how many knives in my back (sage)
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how many knives in my back (sage)

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how many knives in my back
「 feat. @Sage Richards
tw: aucun

Le linge ! S’égosillait le grand brun à l’étage de la villa, espérant que sa voix porte assez pour se faire entendre de tous les habitants. Filez-moi votre linge sale que je descende tout ça.
Déterminé, le leader des Renegades se mit à faire le tour des chambres, ou plutôt des dortoirs tant l’ambiance qui régnait ressemblait plus à une colonie de vacances qu’à une colocation. Le coach lui indiqua son panier, tout comme Nyx, Andy pointa du doigt un petit tas au sol tandis que Kir et Finnick ne remarquèrent même pas son passage, l’ignorant totalement. C’était toujours amusant d’être confronté aux différentes personnalités, Jungwoo n’en sortait toujours que plus satisfait d’avoir sa propre chambre en solitaire. Cela avait d’ailleurs été une de ses conditions avant d’accepter de signer le contrat officialisant son recrutement au sein de la structure : il avait besoin de son jardin secret.
Le trentenaire poursuivit sa tâche du jour en descendant au rez-de-chaussée pour récupérer les quelques fringues éparpillées dans les parties communes. La team était composée de quelques bordéliques alors, il savait pertinemment qu’il devait scanner toutes les pièces au peigne fin. S’il aurait aisément pu râler, soupirer de sa pénible besogne, Jungwoo devait reconnaître qu’il avait été plutôt chanceux jusqu’ici. Il s’était contenté de faire la poussière et de laver quelques fois les carreaux tandis que Sage s’était occupé du linge et Finnick de la cuisine. Pourtant, aujourd’hui, il avait décidé de donner un réel coup de main et surtout : de faire à sa manière. Il venait de recevoir un colis en provenance de la Corée du Sud, soigneusement préparé par sa mère. À l’intérieur, des petits sachets de lessive faits maison, senteur lavande, le poussaient à se rendre utile.

Muni de trois paniers prêts à craquer, Jungwoo s’installa péniblement dans la laverie, se demandant comment la blondinette préposée à cette mission s’en sortait habituellement alors qu’elle n’était pas une adepte de la salle de musculation. Déterminée la nana, songea-t-il presque admiratif alors qu’il commençait à vouloir remplir la machine.
Les petits cons, soupira-t-il en réalisant que ses cohabitants étaient des sales gosses incapables de trier le linge.”
Les différents tissus étaient mélangés, le coton côtoyant la flanelle comme la soie, les pulls traînaient avec les jeans, et même les débardeurs, tandis que le rouge s’emmêlait au blanc.
Phantom s’installa alors sur le sol afin d’effectuer un véritable triage. Hors de question que l’un ou l’autre ne vienne lui reprocher qu’un vêtement ait rétréci ou qu’une couleur ait délavé. S’il y avait quelque chose que son ex-compagne lui avait inculqué, c’était bien la manière dont il fallait traiter les tissus, de l’étape du lavage au repassage, éloignant par ses conseils et sa patience, l’éducation machiste qu’avait reçu le jeune homme.

Perdu dans ses pensées, il s’était mis à siffler quelques notes en faisant son boulot lorsque la porte s’ouvrit tout à coup. Intrigué, il leva les yeux pour découvrir Sage qui croisa son regard, une expression presque dégoûtée sur le visage. Jungwoo fronça les sourcils d’incompréhension avant de réaliser qu’il devait refléter une étrange impression ainsi installé, entouré de vêtements, tenant un boxer blanc dans une main et un string rouge dans l’autre.
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「 feat. @Moon Jungwoo
tw: anxiété / panique, sang, vulgarité

C’est Andy qui la prévient.
[here comes the panic]
Ils se croisent dans le salon, alors qu’elle venait de rentrer, achevant la promenade de The Pebble. Un tour de quartier qui l’obligeait à marcher, à voir la lumière du jour, à faire attention à son chien et ses déjections. Tout un programme qu’elle avait signé avec plaisir, juste avant d’arriver à la villa.
Ici, elle avait aussi signé pour sa part des tâches ménagères. S’était attribué la tâche du linge pour plusieurs raisons ; notamment le fait qu’elle pouvait justifier son habitude de piquer les fringues de ses colocataires grâce à la promesse de tout laver en fin de journée. Et puis, ça sentait bon, la lessive. Elle n’avait pas non plus de contraintes horaires pour sa tâche, et bien qu’elle préférait le faire au lever du soleil, ce n’était pas systématique. Et personne ne lui disait rien si elle ne le faisait pas pendant un jour - ce qui était plus compliqué pour ceux qui s’occupaient de la cuisine.
Dernier point, mais pas des moindres ; elle n’avait aucune envie de voir ses sous-vêtements, ou ceux de Kir, passer entre les mains des mecs de la villa. Sans vouloir imposer la corvée de linge à celle qui était devenue son amie - il lui semblait que cela leur convenait à toutes les deux. Elles n’avaient pas ce genre de tabous entre elles - Sage se baladant un peu trop souvent avec à peine de quoi se couvrir les fesses - et si par malchance, elles tâchaient leurs sous-vêtements de sang … là encore, pas besoin d’explications, et pas de remarques de la part de quelqu’un d’autre qui ferait le linge.

Aussi se débarrasse-t-elle de ses chaussures à toute vitesse, raccroche la laisse à sa place dans le même mouvement, et se dirige-t-elle sans plus attendre vers la lingerie.
[panic intensifies]
Elle espère que Jungwoo a juste récupéré le linge en haut, déposé le tout, est reparti sans qu’Andy ne le voit. Elle espère qu’il n’est pas là-dedans, à fouiller le linge, mélanger le tout, foutre le bordel, ruiner son sanctuaire. Elle ouvre la porte,
[PANIC INTENSIFIES]
claque l’arrêt cardiaque. Ses prunelles tombent sur sa silhouette courbée - horreur - puis sur le linge de partout - horreur - puis sur ses mains. Elle reconnaît ce qu’il tient. Horreur, et dégoût. Elle croise son regard.
[P A N I C  I N T E N S I F I E S]
Sage claque la porte devant elle. C’était mieux ainsi, non ?
Elle.
N’avait.
Rien.
Vu.
Pouvait ignorer ce qu’il se passait dans - non, elle pouvait pas, putain.
It’s going to be a Taylor Swift day. Or worst. Harry Styles. Bruno Mars. Meghan Trainor. Ariana Grande ...

Rouvre la porte, retient un frisson. Que faire ? Que dire ? Elle bat des cils. Ouvre la bouche comme un foutu poisson - muette, comme une carpe.
Donc, … euh … je … Ses doigts s’agitent, ses mains s’emmêlent dans une danse qui trahit sa nervosité. Tu fais quoi ?
Sage, aussi rouge que l’string. (Mais tant que c’est son visage, et pas ses mains …). Elle entend rien, de toute façon - juste son cœur qui bat la chamade dans ses oreilles. Tente d'effacer cette vision, qui la suivra, c'est certain. On lui avait rien demandé ; qu'est-ce que ... pourquoi ?


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「 feat. @Sage Richards
tw: langage grossier

Ce regard de dégoût faisant preuve d’une véritable efficacité, Jungwoo cessa immédiatement son sifflement. Ses yeux s’écarquillèrent en constatant le spectacle qu’il offrait à quiconque poussait la porte de la laverie. Pourquoi n’y avait-il même pas songé ? Ainsi installé, il semblait avoir plongé dans le linge, vidant les paniers autour de lui comme s’il s’agissait de cotillons que l’on lançait lors d’une soirée bien animée. Peut-être allait-elle même imaginer qu’il s’était roulé dans les sous-vêtements ? Ou pire… Il chassa cette pensée de son esprit, refusant que l’on puisse l’associer à de telles infamies, bien qu’il en possède la machiavélique apparence.
Sage, s’exclama-t-il sans avoir le temps de réellement intervenir avant qu’elle ne claque la porte de manière caricaturale. Mais quel con, murmura-t-il pour lui même.”

Dans un soupir, Phantom se redressa, abandonnant ses trouvailles en dentelle sur le sol. Il y reviendrait plus tard afin de tout trier proprement, enfin, s’il obtenait l’autorisation de la maîtresse du linge. Mais à peine était-il redressé que la blondinette faisait à nouveau son apparition pour le questionner, visiblement incommodée.
J'crois que ça se voit, je trie.
Offrant seulement une réponse aussi évidente qu’insuffisante, le trentenaire espérait gagner du temps, sachant pertinemment qu’il allait devoir offrir une bien meilleure répartie pour se dépêtrer de la situation.
Tiens, j’voulais essayer ça lors du prochain lavage, indiqua-t-il en allant chercher les petites créations de lessive à la lavande qu’il avait laissées sur la machine pour les lui montrer. Ça vient de chez moi, du fait maison.
Face à la mine dégoûtée et aux fourmillements dans les mains de sa collègue, Jungwoo tentait de noyer le poisson, de détourner son regard de la pile de sous-vêtements qui attendaient qu’il reprenne sa délicate besogne. Une main sur la nuque, signe évident de gêne, le leader essayait de rendre son regard, caché derrière ses gigantesques lunettes, le plus doux possible.
Je sais que c’est ton sanctuaire, mais en tant que leader, j’me suis dit qu’il fallait aussi savoir donner un coup de main, parfois.
Le goujat utilisait sa carte favorite, celle du chef d’équipe, comme un ultimate utilisé au bon moment. Dans cette position, il avait l’ascendant, un petit côté justicier qu’il espérait fonctionner sur Mochi, même si elle était une femme, méfiante par nature.

Inquiet que leur échange ne puisse attirer d’autres résidents de la villa, Jungwoo attira tout à coup la demoiselle dans la pièce, décidant de refermer la porte derrière lui. Si d’autres entendaient parler de cette méprise, on allait dresser un bien étrange portrait de sa personne. On lui donnait déjà une dernière chance avec ce poste, alors, il ne pouvait pas risquer que sa réputation soit entachée à cause d’un quiproquo. Néanmoins, en agissant ainsi, le coréen ne faisait qu’ajouter au côté creepy de sa personnalité, malgré lui.
J’vois que t’as les joues rouges, mentionna-t-il en s’approchant du visage de la demoiselle pour examiner le pourpre presque violine de son épiderme. J’ai fait quelque chose de mal ?
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「 feat. @Moon Jungwoo
tw: anxiété / panique, vulgarité, consentement

Sage avait rouvert la porte, pour se convaincre que ce qu'elle avait vu n'était pas … était … pour éviter de trop imaginer, justement.
Elle hésite, prend son courage à deux mains, et trébuche sur ses mots. Jungwoo était toujours là, au milieu du linge étalé au sol. (Un autre problème, pas le plus pressant) (pourquoi le sol ? puis, faudra qu’elle trie tout proprement, en plus, quel merdier il avait foutu, lui …). Sage bat des cils quand il lui répond bêtement. Ouais, elle était pas aveugle, merci. C'était pas sa question - enfin, si, mais non, putain les mecs de cette baraque étaient tous aussi intelligents les uns que les autres. Constat épuisant.
Oh, vraiment ? Nullement impressionnée par sa réponse, Sage se contente juste de … rester là. Croise les bras devant son torse et … son visage juge déjà la scène.

Elle l'observe attirer son attention sur un sachet de lessive, comme s'il allait s'en sortir par cette faible pirouette. Si c'était fait maison ; alors, ça justifiait le fait qu'il jouait avec leur linge ? Mh ?
OK… C'est euh … enfin, tu aurais juste pu me dire ça. Tu peux faire une machine pour tes vêtements aussi, t'étais pas obligé de … Du bout de ses doigts, elle désigne vaguement l'ensemble des vêtements qui jonchent le sol. Sage n'avait jamais empêché personne de faire son propre linge … Aussi ne comprenait-elle vraiment pas ce qu’il faisait ici. Est-ce que Fin ou Glaze seraient ok avec l’idée de mettre son sachet bizarre dans leur linge ?

Je sais que c’est ton sanctuaire, mais en tant que leader, j’me suis dit qu’il fallait aussi savoir donner un coup de main, parfois.” Les yeux de Sage s’arrondissent, alors que la peur et l’incompréhension prennent le pas sur le choc, et le dégoût initial. Ces émotions n’étaient quand même pas très loin, sous la surface.
Son sanctuaire ? Oui, et non. Donner un coup de main ? Certes, pourquoi pas. Mais il y avait d’autres choses à faire dans la maison. D’autres choses à faire ici-même, dans la laverie. Mais - elle n’aimait pas le voir ici. Préférerait qu’il se barre ailleurs, plutôt que de continuer à parler - à s’enfoncer dans des propos qui n’ont pas de sens.  Ouais bah en tant que leader tu dois communiquer, c’est ça ton taff ! Pas faire des trucs en douce … Pas trier le linge … Bon sang, c’était exactement la raison pour laquelle ils passaient tant de temps à râler sur Ace et Nyx les trois quarts de leurs journées.
Sauf qu’elle se fait attirer dans la laverie - attraper, enfermer. Alors qu’elle commençait à croire à son histoire de linge et d’aider son prochain (elle, en l'occurrence), ses suspicions reviennent au premier plan alors qu’il referme la porte derrière eux ; derrière lui, surtout. Euh ? Une nouvelle fois, elle n'a pas les mots, persuadée que Jungwoo et elle parlent deux langues différentes. Enfin, c’était pas complètement faux, mais elle pensait pas que les coréens étaient si différents des américains.

Il ne fait qu’un demi-pas vers elle, mais considérant la place très limitée de la pièce - surtout avec le sol recouvert de vêtements qu’elle tentait d’éviter - il était déjà trop proche. Y’a son palpitant qu’est pas trop d’accord avec tout ça, son cerveau qu’est pas trop d’accord non plus.
J’vois que t’as les joues rouges. J’ai fait quelque chose de mal ?” Elle allait vriller, se force à respirer par le nez pour éviter de gueuler le premier truc qui lui passerait par la tête. Plonge son regard dans le sien, parce que merde, c’était lui le problème ici, pas elle. Quelque chose ?! Mais tu veux une liste ? qu’elle s’étonne, avant d’être plus que ravie de lui en fournir une : Déjà tu m’touches pas. Tu touches pas mes fringues. Tu touches pas à la laverie. Tu demandes, en fait. Tu demandes, ça s’appelle le consentement. Tu comprends ce mot, consentement ? Tu veux un exemple ?
Oh, elle en avait un, d’exemple. Violent. Mais pertinent. Dis oui, dis oui. Il était trop proche, trop proche, et la seule idée qui agitait son corps, c’était d’lui foutre son genou dans l’entrejambe. That’s how it felt, l’intrusion dans - ce qu’il avait lui-même qualifié - son sanctuaire.
Puis, l’moment venu, pas sûre qu’elle réussisse à lui infliger un tel coup. Le corps et le cerveau déconnectés. Incapable d’attaquer. Incapable de se faufiler à ses côtés pour fuir la pièce. A peine bonne à tenir debout, à soutenir son regard.



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「 feat. @Sage Richards
tw: manipulation

Plus la conversation avançait et plus Jungwoo se rendait compte qu’il ne risquait pas de se sortir de ce mauvais pas aussi facilement qu’il l’avait espéré. La jeune femme lui faisant face restait sur ses gardes, méfiante, bien peu amadouée par son numéro du leader prévenant qui souhaitait simplement partager les créations de son pays d’origine au reste de l’équipe. Alors, si la douceur ne fonctionnait pas assez pour l’entuber, il se devait de tenter le tout pour le tout : la pousser dans ses retranchements, glisser une incertitude raisonnable, la faire douter d’elle-même.
Alors, si je comprends bien, répondit-il d’un ton incroyablement calme en comparaison de sa collègue, qui commençait à s’enflammer. Tu aurais voulu que je te passe un coup de fil ou que je t’envoie un sms pour obtenir ton autorisation ? T'es le messie de la lessive ?
Un petit sourire se logea au coin de ses lèvres, la narguant presque tandis qu’il essayait de lui faire réaliser le ridicule de sa demande.
Je n’appelle pas ça communiquer Sage, j’appelle ça une dictature.
S’il n’avait pas eu déjà eu une petite expérience en la matière, le joueur se serait laissé tenter à glisser une réflexion à propos de ses menstruations, mais il avait appris à tenir sa langue, surtout depuis qu’une vague de féminisme apportait une nouvelle dynamique aux relations homme-femme. Le sourcil arqué, étonné par sa réaction, Jungwoo mima l’ordre de baisser d’un ton, bien loin de souhaiter attirer un autre habitant de la villa puisqu’il savait pertinemment que ce dernier se rangerait obligatoirement du côté de la blondinette.
T’as des sous-vêtements de créateurs pour t’emballer à ce point ? Tu cherches la petite bête-là, balança-t-il, les yeux dans les yeux, en attrapant son menton l’espace d’un instant, comme on pouvait l’imposer à un enfant désobéissant. Coquine, va. Promis, j'ai rien vu, si c'est ça qui t'inquiètes..."

Malheureusement, sa tactique sembla pousser Sage dans ses retranchements, provoquant une étonnante et violente explosion chez sa coéquipière. Le leader changea alors immédiatement d’attitude, abandonnant son côté presque séducteur pour prendre plutôt l’allure d’un paternel. Les bras soudainement croisés, la stature imposante, son aura bascula de la bonté au danger potentiel.
Jungwoo roula des yeux lorsque Mochi aborda la notion de consentement, soufflant presque du nez, lassé que ce simple mot puisse lui rappeler le passé qu’il tentait tant d’enterrer. On en venait toujours au même : il dépassait apparemment les limites et ne réalisait que trop tard.
Tu me parles vraiment de consentement pour un tri des fringues ? S’étonna-t-il en se passant une main sur les yeux, visiblement lassé par de telles paroles. Mais t’es vraiment tarée quand tu t’y mets, jeune fille.
Presque frustré, le trentenaire balança son sachet de lavande sur le sol de la pièce, regrettant désormais d’avoir eu simplement l’idée de rendre service. Il en venait presque à douter de ses propres intentions, était-il réellement aussi glauque que Sage tentait de le décrire ?

Tu sais, peut-être que tu ferais mieux de bosser un peu plus ton aim sur Valorant plutôt que de porter toute ton attention sur ce que font les autres habitants de cette baraque. Prends ça comme un conseil d’un mentor, t’es peut-être pas encore assez expérimentée pour repérer tes propres lacunes.
Et pour accompagner cette tirade, l’homme déverrouilla la porte, se décalant sur le côté pour lui montrer qu’elle pouvait très bien prendre la fuite si elle le désirait. Elle n’avait qu’à le frôler, acceptant d’être potentiellement toisée au passage.
J’commence à me demander si tes pots remplis de poudre, c’est vraiment de la lessive tellement t’es sur la défensive, ajouta-t-il pour la piquer davantage, sachant pertinemment que la consommation de stupéfiants était à proscrire pour les professionnels qu’ils étaient.”
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「 feat. @Moon Jungwoo
tw: panique, colère, et traumatic freeze response (immobilité, dépression, dissociation, honte, shut-down et perte de conscience). mentions ; mort, noyade, enterrement, harcèlement
-> lisez pas si vous êtes pas dans le bon état mental.

the last shanty / loser



[Don't haul on the rope, don't climb up the mast]

Cavalcade du palpitant, les battements montent dans les tours. C’est bien la seule chose qui réagisse, dans son corps. La seule chose qui l’anime encore. Le sang colore ses joues, apporte ce goût de fer en bouche. L’envie de se battre est là - celle de le faire taire, l’autre.
L’étranger.
"autorisation / dictature / messie / Sage / voulu"
Celui qu’elle ne reconnaît pas - celui qu’elle n’a jamais connu. A choisir, elle préférait ne rien connaître. Qu’il remette son masque et retourne au silence.
Elle répond, s’insurge. Un premier temps, fort, où elle se mesure à sa violence, à ses faux-semblants. Ses mots sont un goutte-à-goutte qui percute son crâne, qui la noient sans qu’elle ne s’en rende compte. Le venin qu’il persifle est nouveau, ses défenses ridicules. (Pourtant, vient un moment où elle ne répond plus rien. Car il n’écouterait pas). Il ne jouait pas très bien la stupidité - Sage n’avait rien d’un puits de science, mais s’il le fallait, alors elle lui apprendrait ;
Que quand on pose des limites - y’a bien un moment où celles-ci commencent. Pour elle, cela signifie son espace personnel, ses vêtements. Son corps, évidemment. Celui qu’il a empoigné quelques secondes auparavant.
Hurt people hurt people.


[A sailor ain't a sailor, ain't a sailor anymore]

Celui qu’il empoigne à nouveau. Qu’il teste, qu’il teste.
Son corps ne réagit pourtant pas, ou si peu. Seules ses pensées tournent encore à plein régime. Sa mâchoire se contracte ; elle aurait préféré lui bouffer les doigts qu’il vient de poser contre son menton. Elle n’a pas besoin de son aide pour le défier du regard. Pour lui faire comprendre qu’elle ne lâchera pas, qu’il ne gagnerait pas.
A défaut de ses mots. A défaut de son corps. A défaut de lui cracher au visage - pourtant à portée. Il parle encore, ses mots s’entremêlent. Sage n’a pas fini de digérer les précédents. Alors ils s’accumulent, les uns après les autres, poinçonnés dans les parois de son crâne, de son coeur. Ils n’ont plus de sens. Que des insultes, qui finissent par briser ses barrières.

"Jeune fille / tarée / coquine / t’emballer / consentement / sous-vêtements / vraiment / t’inquiète"
Est-ce que c’était elle, le problème ? De s’être trop attachée à ses tâches quotidiennes qu’elle en avait oublié l’essentiel ?
J’suis pas … la seule, regarde-toi putain, au tableau des scores c’est un partout. La balle est au centre mais l’arme dans ses mains à lui.
Elle l’imagine ailleurs. Qu’il creuse, qu’il creuse. Sa tombe est déjà profonde. Si elle le pouvait, elle lui sourirait. Elle ne le verrait plus jamais. Lui, si bas, si petit, les coups de pelle au rythme des mots qu’il lui balance. Son ticket vers les enfers.
Say hi to my dad.
Sage s’était toujours imaginée entre deux eaux, l’inconsciente-imbécile heureuse. Offrirait son corps à la science, pour que les aliens la retrouvent. Area 51, elle y redeviendra poussière.


[Don't believe everything that you breathe]

La raison pour laquelle elle était ici, son métier, avait-elle oublié, perdu en talent ? S'était-elle laissée endormir, ces six derniers mois ?
Ne voyait-elle pas le mal partout ? Après tout - elle s'était sans doute imaginé tout ça. Jungwoo, ce quiproquo. L’impact des mots continue de la faire saigner. (à raison ?)
Valorant, celui qui la réveille un peu de la léthargie qui s’installe dans ses membres.
Je … vais … Sa phrase, déjà oubliée. Bégaiement difficile quand elle aimerait disparaître. Se ratatiner sous le poids de ses erreurs. Elle sent qu’il a ouvert la porte de la laverie, qu'elle pourrait fuir ; mais elle ne le lâcherait pas du regard. Sa fierté, la seule chose qui importait à ce moment. Elle ne reculerait pas maintenant. Ne pouvait pas bouger de toute façon. Mais pourquoi était-elle encore debout ?
En attendant le choc. Le prochain uppercut. En oublierait presque de respirer.
"t’es / pas / assez"
she should’ve / she could’ve / she didn’t
save him
what a shame / how could she live, knowing what she has done ?

"t'es sur la défensive ?"

Maman ?
Le cerveau et le cœur sont déconnectés depuis un moment. Tout devient sombre.
L’appel des limbes.

[I'm a loser baby, so why don't you -]










Tas difforme sur tas informe.
Chute amortie.


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「 feat. @Sage Richards
tw: langage grossier

Adossé contre le mur, laissant libre l’accès au reste de la maison, le leader entendait bien mettre un terme à ce quiproquo. S’il avait espéré que ses ultimes paroles puissent rabaisser le caquet de la blondinette, au moins l’espace de quelques minutes qui lui permettraient de rebondir et de reprendre ses esprits, Phantom n’avait pas pensé que les choses puissent prendre une telle tournure.
Face au bégaiement de sa collègue, à ses joues qui s’empourpraient et à ses yeux qui semblaient presque se voiler, il devinait aisément que son palpitant s’emballait dangereusement. Sage était-elle, elle aussi, parfois victime de crise de panique, d’anxiété générale ?
Finalement, t’aurais peut-être dû la bouffer ma lavande, rétorqua-t-il en espérant que cette ultime boutade pourrait lui permettre de débloquer l’état inquiétant de la blondinette. Au moins, ça t'aurait détendu...

Mais il n’en fut rien, au contraire. La jeune femme s’effondra tout à coup, à ses pieds, un malaise prévisible dont l’aîné avait préféré ignorer les avertissements, une preuve qu'il n'était pas un leader aussi excellent qu'on voulait le laisser entendre. Lassé par cette situation et certainement par égoïsme, Jungwoo se contenta de soupirer en observant la demoiselle au sol. De son pied, il tâta son corps inanimé, espérant que de petits coups dans ses côtes permettraient de la faire bouger, mais face à son manque de réactivité, il roula des yeux.
Sshibal*, quelle drama queen, souffla-t-il avant de la rejoindre au sol pour finalement vérifier qu’elle ne soit pas sévèrement blessée.”
Précautionneux, le grand brun inspecta le crâne de sa collègue, espérant que le carrelage n’ait pas fait de dégâts sur sa caboche qu'il trouvait parfois bien vide. La team avait une compétition dans les prochaines semaines, ce n’était donc clairement pas le moment d’avoir un désistement au sein de l’équipe.
Finalement, le coréen l’installa en position latérale de sécurité et s’empara d’un verre d’eau pour lui verser sur le visage, espérant ainsi réveiller la belle au bois dormant.

Phantom - 9:32am
Besoin d'aide en bas, tu sauras mieux gérer que moi.

Appel au secours dirigé clairement vers Kir, l'unique autre femme de la maison. Ce n'était pas lui qui allait pouvoir gérer cette situation. Jungwoo avait déjà bien assez à faire avec ses propres maux, ses propres secrets, ses propres malédictions. Et puis, il n'était que leader sur le jeu vidéo qu'ils avaient en commun, il n'avait rien signé concernant la responsabilité de l'état psychologique de ses collègues.
En entendant les pas de Kir dévaler les escaliers, il se pressa alors de récupérer tous les vêtements étalés au sol afin de les balancer dans n'importe quel panier, tant que les preuves de leur esclandre disparaissaient.
"Crise de panique, je crois, expliqua-t-il à la brunette qui débarqua, le visage inquiet. Je vous laisse entre filles."
Froid et désintéressé, incapable de remettre son masque de bonté, le trentenaire jeta un dernier regard au petit roquet écroulé sur le sol, avant de quitter la pièce. Il fit quelques pas dans la maison, légèrement secoué par la tournure des événements lorsque, subitement, un petit sourire étira son visage. La sensation de satisfaction l'empêchait totalement de réaliser la cruauté dont il faisait preuve, parce qu'au fond, Jungwoo ne pensait qu'à une seule chose, aujourd'hui : il avait encore gagné.

*putain
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