ps ; i don't know you ( trystan - aout 2023 )
canette entre les doigts. mélange douteux d'une boisson énergisante comblée avec de l'alcool. rien d'étonnant, rien de dérangeant. soirée comme il y en a beaucoup, dans la demeure des hamilton. musique certainement trop forte : trop de corps, trop chaud, trop tard, trop d'alcool. mélange explosif au sein de l'été, terrasse au toit ouvert qui n'aide pas franchement à supporter la chaleur nocturne. il fait chaud, il fait lourd, et c'est agréable. torse nu, t-shirt abandonné il y a plusieurs minutes déjà. tu parles fort pour te faire entendre, tu as du mal à comprendre ce qu'on te dit. sang baigné d'alcool. pas de fumette pour toi ce soir, pas besoin de ça pour te sentir dériver vers un monde que tu ne contrôles pas totalement. papa et maman en seraient pas heureux de te voir comme ça. mais c'est de ton âge, n'est-ce pas ? c'est ce qu'elle dirait, pour le calmer. ce qu'elle avancerait comme argument, maman. avant de te demander de te calmer, te rappeler que la rentrée approche et que tu dois continuer tes études de la meilleure des manières. tu as promis que tu te calmerais d'ici septembre.
mais septembre n'est pas encore là. tu as encore un peu de temps, encore moyen de t'amuser avant de redevenir trop sérieux. ( tu leurs cacheras simplement les prochaines fêtes, les sorties en pleine semaine et les excès en tout genre. ) tu portes la canette à tes lèvres, ris sous les encouragements de tes amis de la terminer d'une gorgée. ta tête tourne un peu, mais le métal trouve son chemin dans le sac poubelle sans trop de mal. le monde tangue quelques secondes le temps de t'habituer. tu n'as pas tellement bu, n'est-ce pas ? mauvais combo. tu t'éloignes un peu vers la cuisine pour t'enfiler un verre d'eau fraiche. ça fait du bien. ton corps le réclamait depuis bien trop longtemps. de quoi retrouver tes esprits. tu échanges quelques mots ; vague connaissance, croisée en soirées. y'a jay, plus loin, et sa marchandise. pas ce soir. ce ne serait pas raisonnable ; tu te contenteras d'un nouveau verre un peu plus tard, si le cœur t'en dit.
tes pas te mènent dans la maison, silhouettes que tu connais parfois ; ou pas. l'habitude de rencontrer de nouvelles personnes, de nouveaux inconnus. le cercle de connaissances d'elijah semble ne jamais s'arrêter et tu dois l'avouer, parfois, tu es un peu impressionné par sa capacité à attirer autant de monde. papillon social, n'est-ce pas ? tu t'enfonces dans le salon sans faire attention ; collision inévitable, sourcils froncés. — désolé. que tu souffles, ton regard se posant sur le visage face au tien. lèvres pincées un bref instant. — j'regardais pas ou j'allais. ça va, pas de dégâts ? parce que l'alcool mélangé à des boissons sucrées ; ca colle. — j'te ressers un verre sinon, y'a de quoi faire. c'la première fois que t'es dans l'coin, non ? tu demandes, ton regard détaillant un instant sa silhouette. peut-être un peu trop insistant. mais est-ce que tu en as quelque chose à faire ? non, pas vraiment. pas dans ce contexte. parce qu'il est ... ouais. canon. tu esquisses un léger sourire. — moi c'est basil. sourire sur les lèvres ; tentative pour récupérer au moins son prénom ; tu espères pouvoir échanger quelques mots de plus, ne pas le laisser filer dans la foule sans tenter ta chance. parce que ouais, il est chaud.
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Dehors, il faisait une chaleur absolument abjecte. L'été en Californie était d'une horreur sans nom, au point de pouvoir se faire cuire des œufs sur le bitume et prendre un coup de soleil même une fois ce dernier passé derrière l'océan. Cela faisait deux mois maintenant que Trystan était dehors, le premier lui avait été utile pour faire ses bagages de Los Angeles et l'autre pour correctement s'installer et trouver un emploi. Au milieu de ça ? Les rappels incessants des types qu'il avait laissé derrière lui en taule. Les rappels qui disaient " à la fin de l'été, tu dois nous avoir donné au moins trois baraques susceptibles d'être cambriolées sans risque de se manger les flics sur le coin de la gueule ". Ce soir ? C'était dans le quartier de North Valley qu'il se trouvait - après avoir marché une trotte depuis South Oceanside et... décidé sans réfléchir de s'incruster dans ce qui avait l'air d'être une soirée d'étudiants. Trop de gens pour faire attention à lui. Trop d'alcool pour remettre sa tronche dans le contexte. Ca faisait longtemps. La nostalgie lui broyait les intestins. Ces gobelets rouges mythiques qu'il n'avait pas croisé depuis six ans. Ces jeunes qui allaient souffrir au petit matin de s'être trop cuités. De quoi l'inciter à se verser une bière pour commencer, puis deux. À discuter avec celles et ceux qui pouvaient bien l'aborder, s'excusant après quelques blablas futiles pour continuer son inspection discrète. Salon, terrasse - jolie piscine dans laquelle il avait trempé façon sachet de thé pendant une demie heure d'ailleurs -, hall d'entrée, buanderie - même l'étage. Les caméras ? Il n'y en avait pas. Ou alors si, dans la rue. Quartier sécurisé. Ca devait sûrement suffire pour dissuader... Mais ça pouvait apparemment facilement sauter.
Jusqu'à finir par redescendre auprès des conviés, prêt à s'en aller, son troisième verre dans les doigts et un space cake prêt à être gobé histoire de.
Du moins, si on ne l'avait pas percuté dans la foulée - tout par terre et une grimace gavée sur la face. Sérieux ?
— Orh. qu'il avait commencé à râler avant de capturer le visage du responsable et... de très soudainement se radoucir.
consommation pas si excessive. t'as fais pire. bien pire. tu es encore assez conscient de tes mouvements, et de tout ce qui t'entoures. ou presque. pas aussi réactif que lorsque tu es sobre. tu t'avances dans la maison ; pantalon encore largement humide de ton tour involontaire dans la piscine il y a quelques dizaines de minutes. ça colle à la peau, mais t'es assez idiot pour pas avoir embarqué de maillot de bain. tu pourrais rentrer et te changer, mais ... flemme. et pourtant c'est la maison en face. tu te pinces les lèvres un instant, t'enfiles un verre d'eau pour essayer de retrouver tes idées claires. essayer d'aligner deux pensées cohérentes. mais ça devient compliqué, quand tu percutes un parfait inconnu ; pas franchement plus habillé que toi. et ... canon. ouais, vraiment. tu relèves la tête pour croiser son regard plutôt que d'observer son corps. orh. lèves pincées un bref instant, sourcils froncés. les mots s'échappent de tes lèvres. ça va, une chance que j'sois aussi sapé qu'une meuf en couverture d'un magasine playboy. tu hoches distraitement la tête à ses mots. tu ne peux qu'approuver, n'est-ce pas ? silhouette agréable à regarder et ... t'as bu. c'est pas une excuse, tu le sais bien. mais bon, tant pis. — t'es encore trop habillé pour être sapé comme les meufs en couverture de playboy. tu te contentes de répondre; lèvres relevées en un sourire amusé. tu glisses une main dans tes mèches humides, éloignant tes cheveux de ton front. j'veux bien un autre verre ouais. tu hoches la tête, le fais te suivre jusqu'à la cuisine. t'es pas chez toi ; mais c'est tout comme. tu récupères un verre vide -- et propre, avant de le servir en punch arrangé. t'as aucune idée de qui l'a préparé, et y'a certainement beaucoup trop d'alcool et pas assez de jus de fruit à l'intérieur. tu lui tends le gobelet. — comme si de rien n'était. tu souffles en t'appuyant contre le comptoir derrière toi.
ton prénom que tu lui offres, espérant pouvoir connaître le sien dans la foulée. trystan. tu hoches distraitement la tête, ton regard glissant sur les traits de son visage. — enchanté. tu souffles -- amusé d'un rien, définitivement alcoolisé. j'viens d'arriver à oceanside. tu te redresses un peu. c'est pour quoi il ne te dit rien. et ... tu sais pourtant bien que le monde ne tourne pas autour de ton quartier et des fêtes qui y sont organisées ; l'alcool fait ressortir ton côté gosse de riche. visiblement.
t'es un habitué toi, donc ? tu hoches doucement la tête à ses mots, tu te serres finalement toi aussi un verre. tu portes l'indémodable gobelet rouge à tes lèvres. — on peut dire ça comme ça. tu réponds en éloignant un peu le gobelet de ton visage. tu hausses doucement les épaules. est-ce que tu lui parlerais, si tu savais les raisons de sa présence ? certainement pas, non. — elijah ... le mec qui habite là. c'est un voisin et un pote d'enfance. j'suis souvent dans le coin quand y'a des trucs qui se passent. tu souffles avec un sourire sur le coin des lèvres. tu penches un peu la tête sur le côté, une nouvelle gorgée d'alcool entre les lèvres. — moi j'habite juste en face, donc autant dire que j'peux boire autant que je veux, j'suis certain de pas avoir de soucis pour rentrer. tu annonces avec un rire sincère. tu parles trop, basil. tu ne pourras en prendre qu'à toi-même, n'est-ce pas ? tu te redresses un peu, sourire sur les lèvres. — et la ville te plaît, du coup ? t'as déjà des connaissances dans l'coin pour avoir débarqué ici, non ? tu questionnes simplement, curieux. tu en aurais d'autre, des questions, à poser. le genre de question désinhibées par l'alcool. tu ne veux pas regretter tes paroles alors ; tu te tais, pour le moment. tu attends de voir, comment la discussion tourne. tu sais même pas s'il est intéressé par les mecs. allez basil, joue pas au froussard.
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Il n'était pas complètement dans le faux, c'était vrai que ces demoiselles ne portaient rien de plus que Chanel n°5... M'enfin, il suffisait qu'il retire tout et la comparaison pouvait être pleinement validée.
— Drôle de goût ma bière. s'était ironiquement exclamé Trystan avec un petit rire après qu'il lui ait donné un autre verre. Il n'était pas le genre à mélanger les alcools mais... oh well, trop d'houblon dans le sang pour pouvoir refuser. Et puis c'était coloré, ça faisait nettement plus envie qu'un liquide jaune pisse. Ahh, je vois. Il était donc proche du propriétaire de cette maison ? Intéressant. Trystan en ressortirait presque son téléphone pour pouvoir l'inscrire dans l'application des notes s'il n'était pas trop occupé à loucher sur les tatouages de son interlocuteur. Lui qui en avait sur sa propre peau, était fasciné par cette araignée juste au dessus de ses abdos. Sympa. En face ? Genre, cette maison là ? Tu m'étonnes, t'enjambes littéralement la clôture et t'es chez toi. qu'il s'était cependant exclamé avec sûrement un peu trop de surprise dans sa voix tout en pointant la baraque qu'il avait repéré dans le jardin. Est-ce que c'était une caméra cachée ou est-ce qu'il venait littéralement de tomber sur le gros lot ? Le Jägger n'en revenait pas d'avoir ferré un tel poisson. Ou plutôt, de s'être fait bousculer par ce dernier... Le hasard faisait visiblement bien les choses. Hors de question pour lui de s'en aller maintenant qu'il avait ces informations en poche. Il fallait absolument qu'il le ramène là-bas... d'une manière ou d'une autre. — C'est beaucoup plus calme et propre que Los Angeles, les gens ont l'air encore moins stressés. S'il voulait une comparaison et un commentaire à propos d'Oceanside et de son patelin d'origine, c'était ce qui lui venait en premier. Nah, j'connais personne ici. Enfin, depuis l'temps j'ai eu l'occasion de tisser quelques liens mais rien de bien fou. Mon monde est resté à LA. qu'il avait expliqué, avalant quelques gorgées de ce qu'il lui avait donné. Enfin, j'connais un certain Basil, ça a l'air d'un chic type... Puis il a un certain charme. Ouais l'alcool ça faisait pas des miracles chez Trys. Cash. J'me trompe peut-être j'sais pas. J'peux pas dire. J'connais pas encore sa couleur et son plat préféré. Est-ce que la pancarte "je suis open" était levée suffisamment haut au dessus de la tête du brun ?
boisson collée entre les doigts du presque inconnu. drôle de goût ma bière. tu lèves les yeux au ciel, amusé malgré toi. tu laisses une sourire se dessiner sur ton visage, un peu distrait. — on s'en fiche. c'est de l'alcool. tu te contentes de répondre en haussant un peu les épaules. tu portes ton propre verre à tes lèvres, soupire d'aise à l'alcool glissant contre ta langue. est-ce que c'est une bonne idée ? non. est-ce que tu comptes continuer de boire ? peut-être bien ... sauf si tu trouves plus intéressant à faire en compagnie de ta nouvelle rencontre. les mots s'échappent de tes lèvres avec trop de facilité. tu ne devrais pas te montrer aussi bavard, pas avec de parfaits inconnus... mais tu es
à milles lieux de te douter de la raison qui amène trystan dans cette maison. ahhh, je vois. tu hoches distraitement la tête à ses mots. un ami proche, c'est ça. c'est l'idée. c'est aussi le mauvais plan ; mais ça, tu ne peux pas encore t'en rendre compte. idiot, tellement idiot, basil. prunelles fermées un bref instant, alors que tu peu sentir le regard ténébreux du ( presque ) inconnu se poser sur ta peau. en face ? genre, cette maison là ? tu m'étonnes, t'enjambes littéralement la clôture et t'es chez toi. hochement de tête aux mots glissés là par trystan. — ouais, assez littéralement du coup. écoute, c'est pratique quand j'ai trop bu, au moins. tu pouffes un peu de rire, amusé. tu bouges distraitement au rythme de la musique qui résonne autour de vous. te voilà curieux, ou plutôt ... intéressé. ouais. un peu trop intéressé par le jeune homme. parce que merde, il est canon. trop canon.
c'est beaucoup plus calme et propre que los angeles, les gens ont l'air encore moins stressés. un sourire plus doux sur les lèvres, tu ne peux que hocher la tête pour approuver ses mots. tu n'aimes pas tant que ça los angeles ou san diego. c'est sympa un jour ou deux -- un week end ou l'autre. mais y vivre ? tu ne sais pas ; tu apprécies bien le calme d'oceanside et sa proximité avec les grandes villes. questions qui t'échappent, les unes après les autres. nah, j'connais personne ici. enfin, depuis l'temps j'ai eu l'occasion de tisser quelques liens mais rien de bien fou. mon monde est resté à LA. qu'il annonce, trystan. trop curieux. — ouais, je vois. c'est compliqué d'emporter ses potes dans la valise, quoi. à milles lieux de te douter des raisons de sa présence dans le coin. pour le moment, c'est mieux que tu ne saches pas. enfin, j'connais un certain basil, ça a l'air d'un chic type... puis il a un certain charme. un rire sincère glisse sur ton visage, tu hoches distraitement la tête. amusé, un peu charmé aussi. et surtout bien trop réceptif à son approche. — ah ouai ? j'me trompe peut-être j'sais pas. j'peux pas dire. j'connais pas encore sa couleur et son plat préféré. tu poses l'indémodable gobelet rouge sur le comptoir, te redresses un peu pour t'approcher de trystan. quelques pas pour combler le vide entre vos silhouettes. tu es proches -- bien trop proche. — le orange. et les lasagnes. t'veux savoir autre chose ? tu questionnes, prunelles que tu laisses glisser dans les siennes. c'est une opportunité et une invitation que tu ne comptes pas laisser passer. tu l'observes un instant, t'approches encore un peu. subtil ? non, absolument pas. ton regard glisse de ses prunelles à ses lèvres. ce soir ; il représente la tentation.
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On s'en fiche. C'est de l'alcool. Une phrase qui avait résonné à l'intérieur de son corps tout entier, et pas parce qu'il disait vrai - mais parce qu'on lui avait déjà déclaré il y a six ans de ça. Avant qu'il ne prenne le volant. Avant que sa vie ne change drastiquement. Avant qu'il ne prenne la vie de cette femme. Parce qu'on s'en fiche... C'est de l'alcool.
— Ouais. qu'il avait alors simplement répondu, tentant de cacher sa gêne et de se laisser porter par le reste de ses paroles pour chasser ces images qui étaient revenues au galop se placarder dans son esprit. C'est ça. Mais si c'est des vrais potes, ils seront là à mon retour. Parce qu'il ne les avait toujours pas revu, ses amis. Personne n'avait été informé de quoi que ce soit à son sujet, pas même ceux qui avaient été présents lors de l'accident. Où est Trystan ? En Europe, chez de la famille. Quelle famille même ? Il est Sud-Coréen ! En fait, le Jägger ne savait même pas s'il allait être autorisé à remettre les pieds sur Los Angeles. Son père semblait vouloir le tenir à l'écart de son passé quoi qu'il en coûte... Et sa mère ? L'air de s'en foutre du moment que les visites ne s'opéraient plus derrière une vitre pare-balles et avec un téléphone, sans la possibilité de se serrer les mains. Mais bref, l'heure n'était pas à la déprime. Il avait sous son nez un objectif à cocher et cela n'était pas le moment de penser à autre chose.
— Ouais, il m'attire d'la sympathie ce type, et pas que. qu'il avait silencieusement pouffé sans le quitter du regard, satisfait de l'avoir vu se rapprocher tout seul sans à avoir eu à l'attirer contre lui. Il fallait refermer le piège maintenant. Les lasagnes ? Ca risque peut-être de changer. s'était finalement exclamé Trystan avant de passer la pointe de son index et de son majeur à l'intérieur de l'avant de son short - au niveau de la ceinture - pour complètement anéantir la distance entre leurs bassins. Est-ce qu'il voudrait voir le menu ? que le brun lui avait quand même susurré, les yeux jonglant de la même manière que lui avant de se fermer et de passer son autre main - celle avec son gobelet - derrière sa nuque pour délicatement rapprocher leurs visages et l'embrasser. Sucré et humide. Pas désagréable. Ca, ça s'appelle Trystan On The Rocks. Le cocktail du moment. Il avait laissé s'échapper un léger rire à la réalisation de ses mots un peu niais. L'alcool ne faisait pas de lui la bête la plus intelligente... Il en perdait toute sa sagesse à chaque fois. Mais au moins il ne manquait pas de créativité.
basses qui résonnent dans la maison. mais tu ne t'en préoccupe plus. bien trop intéressé par l'homme en face de toi. par son regard sombre qui glisse sur ta propre silhouette. ouais. qu'il répond, presque distraitement. c'est ça. mais si c'est des vrais potes, ils seront là à mon retour. tu hoches la tête à ses mots. ouais, il a raison. mais c'est rare maintenant, de trouver des vrais potes, dans ce genre là. tu y penses parfois. qui resterait ? si tu devais quitter la ville. qui attendrait ton retour ? tu es pensif un bref instant, avant de poser ton verre sur le plan de travail derrière toi. — ouais, y'a pas de raisons. tu souffles, sans savoir ce que tu affirmes.
ouais, il m'attire d'la sympathie ce type, et pas que. tu t'avances vers le brun, ton regard glissant dans le sien. sourire sur le coin des lèvres. tu réponds à son questionnement, sans trop d'hésitation. ça ne peut pas t'apporter de soucis, de lui livrer ça, n'est-ce pas ? ta couleur préféré. et ton plat préféré. rien d'important. ça n'intéresse personne. ou presque. les lasagnes ? ça risque peut-être de changer. tu arques un sourcil, amusé, face à son affirmation. — ah ouais ? tu penses ? tu questionnes, prenant une inspiration un peu plus profonde quand il crochète deux doigts à la ceinture de ton short pour te rapprocher de lui. tu t'exécute sans mal ; tu l'aurais fait, même sans son action. ton bassin rencontre le sien dans un mouvement brusque. sourire en coin. est-ce qu'il voudrait voir le menu ? simplement hochement de tête face au tatoué. curieux, trop curieux. joueur, aussi. un peu trop, sans que tu puisses réellement le contrôler pour cette fois. tu peux sentir sa main ( presque ) libre glisser dans ta nuque. centimètres qui vous séparent comblés alors que vos lèvres se rencontrent. tu attrapes sa nuque de tes mains, répondant à l'échange. ( et il te semble délicieux. ) ça, ça s'appelle trystan on the rocks. le cocktail du moment. tu ne peux empêcher un rire de glisser d'entre tes lèvres. — t'en as beaucoup des pick-up lines comme ça ? tu demandes simplement, pas franchement motivé à t'éloigner. et pourtant il le faudrait ; en plein milieu de la cuisine, quelqu'un pourrait débarquer. pas que ça te dérange, pourtant. tu secoues la tête amusé. — mais ouais, j'ai envie de découvrir la suite. maintenant. tu souffles en serrant ses doigts sur ta nuque. nouveau baisé échangé avec le brun. envie, désir, alcool. sourire sur le coin des lèvres, ta main le serrant sa peau. tu recules un peu. — viens. tu te contentes de l'entraîner avec toi ; direction l'étage.
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S'il en avait beaucoup en stock ? Hélas, oui. En six ans derrière les barreaux, Trystan avait bien eu le temps d'y réfléchir. Cependant, le décalage qu'il pouvait avoir avec la société se faisait ressentir dans à peu près tout - y compris ses méthodes de drague. Est-ce que les gens flirtaient toujours comme ça ? Est-ce qu'ils se laissaient aller tout aussi facilement que dans ses premières années à l'université ou se montraient ils plus méfiants ? Basil avait l'air réceptif en tout cas.. Bon signe - à moins que l'alcool y soit pour beaucoup et que, plus sobre, il ne se serait pas gêné pour le rembarrer.
— Si tu savais. qu'il avait opté comme réponse. L'autodérision était une excellente arme pour dédramatiser les situations - ça il l'avait bien retenu et ça semblait tout aussi efficace qu'en taule. Maintenant ? qu'il s'était toutefois exclamé, un sourcil arqué et... pas le temps de lui répondre que leurs lèvres s'étaient de nouveau liées. Visiblement, pas la moindre défiance à l'horizon... C'était peut-être ça aussi qui lui plaisait à Trystan : les prises de tête inexistantes avec la gente masculine. Pas là à se tourner autour pendant vingt ans, droit au but sans même se donner rendez-vous ou papoter plus que ça. Je te suis. Et il avait bu son gobelet d'une traite avant de le poser et de lui emboîter le pas sans lui lâcher les doigts. Il était déjà monté le Jägger mais, une piqûre de rappel était toujours bonne à prendre. Salle de bain à proximité des chambres - des pièces principales à piller. Fais voir. qu'il s'était finalement exclamé après avoir scellé la porte derrière eux, bras passé autour de sa taille pour lui prendre la boîte des mains. S'il n'avait pas été assez clair en bas, il espérait que ce geste soit suffisamment limpide pour lui faire comprendre sa position. Si ça te va bien sûr. En prime et entre deux baisers dans le cou, juste au cas où. Parce que c'était toujours mieux de demander et de ne pas tirer de conclusions trop hâtives. S'ils n'étaient pas sur la même longueur d'ondes, valait mieux le dire tout de suite. Trystan n'allait pas s'offrir, pas son genre - ou du moins pour l'instant. Même pas pour une bonne poignée de dollars ni pour sa mission de cambrioleur. Il avait ses limites.
besoin d'en savoir plus. loin d'être sobre, certainement que cela joue sur ton comportement. pas du genre à te livrer aussi facilement, à te jeter dans les bras d'un inconnu. et pourtant il y a cette envie qui roule dans tes veines, d'un peu plus encore. si tu savais. rire amusé sur les lèvres. tu serais bien curieux d'entendre une autre de ses pick-up line dans le genre. maintenant ? tu arques un sourcil, lèvres pincées un bref instant. tu l'observes de longues secondes. — quoi ? tu comptais m'emmener à un date ? tu questionnes, une moue sur les lèvres face au jeune homme. tu n'aurais pas dis non, pour être honnête. mais son approche ... ce n'est pas ce qu'il te laissait envisager. tu penches un peu la tête sur le côté, récupères ton gobelet pour le porter à tes lèvres, amusé. je te suis. tu hoches la tête, le guidant jusqu'à l'étage. l'envie qui roule dans les veines, qui bouffe de l'intérieur. il y a quelque chose que tu n'arrives pas à expliquer. quelque chose de ... primitif.
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Non Trystan ne s'était pas attendu à un date avec Basil avant de passer aux choses sérieuses mais, d'un autre côté ils ne s'étaient parlés que pendant cinq petites minutes et pas pour dire quoi que ce soit de très pertinent non plus alors ça faisait un peu bizarre... Boarf. Est-ce que c'était si terrible que ça en vrai ? Pas trop non - certains faisaient même pire. Et puis, c'était une soirée comme il en avait vécu de nombreuses auparavant. Rien de tout ça n'était vraiment choquant.
— Même te passer la bague au doigt ouais. qu'il avait ricané avant de le suivre et qu'ils ne finissent par s'isoler dans une salle de bain - une parmi les nombreuses qu'il pouvait y avoir dans cette baraque. Labyrinthe de bourgeois. À Los Angeles, chez son beau-père, c'était presque pareil mais un poil moins grand.
— On est d'accord. qu'il s'était ensuite exclamé, toujours rieur - mais pas moins déconcentré. Si ça lui allait, alors c'était okay.
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— c'était plutôt une bonne chose d'te rentrer dedans, non ? tu questionnes, sourire amusé sur le coin des lèvres. visage fatigué ; tu ne vas plus tarder. l'heure est avancée et le bruit a nettement diminué dans la main. tu termines de te rhabiller, ton regard glissant sur le brun. — j'peux avoir ton numéro ? tu questionnes, l'air de rien. parce que ça peut être intéressant, n'est-ce pas ? — j'peux te faire visiter la ville, si tu veux. tu ajoutes, sourire amusé sur le coin des lèvres.
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La respiration presque douloureuse et les muscles encore tendus, Trystan se remettait aussi silencieusement que possible de leur échange. La force lui manquait, tout comme la volonté de se rhabiller - et pourtant, il allait bien falloir qu'il rajuste sa tenue à un moment donné. Pourquoi habitait il aussi loin ?
La malice dans le regard et un sourire carnassier accroché à son visage - le Jägger était fier d'entendre les mots prononcés par Basil. Pas mal. C'était tout ce qui comptait à ce moment là. S'il avait aimé alors, tant mieux. C'était réciproque. Comment mieux boucler sa soirée ?
— Parce que c'était volontaire ? qu'il lui avait demandé, le laissant les essuyer avant de récupérer sa chemise par terre. Tiens. s'était-il cependant exclamé après qu'il lui ait réclamé son numéro. Il ne disait jamais non lorsque cela lui était demandé - d'une part pour éviter de vexer et d'autre part... parce que ça ne le coûtait rien de dire oui tout simplement. Cela ne l'obligeait à rien. Cela ne l'engageait à rien. Il voulait une série de chiffres ? Qu'il prenne. Pas sûr de lui répondre - ou peut-être que si. Qui sait ? Trystan ne pouvait pas prédire l'avenir, simplement qu'il était rare pour lui remettre le couvert avec la même personne. Rare mais pas impossible. Aussi rare que de se faire recontacter. Ca allait dans les deux sens. La vie était un hasard complet pour lui. Pile ou face, presque.
— Tu fais aussi guide touristique ? Impressionnant. Mais Trystan n'en avait pas rajouté et s'était contenté de lui mettre une fessée avant de déverrouiller la pièce et d'en sortir. À plus. Parce qu'il était temps pour lui de rentrer, il n'avait que trop traîné et... s'il restait une minute de plus chez Elijah ? Pas sûr qu'il parvienne à bouger de là.
En ce qui concernait la maison du Murphy ? Trystan allait définitivement revenir dans le coin et provoquer "le destin"... Ou pas. Peut-être que Basil allait s'en charger avant lui.
finalement, tu reposes tes pieds sur le sol, bien que tes muscles se sentent soudainement faible. sourire sur le coin des lèvres ; ce n'était pas si mal, de lui rentrer dedans. même si ce n'était pas volontaire de ta part. tu n'as pas fais exprès ; simplement étourdi, avec un peu trop d'alcool dans le sang que pour marcher droit. mais ... le hasard fait bien des choses, non ? ( non, vraiment pas, mais tu ne le sais pas encore. tu le regretteras. amèrement. ) parce que c'était volontaire ? tu secoues la tête de gauche à droite, face au brun. ton regard qui croise le sien. — non, pas vraiment. je ne regardais juste pas où j'allais. mais j'suis heureux que ce soit toi que j'ai renversé. tu commentes simplement, un sourire sur le coin des lèvres face au brun. tiens. tu t'empresses de noter son numéro dans tes contacts, intéressé à l'idée de pouvoir le revoir. pourquoi pas, après tout ?
rencontre plus qu'intéressante, à tes yeux.
peut-être pas les siens ? qui sait.
tu fais aussi guide touristique ? impressionnant. tu lèves les yeux au ciel, amusé. d'autant plus quand sa main trouve le chemin jusqu'à tes fesses. sourire sur le coin des lèvres. à plus. qu'il ajoute, sortant aussitôt de la petite pièce. un soupir lourd de sens s'échappe de tes lèvres. tu fermes les yeux quelques secondes, avant de balancer la serviette sale dans le bac de linge. tu quittes toi aussi les lieux, retrouvant le rez-de-chaussée et le maître de maison. tu ne tardes pas à quitter la maison, trouvant le chemin de celle à côté. villa que tu pourrais parcourir les yeux fermés, tant tu la connais par cœur. tu n'imaginais pas que la soirée allait se terminer de cette manière, mais ... c'est intéressant. très intéressant. quelques messages envoyés ça et là ( dont un au brun pour qu'il ait ton numéro en retour ) ; avant que tu ne t'accordes un longue douche bien chaude. tu trouves le chemin de ton lit. et si tu savais ce qui t'attends avec trystan, tu te traiterais certainement d'abruti.
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