ces années. Voyant qu'il n'ouvrait même pas les lèvres, elle abandonna finalement tout en grognant à l'intérieur. - Fine. Possiblement même que quelques petites injures subtiles quittèrent sa bouche au même moment, mais les mots étaient à peine perceptibles.
De nouveau, la silhouette s'éloignait de la chambre, venant de disparaître derrière les murs de l'hôpital. Quelques voix s'élevaient encore derrière la porte, mais finalement la brune abdiqua plus rapidement que de raison. Dossier en main, elle apparut dans le cadre de porte, venant lancer le document aux pieds de son ex. - You can go out. Elle vint tourner le dos au brun, sachant très bien que c'était probablement la dernière fois qu'elle le voyait. Il lui avait bien fait comprendre. Il n'avait aucune envie de parler à la brune ni même de poser ses prunelles sur elle encore une fois. Le mal avait été fait il y a maintenant dix-sept ans et rien ne pouvait se réparer.
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