jeunesse dorée (basil)
Une soirée de plus à son actif où il a abusé d'l'alcool. La fascination grotesque pour l'euphorie provoquée par un verre de vodka devient puérile. Sa jeunesse qu'il gâche probablement, ne faisant rien d'autre que la fête parce qu'il doit avouer une chose, la plupart du temps, il s'emmerde profondément. Sortie de douche, il essuie ce corps qu'il prend le temps d'admirer dans la glace, sa forme physique qui reste son meilleur atout quand on y pense. Ca et le fric de papa et maman qu'il dépense sans compter. Image d'une harmonie absolue qui flanche trop souvent face à Basil, l'voisin n'est probablement pas dupe mais ces deux là n'parlent jamais du chaos présent dans leurs cœurs réciproques. Sans doutes que Basil est moins loin dans la débauche, lui qui sait s'arrêter quand il faut contrairement à Eli. Le fil qu'il manipule avec aisance pourtant, n'ayant jamais fini à l'hosto pour c'genre de conneries. Un jour, ça risque d'arriver.
Il s'habille simplement -parce qu'apparemment la vue d'son corps dérange-, se refait un semblant de gueule. La tricherie est de mise puisqu'il se tartine de crème pour avoir un teint moins blanchâtre qu'a l'état naturel. Ouais, ça ira. Il accueille pas non plus la reine d'Angleterre mais met un point d'honneur à être présentable en toute circonstances. Qui sait, peut être bien que la livreuse de pizza sera à son goût, ce serait con de gâcher une opportunité pour si peu. Il vient ensuite s'planter dans le canapé avant d'allumer la télévision. Il devrait être en cours mais son programme de la journée risque d'être largement modifié pour : ne rien foutre en bonne compagnie. vas y rentre. La maison toujours ouverte de toutes façons, étonnant qu'les voleurs aient pas vu ça avant pour lui dérober ces biens les plus précieux. Y'a de quoi faire pourtant dans la barraque. Sa feignantise qui atteint un paroxysme incroyable mais il s'est déjà déplacé de sa chambre jusqu'au salon, grandiose non ? Le pire dans cette histoire, c'est qu'il risque de recommencer très prochainement, le soir même sans doutes. j'ai pris peppéroni et une quatre fromages. selon ses goût à lui, bien évidement mais il est pas difficile Basil, il s'en contentera largement.
café brulant entre les doigts, tu es retourné te coucher, retrouvant la chaleur de ton lit pas encore défait. tu soupires un peu, un livre d'anatomie sur ta droite que tu n'as honnêtement pas le courage d'ouvrir pour le moment. soupir sur les lèvres, tu jettes ton dévolu sur une série qui tourne en fond, tandis que tu traînes sur tes réseaux sociaux. te remettre peu à peu de la soirée d'hier. tu as essayé de ne pas trop boire d'alcool. ou plutôt, tu as essayé de boire assez d'eau pour éponger l'alcool. et ça fonctionne plutôt bien pour le coup, tu dois l'avouer. ton mal de crâne n'est que lointain, soulagé par la caféine qui glisse entre tes lèvres à un rythme régulier. pas de cours de prévu ce matin ; c'est le bon plan. de quoi te remettre avant ta première heure -- mais encore faut-il que tu trouves le courage de t'y rendre. tu n'as pas encore décidé. petit démon sur ton épaule qui te souffle de rester à la maison. justicier de tes pensées qui aimerait que tu ne rates pas trop de cours ce semestre.
message qui fait sonner ton téléphone. elijah et son mal de crâne. sourire amusé sur les lèvres à votre conversation qui ressemble à toutes les autres. tu t'étires lentement, t'extirpant enfin de ton lit en éteignant ta tablette. douche bien méritée avant ton choix des vêtements : simples et confortables. t-shirt trop large, pantalon de jogging et le fameux combo claquettes chaussettes.=. magnifique. tentatives veine de dompter tes mèches bouclées que tu abandonnes rapidement. le tout maitrisé via un bandeau piqué dans les affaires de baby quelques semaines plus tôt. guerre que tu n'es pas prêt à gagner. tu as besoin d'une nouvelle coupe de cheveux mais ... pas aujourd'hui. la flemme.
vas y rentre. c'est à se demander comment la maison n'a jamais été visée par les cambrioleurs. elijah, et sa manie de ne jamais fermer la porte à clé. tu t'enfonces dans l'entrée des lieux, abandonnant les claquettes. — y'a un jour tu vas vraiment te faire cambrioler, tu vas rien comprendre. tu souffles en guise de salutation face au brun. tu l'observes un instant, avant de simplement venir t'écraser dans le canapé à ses côté. tu sors de ta poche la boite de paracétamol, avant de la lui tendre. — tiens, c'est cadeau. mais pense à en acheter la prochaine fois ... tu souffles simplement, soupir sur les lèvres. justicier des temps modernes. et ... oh, est-ce que ton propre mal de crâne est en train de revenir au galop ? tu n'en sais trop rien pour le moment. prunelles fermées un instant seulement, pour essayer de trouver la réponse. gueule de bois qui se réveille après que tu te sois agité pour sortir de la maison. j'ai pris peppéroni et une quatre fromages. tu hoches distraitement la tête. — parfait. tu souffles en te redressant. — j'peux te piquer un soda ? tu questionnes en te redressant déjà pour te diriger vers la cuisine -- à défaut de boisson sucrée, tu te contenteras d'un verre d'eau. cachet qui ne sera pas de trop, pour lutter contre les restes de votre soirée de la vieille. tu aurais certainement du rester au lit, essayer de récupérer un peu avant d'aller en cours. ce n'est que le début de ta semaine de cours, mais ton corps est lourd de fatigue. et tu attends déjà avec impatience le prochain week-end.
La main qu'il tire vers l'avant, signe qu'il se fout pas mal des cambrioleurs. Au contraire, y'a même surement une partie d'lui qui aimerait que ça arrive. Qui sait, peut être que si la maison était dévalisée ses vieux s'inquièteraient pour lui. Mouais. Ils s'en feraient surement plus pour le collier avec beaucoup trop de carats à son actif de chère mère. Dans ses élans les plus fous, à l'adolescence , il a même pensé à brûler la bâtisse pour attirer leurs attentions. Il n'aurait sans doutes reçu que des remontrances mais c'est toujours mieux que rien dans l'fond.
Les paracétamol qu'il récupère, sourire aux lèvres. t'es mon sauveur mec. il ouvre la boite sans attendre et enfile un cacheton comme ça, sans eau. L'habitude sans doutes qui fait qu'il n'a pas besoin d'eau pour laisser le cachet pénétrer son organisme. C'est con quand on y pense, une drogue pour en guérir une autre. j'irais en acheter tout à l'heure. Enfin ça, c'est si la motivation l'permet. Professionnel de la procrastination, c'est le genre d'action qu'il remet toujours au lendemain. Ca ou il délègue à un des employés d'la maison quand c'est possible. prend dans l'frigo, j'crois qu'il y a du coca. Il hausse les épaules, s'enfonçant légèrement dans le canapé hors de prix. fait gaffe à pas tomber sur un reste de mélange ceci dit. Malvenu d'prendre un truc avec du rhum. tu m'en prend un aussi stp. ouais, assisté jusqu'au bout, en même temps, tout le monde a toujours été aux petits soins avec ce gamin imbuvable depuis qu'il est petit, répondant instantanément à chacun de ses caprices. Pas facile de casser les habitudes. Il est debout et devant l'frigo en plus, autant tirer avantage de la situation.
t'as pas cours toi ? La tête enfoncée dans la douceur du canapé, il ne prend pas la peine de s'retourner pour poser la question. j'avais un truc à rendre pour aujourd'hui en plus... Il filera un billet au prof pour obtenir un délai et l'affaire sera réglée. Il est possible qu'il foire son semestre. En même temps, il n'y met pas vraiment du sien. C'est dommage quand on y pense, Elijah est un type plutôt intelligent, c'est juste qu'il ne se donne du mal pour absolument rien. Aucune passion pour l'faire vibrer ou lui donner envie de faire le moindre effort. Strict minimum qu'il déploie pour satisfaire l'unité parentale. Cette dernière qui se rappelle à lui de temps à autre quand ils ont besoin d'lui pour jouer les fiston. Faux semblants qui ont fini par l'écœurer. Il cherche plus à les satisfaire, il cherche plus à attirer leurs attentions non plus. Il a déployé trop d'énergie pour ça dans l'passé. Il est juste blasé. Puis qui a besoin d'eux alors qu'il a basil... et blue ?
cours auxquelles tu as de moins en moins envie de te rendre, tu dois bien l'avoué. tu es fatigué de ta nuit trop courte, de la soirée de la veille et ... de l'alcool. ouais, évidemment. rien à voir avec le fait d'être resté éveillé la moitié de la nuit et de l'avoir terminée en bonne compagnie. mais pas à la maison -- jamais à la maison. tu étouffes à peine un bâillement quand tu pousses la porte de la barraque voisine, pour y retrouver elijah. alléché par l'idée de pizzas offertes, tu as fais l'effort de te déplacer. boite de paracétamol tendue au brun. t'es mon sauveur mec. moue dégoutée sur le visage quand tu le vois avaler un cachet sans eau, ni rien. — si tu te tapais des mecs j'pourrais dire qu'avaler comme ça, c'est à cause de ton expérience, mais j'peux même pas faire la vanne c'est naze. tu souffles simplement, haussant un peu les épaules. j'irais en acheter tout à l'heure. petit hochement de tête -- histoire de l'informer que tu l'as entendu, et potentiellement écouté. tu glisses tes mains contre ton visage, la tête dans le cul, t'arrives pas à te réveiller convenablement aujourd'hui et ça ne t'arrange pas vraiment.
prends dans l'frigo, j'crois qu'il y a du coca. fait gaffe à pas tomber sur un reste de mélange ceci dit. [...] tu m'en prend un aussi stp. mémoire musculaire qui te conduit dans la cuisine, l'écoutant à moitié. bordel, tu pensais pas que le contrecoup de la soirée serait aussi violent. t'étais bien, finalement, à regarder ta série au fond des draps. pourquoi t'as bougé, déjà ?
ah oui.
elijah, pas capable d'avoir des doliprane dans sa pharmacie, ou de l'aspirine, malgré l'nombre de soirées qu'il organise par semaines. cannettes de soda intactes que tu récupères dans le frigo, avant de retrouver le canapé confortable. tu lui en tends une, et en profites pour récupérer un cachet. gobé avec facilité. ouais -- toi aussi t'as l'habitude, visiblement. quelques gorgées pour faire passer ça. t'as pas cours toi ? tu tournes la tête vers le brun, hausses les épaules, un soupir sur les lèvres. — si ... mais que cette aprem. j'sais pas si je vais y aller. tu avoues simplement en fermant les lèvres. j'avais un truc à rendre pour aujourd'hui en plus... tu ris un peu. — il va être beau le 0 sur ton relevé de notes ... tu te moques un peu, mais tu sais qu'elijah a de la ressource à ce propos. tu te redresses un peu, étirant tes jambes devant toi. tu glisses tes doigts dans tes cheveux, une petite moue sur les lèvres. — j'crois j'vais juste sécher cette aprem. j'ai que deux ou trois cours, j'pourrais rattraper ... j'dirais que j'ai une gastro ou une connerie comme ça. intoxication alimentaire .... tu souffles simplement. — c'est étonnant d'ailleurs, que j'sois pas malade avec les mélanges qu'on a fait hier soir. juste la gueule de bois, quoi ... tu viens frotter doucement ta nuque, puis tes tempes. tensions qui ne veulent pas s'éloigner. c'est d'un bain brulant que tu aurais besoin. et de quelques dizaines d'heures de sommeil supplémentaires. — t'crois qu'on devient trop vieux, ça y est ? tu questionnes, une moue sur les lèvres face à ton ami. non, c'pas possible ça, n'est-ce pas ? ça ne peux pas arriver. pas encore, tout du moins. t'as pas encore fêté tes vingt-cinq ans ; tu n'peux pas encore abandonner ton âme de fêtard.
A les voir tous les deux dans l'fond de ce canapé, on pourrait clairement se dire que l'alcool fait des ravages, une bonne pub pour sevrer de cette addiction. Pourtant, il est évident qu'ils recommenceront jusqu'à en crever, jusqu'à atteindre l'âge de raison. C'est quand déjà ? Pas gagné pour Elijah en tout cas qui utilise abondamment ce subterfuge pour nier qu'il faudrait qu'il consulte un psy. Il a fait quelques séances dans l'enfance, quand ses parents devaient croire qu'ils pourraient en faire une petite marionnette docile et bien élevé. Mouais... râté. Ca avait rien donné. Déjà à l'époque, il avait un gros soucis avec le fait de dévoiler sa vulnérabilité alors après quelques échanges où l'humour était roi, ils avaient décidé de mettre fin à la thérapie. Tirant par la même occasion un trait sur leurs parentalités. désolé d'pas être gay. il hausse les épaules. Un truc sur lequel il ne s'est jamais questionné, lui qui s'sent bien dans son corps et sa sexualité. ça doit être dégueu en vrai d'avaler. qu'il finit par ajouter, un air dégouté sur la tronche.
La boisson qui vient à lui. Bonheur. Se lever relève presque du parcours du combattant. L'impression d'avoir cents ans et des courbatures. C'est probablement lié au fait qu'il a sauté en hurlant comme un couillon une partie d'la soirée. Ce qu'il ose appeler "danse" mais qui n'en ai rien. Une chance d'ailleurs que son organe vocal n'est pas rendu l'âme en même temps que le reste. ouais, si tu cherches déjà une excuse, c'est que t'iras pas, vas y on s'fait un film et une sieste. Et peut être même qu'ils pourront ressortir ce soir non ? ça c'est la fin d'soirée, t'as avalé un truc alors ça t'as aidé... T'étais avec qui d'ailleurs ? sous entendu graveleux. Il craint. Rien qui risque de choquer Basil en même temps. Il a l'habitude de ses répliques de con, c'est d'ailleurs en partie pour ça qu'il l'aime non ? l'jour où on décidera de plus sortir on sera vieux. Il vient s'étirer légèrement avant -d'enfin- ouvrir sa canette pour la porter à sa bouche. En vrai, soda et bouffe grasse quand tu t'es cuité la veille, y'a que ça d'vrai.
Son téléphone vibre : Blue. ( ) Merde. Il le récupère rapidement pour le tourner et le poser sur l'accoudoir à côté d'lui, il le lira plus tard. L'impression d'être un gosse qui a tâché le tapis à 3000 dollars et de se planquer. Sourire qui s'affiche devant l'air suspect d'son pote. Instant parfait choisi pour le livreur de pizza, comme sauvé par le gong. Il fourre son téléphone dans sa poche -juste au cas où- et se redresse d'un coup, comme si son état lamentable s'était estompé, pour venir ouvrir la porte d'entrée. Commande récupérer, il pose le tout sur la table basse du salon. alors, on s'matte quoi ? une foule de possibilité. Trop sans doutes pour que ça se termine avec quelque chose qu'ils n'ont pas déjà vu 30 fois genre die hard.
confortablement installé dans le canapé, t'as la flemme de bouger. désolé d'pas être gay. tu ris un peu à ses mots, haussant les épaules en relevant la tête vers le brun. — j'suis pas gay non plus; tu réponds simplement. même si tu te poses trop de questions, récemment. et si tu l'étais ? ton attrait pour les hommes, l'impression de te sentir plus à l'aise, plus toi-même. et pourtant, tu n'as pas de difficultés particulièrement à t'aventurer dans les draps de femmes. soupir léger qui te quitte. ça doit être dégueu en vrai d'avaler. lèvres brièvement pincées, tu fixes le plafond un bref instant. — ça dépend si le gars prévient ou pas. l'effet surprise est pas ouf. tu réponds, amusé, sourire sur le coin des lèvres. ouais, t'as de l'expérience dans le domaine, du coup. — mais sinon, c'pas si pire. tu ajoutes en t'éloignant vers la cuisine pour vous récupérer à boire. et sans alcool, cette fois.
ouais, si tu cherches déjà une excuse, c'est que t'iras pas, vas y on s'fait un film et une sieste. pour une fois, tu ne peux qu'approuver la proposition d'elijah, hochant la tête à ses mots, convaincu. tu n'étais pas bien motivé, de toute manière, pour aller en cours. tu te rattraperas une autre fois, tant pis. ça c'est la fin d'soirée, t'as avalé un truc alors ça t'as aidé... t'étais avec qui d'ailleurs ? tu pouffes un peu de rire à ses mots. — tu veux vraiment savoir ? tu questionnes, prêt à répondre à sa question. tu risques pas d'le choquer, elijah. pas en parlant de sexe. tu glisses une main dans ta nuque, la frottant doucement. tu soupires un peu en fermant les yeux. tu aurais du rester au fond de ton lit. t'es crevé. trop fatigué. l'jour où on décidera de plus sortir on sera vieux. tu as bien envie de lui répondre que lui ne sort pas, puisqu'il reste chez-lui, mais ... flemme. tu approuves d'un léger hochement de tête. — toute façon les études disent qu'on vieilli que à partir de 25 ans. on a encore un peu d'temps. tu ajoutes, amusé. petit con de scientifique.
tu tournes la tête quand elijah se précipite sur son téléphone qui annonce une notification. tu arques un sourcil, alors qu'il se lève pour aller récupérer les pizzas au même moment. tu te redresses un peu pour t'installer dans le canapé, plus confortablement pour manger. — t'vois une meuf en ce moment ? tu questionnes en récupérant une des boites de pizzas, la lui tendant en remarquant les peppéronis. alors, on s'matte quoi ? tu secoues un peu la tête, portant ta canette de soda à tes lèvres. — oulah, j'sais pas. j'suis pas trop inspiré là je t'avoue. mets ce que tu veux. ou genre, un vieux marvel, un truc comme ça. moue sur les lèvres, tu penches un peu la tête sur le côté. trop de possibilité avec toutes les plateformes de streaming qui existent à l'heure actuelle. tu te pinces brièvement les lèvres. — toute façon on va pas savoir choisir, et on va regarder captain america le soldat de l'hiver une fois de plus. tu hausses un peu les épaules. — une nouvelle occasion de mater sebastian stan, moi ça m'va. tu ajoutes, un rire amusé sur les lèvres. tu n'attends pas plus, pour porter ta part de pizza à tes lèvres, soupirant d'aise. le gras, parfait pour te remettre de la soirée.
Un air dégouté sur le visage, il serre les dents pour toute réponse. La simple idée d'avaler du sperme qui le tend. L'expérience qui ne l'a de toutes façons jamais branché. Dans le fond, ça n'la jamais dérangé lui, de se vider dans la bouche d'une fille, il avait juste jamais pensé à ce que ça faisait. Bref. Il s'décide à finalement parler d'celui ou celle avec qui il a partagé la nuit dernière. ouais, raconte. curiosité piquée au vif, s'il insiste en lui demandant s'il veut vraiment savoir, c'est qu'il doit y avoir un truc pour le moins intéressant à raconter. si les études le disent... un alibi pour se rassurer et se complaire dans une vie de débauche qui ne ressemble clairement à rien. Elijah est aveugle, l'avenir qu'il ne veut même pas envisager parce qu'il y a des jours où il n'est même pas certains de savoir s'il veut en faire parti.
Pizzas récupérer, tips beaucoup trop généreux qu'il laisse au type. Il avait pas de monnaie en même temps, il allait pas se faire chier à en faire. Sa question le laisse indécis. Ne sachant pas quoi répondre. Non. Il ne voit personne. Pas vraiment en tout cas. Et si elle provoque un sentiment d'sécurité et lui donne envie d'sourire tout le temps quand il la lit, c'est juste parce qu'elle le fait marrer et qu'elle lui résiste. j'ai personne dans mon lit, là tout de suite si c'est ce que tu veux savoir. Réponse évasive, la vérité qui traine dans un coin d'sa gorge. En vrai, il aimerait bien lui en parler, essayer d'comprendre et démêler ce qui se trame dans le fond de son crâne avec la petite, mais il ne peut pas. Basil le tuerait s'il savait qu'il envisageait de faire quoi que ce soit à sa frangine. Il le connait trop bien pour croire qu'il puisse juste l'apprécier, de cette façon sincère et troublante que lui même ne comprend pas vraiment.
ça m'va. la télécommande qu'il prend pour venir mettre le film sur l'immense télévision du salon. Tout est un peu grandiose chez les Hamilton. L'importance plus portée sur le prix que l'objet réel. Le film démarre et il prend une part d'pizza pour l'enfoncer dans sa bouche. Du gras. Ca va plâtrer un peu cet estomac fragile. j'ai croisé ton père l'autre jour, c'est lui qui m'a prévenu que les unités parentales rentraient la semaine prochaine pour une soirée caritative. Pas un message ou un appel pour le prévenir lui... Super. De toutes façons, il pourrait très bien être parti ce jour là qu'ils ne s'en rendraient même pas compte. Ils feraient simplement ce qu'ils sont venus faire et repartiraient comme s'il n'existait pas.
complicité de deux mecs qui n'ont jamais su s'épancher sur les sentiments. amis d'enfance, mais surtout amis de soirées, prêts à boire ensemble pour aller profiter. et cacher un cadavre pour sauver le cul de l'autre. mais les sentiments ? pas votre fort. définitivement pas. c'est ce qu'il en ressort de vos conversations, tournées autour de vos potentiels coups d'un soir, de la boisson, et de la nourriture. le cliché dans toute sa puissance. ouais, raconte. tu arques un sourcil amusé, un peu surpris qu'il se prenne au jeu cette fois. tu te redresses un peu, les lèvres légèrement pincées. — c'pas la première fois qu'on se voyait. j'sais même pas qui l'a fait rappliqué la première fois, mais ? lord, je remercie cette personne. tu souffles simplement. t'aurais raté un très bon coup. — un peu plus petit que moi -- ouais je sais, ça m'tente pas trop d'hab. mais je te jure, il est -- vraiment bon. brun, un peu ténébreux, tatoué. typé asie de l'est. j'te jure eli, sa
si les études le disent ... justification en carton à vos excès hebdomadaires. encore jeunes, encore quelques années devant vous avant de plus supporter les gueule de bois. même si ... ouais, c'est déjà plus compliquée que quand t'avais 18 ans. mais les pizza sont là, et le gras va éponger l'alcool, c'est bien connu. elijah se lève pour aller récupérer votre repas. questionne laissée là pour le brun, quand tu le vois planquer son téléphone dans sa poche. amusé, sans savoir qui se cache réellement derrière le numéro qui vient de faire vibrer l'appareil. tu ne serais pas aussi chill, si tu savais. j'ai personne dans mon lit, là tout de suite si c'est ce que tu veux savoir. tu te pinces brièvement les lèvres, haussant distraitement les épaules. — étonnant ça. tu te contentes de répondre, d'humeur taquine avec le brun. tu connais son attrait pour les jolies jeunes femmes qu'il ramène dans son lit. mais tu n'ajoutes rien de plus, ton cerveau déjà assez occupé à l'idée de devoir choisir quoi regarder. une nouvelle série ? un nouveau films ? ça m'va. non. regarder le même marvel pour la énième fois ... c'est ce que vous faites de mieux.
tu t'installes plus confortablement dans le canapé, tape un rapide mail pour ton professeur de l'après-midi, lui annonçant que tu es malade et que tu seras absent à son td. promesse faite d'être bel et bien là le lendemain. tu abandonnes ton téléphone sur la table basse avant de porter un morceau de pizza à tes lèvres. soupir d'aise sur les lèvres, le gras qui vient apaiser la faim et le reste d'alcool qui embrume ton esprit. j'ai croisé ton père l'autre jour, c'est lui qui m'a prévenu que les unités parentales rentraient la semaine prochaine pour une soirée caritative. tu hoches distraitement la tête, une petite moue sur les lèvres. — désolé que tu l'apprennes comme ça. c'pas cool qu'ils t'appellent pas, quand ils rentrent. tu souffles en l'observant. tes parents... ils ont toujours été présents pour toi ; et pour les filles. pour vous trois. et tu n'imagines pas ta vie s'ils ne l'étaient pas. ta mère, elle est tellement précieuse. tu ne pourrais rien faire sans elle. absolument rien. — tu veux venir squatter la maison ce soir là ? tu proposes à elijah. passer la soirée dans la maison d'à côté. de quoi éviter au brun un froid aussi violent qu'un blizzard.
Récit d'une nuit qui pourrait presque le rendre jaloux. Trop longtemps pour lui qu'c'est plus vraiment comme ça, l'étincelle grisante qui s'est éteinte y'a d'ça bien longtemps, conquête sans saveur qu'il enchaine pour s'donner une raison d'exister et de l'importance. Mais il s'fait un peu chier le plus souvent. Ces sens qu'il n'a plus brûler depuis une éternité. Engrenage duquel il a bien du mal à se défaire : jouissance entre des draps différents à chaque fois, étreintes sans âmes, sans que cela n'est vraiment de sens, le plaisir qui qui n'est qu'un sursis, rien pour le faire vibrer véritablement. Alors oui, il envie les mots d'son pote même s'il préfère le taire. Ne rien dire est souvent plus simple que d'ouvrir sa gueule pour parler du torrent d'émotion dans lequel il se noie. Il écoute pourtant avec attention. Oreille tendue vers son ami. Il est même plutôt content pour lui, le petit con pourtant bien incapable de lui dire. alors l'cliché sur la taille est pas vrai ? superficialité qui revient. Humour présent et maladroit, un mode de communication qui leurs va depuis des années, pourquoi changer. Pourquoi par exemple évoquer l'fait que sa frangine lui retourne l'estomac ou préciser qu'il a l'air d'être bien accroc à c'type dont il parle.
C'est vrai que c'est étonnant, Elijah qui n'a pas ressenti l'besoin de combler le vide émotionnel en tirant un coup avec la première venue depuis... trois jours. Si, c'est énorme. De toutes façons, la veille, s'il avait voulu tenter quoi que ce soit, il aurait surement pas réussi à la lever tellement il avait bu. Trop d'verres superflus. Quasi nuit blanche qu'il maudit tandis que son mal de crâne continu de le tirailler. celles qui n'ont pas fait un tour dans mon lit commencent à se faire rare de toutes façons, va falloir élargir le cercle. qu'il lâche simplement, arrogant au possible. Un fond d'plaisanterie. En effet ses conquêtes sont foutrement nombreuses mais il y en a aussi beaucoup qui ne veulent rien avoir à faire avec lui. Justement pour cette image déplorable et je m'en foutisme qu'il renvoie.
Part de pizza qu'il englouti à une vitesse folle, comme si ça allait pouvoir guérir ses maux de tête. Il ira à la salle ou courir plus tard histoire d'éliminer les calories superflues. Trop superficiel pour laisser son corps se détériorer. Ne serait ce que pour prendre quelques grammes. c'est pas comme si j'en avais quelque chose à foutre d'toutes façons. J'ai pas besoin d'eux. FAUX. Il en a quelque chose à faire mais prétend le contraire. Parents trop imparfaits pour un gosse avec des besoins primaires, qui demande juste un peu d'amour. Après l'indifférence et le meilleur rempart qu'il ai trouvé jusque là. La colère et la tristesse visiblement trop envahissante. Le déni et l'indifférence qui sont plus doux, moins douloureux. ouais on peut faire ça, si j'peux éviter de les croiser. Pas vraiment certains qu'ils se rendront compte s'il est là ou non de toutes façons. Seconde part qu'il fourre dans sa bouche. Délicatesse qui manque. depuis l'temps que tu me dois une revanche à Mario... Les yeux rivés sur la télévision, ils brillent pourtant d'une lueur triste, de celle qui va en contradiction totale avec ces mots.
confidences d'une nuit passée en bonne compagnie. c'est facile de parler de ça avec eli, de simplement décrire vos soirées et vos coups d'un soir. superficiel très certainement, pour éviter les sujets sensibles et ceux qui font remonter trop d'émotions. éviter de parler de choses plus cohérentes. éviter de parler de ce qui vous blesse et de ce qui vous bouleverse. relation légère, amitié basée sur ces "on dit" et ce côté m'as-tu vu. se faire voir, soirées après soirées. l'alcool dans les veines, les inconnus dans vos draps et simplement la jeunesse que vous ne pouvez pas encore laisser derrière vous. lèvres pincées un bref instant à la fin de ton récits. ouais, tu dirais pas non pour le revoir, y retourner. c'était bon, c'est tout. y'a rien de beaucoup plus mais ... t'aimes sa manière d'être et d'agir. au lit. entre quatre murs d'une chambre. rien d'plus. alors l'cliché sur la taille est pas vrai ? tu arques un sourcil amusé, te redresses un peu, regard posé sur l'brun. — nah. tu réponds simplement. — 'fin pas pour lui, en tout cas. tu ajoutes, sourire sur le coin des lèvres ; définitivement amusé. c'est ce qu'il y a de plus intéressant dans l'histoire. — après faut pas croire l'porno. j'préfère un mec qui en a une moins imposante, mais qui sait s'en servir correctement. tu hausses les épaules. de ta propre expérience, tout du moins. — après j'm'avance sans doute ; mais j'pense les meufs sont pareilles. j'veux dire. c'pas un trou sans fond en bas quoi. tu ajoutes. pensée philosophique du moment. il est loin, le brillant étudiant que tes parents te poussent à être. tu fronces un peu les sourcils. — les meufs avec qui j'ai couché se sont jamais plaintes en tout cas. tu hausses un peu les épaules. l'air de rien.
bravo, basil. t'es parfait, continue comme ça.
celles qui n'ont pas fait un tour dans mon lit commencent à se faire rare de toutes façons, va falloir élargir le cercle. rire sur les lèvres, orbites qui roulent au possible vers le plafond. tu laisses un sourire amusé se glisser sur tes lippes. —va falloir que tu tiennes un livre de comptes, pour être sûr d'pas voir deux fois la même meuf. et si ton propre palmarès peut paraître impressionnant pour certains ; tu es loin d'elijah. te contentes de quelques coups de temps en temps, quand l'envie s'en fait sentir. tu observes le brun un instant ; rythme de vie chaotique que tu aimerais parfois comprendre. pour l'aider, peut-être ? tu n'en sais trop rien. ne sais pas comment agir autrement avec lui. des années d'une relation de mecs en toute superficialité.
les parents comme sujet suivant, alors que le film se lance sur la large télévision du salon. lèvres pincées, nouvelle part de pizza exterminée. la faim qui gronde et le besoin de te remplir l'estomac pour éponger les restes d'alcool. c'est pas comme si j'en avais quelque chose à foutre d'toutes façons. j'ai pas besoin d'eux. discord dans vos pensées, tu n'en dis pourtant rien. tu ne sais pas s'il le pense ou s'il veut jouer au fort ; mais toi, tu as besoin de tes parents. de ta mère. et tu le sais bien. ouais on peut faire ça, si j'peux éviter de les croiser. depuis l'temps que tu me dois une revanche à mario... tu te redresses un peu pour l'observer, note la lueur attristée dans ses prunelles. manque un soupir, ne sais pas quoi dire. t'as jamais été doué pour ça. réconforter les gens. sauf tes frangines. — tu m'préviendras juste c'est quand, du coup. tu souffles. — par contre pense pas j'vais être sympa et te laisser gagner. tu ajoutes. c'est plus simple comme ça, n'est-ce pas ? plus simple de faire comme si tout allait bien. ami en carton, tu secoues un peu la tête. — on commandera d'la bouffe. tu ajoutes. une soirée tranquille. loin des emmerdes. ne pas cuisiner non plus, en bon flémard.
Tellement intéressé par la taille d'la queue de son partenaire qu'il ne s'enquit même pas fu fait que ce dernier a le regard qui brille quand il l'évoque. Et Basil ne laisse aucun détail au hasard, donnant limite les mensurations de son amant. A vrai dire, Elijah s'est déjà posé la question de la taille par le passé, comme tous les hommes, il a un jour pris une règle pour mesurer son pénis en érection. Non parce que ça n'a rien à voir avec l'engin qu'il possède au repos, rendu à César ce qui lui appartient. Débat franchement stérile qu'Eli continu avec fougue : pourquoi, t'as des doutes sur la taille de ta bite ? Sourcils froncés, il reprend : elle mesure combien ? Il demande vraiment, comme si le débat avait une importance. Dans leurs conversations superficielles au possible, sans doutes que ça l'est. jamais une plainte non plus. Endurant, adaptable, il a tellement d'expérience qu'il comprend rapidement à quel genre de fille il a à faire pour satisfaire ses besoins. Y'a aussi des fois où il ne fait pas cet effort, plus par flemme qu'autre chose. Ou par ennui peut être. Il pourrait bien s'le tenter de briser des cœurs pour s'amuser, il l'a surement déjà fait sans le chercher. Et il a un tableau de chasse plutôt bien rempli. Il ne fait pas les comptes comme le propose son pote mais il est vrai qu'il commence un peu à tourner en rond et avoir de la difficulté à rencontrer de nouvelles têtes. et si j'avais envie d'voir la même meuf plusieurs fois, ce serait si dramatique ? demande t-il, l'air de rien, même si le fond de sa pensée est ailleurs.
L'écran qu'il continu de regarder. De toutes façons, ils l'ont déjà vu un paquet de fois et connaissent même les répliques par cœur alors ils peuvent se permettre de tenir une discussion en même temps. Après, celle là, il aurait pu s'l'éviter mais il était tellement en colère quand il l'a apprit qu'il fallait que ça sorte. Bordel. Vingt trois ans qu'ils l'ignorent comme s'il n'était rien à leurs yeux. Ca fait pourtant mal à chaque fois. Il essaye de faire croire le contraire. Après tout, ces vieux n'étaient pas là quand il a apprit à faire de la guitare ou quand il a obtenu son diplôme de fin d'année alors pourquoi prendraient ils la peine de le prévenir alors qu'ils ne sont en ville que pour une nuit. j'saurais surement au dernier moment. Pourquoi ? sourire narquois sur le coin des lèvres, il se tourne vers Basil. tu seras peut être parti voir ton keum si j'te préviens trop tard ? Regard qui s'porte de nouveau sur la télévision quand il ajoute sans réfléchir une seule seconde aux conséquences de ces mots : pas grave, au pire j'passerais du temps avec ta frangine. La petite dernière. Celle qui éveille en lui bien plus que du désir.
conneries de mecs. voilà à quoi ressemble votre discussion. le genre de discussion que vous auriez pu avoir il y a quelques années déjà. discussions d'adolescent. rien de bien intéressant, rien qui ne vaille vraiment le coup de s'en souvenir. mais vous en êtes là. à débattre de la taille idéale lors d'un rapport sexuel. si tes sœurs vous entendait ... tu ris en imaginant le soupir de baby et la moue dégoutée de blue. tu secoues distraitement la tête de gauche à droite.
tu laisses une petite moue se glisser sur tes lèvres quand elijah parle de ses parents. tu sais que sa relation avec ces derniers est compliquée, et tu ne sais jamais comment te positionner face à tout ça. tu te sens presque coupable d'avoir une relation plutôt acceptable avec tes propres parents. tu lui proposes de venir passer la soirée à la maison ; pour lui éviter de ruminer ses idées noires. parce qu'elijah est un ami, après tout. même si toutes vos conversation semblent futiles et légères. tu es capable de ça aussi. j'saurais surement au dernier moment. pourquoi ? tu seras peut-être parti voir ton keum si j'te préviens trop tard ? tu arques un sourcil face à elijah, lui lançant un bref instant un regard noir. — c'pas mon keum. c'est un bon coup, c'tout. tu réponds en reniflant. pas grave, au pire j'passerais du temps avec ta frangine. qu'il ajoute, et tu lèves les yeux au ciel, amusé, mais pas tant. pas touche à tes frangines. — mais ouais, j'sors souvent. mais t'en fais pas, j'me rendrais disponible rien que pour toi. tu ajoutes, la voix un peu plus mielleuse, juste pour l'emmerder. n'est-ce pas ? — ah bah oui tiens, tu veux pas en épouser une non plus ? tu questionnes en te redressant pour poser le carton de pizza vide sur la table basse. débarrasser, ce sera pour plus tard. — t'approches pas des filles, j'te connais. tu ajoutes, une petite moue sur les visage. vous êtes amis, mais ... elles sont prioritaires. un rire se glisse sur tes lèvres. — j'peux pas remplir correctement mon rôle de grand frère si j'te laisse faire. t'es certain qu'il comprend.
N'importe qui trouverait cette conversation déplacée et stupide. Un véritable cliché cette relation et ça leurs va bien. Le sérieux qui manque. Les rires qui restent le maitre mot. Si ça semble être totalement surfait, Baz est pourtant le seul à qui il oserait se confier si c'était nécessaire. Elijah qui cache pourtant ses tourments sous une belle dose d'arrogance. L'manque de confiance que personne ne voit vraiment. Mais il a peur le con, souvent, surtout quand ça touche à ses relations avec les autres. Mieux vaut être digne avec des relations de surface que pathétique et rempli d'émotions incontrôlables.
Juste un bon coup hein ? Pourtant l'excitation dont il fait preuve quand il l'évoque le laisse perplexe quant à ses véritables intentions mais il ne rebondit pas. Si Basil n'est pas prêt à l'admettre, il serait bien culoté de dire le contraire. Surtout qu'il n'est pas dans sa tête et pas non plus le meilleur juge des sentiments d'autrui. Blague qui suit sur les frangines, peut être aussi un peu pour tâter le terrain. Sans trop savoir pourquoi, il a besoin d'savoir que Basil pourrait être OK avec cette idée, aussi saugrenue soit elle. quoi tu veux pas être tonton ? renchérit il, sur cette plaisanterie de mauvais à laquelle son ami participe de bon gré. Il reprend finalement son sérieux, laissant entendre à Eli qu'il ferait mieux de ne pas s'approcher de trop près de l'une d'entre elle. Est ce que sa réaction suscite de la déception ? Oui. Il espère seulement que ça sera assez discrètement dissimulé sur son visage. Et oui, il comprend. Elijah n'a rien du beau frère idéal. Lui qui ne s'investie dans rien. Préférant les futilités mondaines. Les nuits d'ivresses. Les corps qui s'trouvent sans se connaitre puis se quittent. Qui voudrait d'un type comme lui pour sa sœur ? oui, j'vois l'idée, elles méritent mieux, blablabla. sourire qui accompagne ses mots. Bêtise qu'il a eu de parler de ça. de toutes façons, est ce qu'il y a un gars que tu considèrerais comme assez bien pour elles ? ajoute t-il, trop insistant peut être avant de changer de sujet : tu sais ce qui me réconforte le plus quand j'ai mal à la gueule ? Il s'redresse pour fouiller dans la commode à côté de la télévision et en sort un joint tout préparé. Merci Jay.
confidences mais pas sur l'oreiller. gueules encore alcoolisées vu la quantité que vous avez consommés la veille. tu fermes les yeux, hausses les épaules à la question du brun. intéressé ? tu comptes bien le faire chier avec ça plus tard, ouais. tu le retiens. tu ne peux empêcher un léger sourire de se glisser sur tes lèvres à sa remarque. — et toi ? tu te contentes de demander. pas de raisons à ce que tu sois le seul à donner ce genre d'informations. et puis c'est con mais maintenant, t'es bien curieux de savoir. curiosité maladive, mal placée et tout ce qui s'en suit. mais c'est pas toi qui a lancé la discussion. si ? tu ne sais déjà plus -- tant pis. un soupir s'échappe de tes lèvres, tu t'interroges brièvement à sa question. ça ne lui ressemble pas totalement, mais tu en relèves pas. exactement, profiter d'la vie tant qu'on peut. tu fermes les yeux brièvement. t'avais pourtant l'impression que ton mal de crâne commençait à te lâcher mais ... visiblement pas. — heureusement que profiter de la vie ça se résume pas à la baise. tu te contentes de souffler avec un rire sur les lèvres. tu t'étires lentement, soupir sur les lèvres. tu secoues un peu la tête, glisses tes doigts dans tes cheveux que tu laisses négligemment retomber contre ton front. t'arrives pas à les coiffer aujourd'hui, de toute manière. tu mérites une bonne douche -- de quoi te décrasser totalement de la soirée de la veille.
soupir sur les lèvres à l'évocation de trystan. un bon coup. ouais. définitivement. pas ton keum, pas ton mec, juste quelqu'un qui sort assez du lot pour t'intéresser, pour te donner envie de retourner le voir. parce qu'il sait s'y prendre, que vos soirées passées ensemble sont plus qu'agréable et que ... tu dis pas non pour y retourner. à chaque fois. quoi tu veux pas être tonton ? qu'elijah demande, après avoir sous-entendu être intéressé par tes sœurs. tu laisses une moue dégoutée se glisser sur tes lèvres. — pas vraiment, non. tu te contentes de répondre en haussant un peu les épaules. tu l'observes quelques secondes. tu l'adores, eli. comme un pote. mais ... ouais, t'es pas certain de ce que ça donnerait, s'il s'approchait d'une de tes frangines. tu ne veux pas les voir malheureuses et ... tu n'imagines pas elijah se poser dans une relation stable. ce n'est pas ce qu'il dégage, en tout cas. pas ce que reflètes vos discussions de gamin. oui, j'vois l'idée, elles méritent mieux, blablabla. tu te pinces les lèvres. est-ce que tu es injustes avec lui ? — c'est ... juste que j'veux pas qu'elles souffrent. tu avoues doucement. — c'est pas contre toi. tu ajoutes un peu plus bas. est-ce que tu réagiras toujours de cette manière, quand tu apprendras son intérêt pour blue ? pas certain. de toute façon, est-ce qu'il y a un gars que tu considèrerais comme assez bien pour elles ? tu laisses une moue prononcée se dessiner sur ton visage, et tu hausses un peu les épaules. un mec assez bien pour tes frangines ? tu n'es pas totalement certain. — j'sais pas. tu avoues simplement. — j'sais que j'suis trop protecteur ... mais j'fais pas exprès. j'veux juste pas qu'il leur arrive quelque chose. et pas que quand il s'agit de mecs. tu ferrais n'importe quoi pour les filles prêt à traverser le pays et la terre entière. prêt à tuer. premier degré. tu sais ce qui me réconforte le plus quand j'ai mal à la gueule ? tu te redresses un peu, sourire sur le coin des lèvres quand tu le vois récupérer un joint planqué à côté de la télévision. — putain mec, tu gères. tu souffles avec un sourire sur les lèvres. sourire sur les lèvres, tu te rapproches un peu ; ce sera plus simple pour fumer, n'est-ce pas ? tu attrapes un briquet que tu sais ranger dans le tiroir de la table basse. prêt à te laisser aller à l'herbe et son brouillard.
Profiter de la vie hein ? Est ce qu'Elijah sait seulement
ce que ça va dire. Le gosse n'est pas heureux, il consomme à outrance pour noyer son chagrin et sa solitude et fait semblant de sourire mais n'a aucune idée de ce que veut tellement dire : profitez de la vie. Il s'enterre dedans, creusant une tombe bien entamée un peu plus chaque jour. son regard se tourne légèrement vers lui : t'as raison, y'a aussi l'alcool, la fête et la drogue. remarque immature et stupide mais tant pis, y'a même ce petit rire qui se glisse hors de lui.
Les soeurs qui débarquent dans la discussion comme par enchantement. Il va falloir qu'il arrête dans parler Eli ou Baz va comprendre qu'il y a un truc qui se trames. Avec elle. Juste elle. Il écoute ces mots. Les comprends. Réalise qu'il a raison. Elijah ne sera sans doutes jamais un gars assez bien pour la jolie et pétillante Blue. Pas contre lui... Un peu quand même mais il ne lui en veut pas vraiment. Pas la peine de l'alarmer pour un petit crush -même si c'est la première fois qu'un truc aussi dingue lui arrive et qu'il aurait bien besoin d'en parler-. Pincement au coeur quand il écoute les mots de Baz, lui qui n'a clairement pas tout ça, personne avec qui il vu et être protecteur. Quoi que l'autre soir à la fête d'Halloween, si un type avait osé toucher Blue, il aurait finit aux urgences.
Il récupère le pétard et l'allume avant de tirer dessus. Regard rivé sur le film il demande :si tu devais avoir un super pouvoir toi. Ce serait quoi ? il vient souffler la fumée et tend le précieux à Basil. L'odeur qui s'en dégage est un régal. Il ne saurait dire pourquoi mais elle a un côté rassurant pour lui. Peut être aussi parce qu'il fume trop souvent.
ce n'est pas une compétition. ça ne l'a jamais été, de toute manière. pas à tes yeux. mais tu es curieux de savoir, maintenant que la discussion est lancée. curieux de la réponse que le brun va t'apporter. tu l'observes du coin de l'oeil, sourire amusé sur le coin des lèvres quand il bougonne sa réponse plus qu'autre chose.
tu secoues un peu la tête de gauche à droite, pas forcément d'accord avec la façon de penser du brun. t'as raison, y'a aussi l'alcool, la fête et la drogue. tu lèves les yeux au ciel à ses mots. — et y'a aussi les potes, sortir à la plage, se balader en pleine nuit, voyager ... tu ajoutes, pour ne citer que quelques activités. tu te pinces brièvement les lèvres, te redressant dans le canapé. tu as parfois du mal à comprendre comme vos discussions peuvent changer aussi rapidement. d'un sujet bien trop intime ; à vos définitions de profiter de la vie et maintenant, les parents d'elijah. tu lui proposes naturellement de venir passer la soirée à la maison. — te mettre une raclée à mario c'est aussi profiter de la vie. tu souffles taquin face au jeune homme. tu souris un peu, essayes de comprendre dans quel état se trouve le brun. tu n'es pas habitué à voir cet éclat au fond de ses yeux. mais tu n'es pas assez doué pour réconforter elijah. pas l'habitude, surtout.
ton regard glisse sur le jeune homme, quand il récupère un joint. pas étonné de la part du brun. tu te lèves, t'éloignes en direction de la cuisine avec vos cartons de pizza vides. tu les déposes sur le plan de travail et te remplis un verre d'eau ; avant de retrouver le salon. tu t'installes plus proche d'elijah cette fois, amusé. simplement pour pouvoir récupérer le joint plus facilement quand il te le tendra.
tu n'es pas un habitué, ne fumes pas tant que ça. tu essayes, tout du moins. ne pas te laisser aller à tous les excès. ce serait la porte à ... un monde bien trop large. et tu dois encore terminer tes études, n'est-ce pas ? rendre papa fier. ou tout du moins, essayer. tu fermes brièvement les yeux, un soupir sur les lèvres, alors qu'eli allume le bâtonnet d'herbe et tire dessus. si tu devais avoir un super pouvoir toi. ce serait quoi ? tu penches un peu la tête sur le côté, récupères entre tes doigts le joint. tu l'observes un bref instant, avant de le porter à tes lippes. soupir d'aise qui t'échappe à la première bouffée de fumée. tu fermes les yeux, t'enfonces dans le canapé. trop fatigué pour résister longtemps aux effets du joint. — j'sais pas. un truc classe. genre, la téléportation ? t'imagines. plus jamais en retard en cours. ni nul part ailleurs. tu souffles en haussant les épaules. — être invisible ça peut être cool, mais ... j'me connais, j'serais trop tenté de l'utiliser pas d'la bonne manière. tu ajoutes dans un soupir. tu observes les volutes de fumée autour de vous, avant de rendre le joint au brun. — j'ai jamais réfléchis à la question, je t'avoue. et toi, t'as une idée ? tu demandes en tournant un peu la tête. tu t'enfonces dans le canapé, fermes les yeux. — putain j'suis trop crevé pour supporter correctement un joint. tu pouffes un peu de rire. t'espères simplement que ça va pas te rendre malade, ouais. — jay, il vend pas de la merde, en plus ... que tu ajoutes en observant le plafond un instant, puis la télévision. — putain, seb stan est trop sexy. celebrity crush. c'est pour lui que tu voulais regarder le film, au fond.
HEY NON, il en a pas une petite ok ? Le sujet qui se clôture. Rien de plus à dire de toutes façons, autant passer à autre chose. Pas de raisons de s'y attarder. L'débat sur comment profiter de la vie qui persiste lui pourtant. Ces deux là qu'on toujours un truc à se dire. Et même quand c'est pas le cas d'ailleurs, c'est amusant de voir que le silence ne les dérange pas. Ils pourraient passer des heures à rien foutre dans son canapé sans se décrocher un mot -c'est déjà arrivé-, et ça n'a rien de gênant. ouais, on verra ça, j'suis pas convaincu de ta victoire. Si Blue se joignait à eux par contre... Mais merde, pourquoi tu penses à elle, ça a rien à voir mec. En vrai, il est de toutes façons pas si bon aux gens vidéos. C'est pas faute d'avoir passé un temps fou derrière les écrans à l'adolescence, quand il n'avait pas encore c'physique là. Le gringalet n'a pas toujours été si sûr de lui. Il l'sait ça Basil. Il était là. En vrai, il a été là à chacune étape de sa vie et déjà c'est suffisant. Il se rend pas compte qu'il lui fait du bien, même sans l'réconforter ou le rassurer. Il serait de toutes façons pas prêt à recevoir ce genre d'informations concernant ces vieux, il est trop dans le déni pour ça.
Elijah abuse un peu trop d'tout ça. Les excès dont il a décidé de faire un mode de vie. Sans doutes que ça aura sa peau un jour ou l'autre. Tant pis. C'est pas comme s'il y tenait vraiment à son existence dans ce monde. Alors s'il doit crever d'une overdose, soit. Y'aurait pas grand monde pour le pleurer. Les unités parentales qui joueraient l'jeu pour répondre à un public mais qui ne saurait pas par où commencer pour lui rendre hommage. Putain, ce serait folklo quand on y pense. Un discours parachuté sans aucun sens. Mais on va pas parlé de ça. Les super pouvoirs, c'est mieux non ? bof. franchement la téléportation quand t'as déjà fait le tour du monde deux fois à l'âge de treize ans, c'est pas le plus reluisant. Le joint qu'il reprend en main. Le sourire aux lèvres. Elle est forte cette beuh bordel. Sacré Jay, con comme un pied mais c'est vraiment lui qui a la meilleure. Il tire une seconde fois dessus avant de le poser sur le cendrier devant lui, que Basil n'hésite pas à se servir s'il veut. l'invisibilité c'est cool mais en vrai : lire dans les pensées. ouais, ça, ça l'ferait kiffer et ça l'aiderait sans doutes à mieux comprendre son environnement et les autres. Y'a des jours où il se sent comme un extraterrestre, pas tout à fait conçu pour ce monde là. Un peu à côté de la plaque aussi. Il n'a rien en commun avec la plupart des gens et il le sait. Il est trop... trop... tout. c'est vrai qu'elle est forte putain. il regarde la télévision lui aussi. ouais... si j'devais choisir, je prendrais plutôt Chris Evans. qu'il dit en soupirant, comme si y'avait vraiment un débat à avoir là dessus.
conversation qui s'achève sans plus de commentaires de ta part. tu te contentes d'un sourire amusé face à elijah. légèreté de vos échanges, tu te concentres un bref instant sur la télévision et les images qui défilent devant vous. tu te pinces brièvement les lèvres, pourrait être bien plus intéressé par la conversation. mais tu as trop de choses en tête. tu te pinces brièvement les lèvres, penchant un peu la tête sur le côté. ouais, on verra ça, j'suis pas convaincu de ta victoire. tu ris un peu, amusé. tu te contentes d'un petit haussement d'épaules. — on verra ça. tu confirmes simplement, préférant parler d'autre chose. vos prouesses sexuelles ? ses parents ? rien qui ne semble se lier et pourtant. tu soupires un peu, une petite moue sur les lèvres. t'essayes d'être réconfortant de la meilleure manière possible, mais ... t'es pas très doué.
joint entre les doigts ; tu te laisses aller à la substance que vous fumez. c'est facile de le faire, t'as pas assez dormi, t'as encore une sacrée gueule de bois ... il ne te faudra pas grand chose avant de partir dans un autre monde, planant un peu trop loin. le tout qui se terminera certainement par une sieste bien méritée sur le canapé. t'as déjà la flemme de bouger, alors, dans quelques dizaines de minutes ? t'es pas certain d'être beaucoup plus motivé. tu t'enfonces dans le tissu, le corps déjà plus lourd. souffle qui t'échappe, tu profites des premiers effets du joint sur ton esprit. bof. tu hausses les épaules, fermes les yeux de longues seconds. c'est pas de la merde, ce qu'il ramène, jay, à chaque fois. l'invisibilité c'est cool mai en vrai : lire dans les pensées. tu arques un sourcil, te redresse pour l'observer quelques secondes. — ah non. putain, imagine tu te retrouves à entendre les pensées salaces des gens ? ou genre, ce qu'ils pensent vraiment ? flemme, j'suis bien en solitaire dans ma tête ; pas besoin des autres. tu souffles en reniflant un peu. tu te redresses pour récupérer le joint dans le cendrier, le portant à tes lèvres. tu tires dessus un peu trop longtemps, toussant quand la fumée envahit tes poumons et ta trachée. tu secoues la tête, le reposant finalement. tu soupires un peu. — j'sais pas ce serait quoi le pouvoir idéal ... tu ajoutes, pensif. tu poses ton regard sur l'écran de télévision, tu soupires un peu d'aise, ton regard ne quittant pas les silhouettes qui s'y dessinent. c'est vrai qu'elle est forte putain. tu hoches la tête, te réinstalles confortablement dans le canapé. ta silhouette qui se colle au brun sans que tu fasses attention ; simplement pour trouver une position qui te convient. ouais... si j'devais choisir, je prendrais plutôt chris evans. tu arques un sourcil, tu l'observes de longues secondes. tu secoues un peu la tête de gauche à droite, une moue déçue sur les lèvres. — chris evans en mode blond et rasé, ou chris evans brun avec de la barbe ? parce que là y'a débat. perso il est moins mon genre ... tu souffles simplement, une moue sur les lèvres. un soupir t'échappe, tu fermes les yeux. voilà une autre discussion totalement constructive. — alors que sebastian stan ... brun, yeux bleu, petite barbe de trois jours. bien musclé pour le rôle ; là, y'a rien à dire. parfait, dix sur dix, je prends. tu ris un peu, commence sérieusement à sentir les effets du joint sur ton organisme. mais ça ne t'empêches pas de te pencher pour tirer une nouvelle taff dessus. — putain, j'espère juste que ça va pas m'rendre malade son truc, à jay. tu marmonnes en reposant le bâtonnet. tu secoues la tête, respires un peu plus fort. — j'vais taper une giga sieste après tout ça, j'te préviens ... tu secoues la tête de gauche à droite. ouais, tu te sens bien, là. vraiment bien. quelle bonne idée de la part d'elijah. cependant, t'es pas certain de terminer le film, l'herbe envoyant déjà ton esprit dans le brouillard.
Elijah n'a pas toujours la force et la volonté d'affronter ce qui le triture de l'intérieur depuis bien des années maintenant. Il préfère s'évader quand ça devient oppressant. Les opiacés qui restent le moyen le plus sur de dire adieu à la réalité. Sensation de planer, comme si tout le reste s'évaporait et le monde se transformait en un voile de coton. Elijah saurait pas dire s'il est accroc. Sans doutes que si quand on sait qu'il en abuse. Sa solution toute trouvé face à la détresse, peut importe laquelle, ça et la baise. Pour deux raisons différentes surement. merci en tout cas. qu'il se contente de dire, sachant bien que son invitation n'est pas anodine mais bien une main tendue dans sa direction. Il en est reconnaissant de son amitié même s'il est pas toujours doué pour l'exprimer. Il manquerait plus qu'il dise à son pote qu'il l'aime sans déconner, ça frôlerait le ridicule. Surtout que ce sont des mots qu'il n'a jamais prononcé. A personne. A part peut être lui même.
Basil semble peut en adéquation avec ce qu'il dit : y'a quelques personnes avec qui ça m'aiderait bien si je savais ce qu'elles pensent. Mais genre faudrait pouvoir choisir quand tu l'actives et quand tu choisis de le mettre en pause. Parce que comprendre les ressentis des autres, c'est clairement pas son fort, lui qui saisi pas toujours les sous entendu déjà. ou alors être invincible, mais un peu classique. Puis, ça doit être chiant au bout d'un moment. Ou changer d'apparence ? T'as moyen de bien rire avec celui lui non ? Puis, j'me suis toujours demandé ce que ça faisait d'avoir des seins. Il a bien assez tiré sur l'joint comme ça pour se lancer sur ce genre de débat. Pire encore quand il démarre une discussion avec Baz pour savoir qui est le plus séduisant entre Chris Evans et Sebastien Stan. Sans déconner, comme s'il en avait quelque chose à foutre. Pourtant, ça semble réanimer totalement son pote qui jette des arguments à profusion. ok tu m'as perdu qu'il dit simplement, sans trop savoir s'il doit vraiment répondre à ça. si tu gerbes c'est aux chiottes hein ? Il regarde son ami s'éteindre juste à côté, ces yeux qui luttent pour pas se fermer. fait comme chez toi. Il n'a de toutes façons absolument rien prévu du tout d'la soirée, alors même s'il se réveille dans 4h, c'est pas si grave. Peut être même qu'ils pourront reprendre leurs débat. Ou alors il rentrera chez lui aussi, c'est pas comme si y'avait de la route jusqu'à son lit. Dans tous les cas, sa présence ne le dérange pas l'moins du monde.
bâton fumant dans la main ; tu portes le joint à tes lèvres, tirant lentement dessus. tu laisses ses effets s'engluer dans ton sang et dans ton esprit, t'enfoncer un peu plus loin encore dans le mal. manque de sommeil, gueule de bois, et maintenant fumette ? combo explosif pour ton esprit. un peu trop, mais tu t'en soucieras à un autre moment. y'a quelques personnes avec qui ça m'aiderait bien si je savais ce qu'elles pensent. mais genre faudrait pouvoir choisir quand tu l'actives et quand tu choisis de le mettre en pause. tu réfléchis un bref instant, une petite moue sur les lèvres. bon, tu dois bien avouer que ça pourrait t'être utile, cette histoire. mais le faire à haute voix ? jamais d'la vie. t'es pas si piqué que ça, n'est-ce pas ? juste un petit crush ... un tout petit crush, dans la vie, qu'est-ce que c'est ? rien du tout. — mais même. imagine tu déclenches le trucs, quand le mec en face il pense à sa dernière branlette ? tu souffles, une moue sur les lèvres. est-ce que tu l'utiliserais à mauvais escient ... non. non, pas du tout.
ou alors être invincible, mais un peu classique. puis, ça doit être chiant au bout d'un moment. ou changer d'apparence ? t'as moyen de bien rire avec celui ci non ? puis, j'me suis toujours demandé ce que ça faisait d'avoir des seins. tu fronces un peu les sourcils, les bras croisés contre ton torse. tu soupires un peu, une moue sur les lèvres, concentré sur ta réflexion. — des seins ? j'sais pas, j'ai jamais pensé à ça je t'avoue ... tu murmures simplement, secouant un peu la tête. tu te redresses un peu, récupères le joint pour une nouvelle taffe -- sans aucunes restrictions. pas envie de réfléchir, pas envie de te prendre la tête, tu dois bien l'avouer. tu tires plus longuement, la fumée s'engouffre dans tes poumons. lèvres pincées un bref instant. — invincible c'est bien pour casser la gueule à certaines personnes. mais bon, est-ce que y'a vraiment une raison ? tu questionnes, perdu dans tes propres pensées.
ok tu m'as perdu. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant, les sourcils froncés. — mais c'est simple pourtant ... tu secoues un peu la tête de gauche à droite, levant les yeux au ciel. tu laisses un soupir s'échapper de tes lèvres, t'enfonces dans le canapé. si tu gerbes c'est aux chiottes hein ? tu hoches la tête, après avoir confié ne pas vouloir être malade. ce sera de ta faute, n'est-ce pas ? tu déglutis doucement. — promis. mais j'pas la nausée là, pour le moment. tu souffles avec, une moue sur les lèvres. fait comme chez toi. tu ris un peu, sourire sur le coin des lèvres. — avec plaisir. tu réponds simplement. tu hausses un peu les épaules, tes mains glissent dans tes cheveux et jusqu'à ta nuque. tu fermes les yeux quelques secondes. — j'suis crevé ... tu marmonnes simplement, les paupières alourdies par le joint. tu secoues un peu la tête de gauche à droite. tu te laisses peu à peu aller au sommeil, t'endormant sur le dossier du canapé, manquant la réplique suivante d'elijah et la suite de son explication.
FIN.
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