-- rp aléatoire : river & ciel
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Tu es dans la lune,
-- Il n'y a aucun ordre défini, débute le rp qui le souhaite.
-- Une fois le rp terminé, n'oubliez pas d'aller le faire archiver.
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En règle générale, Ciel préfère prendre sa moto pour se déplacer. Parfois, il n'en a pas besoin, comme aujourd'hui, finalement. Pourquoi prendre son véhicule quand il faut à peine se déplacer ? Et d'autres fois, en plus de ne pas en avoir besoin, l'envie de se balader est présente également. Et c'est bien ce que Ciel fait à travers les rues d'Oceanside. En journée de repos, Ciel avait décidé d'en profiter pour faire quelques magasins. Certaines de ses tenues étaient bien trop atteintes par le cambouis, trop pour qu'il ne puisse pas se décider à les changer. Eh oui, même les fringues ont une fin de vie. Pratiquement que des T-shirt cela dit, dont les tissus serviront de chiffons. Sortant d'un magasin de prêt à porter, un sac en papier contenant plusieurs de ses nouveaux t-shirts, Ciel s'arrête au bord de la route, juste devant un passage piéton, pour attendre le feu vert et en même temps checker ses notifications sur son téléphone.
C'est alors que son attention se reporte sur un jeune homme qui se décide à traverser, ou en tout cas qui ne se décide pas à s'arrêter, malgré les voitures qui passent. Le temps semble ralentir alors que Ciel réagit aussi bien physiquement que vocalement. Hey, attention ! Il lui attrape le bras et l'attire sur le trottoir alors que la voiture qui passe klaxonne pour exprimer son mécontentement, Ciel recule de quelques pas avec l'homme de manière à être totalement en sécurité. Une main sur son épaule, il expire son adrénaline. Tout va bien ? qu'il demande, l'air concerné, les yeux rivés sur la personne en face de lui.
c'est une journée comme les autres, une journée où river manque de sommeil. après une soirée particulièrement difficile à travailler et les quelques heures passées à la suite à étudier, il n'a pu fermer l'oeil que quelques heures avant que le réveil ne sonne. le monde ne cesse de tourner malgré les imprévus et ses rendez-vous ne peuvent être repoussés, pour son plus grand malheur. il ne prend pas sa voiture, parce qu'il est assez conscient pour ne pas vouloir causer un accident et sort sa carte de bus pour se rendre d'un endroit à l'autre jusqu'à ce que sa journée soit enfin terminé. sans y penser trop fort, il se décide de marcher dans le quartier, dans l'idée de prendre quelques photos avant de retourner chez lui. parce qu'il ne quitte jamais son domicile sans sa caméra, en bon photographe amateur. c'est une mauvaise idée, parce qu'il ne fait pas attention à ce qui se passe devant lui. les yeux sont rivés sur l'écran de son téléphone, lui cherchant à se retrouver sur google maps sans prendre en compte les alentours. la faute lui retombe dessus, après tout, c'est la troisième fois qu'il heurte presque un lampadaire ou un passant sans qu'il ne relève le regard pour voir où il va.
l'inconscience d'un gamin impulsif qui ne réalise pas qu'en l'instant d'un moment, une catastrophe peut se réaliser. malgré les voitures qui passent et la lumière piéton rouge, il avance, un pas devant l'autre, sans réaliser la bêtise commise. c'est cette voix qui s'exclame qui le fait relever le regard, le coeur s'échappant presque de son torse lorsqu'il ouvre enfin les yeux sur ce qui se passe. river passe à un cheveu de se faire happer, si seulement on ne l'avait pas tiré vers le trottoir tout juste à temps. pour quelqu'un habituellement observateur… il est chanceux. il n'a qu'une envie, sur le coup, se cacher six pieds sous terre. l'étudiant est embarrassé, hoche la tête pour répondre à la question de l'homme devant lui, qui vient de lui sauver la vie, possiblement. je vais bien, qu'il souffle enfin, en glissant son téléphone dans sa poche. merci de m'avoir tiré hors de la rue, je ne regardais pas où j'allais... la fin de sa phrase n'est qu'un murmure, gamin se sentant un peu trop coupable d'avoir causé des problèmes pour ceux l'entourant. il ne veut pas imaginer ce qui se serait passé s'il aurait été happé... comment expliquer à ses parents, à tous ceux qui sont impliqués, que la raison n'était que sa distraction maladroite ? heureusement, rien de grave ne s'est passé.
C'est un peu dingue le nombre de gens qui ne font pas attention. En général, Ciel les voit se prendre surtout des poteaux, mais rarement louper un feu rouge comme ça à un passage piéton. C'était même la première fois qu'il voyait quelqu'un d'aussi perdu dans ses pensées, au point qu'il traverse sans faire attention au reste du monde et à la signalisation. De quoi faire peur les gens autour de lui ainsi que les usagers de la route, bien que celui qui klaxonne après le sauvetage de Ciel n'ait pas bien l'air d'avoir quelconque remord. Remarque, Ciel aussi peut avoir des moments d'absence. Quand il pense à ses fleurs, il se souviendra toute sa vie de cet endroit au Pays-Bas, Keukenhof qui a été pour lui la révélation de sa vie. Oh, il adorait déjà les fleurs avant de se rendre là-bas. Mais dès lors qu'il a vu les champs floraux à perte de vue, il a compris qu'il voulait travailler là-dedans. Que lui aussi, il voulait passer ses journées à prendre soin de ces merveilles, à les étudier, à les sentir. Il aurait probablement adoré travailler dans un parc tel que celui-ci, mais voilà : il se sent tout de même à l'aise dans une petite boutique de fleuriste. Un jour, peut-être qu'il gagnera suffisamment d'argent pour s'acheter un petit lopin de terre et y cultiver ses fleurs comme il le veut.
En attendant, c'est la vie de ce jeune homme dont il a pris soin. Enfin, qu'il a carrément sauvé, finalement. Le jeune homme a l'air à l'ouest, même quand il s'adresse à Ciel, d'une voix tellement basse qu'un Quoi ? est sorti de la bouche du fleuriste avant qu'il ne comprenne à retardement ce qu'il a prononcé dans un murmure. Ah. Oui. J'avais remarqué. Les orbes de Ciel ont beau examiner le visage du garçon, il n'a pas vraiment l'impression qu'il ait complétement atterri. Eh. T'es sûr que ça va ? T'es tout pâle. Ouais, ce mec a un regard absent qui fait flipper, se dit Ciel, à la limite de lever les yeux au ciel. Pourquoi il s'embête, de toute façon ? Pourquoi se sent-il aussi concerné ? Il pourrait tout aussi bien lui sourire et reprendre son chemin. La bonne action de la journée, le héros sans cape. Mais non. Tu veux boire un truc ? Un truc. Peut-être que ce quelque chose lui ferait du bien. Ciel ne peut définitivement pas se résoudre à laisser partir un mec qui était sur le point de faire la saison deux de PAF ! le chien.
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