Chirel & Al's wedding
pinterest [ ♫ ] L'orchestre s'est installé, sur une estrade entre le lieu où le mariage allait se fêter et le lieu de la fête, sous une tente, installée par une société reconnue sur Los Angeles. Tout le monde avait hâte, que les festivités commencent. Alors que les violons s'accordent, les invités sont priés de prendre place sur les chaises. Les quelques médias autorisés, eux, restèrent à l'arrière avec leurs caméras. A l'étage de la villa qui surplombe l'immense jardin de palmiers, dans un style vieille Espagne, Chirel se regardait dans le miroir sur pieds, tout aussi vieux qu'est l'architecture des lieux. Elle soupire, se sentant horriblement serrée dans son corsage. Le stress monte, sa respiration aussi et d'un seul coup, il fait bien plus chaud qu'à la normale. Même l'odeur de son parfum vanillé lui monte à la tête, lui donnant une légère migraine. Les mains sur son ventre, tentant de reprendre son souffle, la jeune mariée en devenir se demande si elle ne fait pas une erreur.
Regardes-toi, tu es si bouffie, tes demoiselles d'honneur te voleront la vedettes. Et ton mari ? Est-il déjà sur les lieux ou a-t-il prit la poudre d'escampette ? Cette vilaine voix qui l'accompagne depuis l'adolescence surgit dans des murmures, dans sa tête. Elle observe par la fenêtre l'allée centrale et l'autel de fleurs blanches et beiges. Elle le voit, Al, qui attends stressant tout autant. Un léger sourire s'élargit sur son visage et elle se calme un peu. Des coups se font entendre à la porte. Surprise, Chirel se retourne légèrement, le voile s'entortillant sur son épaule. « Yes ? » Dit-elle à demi essoufflée, tentant de le cacher en ravalant sa salive bruyamment. La grande porte double en bois s'ouvre et son père entre, vêtu d'un très beau costard marron, avec une petite fleur blanche dans sa poche à mouchoir. Le sourire s'émerveille sur leurs deux visages. L'homme tente de cacher ses larmes mais une d'elle le trahit sur sa joue. « My lovely girl, you're beautiful. Ready to go ? » Elle n'avait pas la force de répondre, se contenta alors d'hocher du menton et s'avance vers lui. Elle glisse son bras sous le sien, levant un pan de sa robe devant et le duo père-fille s'aventure dans les escaliers. En bas, dans le hall ouvert sur l'allée, sans qu'on ne les voit encore, sa soeur, @Devorah Feld auprès de leur mère et de deux autres filles, connaissances de Chirel, demoiselles d'honneur également. Les demoiselles d'honneur avaient toutes la même robe en soie, d'un rose poudrée tirant plus sur la couleur pêche. Leur mère, avait elle, optée pour un tailleur de soie, fluide, dans les mêmes tons que son époux. Chirel sourit, accédant à la dernière marche avec son paternel. Elle vient prendre son bouquet de mariée des mains de sa petite soeur adorée, lui déposant alors un rapide baiser sur le front en guise de remerciements. Leur mère indiquent aux demoiselles d'honneur de passer en premières, leur tendant à chacune un bouquet semblable mais plus petit que celui de Chirel. La mère de famille, quant à elle partit avec le petit coussin des alliances, retrouver sa place.
Chirel inspire, expire, alors que son père caresse tendrement le dos de sa main tremblante. La jeune mariée sourit, inspire un coup et fonce délicatement sur l'allée centrale tandis que l'orchestre joue Halo de Beyoncé au piano. La mariée s'avance, le ventre noué, observant les convives l'observer alors qu'elle passe. Son regard croise celui de son petit frère, elle grimace et le supplie du regard de ne pas faire d'embrouilles. Arrivée devant l'autel, son père la délaisse pour le bras d'Al, ému de voir sa dulcinée dans cette robe de mariée. Le maître de cérémonie était une personne de l'organisation de mariage, le couple ayant demandé à ce que ce ne soit pas religieux. Tous deux ayant une religion distincte et pas très croyants chacun. L'homme de cérémonie se râcle donc la gorge une fois le piano terminé et tapote légèrement le micro en face de lui. Feuille en main, il lit les quelques passages classiques à tout mariage.
« Well, now, if someone has something to say, tell it now or never. » Dit-il en regardant l'assemblée. Silence pesant, Chirel n'eut d'autres réflexes que d'observer son jeune frère du coin de l'oeil et de croiser les doigts contre son bouquet.
Les voeux formulés, les alliances entrelacées sur chacun, le couple s'embrasse sous les applaudissements. Traditions oblige et que Chirel voulait inclure, celle de briser un verre sous leurs pieds, normalement sous une Houppa, mais Chirel ne voulait pas aller jusqu'à trop en faire.
Tout le monde était conviés à prendre un verre de champagne sous la tente à la suite de la cérémonie, Chirel, Al et leurs familles entourèrent la table tenant le champagne en une montagne de coupelles. « Thanks, not to have say something by the way. » Fit Chirel à @Zusman Feld en marmonnant, après l'avoir interpellé d'un coup de coude. Elle grimace, mais bien vite, sourit en voyant le regard de sa petite soeur. « You're so pretty Devy ! » Dit-elle avec entrain, prête à lui empoigner les joues mais impossible au vu de sa coupelle en main.
[ ♪ ] I don't need diamond rings or high priced suits that shine - Limousines and flashy things or ancient bottled wine
Designer names and lavish things and million dollar hair - Bonny dames without a brain
I never really cared - I don't care nothin' about it
Designer names and lavish things and million dollar hair - Bonny dames without a brain
I never really cared - I don't care nothin' about it
dégaine | Putain, mais qu’est-ce que j’fous là ? Qu’il se répète à chaque étape de ce mariage. L’arrivée à ce ranch luxueux, éblouissant - autant la déco que le rempart de presse et leurs flashs cliquetants sans cesse. Il avance, mais sa main veut attraper celle d’Abby et fuir avec elle loin d’ici. Loin de toute cette luxuriance, cette hypocrisie, cette fausseté qui horripile chaque atome de son corps. Il avait toujours été certain qu’il n’irai pas au mariage de Miss Chiante jusqu'à ce qu’il ne reçoive lui aussi le faire-part.
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Abby s’arrête dans ce qu’elle raconte et l’interroge. « Okay, Grumbles. What’s up? » le ronchon fronce un peu plus les sourcils, grommèle un « What? » qu’elle n’achète pas. Elle incline la tête, sceptique. Pas à elle. Ça fait deux ans qu’als se connaissent maintenant, elle a eu tout le temps de distinguer les mille et une nuances du même grognement. À ce stade, elle faisait de la bioacoustique. « Bearbear. I know you. It’s been a week you’re acting grumpier than usual. What’s up? » l’ours soupire, deux pattes nerveuses sur les cuisses. Si ses estimations sont bonnes, il devrait avoir un rictus de froissement de nez dans 2 secondes. Bingo. Il tourne la tête, grimace, râle. Elle a envie de le taquiner avec un “It’s okay, use your words”, mais elle sait que ça l’énerve, quand elle dit ça. Sait maintenant reconnaître les moments où il est juste ronchon, et ceux où quelque chose l’agace vraiment. Alors elle le laisse cracher le morceau. « My big sister is getting married. We’re invited. » Ok, wow. Grosse nouvelle à propos de laquelle il ne lui avait rien dit, jusqu’ici, la routine. « …And we’re going, right? » il rauque instantanément. « No fucking way. » Elle soupire.
« Zuski. You know we’re gonna have to invite her to ours if we want to be sure your parents show up. Least we can do is to go to hers. Or you can be sure they won’t be there for your first kid.
- Better for that kid.
- You’re just saying that. »
Elle a raison. Au fond, Zusman veut voir ses parents présents pour ce jour. Pour tous les autres jours importants où als n’ont pas été là, trop occupés à se rendre à quelque chose de plus important pour Chirel. Abby allait devenir une Feld en Octobre, rêve de longue date pour elle, que de se marier au milieu des feuilles orangées. Elle tenait à ce que ceux avec qui elle allait partager le même nom soient là. Elle ne sait même pas s’il leur a déjà dit.
Elle inspire. Elle sait qu’il ne lui dira pas oui aujourd’hui, sûrement qu’il allait dormir sur sa décision et lui dire “Alright. Ok“ le lendemain, classique Zuski. Elle l’espérait, en tout cas. En attendant, elle pouvait se renseigner, maintenant qu’il avait craché le morceau. « Alright, so… when are they getting married? » elle assume que ça allait se passer l’année prochaine, qu’il venait d’apprendre la nouvelle. « This weekend. »
Elle est attérée, s’exclame « WHAT?! » lui commence à râler quelque chose qu’elle n’écoute pas, s’écrie juste « ZUSMAN!! » elle se lève du canapé, fulmine. Qu’est-ce qu’il l’énerve, quand il fait ça !! Elle panique, compte les jours qu’il leur reste, il se lève et la suit, essaye de s’expliquer.
« Sweetheart, she’s getting married to a fucking right-wing, politician asshole! There’s is no way-
- Fuck him, who fucking cares?! We get in, eat food, drink booze, go home and snooze!! You’re just being a stubborn mule as usual!! Oh my god, okay. I’ll cancel my appoint- »
Il l’arrête d’une main sur son épaule, pose doucement l’autre sur celle opposée et baisse le ton.
« Sunshine. You know why I don’t want us - why I don’t want you there. » Les traits du visage d’Abby se ferment, ses yeux s’assombrissent. Elle rétorque cyniquement. « Oh, alright, White savior. » Il grogne - c’etait pas ça, son intention. Mais il l’écoute. « You don’t get to pick what I can endure or not. Plus - I’ve been growing around people like them! You know it! You just prefer to think you won’t go to protect me rather than to admit you’re just being stubborn. How very manish of you. » elle s’en va chercher son téléphone, il baisse la tête. Elle a sûrement raison, il sait pas. Il soupire, attrape ses clés et s’en va faire un tour.
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Abby est en train de préparer le repas quand il rentre. Il pose une main sur sa hanche et un bisou sur sa joue. « I’ll take care of it. » Elle se gausse, les yeux rivés sur ce qu’elle fait. Il soupire avec un sourire aussi amusé que coupable. « I can cook for making it up to being a White saving macho prick. It’s a fitting punishment. » elle glousse.<<
Abby elle, était ravissante dans sa robe beige (qu’elle était allée chercher en catastrophe). Un grand sourire à pleines dents, révélant ses dents du bonheur qu’il aime tant. Son rayon de soleil. Et pourtant il n’arrive pas à apprécier toute sa splendeur ici. Lui a le visage fermé, le regard agacé, fait tâche dans son costard noir. Pas de cravate non plus autour de son col blanc, impensable de s’étrangler du collier des bons agents du système. On ne lui dit pas quoi faire à Zusman, ni quoi porter, et surtout pas pour Chirel. Sa mère, Gilka, avait commencé à rétorquer quelque chose en voyant son accoutrement, avant d’abandonner en soupirant. C’est rien, c’est Zusman.
Abby est à son bras, als observent la foule, personne ne les approche. Il sait pertinemment pourquoi. Ça l’enrage putain, d’être entouré de ses ennemis - des mêmes gens, du même univers contre lequel il crachait sa rage plus jeune, dans les concerts, dans la rue. Il bouillonne. Abby caresse sa main et prononce doucement. « You’re doing great, Bearbear » il râle et attrape une des bouteilles de
Il s’asseoit, les doigts frétillants, nerveux. De voir son gros bouffon de beauf’ planté là, comme un con. De savoir que sa sœur arrive pour se lier à lui. Putain, comment est-ce qu’elle pouvait faire ça ? Elle, surtout, qui manifestait avec des queers plus jeune ? Elle, qui partage le même héritage Juif que lui ? Ok, ouais, c’était surtout la famille du type qui craignait, lui ça allait, il avait encore rien sorti de facho devant la famille. Ouais, bah il espère bien, waouh, super les standards. Mais il reste un pion de tout ce système, un acteur de l’oppression d’autrui. C’est un autre sentiment qui s’installe progressivement alors que le moment fatidique approche. Il ne le reconnaît pas, mais il s’agit de trahison, de chagrin. Abby s’anime, secoue son avant-bras de sa main. Il se retourne.
Il voit d’abord Devi, lui adresse un triste sourire. Putain, y avait ça aussi… leur dispute depuis que les vieux avaient trouvé sa
Elle est suivie de Miss Chiante, à l’apogée de toute sa parade, dans sa robe. Elle l’air si tendue, encore plus que d’habitude. Son père lui est visiblement gaga d’elle - ça ajoute encore une couche de jalousie et de colère sur tout le reste. Sa grande sœur le regarde et grimace. Il comprend directement son propos implicite. Il tourne la tête. Oui, oui, c’est bon, avance.
Le maître de cérémonie parle, il écoute à peine. Ça bout en lui, à deux doigts de faire péter le couvercle. Il la sent arriver, la phrase fatidique. L’envie, le besoin d’exploser, de cracher sa rage et de tout envoyer valser. C’est puissant, fiévreux, il sent les veines pomper sur sa tempe. La phrase arrive. Il le sent.
« Well, now, if someone has something to say, tell it now or never. »
Il n’a jamais fait autant preuve de retenue qu’à cet instant. Abby sent la main de son fiancé se serrer contre la sienne, le regarde inquiète, même si elle a le sentiment que ça ira. Puis d’un coup, sa main se desserre. Il dissocie totalement, a le regard mort. Les applaudissements retentissent, il en profite pour ouvrir le goulot en verre (bien pratique) de cette bouteille de
C’est surtout Abby qui le guide jusqu’à la table où se trouve le reste de la famille. Toustes tenant leur coupe de champagne, Abby également, lui toujours son litre de
Grand jour pour la famille Feld, enfin surtout Chirel et ses parents, mais grand jour quand même. Concentré d’horreur potentielles pour Devorah cela dit, arrivée par avion la veille et apprêtée comme une poupée. Ce n’était pas la meilleure couleur possible sur elle, ce rose pêche, mais au moins elle s’était assurée que la robe lui aille parfaitement, au prix d’un petit régime. Et puis elle était dans le thème très…beige… de la cérémonie. Qui a besoin de couleurs quand on peut avoir du beige. Mais c’était le choix de Chirel l’artiste, alors ça devait forcément être le bon. Dev elle se contentait d’être là pour sa sœur, et ses parents. Demoiselle d’honneur, elle ne se trouvait rien d’honorable mais avait accepté le rôle sans question, pour Chichi. Car elle crevait d’envie d’être importante pour sa sœur, importante pour sa famille, aimée, et n’aurait pas pu manquer cette occasion, même si elle le voulait, ce qui n’était pas le cas. Cependant, Devorah demoiselle d’honneur rencontrait un gros problème (bon, il y en avait plusieurs, mais celui là était le plus important), malgré les caméras présentes pour lui, malgré sa popularité politiques, elle n’arrivait pas à se souvenir du nom du futur marié.
C’était Al, oui, mais Al raccourci de quoi déjà ? Alexander ? Albert ? Alban ? Archibald ? Non ça aurait donné Archie pas Al. Et puis ça ne pouvait pas être juste Al, pas avec une famille comme ça. Quelle famille d’ailleurs, vraiment cinquante nuances de blancs, heureusement qu’il n’y avait pas de quiz pour reconnaitre Jane de Mary car Devorah aurait perdu. Le prestige qu’ils devaient apporter devait avoir son poids en or pour les parents Feld, quoique, ils aimaient tellement leur golden girl qu’ils en avaient peut-être perdu la vue. Et puis le Al devait être franchement bon au pieu car non seulement il avait son bagage politique mais en plus il n’avait rien d’exceptionnel, physiquement parlant. Dev allait dans n’importe quel jazz bar un peu hype de NYC et elle en trouvait quatre des comme ça. Mais bon, si Chirel voulait ça, Chirel l’aurait.
Devorah fut tirée de ses pensées par la main de sa mère sur ses épaules, corrigeant sa position. Elle roule les yeux et l’ajuste en s’excusant quand enfin Chirel arrive. Elle est magnifique, il n’y a pas à redire, et Dev tuerait pour lui ressembler et pour recevoir la fierté qu’elle peut lire dans les yeux de ses parents. Ils aiment tellement la première née, c’est à en pleurer. Elle donne son bouquet à sa sœur avec un sourire, sincère, et elle essaye de trouver quelque chose à dire mais rien ne vient, il y a trop d’émotions différentes. Et puis après c’est trop tard, il faut aller jusqu’à l’autel sans trébucher et en souriant. Elle ne viendra pas gâcher le grand jour de sa sœur. On arrive au bout sans soucis, musique, mariée et père ravi et la cérémonie commence.
En jetant un œil sur la foule, et repère enfin Zusman qu’elle a loupé lors de son arrivée, trop concentrée sur ses pas pour le voir. Son sourire disparait pour une seconde avant de revenir, on reste image parfaite merci. Mais dans le cœur de Dev, c’est la tempête. Ils ne se sont pas reparlés depuis l’incident en décembre dernier, et elle a l’impression que le trahir encore plus étant donné que sa semi-contenance actuelle est nourrie par quelques lignes poudrées et ce qu’elle cache actuellement dans son soutien-gorge. Oui même au mariage, bravo Dev, quelle recette pour un désastre. Et puis va bien falloir lui reparler à Zus, s’excuser, le remercier, dire quelque chose. Au moins il est avec sa belle Abby, pas seul projeté dans ce mariage qu’il doit détester. C’est presque surprenant de le voir ici, mais sa fiancée a probablement quelque chose à voir avec ça.
Applaudissements, bruit de verre brisé et Mazel Tov ! Vive les mariés. Devorah était complètement ailleurs pendant les vœux, donc elle a loupé l’occasion rêvée d’enfin découvrir le secret derrière Al et maintenant il est vraiment trop tard pour demander. Tant pis. Elle peut vivre sans. Entre la fin de la cérémonie et le début de la réception, Dev s’éclipse une seconde pour reprendre un peu de ‘courage’ dans les toilettes avant de rejoindre la foule, désormais bien moins anxieuse et attrape une coupe de champagne avant de rejoindre sa famille. C’est pas la meilleure des options mais elle n’a pas vraiment le choix, étant donné que c’est sa famille et aussi les seules personnes qui lui parlent vaguement dans les invités. Et elle n’a pas envie de jouer à raciste pas raciste dès qu’elle adresse la parole à quelqu’un d’inconnu. Mais là où se trouve sa famille se trouve aussi ses adelphes, et la tension est déjà tellement palpable qu’on pourrait la couper au couteau, comme le gâteau à venir.
Ceci dit, Dev prend le compliment de Chirel avec un grand sourire. « Nonsense, have you seen yourself? You’re gorgeous, prettiest person in the room. » Et ce n’était pas mentir, ni complimenter pour complimenter, c’était sincère. Et puis pour éviter de laisser trop de silence, trop d’espace à ses aînés avant qu’ils ne commencent à s’étriper comme d’habitude, elle a le réflexe de relancer une conversation. « So how’s everyone? Zusman, Abby i’m glad to see you, it’s been so long! It’s always so nice to have all the family together like that. » Hypocrisie au plafond, mais après tout on est tous là pour prétendre être une famille heureuse et soudée, non ?
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