rp aléatoire : archie & chung
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Tu ne pensais pas te retrouver dans cette situation,
-- Il n'y a aucun ordre défini, débute le rp qui le souhaite.
-- Une fois le rp terminé, n'oubliez pas d'aller le faire archiver.
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T'es là, à déambuler dans les ruelles sombres d'Oceanside, mais quelque chose cloche, tu le sens dans chaque fibre de ton être. Il y a cette ombre qui te colle, une présence oppressante qui te glace l'échine. Les rires habituels et la cape imaginaire semblent s'être évaporés, remplacés par une atmosphère étouffante d'angoisse. Les néons clignotants jettent des lueurs surnaturelles, accentuant l'obscurité qui t'entoure. Et ce cœur qui bat, putain, il bat comme s'il voulait s'échapper de ta poitrine. Tu sens ta respiration devenir irrégulière, ton souffle court trahissant la terreur qui t'envahit.
Tu essaies de marcher plus vite, de semer cette présence invisible, mais chaque pas résonne comme un tambour dans ta tête. Les ruelles qui semblaient familières deviennent un labyrinthe oppressant, te laissant pris au piège de tes propres peurs. Les rires habituels ont cédé la place à des ricanements nerveux, une symphonie discordante de panique que t'es le seul à entendre. Tu cherches désespérément un coin sûr, mais même l'air semble se moquer de toi, épais et difficile à inhaler. Des frissons parcourant ton échine, la sueur froide perlant sur ton front, chaque bruit de la nuit amplifie ta terreur.
Et là, au creux de l'obscurité, tu sens la crise de panique s'insinuer, insidieuse. Les mains tremblantes, tu te raccroches à chaque lambeau de contrôle, mais la panique s'intensifie. Ton esprit est un tourbillon de pensées déchaînées, et la réalité se déforme autour de toi.
Alors tu cours, tu fuis les ténèbres étouffantes, te battant contre ce spectre qui te hante et comme une plaisanterie de mauvais goût, tu t'aplatis de tout ton long au sol, tes efforts pour te réconcilier avec le sport sont visiblement vains. La nuit d'Oceanside devient ton propre cauchemar, et chaque battement de cœur résonne comme un écho sinistre dans cette symphonie de terreur.
#OceansideNightmare #FuiteDésespérée #ÀLaMerciDesTénèbres may the show begin.
Il sortait du pub du quartier, il avait prit un verre seulement. Tout le monde sait qu'il tient difficilement l'alcool, lui plus que quiconque. Sans compter le fait qu'il était sur la fin d'une extinction de voix, et qu'il espérait pouvoir retrouver cette dernière avant que son passage a la radio ne soit oublié. A l'heure où le travail commence normalement pour lui, Ye-Jun sortait d'une soirée avec son équipe de la radio. Les projets futurs pour son émission, semblaient devoir trouver quelques innovations, un vent frais que lui-même n'avait pas l'ambition de chercher. Et quelque part, il réfléchissait a cette option, d'être finalement remplacé, si les choses n'allaient pas dans son sens. L'inquiétude n'eut pas le temps d'atteindre son esprit.
Ce dernier se laissa distraire de ses pensées au bruit de la chute d'un objet sur le sol, non loin. Ses yeux se laissèrent guider par son oreille, le regard a l'affût, dans un coin ou la lumière des lampadaires était plus faible. Là, par terre ! Quelqu'un venait sans doute de faire tomber l'objet.
Ye-Jun se précipita dessus. Ce n'était rien d'autre qu'un téléphone. Par chance, l'écran n'était pas cassé. Son pouce appuya sur le bouton, par automatisme. L'appareil ne lui était pas inconnu, et le fond d'écran encore moins ! Il s'activa à rechercher la cible, sa tête se tournant d'un côté et de l'autre. La seule personne de la rue, c'était l'homme qui s'éloignait. Au téléphone qu'il avait entre les main, il y avait quatre-vingt dix neuf pourcents de chances que ce soit Archie, a moins de trouver une seconde personne comme lui dans ce monde et c'était chose impossible ! Il tenta un "Hé ! Archie !" Mais sa voix se meurt a l'intérieur de sa gorge. Le seul son qui en était sorti ressemblait à un grognement plaintif. Il était toujours a demi aphone et crier ne lui était pas permis...
Le téléphone a la main, il commence sa poursuite, mais le pas s'accélère, et il commence à se demander si ce n'est pas lui qui provoque cette agitation. Archie serait bien capable de le semer pour se cacher dans un coin et lui faire peur ensuite ! Ye-Jun est persuadé qu'il l'a vu. Quoi que peut être pas reconnu. Grand, beaucoup trop grand, avec ce manteau long qui lui donne plus encore cet effet de silhouette élancée, ou au contraire une ombre bien plus imposante.
Il commence à le rattraper Ye-Jun, et il est certain maintenant que c'est Archie. Archie qui se met a courir maintenant... "Il veut ma mort c'est pas possible" avec une moue de desespoir. Il entrouvre la bouche pour lancer un nouvel appel, mais se ravise. Il recommence à avoir mal a la gorge et a sans doute trop forcé déjà ce soir.
Il n'était plus très sportif, du moins, pas très bon en endurance lorsqu'il fallait qu'il poursuive quelqu'un apparemment. Il aurait très bien pu le lui rendre à la colocation ce téléphone, mais l'idée ne lui traversait pas même l'esprit. Et alors qu'il avait emboîté le pas a la même allure, il le voit s'écrouler au sol. Il accélère pour arriver à sa hauteur et met genoux a terre pour l'aider à se relever. Essoufflé de cette course poursuite, il tente de reprendre son souffle."C'est moi Archie ! Ça va ?" Voix un peu plus claire à présent qu'il n'a pas besoin de forcer dessus, un ton cassé tout de même qui n'empêcherait cette fois aucunement, Archie, de l'entendre.
Sous sa main, Archie tremblait fortement. La peur ou quelque chose de plus grand semblait avoir pris possession de lui. "C'est moi, c'est Ye-Jun, t'as fais tomber ton téléphone plus loin !" Tenter de le rassurer, tout en tirant son bras pour l'aider à se relever. Quand il l'aurait vu de plus près, sans doute se sentirait-il mieux, bien que Ye-Jun commençait à s'inquiéter. C'était sans doute la première fois qu'il le voyait comme ça..
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Allongé au sol, chaque battement de ton cœur résonne dans ta poitrine, de plus en plus fort, comme une batterie en folie. La voix de Ye-Jun, initialement lointaine, se mêle à un bourdonnement oppressant, et tu ressens le besoin criant de crier, mais ta gorge te trahit. Des mains invisibles semblent comprimer ta poitrine, t'étranglant dans une angoisse croissante.
Ye-Jun s'approche, mais dans l'obscurité, il devient une silhouette menaçante, ajoutant une couche d'angoisse à ton état déjà critique. Les paroles réconfortantes de Ye-Jun tentent de percer le voile qui t'étouffe, mais tout se perd dans le tumulte de ta crise de panique. Tes mains tremblent, cherchant frénétiquement un ancrage sur le sol froid.
Un poids invisible semble écraser ta poitrine, chaque inspiration est une bataille. Les mots de Ye-Jun concernant le téléphone tombé plus loin sont comme des échos lointains, perdus dans le tumulte chaotique de ton esprit. Ye-Jun tire ton bras pour t'aider à te relever, mais tu ne sembles plus connecté à la réalité. Tes yeux reflètent une terreur pure, submergé par une obscurité étouffante.
Ta main instinctivement se porte à ta poitrine, comme si elle pouvait apaiser le tumulte déchaîné à l'intérieur. Les pulsations de ton cœur résonnent dans tout ton être, réveillant des souvenirs d'épisodes de panique passés, mais celui-ci est différent, plus intense, plus écrasant. Les paroles de Ye-Jun se perdent dans le bruit assourdissant de ta panique totale, te laissant pris au piège dans cette nuit cauchemardesque.
Comme insaisissable, les mots de Ye-Jun ne semblaient pouvoir l'atteindre. La barrière invisible des mauvaises émotions ne laissait plus rien passer et sur l'instant, il y eut aussi une certaine panique dans la tête du coréen. Il y avait la théorie, les cours qu'il pouvait mettre en oeuvre, mais il y avait aussi le faire que c'était Archie et qu'il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter a l'instant T. Il semblait en paniqué, déconnecté de leur réalité, dans sa propre bulle de peur. Et c'était Ye-Jun qui avait provoqué cela. Il s'en voulu mais il fallait agir.
Il attrapa la main d'Archie, posant discrètement son index sur son poignet, prenant son poul accéléré. Lui-même s'imposa une profonde respiration. "Archie, il n'y a que toi et moi, tu peux être serein."
Cette nouvelle inspiration qu'il prise, le mot en condition. Il était l'ami, le coloc, mais aussi celui qui pouvait l'aider à ce sortir de ce mauvais pas. Le voir ainsi était impressionnant, mais il ne pouvait se laisser troubler. La main libre d'Archie toujours dans la sienne, il commença a la secouer de droite a gauche, délicatement mais avec une certaine détermination. La voix de Ye-Jun prit un timbre plus doux, les mots plus lents, presque décomposés, voix hypnotique dirait-on, pour le ramener en sécurité auprès de lui. "Archie ! Archie ! Concentre toi sur ta main, Archie, écoute moi. Prends une graaaande inspiration et poses les yeux sur cette main. Ressens le mouvement et la vitesse. Regardes... Inspires..."
Détourner l'attention de la crise de panique, happer cette mauvaise concentration et la reporter sur autre chose. Il prit l'inspiration pour encourager Archie.
Dans une autre situation, il aurait trop a quelques blagues. Il n'arrêtait de bouger cette main que lorsqu'il aurait un signe d'attention de sa part. "...une grande inspiration, et tu expires..."
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Les mots de Ye-Jun semblent flotter autour de toi, mais une barrière invisible bloque leur accès. Une bouffée de panique fait battre ton cœur à un rythme effréné, et bien que Ye-Jun tente de te rassurer, il semble être à des années-lumière.
La main de Ye-Jun, enveloppant la tienne, établit une connexion physique, une ancre fragile à la réalité. Ses doigts pressent ton poignet, sentant le battement frénétique de ton cœur. Les paroles rassurantes de Ye-Jun, bien que mises à mal par la tempête de panique dans ta tête, commencent à créer un filet de réconfort.
La secousse douce de Ye-Jun, la main toujours dans la tienne, semble être la seule chose tangible dans ce tourbillon de terreur. Ton regard, autrefois perdu dans l'obscurité oppressante, commence à se concentrer sur la main qui te tient. Tu suis les mouvements, bien que cela soit difficile au début. Ta main, guidée par Ye-Jun, résiste, mais lentement, elle commence à accompagner le mouvement. La voix de Ye-Jun, délibérément lente, devient un phare dans la tempête, guidant tes pensées vers une concentration nouvelle.
Ye-Jun te demande de prendre une grande inspiration, et tu le fais avec peine, tes yeux rivés sur la main en mouvement. La sensation du mouvement commence à détacher ton esprit de la crise de panique. Chaque encouragement de Ye-Jun devient une lueur d'espoir, une bouée dans l'obscurité oppressante. Tandis que Ye-Jun continue à te guider à travers chaque mouvement, chaque respiration, tu sens peu à peu la pression dans ta poitrine diminuer. Ta main, encore tenue par Ye-Jun, commence à se détendre. Chaque interaction, chaque geste, agit comme un contrepoids contre la marée dévorante de la panique.
Finalement, dans un murmure apaisé, tu réussis à articuler : « Merci, Ye-Jun. C'est... c'est mieux maintenant. »
Comme il voit qu'il est réceptif, Ye-Jun se dit que c'est bon signe pour le voir se calmer et espérer retrouver assez vite le joyeux luron de colocataire qu'Archie est d'habitude. S'il s'était attendu à le faire flipper de la sorte, il ne l'aurait jamais poursuivit dans les rues tel une ombre menaçante. Et surtout, encore une fois, il se dit qu'il aurait pu réfléchir, et le lui rendre une fois rentrés ce téléphone, si tant est qu'il était sur le chemin du retour. La main d'Archie toujours dans celle de Yejun, ce dernier ralenti le mouvement de secousses qu'il entretenait, tout en continuant de lui montrer le rythme de respiration à suivre. Calmer la respiration pour calmer le corps, c'était l'une des choses qu'il avait apprises dans les premiers temps de sa formation. Il n'avait jamais eu à l'expérimenter en condition 'd'urgence', mais il était sûr à quatre-vingt quinze pourcents que ça marcherait.
Archie le remercie, alors il se décide à le lâcher enfin. Il semblait être revenu dans le vrai monde, mais il n'avait pas l'air tout à fait remis de ce qu'il venait de vivre. Et si ce n'était pas la première fois qu'une peur panique le prenait ? Il donnait toujours cet air bon vivant à l'appartement, mais il y a des choses qui des fois ne se voient pas. « Tu penses pouvoir te relever ? » Yejun se lève, sa jambe droite commençait à lui donner la mauvaise sensation de fourmillement, il n'était pas sûr de pouvoir tenir cette posture très longtemps. Retrouvant ses 1,89 mètres, le coréen bouge un peu ses jambes et fait deux trois pas sur place pour libérer les tensions et la douleur qu'il a dans les genoux. Cette fois, il tend sa main à Archie pour l'aider à se relever, sans la lui imposer. « Tu rentrais ? J'ai ma voiture pas très loin si tu veux, je peux te ramener. » propose-t-il en faisant signe vers le chemin d'où ils venaient. Il n'avait pas envie de le laisser seul tant qu'il n'était pas sûr qu'il allait vraiment bien.
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La main de Ye-Jun dans la tienne te rassure, créant un lien tangible avec la réalité qui t'échappait. Les secousses douces ralentissent, mais la cadence régulière de la respiration que Ye-Jun t'indique continue à t'apaiser. Un sentiment de gratitude envers Ye-Jun grandit, une reconnaissance pour sa présence dans ce moment de vulnérabilité que tu dévoiles rarement. Quand Ye-Jun te lâche enfin, tu te sens revenir dans le monde réel, bien que pas encore complètement remis de la crise de panique. Ses paroles résonnent, te demandant si tu peux te relever. Un léger sourire nerveux éclaire ton visage alors que tu te redresses avec son aide. Les jambes tremblantes, tu prends un moment pour retrouver ton équilibre, reprenant peu à peu le contrôle de ton corps qui affirme toujours son indépendance.
Ye-Jun se lève, s'étirant après avoir maintenu cette position. Il propose de te ramener, indiquant sa voiture non loin. L'idée de rentrer seul après cette expérience tétanisante te pèse, et t’acceptes Archie, avec un simple « Oui, merci. » Alors que vous marchez vers la voiture, un silence gêné s'installe. Pour la première fois depuis qu’il te connait, il voit une facette de toi que tu préserves habituellement. Le malaise se poursuit, accompagne chacun de vos pas jusqu’à ce que vous preniez place dans la voiture. « Tu peux me ramener chez moi ? » tu demandes finalement et réalisant qu’il va pas piger, tu reprends « pas à l’appart, chez moi, à North Valley » tu révèles un pan de ta vie qu'il n'avait pas encore découvert. « J’ai une villa là-bas » ton logement pour composer ou te retrouver à l’abri des regards scrutateurs. D’ailleurs, ça te fait bizarre cette fois, de pas être seul. Souvenir de cette main tenue dans la tienne, un soutien présent dans ces moments sombres, très rare. Chez les Winstead, on n'a jamais vraiment compris, l'étiquette de la faiblesse étant souvent apposée sur toi. C'est étrange de ressentir cette présence. Ye-Jun ne t'a jamais vu dans cet état, parfois taquin, parfois défoncé, mais toujours un sourire aux lèvres, c’est comme ça que tu t’es toujours présenté. Pourtant, pour la première fois depuis votre rencontre, les blessures intimes sont visibles.
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