can we always be this close ? (delilah)
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can we always be this close ? (delilah)

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「can we always be this close ? 」
∙ with @Delilah Sheperd

tw: consommation de vin, mention de solitude.

outfit || des heures que tu fixes l'étiquette de cette bouteille de vin rouge qui traine sur ta table depuis fin juillet. tu te souviens encore du visage qu'avait delilah lorsqu'elle t'en avait parlé, qu'elle en salivait presque, se ventait d'en avoir bu quelques verres, sans toi, auparavant. le vin, c'était devenu ton péché mignon, n'importe la couleur mais le rouge est sans doute ton préféré. pourtant, t'étais pas destiné à aimer ça, tu préfères les alcools forts généralement, du genre qui t'arrache vite et qui te font oublier la veille. c'est cette même blonde qui t'avait donné le goût aux tanins, apprécier la robe et les arômes. tu faisais semblant d'en aimer le goût au départ, pour passer un peu de temps avec elle et puis finalement tes papilles se sont rendues comptes que, c'était pas si mal. alors cette fameuse bouteille tu l'avais trouvée, tu l'avais achetée, mais t'étais tout seul, et t'aimes pas boire seul. delilah est trop prise par le travail, t'as pas envie de la déranger, alors tu patiente, sauf que ça commence à être long, c'est qu'elle aime se faire désirer la sheperd. alors t'as finalement pris ton courage à deux mains pour l'inviter d'une manière un peu détournée, par messages interposés. d'habitude c'est toujours elle qui fait le premier pas, parce qu'elle est encore plus workaholic que toi, alors c'est souvent elle qui propose, et toi tu suis. mais cette fois-ci, non ! petit elrik, tu tapes du poing sur la table, surtout lorsqu'elle accepte ton offre. elle ramène les verres, toi la bouteille.

tenue décontractée et pourtant tu ne peux t'empêcher d'être plutôt bien habillé, tu supportes pas trop les grosses chaleurs de la californie mais t'en reste quand même assez frileux, t'as peur d'avoir froid et de devoir rentrer beaucoup trop tôt à cause de ça. mais c'est pieds nus dans le sable encore chaud après cette journée baignée de soleil que tu rejoins votre petit coin habituel, loin d'être secret, loin d'être caché des regards indiscrets, endroit calme où vous pouvez admirer quelques fois le couché du soleil. elle n'est pas là, la sheperd, et tu te demandes si elle viendra. une part de toi pense encore qu'elle annulera peut-être, tu feras semblant de lui en vouloir si c'était le cas, puis tu feras une petite blague pour détendre l'atmosphère. comment tu pourrais lui en vouloir d'être carriériste alors que tu l'es aussi ? mais c'est incomparable. alors que toi tu gravi les échelons sans trop d'embarras, elle doit se battre tous les jours pour sa place, sous prétexte que c'est une femme, une mère. tu soupires en pensant au féminisme et au patriarcat un instant et puis tu passes à autre chose, faisant le vide complet, t'essaies de te concentrer sur le bruit que font les vagues. tu t'approches le plus possible de l'eau, si bien que tes doigts de pieds s'en retrouvent mouillés. tu te crispes, tu murmures. « c'est froid. » mais tu restes quand même là, à observer l'horizon, debout, les mains dans les poches et la bouteille de rouge plantée dans le sable à tes pieds. « de-li-lah. » tu te dis que si tu prononces son prénom, elle arrivera sûrement plus vite.
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「 feat. @Elrik Kane ; août 2023 」
tw: consommation d'alcool, mention de problèmes conjugaux, tabagisme

Elle avait promis qu'elle ne serait pas en retard. Bien qu'elle lui avait tout de même demandé une petite marge d'une dizaine de minutes maximum. En cas d'imprévu. En cas de sollicitation à l'instant où elle s'apprêterait à sortir par la baie vitrée pour rejoindre la plage. Elle n'annulerait pas. Ce n'était pas le genre de rendez-vous qu'elle avait envie d'annuler. Au contraire, c'était des moments dont elle avait besoin. Une routine qui s'était installée depuis un moment et qui lui était devenue essentielle. Ce n'était pas grand-chose pourtant, un verre de vin, une cigarette et la compagnie d'Elrik. Ils ne faisaient rien de particulier sur la plage. A l'occasion, ils profitaient du coucher du soleil, mais pour le reste, ils discutaient de tout et de rien. La conversation se voulait parfois sérieuse, parfois moins. Elle avait une certaine facilité à s'ouvrir à lui. Elle savait qu'elle pouvait tout lui dire, qu'il serait là pour écouter, sans juger. Un soutien sur lequel elle comptait énormément. Un soutien sur lequel elle s'était beaucoup reposée ces derniers temps. Parce qu'il la connaissait par cœur, après toutes ces années. Ils avaient grandi ensemble et ça rendait tout plus facile. Elle s'en voulait un peu d'avoir été si prise par le travail ces derniers temps que leurs rendez-vous avaient été un peu mis de côté. Elle se disait cependant qu'il comprendrait et qu'il savait parfaitement que sa carrière avait une place importante, presque prédominante dans sa vie. Elle espérait aussi qu'il sache que ce n'était pas de gaieté de cœur et que les soirs où elle était allée seule décompresser un peu sur la plage, à une heure déjà bien avancée de la nuit n'étaient pas aussi plaisants que quand il était là. Il était effectivement celui avec qui elle préférait partager ce petit rituel. Irremplaçable dans un sens, même si elle prendrait un malin plaisir à le nier.

Elle prend le temps d'aller embrasser Timothy qui s'apprête à aller se coucher puis elle récupère deux verres à pied dans la cuisine avant de sortir. “Je vais voir Elrik.” adresse-t-elle à l'attention de son conjoint déjà installé dans le salon. Il sait très bien où elle va, il n'est pas étranger à ce rituel, mais elle lui dit, par principe. Parce qu'elle n'a rien à cacher de toute façon. Elle envoie aussi un message à Elrik, sans trop savoir s'il le lira avant qu'elle arrive. Elle n'a pas beaucoup de retard. Juste un poil, comme elle l'avait presque prédit. Une fois sortie du jardin, c'est la sensation du sable sous ses pieds qui est presque thérapeutique. Il est encore chaud de cette journée ensoleillée, pourtant il ne semble pas y avoir foule et à part un voisin se baladant avec son chien, elle ne croise personne avant d'arriver à leur point de rencontre habituel. Elrik est là. Elle le voit de dos, les pieds dans l'eau. Un sourire se dessine sur ses lèvres. Cette petite routine lui avait bien manqué, elle le reconnaissait sans hésitation. Arrivée à sa hauteur, elle l'interpelle doucement avec une main venant se poser dans son dos. “Hey !” lui lance-t-elle “J'ai amené les verres et ma propre personne, comme promis.” Plaisante-t-elle, montrant les verres qu'elle tenait dans la main. “Comment tu vas ?” Lui demande-t-elle ensuite. Laissant l'eau fraîche caresser ses pieds.
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∙ with @Delilah Sheperd

tw: consommation de vin, mention de solitude.

tu te demandes encore si delilah viendra à votre rendez-vous, à l'horizon tu regardes le soleil qui se couche lentement et les derniers bateaux qui voguent en direction du port. tu soupires tandis que tu baisses ta têtes vers tes pieds, tes yeux bleus se perdent dans les remous de l'eau et tes oreilles n'entendent plus que le bruit des vagues sur le sable et du vent dans les dunes. d'un seul coup, une main, une voix, te fait sursauter. tu te retournes d'un seul coup, c'est elle. « del ! » que tu cries presque, joyeusement, tu la prends dans tes bras pour l'accolade habituelle que les américains se font avec leurs proches. tu la gardes quelques temps contre toi avant de t'écarter d'elle. « tu m'as manqué. » ton air de chien battu sur le visage, tes yeux quittent un instant les siens pour l'admirer, de haut en bas. « toujours aussi belle, miss sheperd. »

tu lui prends tendrement la main avant de l'emmener un peu plus loin du bord, pour que vous puissiez vous assoir l'un à côté de l'autre. t'avais ramené la bouteille de rouge, très importante, avec vous, au passage. tu lui prends les verres des mains pour les planter dans le sable, table de fortune. « je suis vraiment content que tu sois venue. t'es pas trop fatiguée de ta journée ? » tu avais acquiescé, plus tôt, lorsqu'elle t'avait demandé si tu allais bien, tu plonges tes yeux dans les siens tandis que tu t'occupes d'ouvrir la bouteille à l'aide de ton limonadier en même temps. « et toi, comment tu vas ? » tu lui sers un verre et lui tends avant de t'en servir un à ton tour. tu attends qu'elle veuille bien trinquer avec toi avant de tremper tes lèvres dans le liquide que tu apprécies énormément, surtout lorsque tu le sirotes avec delilah.
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「 feat. @Elrik Kane ; août 2023 」
tw: consommation d'alcool, mention de problèmes conjugaux, tabagisme

Elle est presque surprise par l’accolade, qui est pourtant coutumière. Elle était arrivée délicatement, sans faire de bruit, mais n’avait pas imaginé qu’il sursauterait. Il n’a pas l’air de lui en vouloir. Encore moins d’avoir eu la peur de sa vie. Au contraire, il semble être heureux de la voir et ça la fait sourire de savoir qu’après avoir grandi ensemble, il ne se lassait toujours pas de voir sa tête. “Toi aussi, mais te crois pas irremplaçable pour autant.” Lui répond-elle en plaisantant. Elle n’allait tout de même pas flatter son ego d’entrée de jeu, il fallait qu’il le mérite un peu quand même. Là, ça aurait été trop facile. Elle ne l’avait pas habitué à ça et ce n’était pas aujourd’hui que ça allait changer. Lui non plus, d’ailleurs, ne semblait pas avoir changé depuis la dernière fois. Aussi discret qu’elle l’avait quitté. Lui qui ne se cachait pas pour la regarder de haut en bas. “Toujours aussi subtile, Monsieur Kane.” Déclare-t-elle à son tour. Laissant échapper un rire avant de se reprendre, se remémorant leur dernière conversation pas téléphones interposés. “Pardon, j’ai oublié : Ricky baby!” Elle avait dit qu’elle arrêtait avec le ‘Monsieur Kane’, bien d’accord pour dire que cela lui faisait bien plus penser au père du jeune homme qu’elle connaissait aussi depuis toujours. Elle avait donc opté pour une petite variante, un gentil clin d’œil à ce pseudo qu’il avait choisi pour son compte Instagram.

Elle le laisse l'entraîner un peu plus loin du bord pour aller s’asseoir dans le sable. Il n’a pas oublié la bouteille. Elle la reconnaît. La fameuse dont elle lui avait parlé il y a un petit bout de temps déjà. Elle remarque qu’elle n’est pas ouverte non plus, signe qu’il l’avait attendue pour la déguster. Malgré les louanges qu’elle avait pu lui faire à propos de cette bouteille. “Tu pensais que j’allais pas venir ?” Demande-t-elle levant un sourcil interrogateur avant de répondre à la question qu’il venait de lui poser. Elle était étonnée qu’une telle pensée ait pu potentiellement lui traverser l’esprit. Avait-elle été une si mauvaise amie ces derniers temps que même les personnes les plus proches d’elle commençaient à douter ? Elle espérait que ce n’était pas le cas. Que c’était une des nombreuses plaisanteries dont seul Elrik avait le secret. “Il m’en faut beaucoup pour être fatiguée, tu sais.” Ajoute-t-elle en haussant les épaules. Elle ne dormait pas beaucoup. Trouver le sommeil n’était pas toujours simple. Elle avait appris à s’en accommoder quand elle était devenue maman, puis à la suite du décès de sa mère et de son frère. C’était à cette période qu’elle a commencé à dormir moins, incapable de faire abstraction de toutes les pensées qui s’agitaient dans son esprit. Dans un sens, cela arrangeait la workaholic en elle. “Mais ça va, dans l’ensemble. J’ai juste besoin d’un verre.” Déclare-t-elle, réceptionnant le verre qu’il venait de lui servir pour trinquer, un clin d’œil venant ponctuer le claquement de leurs deux verres avant qu’elle ne porte le sien à ses lèvres, savourant cette première gorgée. “J’ai fini de bonne heure aujourd’hui, j’avais rendez-vous avec ma psy … D’où le besoin de boire un verre … J’espère que ça fait pas de moi une alcoolique, sinon ça lui donnera un élément de plus à creuser et ça, très peu pour moi.” Complète-t-elle, laissant tout de même échapper un rire. Ses sentiments étaient mitigés quant à cette thérapie, mais elle s’accrochait tant bien que mal. “Mais bon, j’vais pas commencer à parler de choses du genre sinon tu voudras plus passer du temps avec moi ! Parle-moi plutôt de tous les trucs funs que j’ai pu manquer ces derniers temps où de tous les ragots qui sont pas encore arrivés à mes oreilles.” Elle n’avait pas envie de s'apitoyer sur son sort alors qu’elle n’avait pas vu Elrik depuis un moment. Elle voulait plutôt se changer les idées et elle savait qu’elle pouvait compter sur le jeune homme pour ça.
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∙ with @Delilah Sheperd

tw: consommation de vin, mention de solitude.

d'aussi loin que tu te souviennes t'as toujours été proche de delilah, les sheperds et les kanes étaient voisins, ça aide et puisque t'as toujours été intrépide et malicieux, t'as pas tardé à t'en faire des ami.es de la famille d'à côté, tes autres frères et sœurs aussi, et cet instant, malgré les hauts et les bas, y'a toujours eu une sorte de connexion familière. alors lorsque delilah te rejoint dans cette accolade brève, ça te renvoie à tous ces moments passés ensemble et ont toujours été agréables à partager. « je te suis irremplaçable. arrête de te voiler la face, tu m'aimes beaucoup trop. » ton index vient doucement tapoter le nez de la blonde tandis que tu ris un peu, mais tu te reprends très vite lorsqu'elle te réprimande gentiment de la façon dont tu oses la regarder et la complimenter, tu fais le surpris et cache tes yeux avec l'une de tes mains. « pardon, je ne dois pas regarder une femme mariée n'est-ce pas ? » tu enlèves ta main et te rapproche doucement d'elle, un peu dangereusement peut-être, tu devrais pas te comporter comme ça, pas avec elle, tu risques trop, mais t'aimes bien ce jeu. « je ne peux pas ? » tu prends cet air de chien  battu qui t'aides souvent dans ce genre de situation, cependant elle brise le silence en t'appelant comme ton père, monsieur kane, tu grimaces et tu recules, soupirant, une moue faussement blessé au visage, finalement elle se rattrape en t'appelant par ton petit surnom que tu adores et tu plies tes doigts pour faire les "cornes du diable" avec, comme pendant un concert de rock. « yeah !! rock'n'roll baby !! » t'étais redevenu le elrik un peu fou, habituel.

t'avais posé tes fesses dans le sable, juste à côté de delilah sans pour autant être trop proche, de quoi pouvoir entretenir la conversation en la regardant dans les yeux. elle attend sagement que tu la serve et elle en profite pour te poser sa question. « quoi ? euh... je doute pas de toi mais ça peut arriver à tout le monde d'avoir du boulot en plus, un imprévu... mais t'inquiètes pas, je t'aurai attendu toute la nuit. j'aurai dormi sur la plage s'il le fallait ! » t'essaies de blaguer un peu pour essayer de voir si tu ne la pas blessé de quelques sortes que ce soit, parfois tu fais pas attention à ce que tu dis, ou aux gestes que tu fais, t'en viens à en blesser les personnes proches de toi, souvent sans t'en rendre compte, c'est pour ça que tu préfères faire des blagues plutôt qu'être sérieux, au moins là t'es sûr que la situation ne tournera pas en catastrophe par ta faute. « tant mieux alors si tu es en forme, tu vas pouvoir rester avec moi toute la nuit. » toi tu l'es, fatigué, mais tu le caches, t'as pas envie qu'elle te dise tout de suite de rentrer te reposer et que la soirée se finisse comme ça, non, ça fait trop longtemps que t'as pas vu delilah pour te défiler comme ça, c'est pourquoi avant de venir t'avais bu un grand café pour être sûr de tenir le coup, et si vraiment la fatigue devient insurmontable, t'aura qu'à t'endormir sur elle. « ouh. moi aussi j'ai soif, tiens, » elle prend enfin son verre et vous trinquez, tu bois les yeux dans les yeux avec elle alors qu'elle te fait un joli clin d'oeil qui te ferait presque rougir, tu fais le timide, are you flirting with me delilah ? tu préfères l'ignorer en détournant la tête et l'écoutant parler de son après-midi qui avait semblé être longue. « promis je dirais rien à ta psy pour nos soirées wine&beach... sinon elle de découragera de venir passer du temps avec moi et ton ricky sera très triste. » tu fais une mine attristée lorsque tu imagines la situation, boire tout seul c'est un truc d'alcoolique, donc vous le faites tous les deux comme ça, ça déculpabilise un peu le moment. juste une soirée entre ami.es. pourtant delilah s'arrête là sur ce qu'elle avait à raconter, elle préfère que ce soit toi qui raconte ta vie plutôt qu'elle, t'aimait bien l'écouter pourtant, t'es déçu de pas entendre sa voix te raconter ses histoires plus longtemps, mais tu acquiesces, acceptant. « quel trucs funs ? je bosse un peu aussi chez airbnb, même si on dirait pas, jsuis pas payé à rien faire. » dis-tu sur le ton de l'humour même si parfois t'as l'impression que si, surtout lorsque tu restes devant l'écran de ton pc allumé en attendant une tâche à accomplir, c'est assez frustrant de pas se sentir utile, t'as un salaire qui pourrait en faire rêver plus d'un.e, mais t'es pas heureux professionnellement parlant. « en réalité, je vais peut-être démissionner. » tu regardes à l'horizon, tu deviens très calme et sérieux d'un seul coup. « je m'ennuie dans mon travail, j'ai plus de but précis. je voudrais aller vers autre chose, qui me ferait vibrer. » tu parles du journalisme, rêve de gosse que t'avais renfermé au fin fond du placard. « si je démissionne je devrais rendre la maison et déménager. » tu quitterai pas oceanside, loin de là, mais au début les mois risque d'être plus compliqué qu'à l'heure actuelle, et puis cette maison ne t'appartient pas, c'est juste un logement de fonction, comme ta voiture.
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「 feat. @Elrik Kane ; août 2023 」
tw: consommation d'alcool, mention de problèmes conjugaux, tabagisme

Oui, il était irremplaçable, oui, elle l’aimait peut-être beaucoup trop. Est-ce qu’elle devait cependant le dire à voix haute et valider ses dires ? Non. Ce n’était pas son genre, même si le sourire en coin qui se dessine sur son visage quand elle entend ses mots ne trompe personne. “Mouais ..” Se contente-t-elle de répondre, ne cherchant même pas à cacher son sourire. Ils se connaissaient bien trop pour qu’elle mente ouvertement de toute façon. Après autant d’années, ce genre de choses ne trompaient plus personne. Tout comme la tentative de réprimande qu’elle tente. Elle n’est même pas sérieuse. Elle ne le pense même pas. C’est bien la dernière chose qui la dérangerait venant d’Elrik. D’un parfait inconnu, peut-être. Elrik, lui, avait des passe-droits que bien d’autres n’avaient pas. Sans même qu’elle ne s’en rende compte ou n’y prête une quelconque attention. D’ailleurs, elle ne se rend pas plus compte que lorsqu’il se rapproche un peu plus d’elle, elle se rapproche aussi, instinctivement, sans le vouloir. Son corps agissant de son propre chef, la mettant dans une proximité qui pourrait s’avérer dangereuse, d’autant plus quand il lui sert ses yeux de chiens battus. “Bien sûr que tu peux, fais pas cette tête.” Déclare-t-elle avant qu’il ne s’éloigne à la mention du nom qui désigne d’ordinaire son père plutôt que lui. Elle, elle se rattrape. Tout était calculé. Elle n’avait pas d’autre but que celui de le taquiner. Ça fonctionne. A la perfection et elle, elle se délecte de son changement d’attitude. Elle ne peut s’empêcher de rire. Un rire franc, qui n’est pas des plus communs pour elle ces derniers temps.

Il ne lui en fallait pas plus pour se laisser entraîner un peu plus loin et pour s’asseoir dans le sable avec lui. Elle ne peut cependant s’empêcher de se demander si elle avait pu lui donner de quelconques doutes quant à sa présence ce soir. Soucieuse de ne pas le laisser penser que ces moments n’étaient pas importants pour elle. Oui, sa vie était bien remplie. Oui, son travail lui prenait beaucoup de temps. Oui, la vie mettait parfois sur son chemin des imprévus qu’elle ne voyait pas venir, mais quand même. Elle ne voulait pas qu’il pense qu’elle pourrait annuler à la moindre inconvenance. “A cette heure-là, il n'y a pas d’imprévu qui compte. Si je te dis que je serai là, je serai là … avec dix minutes de retard, peut-être, mais pas plus. Je suis désolée si j’ai pu te faire penser le contraire, c’était pas voulu.” Lui répond-elle. Son regard ne lâchant pas celui du jeune homme. Elle n’aimait pas décevoir et encore moins, décevoir les personnes qui comptaient pour elle. Pour Elrik, elle sacrifierait même ses heures de sommeil pour pouvoir rattraper un peu le temps perdu, c’était dire. “Toute la nuit carrément ? Et t’as prévu qu’une seule bouteille ? On risque d’avoir soif non ?” Répond-elle en plaisantant. Elle ne comptait pas le retenir toute la nuit, sauf s’il le voulait vraiment. Comme elle, il avait sûrement travaillé aujourd’hui et allait devoir enchaîner demain. Si elle avait du mal à dormir, elle doutait qu’il en soit de même pour lui. Le vin aiderait peut-être et si ce n’était pas le cas, cela satisferait au moins leur soif. Alors, il trinque. Elle ne dit rien de particulier, se contente d’un clin d’œil et d’un sourire en portant le verre à ses lèvres. Parce que parfois le silence plus que mille mots. Bien qu’elle n’ait jamais été du genre à retenir les siens en la présence d’Elrik. C’était pour cela qu’il savait pour sa psy, pour ses problèmes conjugaux, le sentiment d’étouffement qu’elle pouvait ressentir dans sa relation ces derniers temps et bien plus encore. “Je te remercie. Je savais que je pouvais compter sur toi !” Plaisante-t-elle avant d’ajouter. “Mon Ricky serait très triste et moi aussi, par la même occasion, qu’est-ce que je ferai sans nos … wine&beach dates ? … On peut appeler ça comme ça non ?” Et en même temps elle vient lui pincer doucement les côtes de sa main libre. "Arrête de faire cette tête-là aussi, c’est mignon, mais ça me ferait presque culpabiliser.” Culpabiliser de quoi, elle ne le savait pas, mais elle n’avait jamais aimé cette mine boudeuse qui lui déclenchait de petits pincements au cœur à chaque fois qu’elle la voyait. Était-ce l’instinct maternel ou toute autre chose ? Elle ne saurait le dire. Le fait était qu’elle préférait le voir souriant. Peut-être pour échapper à sa propre tristesse, indirectement. “Je sais pas moi. Il se passe rien de fun à AirBnB ? Pas de drama ? Pas de clients complètement perchés ?” Demande-t-elle. Elle ne doutait pas qu’il avait de quoi faire, d’autant plus du fait de la position qu’il occupait dans l’entreprise. Elle ne s’attend pas forcément à ce qui suit. Comprend finalement pourquoi il ne semblait pas penser à quoi que ce soit de fun en rapport avec son job. “Oh !” Laisse-t-elle échapper. D’abord, c’est la surprise. “Ça fait longtemps que t’y penses ?” Lui demande-t-elle ensuite. “T’as une idée de ce que tu voudrais faire à la place ?” Elle doutait qu’il quitte son travail sans aucune perspective derrière. Puis vient la réalisation. Plus de maison. Déménagement. Elle fait des raccourcis, Delilah, mais elle pense tout de suite à la fin de leurs rendez-vous nocturnes sur la plage et c’est comme si on venait de lui annoncer une mauvaise nouvelle. “Déménager où ? Tu resterais dans le quartier ?” Ça l'inquiète. Elle tient à ces moments, elle n’a pas envie de tirer un trait dessus. C’est peut-être un peu égoïste de sa part. “Si jamais t’as besoin tu peux toujours t’installer à la maison un moment. On a de la place. Le temps de retomber sur tes pattes. Ça me dérangerait pas.” Elle pense loin alors que rien n’est acté. “Tu peux pas m’abandonner hein !” Ajoute-t-elle, une plaisanterie, teintée de sérieux. Qu’est-ce qu’elle ferait sans Elrik ?
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∙ with @Delilah Sheperd

tw: consommation de vin, mention de solitude.

tu sais très bien qu'elle ne te le dira jamais à voix haute, que tu comptes pour elle, tu ne sais pas à quel point, peut-être simplement comme un petit frère à peine plus jeune qu'elle, y'a toujours eu cette espèce de tension étrange entre vous deux en tout cas, comme si vous vous étiez déjà rencontrés dans une vie ultérieure et que vous vous retrouvez désormais, sous une autre forme. delilah préfère rester dans le flou, te laisser sur cette réponse vague, ce "mouais" habituel lorsque tu abordes ce sujet auquel ton égo surdimensionné aime participer, tu fais le fier parce que tu connais déjà la réponse, sans même qu'elle ai à dire quoi que ce soit. mais elle n'en reste pas moins surprenante, surtout lorsqu'elle réduit encore un peu plus la distance entre vous, ce qui te fait baisser les yeux vers la blonde, elle n'arrivera pas à te faire perdre tes moyens pour si peu... quoique. un air étonné se lit sur ton visage. « vraiment ??? » que tu réponds à son approbation de pouvoir la regarder autant que t'en a envie, tu ressembles maintenant à un gros golden retriever à qui on aurait donné une friandise, happy. « le dit pas à ton mari quand même, il me fait un peu peur. » tu ris légèrement, c'est pas vraiment vrai, mais t'as pas non plus envie de te battre contre lui, t'es plutôt du genre à faire l'amour plus que la guerre, foutre le bordel dans la vie des autres c'est pas ton plan, toi t'es juste sur cette terre pour t'amuser, faire quelques blagues, pas te prendre la tête, vivre pleinement.

tu l'écoutes se confondre dans les explications, tu te sens de plus en plus mal au fur et à mesure des ces mots et tu l'arrêtes au moment où elle s'excuse. « non c'est moi qui suis désolé del. je voulais pas te blesser tout à l'heure quand j'ai dit ça, oublie. ok? » elle te regarde droit dans les yeux et tu te sens confus alors tu la fuis un instant en tournant la tête, tu frottes l'arrière de ton crâne et puis remets tes cheveux en place rapidement. t'allais encore t'excuser mais elle change de sujet pour rebondir sur la nuit que tu allais passer à la belle étoile pour l'attendre, tu ris brièvement. « sincèrement je t'aurai attendu... ou alors je t'aurai rejoins à ton boulot, mais ça le fait pas trop auprès de tes collègues j'imagine. » tu fais semblant de réfléchir un cours instant, en réalité tu t'en fiches pas mal des collègues de travail de delilah, si t'as envie de la voir avec une bonne bouteille de rouge à la main, tu t'en privera pas, peu importe ce que les autres puissent en dire, à moins que ça dérange la principale intéressée, dans ce cas là, tu ne le ferais pas et puis, t'aimes trop vos petites soirées au bord de la mer, alors même s'il pleut cet automne ou s'il fait trop froid pendant cet hiver, tu veux continuer de la voir, au moins une fois de temps en temps. « elle s'occupe bien de toi ta psy, quand même ? » tu oses les questions un peu maladroite avec del, t'as l'audace de penser qu'elle ne prend rien mal, tant que ça vient de toi, t'as jamais été du genre discret dans tes propos de toute façon, que ce soit avec elle ou avec tous les autres que tu côtoies. « c'est génial ce nom, tu l'a trouvé toute seule ? » tu te moques un peu d'elle. « mais c'est vrai que je suis content aussi de t'avoir pour partager ce genre de moment, pour te raconter un peu tout ce qu'il se passe dans cette vie mouvementée, c'est plus simple avec toi qu'avec mes frères ou ma sœur... c'est peut-être étrange dit comme ça. » t'es pas du genre à te confier sur ta solitude à qui que ce soit, t'es même pas sûr d'en avoir déjà parler à delilah une fois, mais aux kanes, encore moins, parce que le syndrome de l'imposteur refait surface à chaque fois que t'y penses, parce que t'as pas le droit de ressentir ça alors que tu possèdes presque tout, tu préfères te cacher derrière tes sourires et tes mauvaises blagues plutôt que de hurler cette vérité. tu passes un bras autour du cou de la blonde, ce qui vous rapproche une nouvelle fois, tu restes comme ça, te reposant sur son épaule tout en regardant l'horizon, la tempête dans ta tête s'apaise à son contact, tu bailles doucement. « te faire culpabiliser c'est loin d'être mon intention, c'est plus fort que moi cette tête de puppy. on me compare souvent à un golden retriever, tu sais, le gros chien jaune. jsuis même pas blond en plus. c'est pas drôle. pff. » tu roules des yeux, del t'a jamais dit un truc comme ça, mais t'es juste en train de te plaindre des autres, c'est une mauvaise habitude que t'as depuis longtemps.

« ah le drama c'est pas moi qui gère, moi j'réponds juste aux exigences de mon patron... et putain, qu'est-ce qu'il l'est. ugh. » tu continues de te plaindre, ça prouve que t'es en bonne santé, tu te doutais que t'allais révolter delilah en parlant de ton boulot chez airbnb, de ton envie de tout plaquer pour faire tout autre chose, mais t'as pas encore les balls pour faire ça, tu voulais simplement voir sa réaction, et comme à son habitude, même si elle est étonnée, elle garde les pieds sur terre, elle te pose un milliers de questions d'un coup, tout en restant très calme. « non peut-être deux mois, je sais pas trop. » ça fait deux ans que t'es dans la même boîte, au début t'as accepté pour les thunes, mais être secrétaire ça a jamais été un choix de carrière que t'envisageait à la base, t'as jamais trop compris pourquoi ton patron t'aimais autant, même s'il te taquine souvent, il te fait des compliments, t'augmente, te donne des primes, t'emmène en voyage d'affaire, te chouchoute. t'aurai toutes les raisons de rester, la seule que t'as pour partir c'est que tu t'emmerdes. « journaliste. tu vois ceux qui présentent le jt le soir à la tv ? jveux être celui que l'ont voit dans les reportages. OH! ou présenter la météo, ah, je serais le plus sexy des présentateur sérieux. » t'as un sourire en coin pendant que t'y penses, à ce mini rêve qui grandit de jour en jour dans ta tête, t'es pas encore prêt à sauter le pas, à faire le sacrifice de ta vie de rêve, mais plus t'y penses, plus t'en a envie. d'un seul coup, tu sens delilah un peu plus inquiète dans ses mots, comme si la bombe que tu venais de lancer l'impactait elle aussi. « la maison où j'habite actuellement ne m'appartiens pas, c'est une propriété qui appartient à la la société. un logement de fonction, si tu préfères, donc si je démissionnes, je devrais la rendre. je devrais rendre la voiture aussi. » pas comme si tu tenais ni à l'un ni à l'autre de toute façon. « je ne sais pas trop où j'irai habiter, si je reprends mes études, je retournerai peut-être vivre chez mes parents un certain temps... l'horreur. » tu détestes pas tes parents, loin de là, mais t'as trente piges passés, retourner vivre chez eux à cet âge là serait vraiment un échec pour toi. tu hausses les épaules lorsqu'elle t'invite à crécher chez elle, ou plutôt chez eux, puisqu'elle y vit avec son mari et son fils. « venir habiter chez vous ? tu crois que ton mari m'accepterait ? je serais un genre de parasite qui paye pas le loyer et mange gratos dans le frigo tu sais. » tu secoues la tête, cette idée te parait pourtant envisageable, tu sais qu'en partant de airbnb ils seront généreux avec toi, tu ne démissionneras, ils te licencieront pour que tu puisses toucher une coquette indemnité, tu pourrais payer une sorte de loyer à del et son mari... c'est surtout venir les déranger un peu plus dans leur intimité, dans leur couple, dans leur famille, qui te dérange un peu. lorsqu'elle parle d'abandon, tu ne peux t'empêcher de la serrer un peu plus fort contre toi, tu lui chuchotes, « calmes toi, y'a rien de fait pour le moment, mais promis je réfléchirai à ta proposition. »
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tw: consommation d'alcool, mention de problèmes conjugaux, tabagisme

Oui, vraiment. Elle hausse les épaules, un sourire malicieux dessiné sur les lèvres. Qui est-elle de toute manière pour décider qui Elrik a le droit de regarder ou pas ? Il a des yeux et jusqu’à preuve du contraire, ces derniers fonctionnent à merveille. Elle, de son côté, elle a beau être mariée, elle n’est pas pour autant invisible. Elle n’a pas disparu du regard de tous à l’instant où on lui avait passé la bague au doigt. De plus, elle devait reconnaître, bien qu’elle ne le ferait jamais à voix haute, que le regard qu’Elrik pouvait poser sur elle était flatteur. Il n’était pas biaisé, pas filtré non plus. Aussi flatteur que rassurant, dans un sens. Elle s’en plaindrait autant qu’il faudrait tout en appréciant secrètement. La mention de son mari, en revanche, elle l’apprécie un peu moins. Indirectement, il venait s'immiscer dans une conversation à laquelle il n’était pas invité. “T’as pas à t’inquiéter de lui.” Répond-elle en levant les yeux au ciel, Delilah. C’était elle qui avait ce fardeau.

Ils en étaient donc là. À se confondre en excuses mutuelles. Comme deux idiots. Comme s’ils ne se connaissaient pas depuis toujours et ne savaient pas pertinemment que l’autre n’y avait vu aucun mal. Elle n’était pas blessée, Delilah. Loin de là. D’ailleurs, quand il s’excuse une fois de plus, elle ne peut s’empêcher de laisser échapper un petit rire face au ridicule de la situation. Ils pourraient y passer la soirée à ce rythme et la bouteille de vin ne serait même pas en train de se vider. “Qu’est-ce qu’on est bêtes tous les deux.” Qu’elle déclare plutôt. Sa main libre venant se poser sur la nuque d’Elrik, une pression le forçant doucement à se rapprocher d’elle. Elle vient déposer un baiser sur sa joue. Lui tendant ensuite la sienne. “Un bisou et on passe à autre chose. C’est un sacrilège de faire attendre cette bouteille.” Ajoute-t-elle. Sujet clos. Leur amitié a passé le cap des excuses et des explications depuis bien longtemps. Ils n’ont pas besoin de ça. Il y a bien plus que cela qui les lie. “Je sais pas si t’aurais croisé qui que ce soit à part moi à mon bureau. Peut-être l’agent de sécu’ à la limite. ” Il n’était pas rare que ses collègues restent tard. Ils avaient tous des emplois du temps aussi chargés que le sien. Cependant, elle avait tendance à ne pas voir passer le temps. À ne pas se rendre compte que le jour avait fait place à la nuit derrière les fenêtres de son bureau. Concentrée. Comme un moyen d’occuper son cerveau et de le détourner de toute pensée intrusive. Depuis quelques mois, elle avait sa psychologue aussi, qui l’aidait avec tout cela. Avec son deuil, ses problèmes de couple et tout ce qu’elle pouvait ressentir en conséquences. Les séances étaient aussi drainantes que bénéfiques. Se livrer n’était pas facile. Il était bien plus facile pour elle de se confier à Elrik. Avec lui, elle pouvait le faire à demi-mots. Il n’avait pas besoin de plus pour la comprendre. Sa psychologue, elle, voulait qu’elle mette des termes sur chacune de ses émotions, un exercice compliqué pour Delilah qui était bien plus du genre à tout garder pour elle. “J’adore la détester, mais elle est très bien. Même si c’est étrange de me dire qu’une inconnue en sait autant sur ma vie.” Elle n’était pas du genre à étaler ses problèmes. Elle les comptait sur les doigts de la main les personnes à qui elle se confiait sur tout et pour tout. Une parfaite inconnue ne faisait pas partie de cette liste et pourtant. Cependant, Delilah serait prête à arguer qu’il n’y avait pas meilleure thérapie que ses rendez-vous sur la plage avec Elrik et une bouteille de vin. Un peu d’air frais pour respirer, une personne chère à ses yeux et le bruit des vagues étaient clairement la recette idéale. “J’ai dû y penser un peu trop longtemps avant de trouver ce nom. Je l'avoue.” Répond-elle en plaisantant. “Ça me paraît pas étrange. C’est plus facile avec toi. Je saurai pas l’expliquer. Tu sais des choses que j’ai jamais dites à Lena ou Charles.” Notamment en ce qui concernait la distance qui se creusait chaque jour un peu plus entre elle et son conjoint. Distance qu’elle creusait elle-même s’en vraiment s’en rendre compte, se rapprochant un peu plus d’Elrik de la même manière. C’est naturel, la manière dont elle vient poser sa joue sur le dessus de la tête du jeune homme alors qu’il passe un bras autour de son cou. Une proximité réconfortante, comme un cocon protecteur. Leur petite bulle qui semble impénétrable. “Tu oses me faire croire que tu fais pas exprès et que c’est pas un art que tu maîtrises à la perfection ?” Demande-t-elle, laissant échapper un petit rire. “Dit toi qu’ils auraient pu choisir un chien tout moche, là vraiment, ça n’aurait pas été flatteur. Ils veulent juste dire que t’es mignon, loyal et gentil” Ajoute-t-elle en souriant. Il y avait peut-être des comparaisons plus valorisantes, mais il y avait bien pire aussi.

Elle réalise qu’il en a marre de son job. Que ça ne le satisfait pas réellement. Pour elle qui adore tant son travail, c’est presque un sacrilège. La révélation qui vient ensuite lui semble évidente. S’il n’apprécie pas son travail, autant en changer pour quelque chose qui le motive réellement. Qui lui donne envie de se lever le matin. Elle entend au ton de sa voix que l’idée qu’il a derrière la tête le motive réellement. “C’est une super idée ça !” Répond-elle d’abord avant d’ajouter. “Tu serais aussi le plus sexy des journalistes qu’on voit dans les reportages. Pas de doute que ça ferait grimper les audiences.” C’était sorti tout seul, sans même qu’elle y réfléchisse. Comme une évidence. Comme si c’était normal. Il était sexy. C’était un fait. Il suffisait d’avoir des yeux pour le voir. Être mariée ne l’avait pas rendue aveugle. S’il pouvait regarder, elle aussi, n’est-ce pas ? Ça n’impliquait rien et de toute façon, elle n’a pas le temps d’y penser. Pas le temps de revenir sur le fait qu’elle venait de dire qu’il était sexy puisque la suite de ses explications vient la décontenancer. Elle avait vu le changement de vie. Le nouveau départ professionnellement parlant. Elle n’avait pas pensé que tout cela venait en laissant derrière lui la voiture, mais surtout la maison. La maison qui leur permet une telle proximité. Qui rend leurs rendez-vous nocturnes si facile à organiser. Oui, l’inquiétude qu’elle ressent sur le moment est purement égoïste. Comme si un tel changement viendrait mettre fin à ce qu’ils partageaient. Ils se connaissaient depuis toujours. Avaient toujours été proches, il en faudrait bien plus pour venir perturber le lien qui les unissait. C’était irrationnel comme peur. Elle le savait. Sa proposition, en revanche, était plus que sérieuse. “Chez tes parents ? T’es sûr que vous arriverez à vous supporter après avoir vécu séparément pendant si longtemps ?” Elle rit légèrement. Elle n’avait rien contre les parents Kane. Bien au contraire. Elle imaginait cependant qu’ils avaient maintenant leur propre routine, sans enfant et qu’Elrik avait également la sienne qui ne s’accorderait pas forcément avec la leur. “Pourquoi il ne t’accepterait pas ? Il t’apprécie. Il comprendrait. On l’a déjà fait pour l’un de ses amis qui venait d’arriver en ville et avait besoin de temps pour retomber sur ses pattes.” Ça avait été l’histoire de quelques semaines, les deux hommes n’entretenaient pas la même relation qu’Elrik et Delilah, mais ça, ce n’était qu’un détail. Parce qu’elle a besoin de se rassurer. D’être rassurée. Ce qu’Elrik semble comprendre puisqu’il la serre un peu plus fort contre lui. Elle, elle passe son bras libre dans le dos du jeune homme. “J’ai l’impression de pas savoir ce que je ferai si t’étais pas là. Si on avait pas ça ..” Avoue-t-elle en chuchotant, elle aussi, agitant son verre devant eux. “Je sais que c’est bête hein. J’ai une famille qui est présente, des amis tous aussi présents et pourtant … Je sais pas …” Ajoute-t-elle. Est-ce que c’était parce qu’il avait toujours été là, à proximité, d’autant plus dans les moments difficiles ? Où est-ce que la nuance était ailleurs ? “Mais je veux que tu sois heureux, avant tout. Parce que tu le mérites, réellement. Si ça doit passer par un changement de job, une reprise d’études et tout ce qui va avec, fonce, fait toi plaisir, fait ce qui te fait envie. T’es trop jeune pour commencer à te faire chier et te limiter.” Il était là le pep talk. Parce que malgré ses peurs, elle souhaitait à Elrik tout ce qu’elle souhaitait aux gens qui comptaient pour elle.
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∙ with @Delilah Sheperd

tw: consommation de vin, mention de solitude.

« désolé. j'aurai pas dû en parler. » tu la regardes alors qu'elle s'était un peu tendue à l'entente de son mari que tu ne citais que comme une mauvaise blague, sauf qu'elle, ça ne l'avait pas fait rire, tu sais pas pourquoi tu fais autant de bourdes ce soir, sans doute la fatigue, en tout cas tu t'en veux, tu sais très bien pour ses problèmes conjugaux et toi, non, tu viens directement remuer le couteau dans la plaie en parlant de lui, comme si de rien n'était, alors que tu ne devrais même pas, vous devriez parler d'autre chose, de trucs joyeux, c'est vos moments détentes rien qu'à vous... mais c'est aussi pendant ses soirs là que vous vous confiez le plus, parce que delilah est celle en qui tu as le plus confiance, tu sais pas pourquoi, mais tout est toujours plus simple, sûrement parce qu'elle fait pas réellement parti de ta famille, même si vous avez grandi ensemble et que tu la considère très proche de toi, c'est pas une kane, tu peux tout lui dire, tu sais qu'elle n'ira jamais rien répéter.

heureusement l'atmosphère redevient plus légèrement, grâce à elle encore une fois, elle réussit à te tirer un petit rire lorsqu'elle affirme que vous n'êtes rien que de grands idiots, ce qui est réel. pourtant, elle a ce geste tendre, cette main qui se pose sur ta nuque et te fait frissonner l'échine de haut en bas, brrr. elle embrasse ta joue et tes yeux s'écarquillent un peu, comme si c'était la première fois, alors que c'est déjà arrivé avant, tu sais pas, le cœur avait raté un battement en tout cas. « t'as les mains froides. » mais tu t'exécutes, t'allais pas lui mettre un vent monumental, tu t'avances vers sa joue et l'embrasse, tout en gardant les yeux ouverts. sa peau est douce, elle sent bon, on dirait pas qu'elle sort du travail, aurait elle remis du parfum avant de venir te voir ? tu profites des quelques effluves avant de te remettre en place. « d'accord, la prochaine fois je viens à ton bureau alors. et si la sécurité me laisse pas passer je hurlerai ton prénom en bas de l'immeuble jusqu'à ce que tu viennes me chercher. » un peu comme dans les films où l'amoureux transi essaie de venir reconquérir l'amour de sa vie en bas de chez elle, sous la pluie, en pleurant. sauf que t'as pas l'intention de pleurer quand même, mais te comporter comme les mauvais films à l'eau de rose ça tu sais faire, t'aimes bien regarder ceux qui passent à la tv pendant les fêtes de fin d'années, c'est drôle, mais en même temps t'es à fond dedans, t'as envie de savoir si jessica va finir sa vie avec le millionnaire beau gosse brandon. c'est ce genre de petit secret honteux que delilah sait, parce qu'elle est déjà venue chez toi pour en regarder quelques uns en sirotant un mug de chocolat chaud à la cannelle avec des marshmallows, si tu le disais à tyler, merde, qu'est-ce qu'il se foutrait de toi... « c'est son travail de tout savoir sur ce qu'il se passe dans ta tête. moi je fais ça gratuitement, tu te rends compte ??? » tu prends un air faussement outré, en réalité delilah te paye souvent de bonnes bouteilles de vin, c'est la première fois que t'en ramène une, parce qu'elle t'en avais parlé, sinon tu sais pas choisir la vinasse, tu sais juste boire toi et être un bon invité en te proposant pour finir les fonds de bouteille. tu es étonné d'entendre qu'elle ressent la même chose que toi sur le fait de pouvoir se confier l'un à l'autre, ça te fait chaud au cœur, ou bien c'est peut-être l'alcool qui commence à te rendre pompette. les deux. « je suis vraiment content que tu puisses être toi même avec moi, que tu puisses tout me dire, sans filtre, et je suis heureux de ressentir la même chose. c'est fou cette alchimie entre nous, n'empêche. » l'étreinte qui s'ensuit est délicate et pourtant tellement nécessaire, tu restes là sans bouger même lorsque delilah prend place sur ton chef, question d'habitude, comme si c'était normal d'être aussi proche d'elle, alors qu'elle est mariée, qu'elle est maman, que tu ne devrais tout simplement pas, mais t'es quand même là en train de presque la retenir, comme si elle allait s'enfuir, s'échapper de tes bras. « alors là je le prends hyyyyper mal, je pensais que t'allais dire "mais non, tu ressembles pas à un golden retriever" » tu fais semblant d'être mi-choqué, mi-boudeur. « ...si jsuis un chien alors j'en suis un stylé. un rottweiler. » ces derniers ont la mauvaise réputation d'être des chiens méchants et/ou qui font peur, en bref tout ton contraire, t'es définitivement un golden retriever, même si ça t'emmerde de l'admettre.

comme prévu, delilah te soutiens dans ta décision de changer ton quotidien, elle semble même carrément emballée par l'idée, elle te soutiens et ça compte beaucoup. « pas sûr que ce soit réellement une très bonne idée. je devrais reprendre mes études... tu m'imagines retourner à l'université avec les autres ados ? je me souviens à cet âge-là, j'étais intenable. » tu reprendrais sans doute les cours en distanciel, faire ta formation à distance pour ne pas te mélanger aux étudiant.es qui te font un peu flipper, tu te souviens de cette époque, t'étais très populaire, après des filles, des garçons et des profs aussi parce que t'avais de bonnes notes, ta choisi ta voix actuelle seulement pour le salaire qu'il y avait à la clef mais loin de toi l'idée de suivre un rêve, celui d'être manager d'équipe ou secrétaire n'en a jamais été un. le journalisme, c'est arrivé comme ça, il y a quelques temps et c'est jamais reparti, toujours dans un coin de ta tête quand tu t'ennuies à airbnb... « être sexy c'est un bon début déjà, mais je peux pas tout miser sur mon physique. j'ai peur d'être un mauvais journaliste, de faire des reportages inintéressant... je saurais te rédiger une dissertation sur les mollusques en vingt pages mais parler face caméra, en direct !!! » tu t'étais sûrement pas encore rendu compte à quel point ce métier est complexe, même si tu sais rédiger de longs paragraphes avec de jolies mots, les reciter à haute voix et devant un publique c'est une toute autre histoire, c'est stressant. presque comme un acteur, mais t'as jamais fait et t'es pas sûr de te sentir à la hauteur. tu hausses les épaules, t'es loin d'y être mais t'as déjà des doutes, ça commence mal. et puis elle appuie sur l'idée de retourner vivre chez tes parents, non, ça tu pourrais pas. « je suis leur fils préféré, tu crois quoi ? » c'est totalement faux, ils ne font pas de préférences entre vous tous. tu laisses un temps et tu reprends, « non vraiment je pense qu'ils accepteraient même pas que je retourne vivre chez eux, ils préfèreraient sans doute que je vive sous un pont plutôt que ravoir le petit monstre sous leur toit !! » tu ris de bon coeur tout en te redressant, il était temps de boire un bon coup, c'est pas comme ça que vous alliez vider cette petite bouteille sinon. en sirotant ton verre, tu repenses à toutes les bêtises que t'as pu faire par le passé, quand t'étais plus jeune, toutes les inquiétudes que t'as causé à tes parents à cause de ça, gamin casse coup, adolescent presque hors la loi, jeune adulte fougueux, heureusement pour eux tu t'es un peu calmé maintenant. « en tout cas, dès que j'entame les démarches pour tout ce bordel. je pense à toi direct, ok? je préfèrerai me trouver un petit appart à moi, mais si vraiment j'trouve bien je viendrais crécher avec toi- vous. avec vous. » tu l'écoute un peu, se confier et puis ensuite te souhaiter d'être heureux, ça te fait sourire bien évidemment, mais t'es pas malheureux, tu t'ennuies, c'est tout, ta vie n'est plus aussi rebondissante qu'avant, c'est peut-être pas que ton boulot le problème, t'as peur de vieillir aussi... « et toi delilah, t'es heureuse ? »
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tw: consommation d'alcool, mention de problèmes conjugaux, tabagisme

L’air s’est vite rafraîchi. Elle s’est faite un peu surprendre d’ailleurs avec seulement un gilet léger sur le dos. Elle sait qu’avec la proximité de l’océan, l’air a tendance à être un peu plus frais. On n’étouffe pas comme en ville coincés entre les grattes ciel. Elle aurait dû prévoir quelque chose d’un peu plus chaud. Heureusement, il y a le vin, petit à petit, qui fait son travail, qui commence doucement à lui réchauffer les joues. Il y a la proximité avec Elrik, aussi. Sa chaleur corporelle qui la protège un peu de la brise. Ses mains, elles, sont exposées à la fraîcheur du soir. “Désolée.” S’excuse-t-elle en riant légèrement. Une main glaciale derrière la nuque n’est peut-être pas ce qu’il y a de plus agréable, mais c’est temporaire. Une fois que les lèvres d’Elrik se posent sur sa joue, elle lâche sa prise, le libère de cet étau glacé. Le sourire qui s’est dessiné sur ses lèvres un peu plus tôt ne disparaît pas. Au contraire, il s’élargit un peu plus quand le jeune homme menace, si on peut appeler cela ainsi, de venir la chercher directement à son bureau. Elle imagine bien la scène. Entre lui, en train de hurler à plein poumon en bas du building et le type de la sécurité qui se demanderait sans doute si c’est une mauvaise blague ou si c’est sérieux. “Franchement, je suis partagée entre l’envie de dire à la sécu de ne pas te laisser entrer juste pour t’entendre t’époumoner ou au contraire, leur dire de te laisser rentrer, parce qu’on a déjà vu ça, un mec qui hurle sous le balcon d’une nana et si je me rappelle bien de Roméo et Juliette, ça a mal fini cette histoire.” Plaisante-t-elle. Tout cela n’était que théorie. Dans les faits, elle serait bien plus du genre à dire à Elrik de l’appeler une fois en bas pour qu’elle vienne le chercher, mais imaginer d’autres scénarios était tentant. Juste histoire de le taquiner un peu. Pour elle, ça valait mille séances avec sa psychologue à laquelle elle donnait chaque semaine une jolie petite somme, comme un remerciement pour lui avoir tiré les vers du nez et tapé là où ça fait mal pendant une heure trente. Est-ce qu’on pouvait apparenter ça à une forme de masochisme de sa part puisqu’elle y retournait toujours, semaine après semaine, sachant pertinemment qu’elle allait sortir de son cabinet complètement drainée ? Selon elle, il y avait débat. Tout comme il devrait y avoir débat concernant la rémunération d’Elrik qui endossait à peu près le même rôle de manière complètement bénévole. “Pourquoi tu crois que je te paye à boire ? C’est ma manière de te rémunérer ! Ça et ma présence qui, en elle-même, devrait te suffire non ?” Lui répond-elle battant des cils de manière exagérée, pour marquer ses propos et cette gentille plaisanterie. En réalité, elle était infiniment reconnaissante de l’avoir dans sa vie et de pouvoir lui parler de tout sans aucun filtre. Ce lien, qui les unissait, était précieux et cher à son cœur. Tout comme cette étreinte, délicate, naturelle. Il met des mots sur ce qu’elle a en tête avant même qu’elle n’ait le temps d’ouvrir la bouche pour dire quoi que ce soit. “Je crois pas forcément aux vies antérieures et ce genre de choses, mais parfois, je me dis que si ça existe réellement, alors c’est certain qu’on devait se connaître d’avant, qu’on devait être liés d’une manière ou d’une autre et que c’est pour ça que c’est si simple entre nous.” Déclare-t-elle. Parce qu’elle n’avait pas d’alternative pour expliquer la relation qu’elle entretenait avec le jeune homme, ni même pour expliquer cette tension un peu étrange qu’il semblait y avoir entre eux. S’en remettre au domaine du mystique était donc le plus simple. “Oh pardon, je voulais dire, t’es le plus mignon des rottweilers que j’ai pu voir !” Lui répond-elle. Des excuses bien loin d’être sincères pour le coup. Quoi qu’il en soit, golden ou rottweiler, il était fidèle, loyal et prêt à défendre ceux pour qui il éprouvait de l’affection.

Elle avait tendance à être comme ça, elle aussi. C’est pour cela qu’elle est tout de suite enthousiaste pour lui quand il annonce vouloir changer de cap professionnellement. Reprendre des études, peut-être. Elle comprend cette envie de s’épanouir dans son travail. Elle n’aurait sans doute pas la force de se lever le matin si elle n’était pas motivée par ce qu’elle faisait. “Je t’imagine totalement et je suis désolée de te dire ça, mais je pense que malheureusement, ils te trouveront un peu vieux à un rien de te qualifier de boomer au moindre faux pas.” Lui répond-elle en souriant. Elle plaisantait. À moitié. Parce qu’elle était un peu plus âgée que lui et que même si elle ne côtoyait pas de jeunes majeurs de manière régulière, elle savait qu’elle était déjà trop vieille pour une bonne partie de la Gen Z. Il fallait le savoir et vivre avec, c’était tout ce qu’il était possible de faire à ce stade. Elle, elle avait déjà accepté son destin à ce niveau-là. Elle préférait ne pas garder le mystère pour Elrik qui aurait déjà bien à penser. “Ça s'apprend ! Il y a des prompteurs et je suis sûre, tout un tas de petits trucs pour rendre la tâche un peu plus simple. Tu sais écrire, t’es photogénique donc tu passes bien en vidéo, il te reste juste à maitriser le reste. Je vois pas pourquoi t’y arriverais pas.” Il y en avait des bien plus bêtes que lui qui passaient quotidiennement à la télévision aux heures de grandes écoutes et qui laissaient se déverser de leur bouche tout un tas d’idioties sans que ça ne semble gêner qui que ce soit. Alors, pourquoi Elrik n’aurait pas sa chance ? Certes, elle n’était peut-être pas la plus objective quand il s’agissait du jeune homme, mais elle n’était pas non plus totalement aveuglée par l’amour qu’elle lui portrait. Elle ne peut s’empêcher de rire, quand il mentionne ses parents et le fait qu’ils préfèreraient le voir dormir sous un pont que de revenir vivre chez eux. Elle ne peut pas les imaginer faire ça, bien qu’elle les voit probablement en plaisanter. “Ils sont pas si terribles quand même, mais je crois que ta mère serait prise de court à devoir enlever toutes ses affaires de ton ancienne chambre.” Répond-elle en riant. Chez ses parents à elle aussi les pièces avaient été réarrangées quand ils avaient quitté le nid. Son ancienne chambre était devenue un grand dressing, vierge de toute présence antérieure. La chambre d’amis chez elle avait plus de vie. Bien qu’un peu vide les trois quart du temps. Elle l’offrirait à Elrik si besoin. Égoïstement. Pour le garder près d’elle un peu plus longtemps. “Je vais paraître chiante, mais vraiment si t’as besoin, hésite pas, ok. Ne serait-ce que si tu as un petit creux de quelques jours entre la maison et ton nouvel appart’.” Parce qu’il ne l’embêtait pas, jamais et qu’il serait toujours le bienvenu chez elle. Si elle pouvait l’aider dans ses projets, elle le ferait autant que possible. C’était leur relation aussi. Puis c’était également des confidences. Des questions qui n’y vont pas par quatre chemins. Encore plus direct que sa psychologue. Est-ce qu’elle était heureuse ? Est-ce qu’elle était censée répondre à cette question du tac au tac ? Est-ce que la réponse devait être évidente pour elle ? Elle se contente d’abord de vider son verre, comme s’il contenait non pas du vin, mais du courage liquide. “J’ai aucune raison de ne pas l’être.” Répond-elle. Une famille aimante, des amis supers, une belle maison, un super job. Pourtant, elle se redresse, se décale légèrement d’Elrik pour attraper la bouteille et remplir son verre de nouveau. Le vin commence à lui monter à la tête, mais un verre de plus ne fera pas de mal, non. “J’ai l’impression que c’est compliqué alors que ça ne devrait pas.” La réponse devrait être oui, ou non, mais pas peut-être. Elle remplit également le verre d’Elrik. Hors de question d’être la seule à boire. Vient doucement cogner son verre contre celui du jeune homme avant de boire une autre gorgée. “Il y a des choses qui me rendent heureuse, mais en même temps, parfois, j’ai l’impression d’étouffer.” Elle s’en veut d’ailleurs de ressentir ça, envers Samuel surtout, qui lui, n’a rien fait, mais elle ne parvient pas à mettre de côté ce sentiment. “C’est comme s’il y avait plus cette flamme, plus cette passion d’avant.” Avoue-t-elle, soutenant le regard d’Elrik. Elle lui avait déjà dit ça, ce n’était pas nouveau, mais ça devenait plus pesant. “Je sais pas si c’est juste moi qui ai un problème ou si c’est autre chose.” Ses yeux se perdent, se posent sur les lèvres du jeune homme. Et si ce n’était pas elle le problème. Et si c’était son couple qui n’allait juste plus. Si elle retrouvait cette passion ailleurs ? Elle ne devrait pas penser à ce genre de choses. Elle ne devrait pas se rapprocher juste un peu, inconsciemment, d’Elrik. Elle ne devrait pas s'humidifier les lèvres délicatement. “J’ai l’impression d’être dans une impasse et ça me bouffe un peu plus chaque jour.” Elle ne devrait pas non plus avoir à porter son verre à ses lèvres pour réussir à détourner son regard.
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c'est peut-être la fraicheur de ses doigts contre ta peau qui t'avais fait frissonner à ce point l'échine, ou peut-être que c'était simplement parce que c'était elle, delilah, avec sa main aussi fin qu'aussi douce sur ta nuque que le col de ta chemise en lin recouvre légèrement, elle n'était restée là qu'un instant et pourtant le rose t'était déjà monté aux joues, si elle le remarque, tu lui diras que c'est à cause du vin, ou alors tu sortira une autre de tes conneries habituelles pour te sortir de là, t'essaies de pas trop y penser, c'était soudain, elle t'avait pris par surprise, mais juste avant qu'elle ne range ses mains, tu lui attrapes de manière déterminé, sans pour autant trop serrer, dans les tiennes qui sont un peu plus chaudes, pour la réchauffer un peu. « t'es gelée, del. on rentre ? on pourra se mettre au chaud dans mon canapé, sous un plaid. » la saison commence à changer, le temps se rafraichit et les jours raccourcissent, cet hiver ça ne sera pas évident de vous rejoindre le soir dans le sable froid et de siroter convenablement le bon vin. alors t'avais déjà la solution en tête, passer ses précieux moments chez toi, parce que t'as pas envie que ça s'arrête, tu veux continuer de la voir dès qu'elle le peut, parce que même si son emploi du temps est compliqué, le tien est toujours flexible, pour elle. « t'es beaucoup trop gentille pour me laisser hurler en dessous de tes fenêtres... et puis je risque de rendre tes collègues folles de moi si je fais ça. » ou plutôt folle tout court, qui a envie d'avoir un déjanté hurler son nom à son travail ? en tout cas si un truc comme ça t'arrivait, tu serais sans doute vraiment très étonné. pas que t'es jamais de folles exs dans ta vie, y'en a eu, quelques unes, qui voulaient te récupérer à tout prix, du genre "si je ne peux pas t'avoir alors personne t'auras" et qui essaie de te tuer ensuite. jamais dans des cas aussi extrême, heureusement. enfin, quand tu penses à l'histoire de romeo et juliette, eux, finissent comme ça, à cause de l'amour. t'as jamais aimé quelqu'un à ce point là, alors tu comprends pas. « tu payes à boire ??? où est là bouteille que t'as payé alors, hm ? j'attends vos explication madame l'avocate. » t'essaies de faire une tête sérieuse mais ça ne dure pas bien longtemps, avant de rire un peu tu lui tires la langue pour la taquiner, c'est vrai que d'habitude c'est toujours elle qui ramène la bonne bouteille de vin qui vous buvez lentement dans le sable, mais ce soir tu voulais juste lui faire plaisir et lui faire comprendre aussi que quelque part lorsqu'elle parle, tu l'écoute et tu note ce qu'elle te dit, t'avais bien pris en compte qu'elle voulait le boire ce rouge, alors pour elle, tu l'as acheté. t'es pas du genre à faire des efforts dans tes relations, pourtant avec del, c'est différent et lorsqu'elle te parle de vos probables anciennes vies tu ne peux t'empêcher de vous imaginer, deux aristocrates amoureux, sans doute. et elle, elle s'imagine quoi ? « tu crois qu'on était mariés tous les deux ? dans nos anciennes vies, j'veux dire. » tes mains se séparent doucement de celles de la blonde et tes doigts viennent triturer ton alliances en or, tout simple, que tu portes à l'annulaire. et puis tu regardes l'horizon en pensant à cette union qui n'aurait pas dû avoir lieu.

tu fais semblant d'être blessé lorsqu'elle te qualifie de boomer, aïe. ça fait mal dans ton égo de te rappeler que t'as déjà la trentaine passée de bientôt deux ans. « t'es en train de dire que j'suis vieux là ? vilaine. je suis sûr qu'ils vont m'adorer les jeunes. » ils t'apprécieront sans doute oui, parce que t'as toujours vingt ans dans ta tête, toujours prêt à faire la fête et pas du tout la tête sur les épaules, un peu comme eux. tu pourras sans douter combler quelques daddy issues au sein de la faculté au moins. mais t'as quitté les bancs de l'école depuis longtemps maintenant, t'es même pas sûr de savoir encore comment tout ça fonctionne, suivre en cours, prendre de notes, ne pas t'endormir... boring. « dis donc t'es vraiment gentille maintenant après m'avoir traité de vieux labrador. » tu laisses un temps, avant de reprendre, « en tout cas merci de me soutenir, tu peux pas savoir à quel point ça me fait plaisir. je sais au moins que toi tu me regardera à la télé... tu seras ma plus grand fan n'est-ce pas ? peut-être que je te signerais un autographe, faut voir. » y'a rien de fait encore, mais la situation t'amuses déjà, t'as vraiment cru que t'allais devenir une star, super connu, juste parce que tu présente les informations, après tout tu sais que tu plais alors t'auras sans doutes des fans. « miaou. (t'as vraiment fait le bruit du chat), que de compliments ce soir. » t'en deviendrai presque timide de tout ce qu'elle dit sur toi. en tout cas, ça te pousse un peu plus à te lancer dans la grande aventure, mais y'a toujours quelque chose que te freine, l'anxiété de pas y arriver, de sauter dans le vide, dans l'inconnu. « ne t'inquiètes pas, j'ai ton numéro, dès que ma situation change, je te préviendrais de toute façon, tu seras la première au courant. » mais elle semble se pétrifier sur place lorsque tu lui poses la question fatidique, dont beaucoup de gens ne trouvent pas la réponse, pourtant pour elle ça semble évident, puisqu'elle te répond de but en blanc que oui, mais le contraire se dessine sur son visage et te fait arquer un sourcil. elle rempli son verre et tu ramène le tien à côté pour qu'elle fasse de même, tu bois quelques gorgées en l'écoutant, presque paralysé parce qu'elle raconte, sur elle, sur son mari, sur sa vie de couple. t'as juste envie de lui dire, divorce delilah, mais comme si c'était aussi simple, elle a un enfant, elle a tout pour être heureuse. tu comprends qu'elle est loin de l'être. « je pense pas que ce soit toi qui ai un problème delilah. » c'est sûrement l'alcool, probablement, mais tu rencontres son regard vif, perçant, qui se pose sur tes lèvres, puis qui rejoint de nouveau tes yeux, elle utilise la méthode du triangle ? delilah, qu'est-ce que tu... tu perds la tête. t'as le souffle coupé un instant, mais à quoi tu penses elrik quand toi aussi tes yeux se perdent sur ses commissures... lorsqu'elle passe sa langue sur ses lèvres c'est la goutte de trop. pourtant elle détourne le regard et t'aurai dû comprendre qu'il ne fallait pas continuer, qu'à ce jeu là t'allais perdre. tu finis d'une traite ton verre et puis tu poses tendrement ta main sur sa joue, pour que son visage revienne en face du tiens. l'avancée est fulgurante et tu viens l'embrasser fougueusement avant de te retirer tout aussi rapidement. « merde. » tes yeux papillonnent, écarquillés, t'as pas d'excuses, ton geste est juste horrible. « pardon. me déteste pas, ok? » toujours ce regard de chien battu.
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“On reste encore un peu, je t’assure que j’ai pas froid.” Lui répond-elle et elle ne ment pas. À part ses mains touchées par la fraîcheur du soir, elle n’a pas froid. Elle met ça sur le compte de la proximité avec Elrik, sa chaleur corporelle lui servant presque de radiateur portable. Puis il y avait aussi le vin qui ne manquait pas de venir lui réchauffer les joues, doucement, mais sûrement. Alors, pour l’instant, elle était bien dehors. Elle profitait de l’air marin, elle qui passait ses journées dans un bureau en haut d’une tour. Toute occasion de mettre le nez dehors était bonne à prendre, même si ça signifiait lutter légèrement contre le froid. D’autant plus qu’elle n’était pas en mauvaise compagnie, ça contre-balançait le désagrément du vent qui venait chatouiller sa nuque. Elrik avait le don de la faire rire. Parfois de la manière la plus absurde. Hurler en bas de l’immeuble dans lequel elle travaille pour la sortir de ses dossiers ? Il fallait y penser et qui d’autres que lui pour avoir ce genre d’idées ? Qui d’autres que lui pour qu’elle se dise qu’il serait probablement capable de mettre cette menace à exécution ? Alors, il ne hurlerait peut-être pas à la manière de Roméo, mais il trouverait sans doute un moyen de se faire remarquer. Si ce n’est d’elle, trop occupée par son travail, alors par ses collègues qui auraient peut-être les oreilles en train de traîner à droite ou à gauche. Effet garanti, ça c’était certain. “Comme si ça te ferait pas plaisir d’avoir de belles nanas complètement folles de toi ! Tu trouverais ça super flatteur et next thing I know, tu seras en train de hurler sous LEURS fenêtres pour les faire descendre.” Déclare-t-elle en plaisantant. Cependant, il devait aussi prendre en compte que cette tactique ne lui permettrait pas de savoir qui l’entendrait. Lui mentionnait ses collègues féminines, peut-être apprécierait il un peu moins de faire réagir l’un des board members, la soixantaine bien tassée, qui devait certes être un très bel homme fût un temps, mais n’avait plus la candeur de la jeunesse. Là, peut-être qu’il se trouverait un peu plus embêté avec un amoureux transit de ce genre. À ses risques et périls, cela dit. Elle ne le dissuadera pas. Pas plus qu’elle ne lui donnera d'explications quant à la bouteille qu’elle aurait payée. “Je ne parlerai qu’en présence de mon avocat, comme me l’autorise le sixième amendement de la Constitution.” Plaisante-t-elle. La vérité, c’était qu’elle n’était pas du genre à se faire payer des bouteilles à tour de bras. Qu'autant qu'elle que Elrik apportait sa pierre à l’édifice quand il s’agissait de fournir de quoi boire lors de leurs entrevues sur la plage. Elle réfléchit ensuite, quand Elrik lui demande si elle pense qu’ils étaient mariés dans une ancienne vie. “J’y ai jamais réfléchi de manière vraiment concrète.” Répond-elle d’abord. Oui, elle s’était toujours imaginé que le jeune homme et elle étaient liés à bien plus d’un égard. Qu’ils devaient avoir partagé énormément de choses dans de potentielles vies antérieures. Elle n’avait cependant jamais poussé la réflexion beaucoup plus loin. “C’est pas impossible. Ou alors, on n'était même pas des humains. Peut-être qu’on était des inséparables, tu sais, les petits oiseaux qui vivent par deux, là ?” Toutes les suppositions étaient possibles après tout.

Elle ne peut s’empêcher de rire quand il s’offusque du fait qu’elle laisse entendre qu’il commence à être vieux. “C’est pas du tout ce que j’ai dis. Je dis juste que c’est ce que les jeunes de dix-huit ans qui arrivent à la fac’ risquent de penser. Moi, je sais que t’es encore un baby Ricky. Tu seras leur mascotte.” Déclare-t-elle. Elle ne précise pas qu’il sera la mascotte parce qu’il sera un peu plus vieux qu’eux. Pas besoin de remuer le couteau dans la plaie. Non, elle préfère qu’il se concentre sur ce qui est important : le fait qu’il ferait un super présentateur TV. Elle est sincère quand elle affirme ça. S’il fallait une fan numéro un, elle endosserait ce rôle avec fierté. “Tu pourrais pas m’en signer plusieurs ? Avec un truc bien indélébile comme ça une fois que tu seras super célèbre, je pourrai revendre aux enchères et me faire plein d’argent.” Annonce-t-elle en riant. “Mais promis je partagerai avec toi, puisque tu auras contribué un peu.” Elle plaisante. Quoi que. Ça pourrait être une idée, si un jour ça marche pour lui et qu’elle, elle n’a plus envie de bosser. Elle pourrait se contenter de vendre des autographes pour une fortune. En-tout-cas, elle, elle y croyait. Elle croyait en lui. Elle croyait qu’il pouvait réussir s’il se lançait dans cette voie. Elle le soutiendrait sans y réfléchir une seule seconde. Elle lui ouvrirait même volontiers les portes de chez elle s’il avait besoin d’un pied-à-terre. Qu’est-ce qu’elle ne ferait pas, finalement ? Pour le bonheur d’Elrik ? Elle répond même à cette question qui fâche. Cette question à laquelle elle n’aime pas penser. Cette question qu’elle préférerait esquiver. Cependant, c’est Elrik qui la pose, alors, elle ne lui sert pas de jolis mensonges sur un plateau. Elle ne sait pas faire avec lui. Elle ne serait pas capable de sourire et d'acquiescer sans y réfléchir. Elle ne le tenterait même pas. Elle sait qu’il verrait clair dans son jeu. Parce qu’il la connaît beaucoup trop bien. Alors, elle dit ce qu’elle a sur le cœur. Ça ne la soulage pas plus que ça. Au contraire, elle se sent coupable sans vraiment savoir pourquoi. “C’est quoi le problème alors ?” Elle n’a rien fait de mal, mais elle se sent coupable. Coupable d’oser avoir ce genre de pensées alors qu’elle a tout. Coupable de laisser son inconscient se demander ce qu’il se passerait si les lèvres d’Elrik venaient se poser sur les siennes. Ce qu’elle pourrait bien ressentir s’ils réduisaient encore plus la distance qui les séparait. Elle s’en veut de détourner le regard avec tant de difficultés. Elle n’a pas le temps de réaliser ce qui se passe. La main d’Elrik sur sa joue, son visage en face du sien, les lèvres du jeune homme qui viennent fougueusement capturer les siennes. Ça se termine aussi vite que ça a commencé. Puis s'ensuivent des excuses et ce foutu regard de chien battu. Encore et toujours ce même regard, qu’elle n’aime pas voir sur son visage. Elle ne réfléchit pas. Sa main libre retrouve la nuque du jeune homme l’invitant à tourner la tête dans sa direction. C’est elle qui rompt la distance. C’est frénétique, impulsif, un acte qu’elle ne calcule pas. Puis vient l'électrochoc. La réalisation de ce qu’elle est en train de faire. De la limite qu’elle venait de franchir. Elle s’écarte rapidement. Relâche sa prise sur la nuque du brun. “J'aurai pas dû faire ça, Elrik … C’était une connerie.” Elle sent les larmes qui montent. Si elle n’était pas déjà rongée par la culpabilité, c’était chose faite. “Je sais pas ce qui m’a pris.” Elle ne s’explique pas ce geste. Ce moment de faiblesse. Est-ce qu’elle doit fuir ? Ça semble trop tard pour ça, mais en même temps, est-ce que ce ne serait pas la meilleure chose à faire ? “Je crois que je devrais y aller avant … avant de .. je sais pas. Avant de déconner un peu plus.” Elle était déjà allée loin, beaucoup trop loin. “C’est pas contre toi. C’est moi. 100% moi. T’as rien fait de mal, je veux que ce soit clair.” Elle ne voulait pas qu’il se sente coupable de quoi que ce soit, elle portait déjà ce fardeau.
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tw: consommation de vin, mention de solitude, mention d'arme à feu (y'en a pas vrmt une soyez rassuré)

tu acquiesces sans un mot à son envie de rester un peu plus longtemps les pieds dans le sable, malgré ses mains gelées. l'air de cette fin d'été est doux, dans un peu moins d'un mois, la saison changera et il en sera finit de ces petites tenues qui n'apportent pas de chaleur, seulement de quoi être couvert. t'aimes l'été, c'est sûrement ta saison préférée, bien que tu n'y ai jamais vraiment réfléchi, mais c'est celle où tu t'amuses le plus, tu peux sortir dans les festivals, les jours sont plus longs et les nuits plus mouvementées. dès ton anniversaire passé, à la fin octobre, c'est comme si tout ça se calmait pour laisser place à quelque chose de plus monotone. comme delilah, t'as du mal à mettre la tête en dehors de ta paperasse, même quand t'es pas au bureau, toujours à travailler, à la maison, sur ton pc, peut-être parce que quand t'es chez toi t'es tout seul, alors t'évites de ruminer en faisant quelque chose de concret... mais ça te rend pas vraiment heureux. heureusement qu'elle est là, la blonde, pour te redonner le sourire avec ses plaisanteries sur roméo et juliette. « ah non je suis pas si désespéré quand même....... t'as de belles nanas en collègue ? tu m'avais jamais dit. » ouais, ça sonne quand même un peu désespéré sur les bords, mais en réalité tu l'es pas plus que ça, t'es célibataire par choix, pas parce que tu trouves personne, si tu désirais tellement quelqu'un au point de te mettre en couple avec cette personne alors, peut-être, que tu sauterai le pas, mais y'a un hic dans l'histoire : l'engagement. t'as trop peur de ça ; des comptes à rendre, des crises de jalousies, des où es tu, qu'est-ce que tu fais, avec qui ? c'est pas ton truc. parce que toi t'es pas possessif, t'es pas jaloux, en tout cas tu l'as jamais été dans tes dernière relations, c'est souvent ce qui avait foutu tout en l'air, ton manque d'implication, sûrement parce que t'as jamais vraiment été amoureux et que tu t'étais mis avec ell/eux par commodité, parce que c'était "normal" d'être en couple. « ouh, tu me sors des textes de loi, madame l'avocate, j'ai peuuuur. » tu lèves les mains en l'air comme si tu venais de te faire braquer par une arme à feu, sauf que la sienne est juste ses beaux yeux qui se posent sur toi pour te parler, regard que t'arrives pas à soutenir pour une fois, comme s'il te tendait, te gênait, alors qu'il ne le devrait pas. un rire bref, les mains reviennent à leur place et tu bois une énième gorgée de vin pour calmer tes pensées. arrête, elrik. tu prends quand même sa main et juste à côté tu mets la tienne, un peu plus grande, plus virile, mais au même doigt, à l'annulaire, un anneau est érigé, pour toi en guise de trophée d'une soirée trop arrosée et elle pour ce mariage dysfonctionnel. « je ne sais pas non plus pour nos vies antérieures, en tout cas dans celle-ci nous sommes mariés aussi, pas ensemble certes... et pour ma part, pas forcément avec la bonne personne. » tu ne jugera pas le mariage de delilah, si elle a décidé d'épouser cet homme, c'est qu'elle l'aimait, ce n'est en rien sa faute si son couple bat de l'aile, ce n'est peut-être simplement qu'une mauvaise passe sur leur chemin, t'espères en tout cas que tout rentrera dans l'ordre et qu'elle redevienne aussi heureuse qu'avant. de ton côté, ce mariage ne valait rien, entre ta meilleure amie et toi, l'amour n'est que de l'amitié, et si tu portes encore cet anneau c'est sans doute pour te rappeler qu'il faudrait qu'un jour tu entame les papiers du divorce pour te libérer de cette idiotie.

« c'est ça, c'est ça, rattrape toi comme tu peux. » que tu fais, presque boudeur de cette remarque par rapport à ton âge, déjà que passer le cap de la trentaine avait été une épreuve pour toi, tu te souviens avoir pleuré toute les larmes de ton corps à l'anniversaire de tes trente ans après avoir soufflé les bougies, bon, t'étais certes complètement bourré, mais ça t'avais fait un sacré choc, c'était horrible. penser que dans quelques mois tu prends une années de plus te fait froid dans le dos et te réjouis à la fois de pouvoir faire la fête... c'est grisant comme sentiment. « t'essayes déjà de m'utiliser alors que je ne suis même pas encore connu ? super ! » dis tu, en plaisantant. « qu'est-ce que j'ai en échange de mes autographes ? parce que moi l'argent, ça m'intéresse pas hein. » encore un clin d'œil face à ce sous entendu qui était sans doute de trop, tu fais celui qui es sûr de lui et pourtant dès que tes yeux croisent une seconde les siens, tu te détourne, pas vraiment envie qu'elle remarque que tu l'évites, parce que c'est pas vraiment le cas, t'es juste embrouillé, par le vin, par cette soirée qui dérive sur des sujets un peu trop tabous aux yeux des autres personnes de cette famille. tout ce chamboule. t'étais quasiment parti ailleurs, enfoncé dans cet abysse de pensée qui t'aurai fait faire n'importe quoi si tu n'avais pas ce self control. et puis, cette question, ce problème. « hein ? ah, je... je sais pas. » et puis le crash, lorsque tu l'embrasses, la peur, lorsque tu te rends compte de la bêtise monumentale de ce geste fou, alors que tu te confonds en excuse, elle coupe tout ça pour venir compléter cette folie, viens t'embrasser à ton tour, et toi les yeux écarquillés, tu restes là sans bouger, qu'est-ce qu'on est en train de faire delilah, au juste ? tu le sens passé cet électrochoc en elle, lorsqu'elle se réveille enfin de cette transe qui l'a poussé à ce geste, bien sobre tous les deux à présent, tu ne sais pas quoi lui dire. « commence pas à dire ce genre de phrase toute faite, j'ai l'impression de me faire larguer. alors qu'on est même pas ensemble au départ. » tu soupires, t'essaies de redevenir calme mais ton palpitant n'est pas du même avis, alors tu fais semblant, tu montres rien, peut-être qu'entendre delilah dire que t'embrasser était une "connerie" qu'elle allait regretter t'avais blesser, mais tu lui montrera rien d'autre qu'un large sourire. tu te relèves, lui tends la main pour l'aider à se lever à son tour. « t'as raison, rentrons. sinon ça va mal finir. je te raccompagne ? »
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Elle fait oui de la tête, large sourire dessiné sur les lèvres. Oui, elle avait de jolies collègues. Elle ne l’avait peut-être jamais mentionné. Mais elle pense à Lotte, par exemple, qui fut un temps avait fait chavirer le cœur de Charles. Ce n’était pas la seule et à y regarder de plus près, on pourrait presque croire que le cabinet recrutait au physique. Ou alors, c’était la profession qui attirait les reines de beauté. Comme un moyen de démontrer qu’elles en avaient dans le cerveau et n’étaient pas simplement de belles plantes. Cependant, il fallait se méfier. Faire attention à soi. Quand elle voyait les traits tirés et les cheveux blancs de certains de ses confrères dans le milieu depuis bien plus longtemps qu’elle, elle avait presque peur de finir comme ça. Que le cabinet n’aspire toute part de beauté en elle jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien quand viendra l’heure de prendre sa retraite. Puis elle se rassure. Se dit qu’ils viennent d’une autre époque. Qu’ils n’ont pas la même hygiène de vie qu’elle. Qu’elle ne se laisse pas consumer par le stress au bureau et tout un tas de facteurs qui pourraient entrer en compte. Ou peut-être qu’elle finira comme ça, mais ne s’en rendra pas compte. Parce que ce sera le cours de la vie, tout simplement. “Un peu désespéré quand même alors ?” Déclare-t-elle en riant. Détournant les mots du jeune homme, à sa sauce. “J’ai plein de belles nanas comme collègues, de beaux mecs aussi. Il y en a pour tous les goûts, vraiment, tu devrais venir jeter un œil.” Ajoute-t-elle. Il n’y avait pas de jaloux chez Greenberg, Morgan & Lewis LLP, chacun pouvait y trouver son compte. En plus de se rincer l’œil, il y avait également la possibilité d’obtenir tout un tas de conseils dans diverses branches du droit. Chacun pouvant y aller de sa citation de textes de lois. Delilah n’était pas en reste. Loin de là. D’ailleurs, c’est ce qu’elle utilise comme moyen de défense. Pour ne pas avoir à se justifier. Pour ne pas s’enfoncer un peu plus, par la même occasion. Est-ce qu’il peut avoir peur Elrik ? Pas vraiment. Est-ce que ce qu’elle dit là à une quelconque valeur ? Pas vraiment non plus. Cependant, ça la fait rire. Un peu trop peut-être. La faute au vin, dira-t-on. Toujours un excellent alibi. “J’crois que tu confonds avocate et agent de police. J’suis là pour te défendre moi, pas pour te coffrer ! A part les textes de lois, j’ai pas d’autre arme.” Lui répond-elle en plaisantant. Si la discussion avait été sérieuse, elle aurait même ajouté qu’en réalité, elle n’était le genre d’avocat qui défendait qui que ce soit devant un tribunal, mais ça n’avait pas grande importance. Ce n’était pas sur ce sujet que la conversation devenait plus sérieuse. Non, rien ne pouvait venir concurrencer les suppositions concernant leurs vies antérieures et ce constat, fait par le jeune homme. “Pourquoi tu gardes ton alliance ? Si c’est pas avec la bonne personne et que c’est pas un vrai mariage ?” Lui demande-t-elle, passer un doigt sur l’anneau ornant l’annulaire d’Elrik. Cet anneau qu’il n’était finalement pas obligé de porter. Ce mariage qui n’en était un qu’aux yeux de la loi. Il n’y avait pas d’obligation, pas de promesse. Rien qui le retenait. Ou alors, peut-être que c’était plus subtil. Trop subtil, pour qu’elle ne comprenne.

“Est-ce que ça marche au moins ? Ou est-ce que je me fatigue pour rien ?” Lui demande-t-elle en plaisantant. À quoi bon tenter de se rattraper si sa technique n’est pas la bonne. Si elle s’enfonce un peu plus. Autant assumer qu’elle vient indirectement de le traiter de vieux, au même titre qu’elle. En plus d’imaginer déjà plus d’une façon d’exploiter sa célébrité future. Oui, elle met un peu la charrue devant les bœufs. Elle part peut-être un peu loin, un peu trop vite. Alors que lui n’a pour l’instant fait qu’évoquer l’idée d’une potentielle reconversion. Cependant, bien qu’il rechigne à l'idée d’être utilisé de la sorte, il ne semble pas totalement contre. Du moins, c’est ce qu’elle en déduit de sa réponse et de son clin d'œil. “Ça te dérange pas tant que ça finalement ? Quel est ton prix ? Si l’argent t’intéresse pas, je suis sûre qu’on peut trouver autre chose pour rendre cette exploitation équitable.” S’il fallait revenir à l’époque du troc ou tout pouvait se marchander, alors qu’il annonce la couleur. Elle était prête à négocier. Sérieusement. Quoi que, peut-être pas aussi sérieusement que le tournant que prend la discussion. Ils avaient sans doute bien trop bu pour parler de sujets si sérieux. Pourtant, c’est tellement plus facile comme ça. Tellement plus simple de laisser les mots s’échapper de sa bouche. Il n’y a qu’Elrik pour les entendre et le bruit des vagues venant s’écraser sur le sable pour les effacer aussitôt. Peut-être qu’elle devrait songer à boire avant ses rendez-vous chez sa psy. Peut-être que ce serait plus simple de s’ouvrir et de lui parler. Ou peut-être que ça ne changerait rien. Parce qu’elle n’est pas Elrik. Qu’elle ne la comprend pas aussi bien que lui. Parce que l’idée ne lui serait jamais venue de l’embrasser, elle. Sûrement pas de la manière dont elle vient embrasser le jeune homme. L'électrochoc est au moins aussi soudain que le baiser. Ce sont ces lèvres qu’elle ne connaît pas. Ce parfum qu’elle n’avait jamais senti de la sorte. Ces cheveux plus épais. Cette barbe rasée de près, de trop près. Ce n’est pas l’homme qu’elle est censée embrasser. Elle le regrette aussi sec. Elle s’écarte un peu trop brusquement. Elle s’en veut. Pour plein de raisons. Parce qu’elle n’est pas infidèle. Parce que ce n’est pas la faute d’Elrik et qu’elle n’a pas envie qu’il se sente coupable de quoi que ce soit. Parce que les mots qui quittent ses lèvres semblent tout droit sortis d’une mauvaise rupture. Parce qu’elle se rend compte de la violence de ses propos. “Je suis désolée. Tu mérites pas ça.” Ajoute-t-elle. Elle ne peut s’empêcher de penser que le large sourire sur les lèvres du jeune homme n’est qu’une façade. “C’était une connerie parce que je suis mariée et que ça fait de moi une mauvaise personne … pas parce que c’est toi.” Elle ne veut pas de malentendu. Pas avec lui. “J’ai pas le droit de faire ça, même si j’en avais envie.” Ajoute-t-elle, finissant sa phrase dans un murmure à peine audible. Elle avait laissé ses envies prendre le dessus, elle avait été faible, creusant un peu plus la distance entre elle et son mari, venant potentiellement ternir sa relation avec Elrik. Elle n’est même pas sûre que ce soit une bonne idée qu’il la ramène. Et si on les voyait ensemble ? Et si quelqu’un se posait des questions ? Elle chasse ces doutes cela dit et attrape la main qu’il lui tend pour l’aider à se lever. “Tu m’en veux ?” lui demande-t-elle, avant toute chose. Parce qu’elle a besoin de savoir, avant de rentrer. “Sois honnête et arrête de sourire, je vois que tu te forces.” Qu’elle ajoute. Elle, elle a les mains qui tremblent et les larmes aux yeux, alors elle ne peut pas croire que lui se contente d’un grand sourire.
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tw: consommation de vin, mention de solitude, adultère

« j’avoue… peut-être un peu oui. rickybaby travaille trop, tu sais ce que c’est… et j’ai pas le temps de rencontrer beaucoup de monde. d’autant plus que je refuse les relations au travail, si ça se passe mal, ça instaure une mauvaise ambiance et ça devient horrible ensuite. » tu l’avais jamais dit à personne mais t’avais craqué pendant un temps sur ton ancien directeur, celui qui t’avais embauché il y a de ça presque trois ans maintenant. il t’envoyait des signaux parfois chaud, parfois froid, tu savais jamais si tu pouvais espérer quelque chose, ou au contraire, renoncer. tu lui as jamais avoué ton crush et finalement il est parti de l’entreprise bien avant que vous puissiez vous rapprocher jusqu’au point de non retour. depuis, un petit vieux a pris sa place et c’est très bien comme ça, ça t’évite les coups de cœur intempestifs. « me dit pas ça je vais débarquer à ton bureau dès demain sinon ! à deux doigts de devenir avocat pour venir travailler avec toi. » ce qui serait totalement impossible. parce que t'étais bon à l'école mais pas au point de faire de si longues études. t’étais l’ado qui ramène de bonnes notes à ses parents mais qui en même temps, au lieu de réviser, passait ses soirées et ses week-end avec ses potes, tu avais vite compris qu’avec le moindre effort tu en tirerais le même résultat espéré, alors pourquoi se prendre la tête à relire encore et encore les livres de leçons chiant alors que tu pouvais boire, fumer, rire et t’amuser ?? de plus, tu faisais partie d’un groupe d’amis assez conséquent, et surtout, fêtards. toujours à te traîner dans des endroits pas possible, peu fréquentable, des endroits avec trop d’alcool, trop de trop. « t’es sûre que tu veux pas me jeter en prison ?? ça dépend si t’es mon avocate ou pas ! si t’es dans le camp adverse tu voudras à tout prix m’envoyer derrière les barreaux ! » ta moue se veut choquer quelques secondes à t’imaginer, devant le juge, delilah qui clame ta culpabilité tandis que ton propre avocat veut lui prouver le contraire. heureusement, malgré toutes les bêtises que t’avais pu faire, t’avais jamais eu à faire à la justice du côté des “méchants”, bien qu’avec airbnb tu ai déjà dû assister à quelques audiences longues et chiantes avec des mauvais payeurs, des arnaqueurs ou autres clients dont les locations n’étaient pas salubres. « c’est plus par habitude que par envie, » dis-tu en désignant ton anneau, que tu laisses à delilah le temps d’inspecter. « je ne me rends même plus compte que je l’ai autour du doigt, elle est juste, là. ma meilleure amie a toujours la sienne autour du doigt aussi, j’aurai l’impression de la trahir en l’enlevant du jour au lendemain. » mais tu t’y forcera un jour, à l’enlever. et tu lui ramènera par la même occasion les papiers du divorce. tu prendras ton courage à deux mains en essayant de faire les choses doucement, t’as pas envie de briser cette amitié à laquelle tu tiens, quand même, énormément.

tu hausse les épaules à ses questions, tu ne savais quoi lui demander en échange de ce-dit futur autographe, pour quand tu serais “célèbre” ce qui ne risque pas d’arriver avant un bon moment. si t’en avais parler à delilah, c’était surtout pour voir sa réaction, tâter le terrain et voir comme les autres membres de ta famille pourraient sans doute réagir aussi en apprenant la nouvelle, en apprenant que le kane veut encore changer de travail, mais pour cette fois-ci, totalement. un autre monde, de nouveaux objectifs, un avenir incertain dans un nouveau boulot que tu ne connais même pas. elle y croit déjà, delilah, elle te donne même envie d’appeler tout de suite ton directeur pour lui dire que tu démissionnes et que t’iras pas bosser demain. mais tu freines tes pulsions, pour une fois tu ne prendras pas une si grosse décision sur un coup de tête. « hmmmm. je te le dirais quand je serais devenu une star ! » et aussi parce que tu savais pas trop quoi lui demander à cet instant, pas que rien t'intéresse, mais t’as déjà tellement, qu’est-ce qui te manque dans ta vie pour être pleinement heureux ? quelqu’un pour la partager ? ça pourrait être une bonne réponse, mais ce n'est pas delilah qui va combler ce manque… d’ailleurs t’es même pas sûr de vouloir être avec quelqu’un, tu veux juste pouvoir continuer à t’amuser, quand tu veux, où tu veux, sans qu’on te prenne trop la tête. certes, éloigner la solitude serait un plus, mais t’es pas prêt à sauter le pas de l’engagement, être en couple est loin de tes objectifs.

ça fait crash dans ta tête quand elle t’embrasse.
tu t’attendais à ce qu’elle te repousse,
le simple baiser se transforme en passion.
ses lèvres pour la première fois sur les tiennes,
goût du fruit défendu.
trahison, bêtise, rejet.
t’es abominable, elrik.


« je mérite pas quoi ? toi ? je le sais ça. sinon on serait déjà ensemble depuis longtemps, tu crois quoi ? j’ai été heureux quand tu t’es marié avec hendrick et pourtant, tu sais quoi ? jaloux aussi. » comme la déclaration d’un amour de jeunesse, t’avais peut-être quelques sentiments enfouis pour la blonde dans le passé, t’avais renfermé tout ça le jour où elle avait dit oui pour la vie à l’autre dont le prénom rime étrangement avec le tiens. t’avais prévu d’être calme, mais t’aimes pas la tournure que prend cette soirée, trop arrosée, qui devait être une simple rencontre, un simple échange. tu ne peux empêcher cette petite colère de surgir, la faisant apparaître sur ton visage par des traits assombri et des sourcils froncés. « oui, tu l’as dit, c’était une connerie. ne t'inquiètes pas, je garderai le secret comme ça tu pourras bien rester dans ton mariage, j’ai pas l’intention de le briser. » de toute façon leur mariage n’avait pas besoin de toi pour battre de l’aile déjà, mais t’évitera de lui dire ça, t’as pas l’intention de la blesser, de la faire pleurer. « je ne t’en veux pas, del. oublie ça, d’accord ? j’essaierai de faire de même. et si jamais quelqu’un l’apprend, dit simplement que c’est moi, d’accord ? » comme ça elle pourra garder son image d’épouse parfaite, tandis que toi tu passes pour le connard qu’a embrassé la femme mariée, t’as l’habitude d’être le méchant de l’histoire.
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「 feat. @Elrik Kane ; août 2023 」
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Elle rit, Delilah. Est-ce qu’elle imagine Elrik se pointer à son bureau pour se rincer ou simplement se reconvertir en avocat pour atteindre ce même but ? Oui. Tout à fait. Elle imagine la scène. Des plus cocasses. “Tu veux que je te prenne en stage ? Ou alors, en assistant personnel ?” Demande-t-elle en plaisantant. A choisir, le rôle d’assistant personnel ferait plus sens. Ca lui évitait d’avoir à passer par la case université et études de droit pour pouvoir intégrer le cabinet. C’était donc une option un peu plus rapide. C’était aussi une option bien plus envisageable que celle de le jeter en prison. La moue du jeune Kane la fait rire. Elle sait qu’il s’imagine dans un tribunal, prêt à être jeté en prison pour quelconque crime. Elle dit défendrait bec et ongles son propre client. “Si je te défends, je ferai tout pour que tu n'ailles pas derrière les barreaux ! Si t’es pas mon client, par contre, je suis désolée, c’est déjà perdu d’avance pour toi.” Répond-elle en plaisantant. Dans les faits, si Elrik était impliqué dans une quelconque affaire juridique, elle ne pourrait ni le défendre, ni défendre la personne en face. Le conflit d’intérêts serait bien trop important pour pouvoir plaider de manière impartiale. Alors, tout cela ne restait que de la théorie. Une peu comme le mariage du jeune homme avec Angelina. Un mariage sur le papier. Sur un coup de tête. Un mariage qui n’était pas motivé par l’amour, mais dans lequel il semblait se cantonner. Bien que cette union ne représentait pas un frein pour qu’il fasse des rencontres et partage ses draps avec diverses âmes, elle peinait à comprendre, Delilah, pourquoi il ne s’en détachait pas, et même l’explication ne l’éclairait pas plus que cela. “Pourquoi elle se sentirait trahie ? Vous savez tous les deux que c’est pas un mariage d’amour. C’est pas parce que tu l’enlèverais ou que tu divorcerais que votre relation changerait. Ou alors, c’est que c’est plus compliqué que ça n’y paraît.” Répond-elle. Elle ne pouvait pas prétendre être une experte en mariage. Il suffisait de voir la manière dont elle traitait le sien ces derniers. Elle n’était pas un exemple. Si elle en était un, elle aurait repoussé Elrik à l’instant où les lèvres auraient touché les siennes. Si elle en avait été un, elle ne l’aurait pas embrassée en retour. Si elle avait été un exemple, elle n’aurait pas été si faillible.

Ils sont violents, les mots d’Elrik. Ils piquent. Ils brûlent. Ils transpercent. Elle ne l’a jamais entendu parler de la sorte. D’autant plus à son encontre. Il déforme tout. Il la fait passer pour quelqu’un qu’elle n’est pas. Elle n’a jamais dit qu’il ne la méritait pas. Elle n’avait pas cette prétention et cette estime d’elle-même. Il devait bien le savoir depuis le temps qu’ils se connaissaient. À croire qu’ils ne se connaissaient peut-être pas si bien que cela. Ou qu’ils avaient manqué quelques informations l’un sur l’autre. Parce que la révélation qu’il fait, elle ne la voit pas venir non plus. Elle ne s’y attend pas. Cela n’a rien à voir avec cette histoire. Ça n'a pas sa place ici. “J’ai jamais dit ça, Elrik !” Qu’elle répond. Un peu sur la défensive, malgré elle. Malgré son envie de ne pas le blesser plus qu’elle ne vient déjà de le faire. Elle a l’impression que tout ce qu’elle dira finira par se retourner contre elle quoi qu’il arrive, cependant, elle ne se tait pas pour autant. “Tu mérites pas que je te mette dans cette position. Tu ne mérites pas d’être dans cet état à cause de moi. Ça me donne l’impression de m’être servi de toi et d’avoir pris avantage de ce que tu peux ressentir à mon égard … Et je ne parle même pas d’amour, avant que tu déformes mes propos.” Elle parlait d’un tout. De cette profonde affection qu’ils avaient l’un pour l’autre. Cette amitié solide. Ce lien indescriptible qui les unissait, alors évidemment, elle mettait dans le même panier les vieux sentiments enfouis qu’il venait d’avouer à demi-mot, mais c’était bien plus que cela. C’était l’alcool, le moment de faiblesse, leur proximité des derniers mois qui avait tout fait basculer. Ça n'aurait jamais dû arriver. Elle maintiendrait ces propos même si elle voyait bien que cela blesser Elrik. “Qu’est-ce que tu veux que je dise d’autre ? Que c’était l’idée du siècle ? Qu’on aurait dû faire plus tôt ? Elrik, s’il te plait … Tu sais que c’est pas contre toi. Pourquoi tu le prends si personnellement ? Tu ressens rien pour moi, pourquoi tu réagis comme si je venais de te mettre un râteau ?” Demande-t-elle. Elle n’arrive pas à comprendre sa réaction. Elle n’arrive pas à comprendre pourquoi il a l’air si blessé. Si elle en avait embrassé un autre, elle aurait réagi de la même manière, aurait utilisé les mêmes mots. C’était le geste qui était une connerie, la situation en elle-même. Pas le fait que ce soit Elrik. Elle préférait d’ailleurs que ce soit tombé sur lui, plutôt que n’importe quel autre homme qui aurait pu croiser son chemin. “Pour oublier, il aurait fallu boire bien plus.” Et malgré ça, elle aurait sans doute du mal à effacer l’image de sa tête. Elle savait d’avance que ça allait la hanter. Que ça lui reviendrait à chaque fois qu’elle croiserait Elrik, à chaque fois qu’elle se retrouverait en face de son mari. Le goût amer de la trahison sur les lèvres. “T’as pas à avoir le rôle de méchant. Je mentirai pas sur ce qui s’est passé. Il faudra bien que je le dise à Hendrick à un moment ou un autre.” Parce qu’elle lui devait bien cette honnêteté et que, égoïstement, elle savait que le secret serait dur à porter.
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