heart awakened ( edward )
tu as pensé à ce moment toute la semaine. bien trop souvent. à t'imaginer tous les scénarios possibles et imaginables. ( mais sans doute pas ce qui va réellement se passer ). tenue choisi avec soin. à laquelle tu as pensé de longues heures. une douche chaude, de laquelle tu as profité, essayant de calmer le stress et l'angoisse en toi. essayer de calmer l'appréhension qui se glisse dans tes veines. l'appréhension et ... l'envie de revoir edward. ouais. elle est insoutenable, et tu ne peux pas l'ignorer. ni cette envie, ni la sensation au creux de ton ventre, qui se tord délicieusement en pensant à l'avocat. c'est un rencard. est-ce que tu l'intéresses ? ( oui, évidemment ). tu as peur de tout faire foirer.
tu te gares non loin du complexe du cinéma, sortant de ta voiture. tu en te gares que rarement sur les gros parkings. si tu n'as pas le choix. tu préfères les coins plus calmes. alors tu marches un peu ; mais ça ne te dérange pas forcément. mains dans les poches de ton pantalon, perdu dans le flot incessant de tes pensées. dans tout tes doutes et tes attentes. un mélange explosif, au fond de ton crâne.
tu te rapproches du cinéma et tu remarques la silhouette d'edward un peu plus loin. tu presses le pas pour le rejoindre, vérifiant l'heure sur son téléphone. tu n'es pas en retard -- et tant mieux, parce que tu détestes ça. le monde commence à s'accumuler au niveau des caisses du cinéma, mais tu n'y fais pas vraiment attention pour le moment. tu te pinces brièvement les lèvres. ― hey. tu souffles doucement, sourire plus doux sur le visage. l'angoisse toujours là, que tu essayes de faire taire. ― tu m'attends depuis longtemps ? je pensais pas être en retard, désolé. tu ajoutes, essayant de souffler un coup, de ne pas paraître trop insupportable. mais c'est un rencard. et ça fait tellement longtemps, que t'as aucune idée de comment réagir face au brun. tu le détailles un instant, te surprenant à sourire avec sincérité. il est beau.
Il se gare non loin du cinéma, la route qu'il a pris un peu en avance, juste au cas où un incident se serait pointé sur son chemin. La panique grimpe un peu. Il a les mains moites et le cœur qui bat à 100 à l'heure. Attente sournoise. Souffle qui se perd dans le tumulte extérieur. Y'a un peu de monde de sortie. Il arrive finalement face à lui. non pas très longtemps. Maladroit, il ne sait pas comment le saluer. La bise serait de trop mais lui serrer la main trop formel. A défaut de trouver une réponse à cette question, il ne fait rien de plus que sourire. Mon dieu ce qu'il doit sembler gaucher. Il tente pourtant de garder son calme implacable en façade, histoire de ne pas laisser paraitre son malaise. Oubliant de le complimenter sur sa tenue qui le rend séduisant, il dit : on y va ? La pression le rend clairement maladroit. Il se tourne ensuite vers la file d'attente et s'installe à la fin de celle ci. j'aurai pu proposer de passer te chercher... En même temps, il ne sait même pas où il habite et il n'a d'ailleurs peut être aucune envie qu'Edward le sache. Genre au cas où ce rencard se passerait mal. Mince est ce que ça pourrait se passer mal ? Il le voit ? A quel point il est stressé, il espère que non. Son regard se pose rapidement sur lui, admirant les courbes sensuelle de ce corps parfaitement mis en valeur dans sa tenue.
pas un grand habitué. des sorties, des rencards, des rencontres, du flirt. c'est certainement ce qu'il se passe entre vous, maintenant, n'est-ce pas ? séduction. un jeu auquel tu n'es pas le plus doué. pas du genre à voir tous les signes évident que tu peux intéresser quelqu'un. tu rejoins edward non loin de l'entrée du cinéma, essayant de paraître calme. et détendu. même si c'est loin d'être le cas. non pas très longtemps. qu'il souffle, et tu es soulagé de ne pas l'avoir fait attendre de trop. ― cool tu souffles. tu es soulagé aussi, de ne pas être arrivé trop tard. même si tu es techniquement en avance sur l'heure à laquelle vous vous étiez donnez rendez-vous. de pas trop le décevoir, d'une certaine manière.
on y va ? tu hoches doucement la tête ; parfois tu t'en veux un peu, de ne pas réussir à offrir trop spontanément de l'affection aux autres. tu apprécies edward, tu apprécies discuter en messages avec lui pendant des heures. mais une fois face à face ... tu ne sais plus comment t'y prendre. tu n'aimes pas le contact physique et t'es franchement maladroit. trop, certainement. ( encore un gamin, d'une certaine manière, avec ton manque d'expérience. ) j'aurai pu proposer de passer te chercher... tu l'observes un instant, penchant la tête sur le côté. ― ce n'est pas très grave. tu souffles simplement en haussant les épaules. ― j'habite sur peacock, c'est pas très loin. tu sais, près du café où on était l'autre fois ? tu ajoutes en haussant un peu les épaules. ― c'est chiant d'accès en voiture. heureusement on a un parking privé avec les places attitrées... pensif un instant. l'information dont il n'avait pas besoin, à tous les coups. tu as du mal à filtrer. ce qui est nécessaire, ou non.
tu laisses un sourire se dessiner sur tes lèvres, tu te diriges vers les caisses aux côtés du brun. ― t'es toujours d'accord pour le prequel de hunger games ? on peut aller voir autre chose si tu préfères... tu souffles doucement, observant la programmation du jour et les films ne tardant pas ,à débuter. ― mais j'veux du pop corn quel que soit le film ... petite moue sur les lèvres. une sortie au cinéma n'en est pas une sans pop corn et boisson sucrée. et puis ... t'as été au sport y'a pas longtemps, alors bon, ça passe, non ? tu portes ton regard sur edward, observant les traits de son visage durant quelques secondes, attendant sa réponse.
Des années sans rien, vide intersidéral qui a été sa vie amoureuse alors forcément, les enjeux sont de taille. Surtout que Louise s'est chargé d'lui rappeler qu'il n'avait jamais été avec un homme, les codes sont il différents ? Il n'en sait strictement rien. Bouffée de panique quand il l'aperçoit. Il devrait pas se foutre une telle pression sur ses épaules mais semble bien incapable de faire autrement. Il ne reste plus qu'a espérer qu'il ne fera pas tout foirer avec son stress. Un premier rencard, c'est important non ? Ca pose les bases de la relation. Pas certain d'avoir droit à une seconde chance s'il loupe celle ci. oh tu habites dans le centre. étrangement, il l'aurait plutôt vu vire dans un coin plus reculé de la ville, au calme. En même temps, le centre ville a l'avantage de laisser le jeune homme disposer de tout à proximité. histoire d'éviter les amendes ou les créneaux malencontreux. Edward se débrouille comme un chef de ce côté là, souvenirs de sa vie à Boston, il lui fallait souvent faire preuve de patience pour garer sa voiture dans le centre ville même s'il ne l'utilisait pas tant que ça. Il considère que c'est important d'en avoir une à disposition, en cas d'urgence.
Il arrivent devant la file d'attente et Minho lui demande s'il est toujours OK pour le film qu'ils ont choisit ensemble, enfin plus lui qu'Edward mais très franchement, ça lui est bien égal. Il se retient de lui dire que c'est simplement pour être avec lui qu'il est là, pas pour ce qu'ils s'apprêtent à regarder. c'est parfait. il manque de mots, il est comme hypnotisé. Peur de dire ou faire quelque chose qui ne conviendrait pas. Ce mot rencard qu'il a pourtant posé lui même quelques jours plus tôt. Les conversations qui sont pourtant fluides avec lui d'ordinaire, que ce soit dans la vie de tous les jours ou par SMS. Quand il précise qu'il veut du pop corn, un regard doux se pose sur lui. du pop corn, c'est une bonne idée, sucré ? On partage ? Est ce que c'est quelque chose qui pourrait le mettre mal à l'aise, de partager avec lui ? Il n'en sait rien mais préfère s'en assurer. Le regard bienveillant de Minho sur lui qui semble un peu l'apaiser. Leurs tours est arrivé et ils viennent prendre les tickets, au moment où la caissière demande : vous payez ensemble ou séparément ? Edward se fige une seconde, c'est un rencard après tout. je vais payer. qu'il dit simplement avant de sortir sa carte de crédit de son portefeuille. Et les voilà maintenant en direction du stand de nourriture. Pour laisser la tension s'échapper, il s'arrête un instant et se tourne vers Minho : je peux t'avouer un truc. respiration troublée, il reprend : je n'ai pas été aussi stressée depuis bien longtemps. Comme si le fait de le dire lui permettrait de faire descendre cette boule qu'il a au creux du ventre.
oh tu habites dans le centre. tu hoches la tête, doucement. un choix sans doute étrange pour tes proches ; mais tu aimes bien ce petit appartement. tu t'y es senti bien, au premier instant. et c'est le plus important à tes yeux. histoire d'éviter les amendes ou les créneaux malencontreux. lèvres pincées un instant, pensif. ― je déteste les créneaux. tu avoues avec une petite moue sur les lèvres. tu préfères te garer plus loin, plutôt que de faire un créneau.
tu t'avances un peu aux côtés du brun, en direction des caisses. c'est parfait. tu hoches la tête, sourire sur les lèvres, le suivant dans la file. tu évoques le pop-corn, un incontournable à tes yeux lorsque tu te trouves au cinéma. si déjà tu fais le déplacement ; autant en profiter. tu souris un peu en voyant son regard. du pop corn, c'est une bonne idée, sucré ? on partage ? tu opines en l'observant, glisses une main dans tes cheveux pour les éloigner un peu de ton front. ― sucré. évidemment. sourire sur les lèvres. ―on peut partager, oui. que tu ajoutes, laissant edward demander vos tickets à la caissière. tu te balances un bref instant sur tes pieds, bien content qu'il se charge de demander vos deux places. vous payez ensemble ou séparément ? tu ouvres brièvement la bouche pour répondre, quand l'avocat se fait plus rapide, son portefeuille déjà entre les doigts. je vais payer. qu'il annonce, et tu ne dis rien, reste à ses côtés en l'observant faire. tu t'avances à ses côtés pour quitter la caisse. ― merci. tu souffles doucement. ― pour la place ... tu n'étais pas obligé. tu ajoutes avec un petit sourire malgré toi.
je peux t'avouer un truc ? pause. je n'ai pas été aussi stressé depuis bien longtemps. tes yeux qui s'écarquillent un bref instant, surpris de sa révélation. lèvres pincées, tu penches un peu la tête sur le côté. ― stressé ? tu questionnes, étonné. ― à cause ... de moi ? tu n'es pas certain de totalement comprendre ce qui peut le mettre dans cet état. t'es bien incapable de comprendre tes propres angoisses, pour être honnête. tu ne trouves rien d'autre à dire. pas doué pour réconforté. pas doué pour décrypter les sentiments. tu l'observes un instant, un peu perdu, un peu perturbé par sa révélation. tu ne pensais pas ... provoquer ça, chez lui.
Y a t-il un être humain sur cette terre capable d'avouer qu'il aime les créneaux. Genre ma passion dans la vie, c'est me garer, surtout quand c'est compliqué. Après il existe des individus pour qui c'est plus compliqué. Comme la mère d'Edward, il se souvient très bien quand il était gosse, ils étaient toujours garés loin de l'endroit où ils devaient aller. Juste parce qu'elle cherchait une place "facile", où on a pas besoin de s'y reprendre à quatre fois avant de réussir sa manœuvre. Boite de pop corn qu'ils s'apprêtent à partager, ensemble. Ce rencard qui semble démarrer comme il le faut. Parce que c'est comme ça que fond les gens non ? Et on peut aussi payer la place pour l'autre ? Il espère en tout cas que ce ne sera pas mal interprété. Visiblement non, puisque Minho le remercie précisant qu'il n'avait pas à faire ça. ça me fait plaisir. Il a pourtant vraiment l'impression d'être gauche ce soir. Peut être qu'il n'aurait pas du poser le mot de rencard finalement parce que ça lui fout un stress incroyable.
Communication comme maitre mot, il avoue cette faiblesse, cette crainte qui le tiraille de l'intérieur, s'arrête au milieu d'une salle qui commence à être bondée. Ses yeux qui ose finalement un contact avec les siens quand il demande si c'est à cause de lui. j'ai pas fait ça depuis tellement longtemps. Il passe une main derrière sa nuque, contact visuel qui persiste malgré tout. j'ai peur de ne pas être doué. Le ton doux. Ca fait trop longtemps. La dernière fois, il avait dix sept ans. Autant dire que ça remonte, et même là, c'était finalement différent puisqu'il connaissait Elysa depuis tellement d'année que ce n'était pas leurs première sortie. Loin de là. Ils ont juste continué ce qu'ils avaient démarré. Ca lui semble pourtant très naturel de se retrouver avec lui ce soir. Il l'a attendu toute la semaine ce rendez vous et ne l'aurait manqué pour rien au monde. je voudrais pas tout gâcher parce que tu me plais vraiment. qu'il avoue finalement, le rose qui file sur ses joues. Lui qui ne s'est pas senti aussi bien avec un autre être humain depuis des années. Il souhaitent que les choses aillent plus loin et continuer de le découvrir lui.
un rendez-vous comme un autre ? tu n'en sais trop rien. tu ne sais pas si ... si c'est anodin. un rencard, n'est-ce pas ? un date, avec edward. ça a un côté impressionnant. tu te sens de plus en plus perdu. il y a quelques temps seulement ... il n'était qu'un inconnu parmi les autres ; père de famille que tu n'imaginais pas potentiellement intéressé par les hommes. ça me fait plaisir. et maintenant qu'il te paye ta place de cinéma. ce n'est rien d'extravagant, mais ... tu ne sais plus quoi penser de tout ça. il te plaît, tu ne peux le nier. mais, comment le lui montrer ?
tu t'arrêtes aux côtés du brun quand il t'avoue être stressé par votre rencontre. tu fronces un peu les sourcils, pas certain de comprendre pourquoi exactement. pas certain de comprendre pour est-ce qu'il se sent stressé, de passer un moment avec toi. et si tu te trompais sur tout ? j'ai pas fait ça depuis tellement longtemps. j'ai peur de ne pas être doué. tu te pinces les lèvres, quelques secondes. ― c'est quoi ' ça ' ? tu demandes doucement. un rencard ? être avec toi ? un homme ? tu n'en sais rien, un peu perdu face à son dialogue. à tes yeux, toute sortie de ton domicile est une source de stress, alors ... le cinéma ? tu t'es habitué, à ne pas te sentir totalement à l'aise à l'extérieur. lèvres pincées un bref instant, pensées qui s'emballent un moment. et s'il regrettait d'être à tes côtés ? je voudraiss pas tout gâcher parce que tu me plais vraiment. tu l'observes de longues secondes, ne sachant pas quoi dire, ni comment réagir. sourcils légèrement froncés, tu termines par fixer tes chaussures, un peu perturbé. joues chauffées de gène, de surprise aussi. ― je ... ce n'est pourtant pas compliqué. tu me plais aussi. rien d'extraordinaire. n'est-ce pas ? ― te plaît ? tu murmures. comment est-ce qu'il peut s'intéresser à quelqu'un... comme toi ? un quelque chose que tu ne comprends pas. tu glisses une main dans ta nuque, que tu frottes doucement. pourquoi est-ce que c'est si difficile, de répondre ? pourquoi est-ce que ça te demande autant d'efforts ? incapable de comprendre, de t'exprimer. tu relèves un peu la tête, ayant du mal à croiser son regard malgré tout. ― je ... t'aimes bien, aussi. tu avoues, petite moue sur les lèvres. incapable d'en dire plus, de te montrer plus explicite.
Rendez vous chargé d'émotions, toutes contradictoires. Cet état de stress dans lequel il n'a pas l'habitude d'être. Il se laisse rarement déborder. Son métier qui l'exige sinon il aurait été englouti tout cru. Certaines affaires qui nécessitent clairement de prendre du recul. Mais là, c'était la vrai vie et il avait tellement oublié ça tout ce temps qu'il se sent démuni. Précisions qu'il demande. C'est quoi ça ? Tout en vérité. Il a peur de ce qu'il ressent, il a peur du fait que ce soit un homme ou encore que tout aille un peu trop vite. sortir avec quelqu'un pour un rencard. De ce qu'il lui a dit, Minho ne sort pas non plus tous les quatre matins. La suite reste en suspend, le beau professeur qui le regarde sans trop savoir quoi répondre. Edward commence à se dire qu'il aurait mieux fait de se taire et de garder ce ressenti pour lui plutôt que de l'imposer. Mais la réponse tombe et le soulage largement. Le rose qui colore ses joues vire au rouge. Sourire timide sur les lèvres, il fait un pas vers lui. C'est le moment non ? Cet instant magique qui précède le premier baiser. Il en a envie en tout cas. De laisser son corps et son cœur parler à la place de son cerveau. Sa main se redresse, prête à glisser sur la joue de son date mais l'instant est interrompu par une douce voix : BON, vous en prenez ou pas du pop corn ? Place trop centrale au milieu de cette foule alors qu'ils avaient commencés à se diriger vers le stand de pop corn.
Une fois la surprise passée, il recule d'un pas et invite l'autre à venir passer devant lui. Le moment est un peu gâché là. Moment suspendu dans l'air. Avec son air arrogant et son ton glacial, ce type a réussi à foutre en l'air cette atmosphère électrique et douce. Il baisse les yeux sur ses chaussures, sans doutes qu'il est le seul a avoir perçu ce désir grimper entre eux de toutes façons. Il place une main dans sa poche avant de dire : on prend du pop corn du coup ? Il se tourne, corps qui vient glisser derrière la file. Le film ne devrait plus trop tarder à commencer, ils devraient se dépêcher. Pop corn commandé, ils viennent choisir une place. Ni trop près, ni trop loin, idéale pour avoir une vue agréable sur l'écran, même si ses yeux risquent de virer surement sur son partenaire.
sortir avec quelqu'un pour un rencard. lèvres pincées un bref instant, face aux mots d'edward. ça tourne en boucle au fond de ton crâne. un rencard. juste lui et toi. parce que tu lui plait. c'est lui, qui le dit, n'est-ce pas ? pourquoi est-ce qu'il mentirait ? pourquoi est-ce qu'il se jouerait de toi ? et pourtant, il y a cette voix au fond de ton esprit. la peur, l'angoisse qui se glisse dans tes veines. celle qui ne fait que hurler que tu n'es pas assez bien, que tu ne mérites pas cette attention qu'il te porte.
et pourtant.
et pourtant, tu sens qu'il se rapproche un peu de toi. vos corps bien trop proches pour ce que tu tolères habituellement. mais ce n'est pas si mal. ce n'est pas si désagréable. presque réconfortant, de l'avoir à tes côtés de cette manière. sa main qui s'apprête à frôler ta joue. ― BON, vous en prenez ou pas du pop corn ? tu t'éloignes d'un pas par réflexe, fixant tes pieds. tu as l'impression que ta tête tourne un instant encore, avant que tu ne te redresses un peu. reprendre tes esprits. on prend du pop corn du coup ? tu te contentes d'un petit hochement de tête à ses mots. ― ouais. tu souffles simplement. tu laisses edward commander pour vous, avant que vous ne trouviez une place dans la salle pour le début du film.
quasiment deux heures quarante dans lesquelles tu es plongé dans le film. de ceux qui ont lu et relu chaque livre de la saga. et tu le sais, que ça va devenir une nouvelle obsession pendant quelques semaines, avant que tu n'arrives finalement à reprendre une vie correcte sans penser aux écrits. tu quittes la salle aux côtés d'edward, descendant tranquillement les marches. tu te fais bousculer par des adolescents qui descendent à toute vitesse, te retrouvant projeter dans les bras de l'avocat durant quelques secondes. tu sens tout ton corps se tendre. ― désolé ... tu souffles simplement en te redressant, t'éloignant un peu pour sortir de la salle à ses côtés. ― le film était vraiment cool. tu souffles doucement. vaine tentative pour changer de sujet.
A force de voir les opportunités se multiplier en échec total, il va finir par penser que la vie se joue de lui. A quoi bon le mettre sur sa route si c'est pour carboniser les restes de son désir avant même qu'il ne soit évacuer. Frustration qui gronde. La gêne qui s'impose avec. Il reste silencieux quelques secondes avant de venir poser une question pour sortir de ce malaise qui s'installe. Vraiment, le sort s'acharne sur lui. Et trop rapidement, ils sont installés dans la salle, le pop corn qui fait office de barrière au centre. Il hésite, en parler reviendrait à rendre la situation embarrassante non ? Pourtant, il voudrait vraiment savoir si le jeune homme lui aurait rendu son élan d'affection. Hésitation trop longue, les bandes annonces démarrent. Le cœur qui vacille et les mains moites, il se penche pour prendre un peu de pop corn. Au moins, ça lui évitera de dire une connerie.
Le film dure un bon moment. Lui qui a vu les autres une fois à l'occasion, suite au buzz qu'ils avaient suscité à l'époque mais les livres n'ont jamais été entre ces mains. Lui qui n'a pas osé avouer à l'autre qu'il ne voyait pas un grand intérêt à regarder ce film. Il s'en fiche pas mal dans le fond, l'important, c'est qu'ils soient là tous les deux n'est ce pas ? Ensemble. Regards qu'il jette à la dérobé. Minho est clairement éblouie, très concentré sur l'écran. Sourire timide qui se dessine à l'observer, la scène qu'il trouve presque plus attendrissant que ce chef d'œuvre du cinéma. D'ici quelques années, s'ils sont encore ensemble, peut être qu'il avouera ce détail.
Ils quittent la salle côte à côte. Silence qui s'impose entre eux tandis qu'un groupe de gamins surexcités arrivent leurs directions. Vifs. Trop pour que l'incident puisse être évité. Minho, bousculé dans la foulée se retrouve dans ces bras. Rappel agréable de cette autre fois où il l'avait tiré à lui pour éviter ce poteau. Par reflexe, son bras se pose sur l'épaule de son rencard. La chaleur vient se hisser dans sa colonne vertébrale au même moment qu'un frisson, une sensation particulièrement étrange. c'est rien. franchement, il peut y rester autant de temps qu'il le souhaite entre ces bras, ce n'est clairement pas Edward que ça va déranger. Mais déjà, il s'éloigne d'un pas, distance qui revient entre eux. Changement de sujet habile qu'il pose : c'était très bien oui. Ok, il ne lui dit pas du coup qu'il a passé plus de temps à le regarder lui que l'écran ? Il ne pense pas que le beau professeur s'en soit aperçu, il avait l'air tellement absorbé par les images. on va manger un bout ? demande t-il finalement. Pas envie de le quitter tout de suite.
les crédits de fin défilent sur l'écran. tu souris un peu, ton regard se détachant finalement de l'image. tu te redresses pour te diriger vers la sortie, aux côtés d'edward. lèvres pincées et moue sur les lèvres quand tu te fais bousculer par une bande d'adolescent. tu te retrouves contre le torse du brun. ce n'est pas si désagréable, quand tu y réfléchis. pas si ... dérangeant. presque agréable, n'est-ce pas ? une part de toi est tentée de se laisser aller dans l'étreinte d'edward. mais tu préfères t'éloigner un peu. vous n'êtes pas assez proche pour ça, n'est-ce pas ? vous n'êtes .... tu ne sais pas, ce que vous êtes, pour le moment. c'est un rencard, c'est tout. ça ne veut rien dire, n'est-ce pas ? hormis, que tu l'aimes bien. c'est rien. tu hoches un peu la tête, tu sors de la salle en essayant de changer un peu de sujet, afin d'être plus à l'aise. c'était très bien oui. tu souris un peu ; heureux que le film lui ait plu. ( enfin, c'est ce que tu crois. ) tu glisses une main dans ta nuque, ne sachant pas trop quoi dire de plus, où même comment continuer cette discussion.
parce que c'est pas ton fort, de sociabiliser.
on va manger un bout ? tu tournes la tête vers edward, un peu surpris qu'il te propose ça. tu pensais simplement ... que vous alliez rentrer chacun de votre côté. fin de l'après-midi. tu n'es pas vraiment habitué, à passer autant de temps avec quelqu'un, à aller au cinéma, à aller manger, pendant un rencard. tu te frottes la nuque un instant. et s'il se rendait compte que t'es juste ... difficile ? dans tous les sens du terme. et encore plus avec la nourriture ... ― oui, si tu veux. tu souffles doucement. parce qu'au fond, tu n'as pas envie de rentrer chez toi pour le moment. pas envie de quitter cet instant, à ses côtés. ― ça ira pour toi, pour sam ? je sais pas qui le garde, mais ... ça déborde un peu sur ce qu'on avait prévu. tu ajoutes doucement, ton regard croisant brièvement le sien, avant que tu ne sortes ton téléphone de ta poche pour vérifier l'heure.
Entre eux, y'a cette alchimie, un truc qu'Edward ne saurait exprimer par des mots. Bonheur qu'il perçoit au bout du chemin. Il sait bien Eddie qu'on ne peut atteindre cet objectif trop vite, sans passer par une case d'efforts, de doutes, souvent confronté à des obstacles. Il en a fait les frais par le passé. Les bras qu'il n'est pas prêt à baisser pour autant, même si parfois, il a le sentiment que ces émotions sont volatiles et peu partagés. Il a quelque chose chez Minho qui lui donne envie de persévérer. C'est un homme brillant, intelligent, beau et doux. Il a appris à penser tout seul, vivre tout seul, marcher tout seul des années durant et aujourd'hui, il souhaite que sa route accompagne celle du beau coréen. Les fantômes du passé sur lesquels il est enfin prêt à tirer un trait. Ils l'ont trop longtemps retenus. Encore une fois pourtant, il se sent nigaud face à lui, sans savoir quel comportement adapter. Lui faire du rentre dedans ou y aller doucement, pas à pas sans brûler les étapes cruciales à la construction d'une relation stable. Parce que oui, c'est ce qu'il souhaite à ses côtés, pas une histoire d'amour volage qui s'échappera dans le temps. Après tout, il n'irait pas au cinéma voir un film qui ne l'intéresse pas plus que ça pour n'importe qui.
Proposition accepté. Sourire timide qui vient couvrir son visage. Il reprend, demandant si ce sera bon pour Sam, mouvement de tête de haut en bas avant de dire : il est chez mon frère et ma belle soeur, il va surement manger une tonne de glace et regarder un film avec eux. Amusé de cette situation qu'il imagine, parce qu'il a toujours considéré qu'ils étaient trop gentils avec lui. Dans le fond, c'est le rôle d'un oncle et d'une tante non ? il reste là bas ce soir, j'ai ma soirée de libre. Sous entendu malhabile. Peu clair mais il crève d'envie de passer une bonne partie de la soirée en compagnie de Minho. Après il commence à le comprendre un peu et sait que c'est parfois compliqué pour lui de s'arrêter trop longuement sur une sortie. Destin qu'il ne peut forcer. Puis s'il lui plait, c'est aussi avec ces particularités finalement, le courant ne serait peut être pas passé de la même façon s'il avait été neurotypique. une préférence pour le repas. qu'il demande finalement, ce n'est pas un quartier qu'il a l'habitude de fréquenter. sinon on peut simplement marcher et s'arrêter quand quelque chose nous plait. continue t-il, regard posé à la dérobée.tu prends des vacances à Noël ? curiosité qui souhaite toujours être un peu plus assouvie le concernant.
tu es loin de te douter de ce qui se trame dans l'esprit d'edward. de ce qu'il envisage. envies communes, mais tu n'en es pas encore arrivé là dans ta propre réflexion sur la situation. sourire timide sur les lèvres quand tu acceptes sa proposition de prolonger votre soirée au restaurant. ou tout du moins, de manger à ses côtés. il est chez mon frère et ma belle sœur, il va surement manger une tonne de glace et regarder un film avec eux. tu ris doucement à ses mots, hochant la tête. tu as une petite idée de la situation, tu dois bien l'avouer. ― je vois. c'est sympa de pouvoir compter sur eux. tu réponds avec un peu plus de douceur, glissant une main dans ta nuque. il reste là-bas ce soir, j'ai ma soirée de libre. petit hochement de tête -- il y a une subtilité dans ses mots sans que tu saches laquelle exactement.
subtilité d'un début de relation.
une préférence pour le repas ? tu relèves un peu la tête vers edward, le suivant à l'extérieur du cinéma. tu observes autant de toi un bref instant, quartier que tu ne visites pas tous les jours non plus -- trop de monde, trop d'agitation. sinon on peut simplement marcher et s'arrêter quand quelque chose nous plaît. tu viens frotter ta nuque doucement, de tes doigts. ― j'sais qu'il y a un buffet à volonté pas loin. chinois. tu souffles simplement, pensif quelques secondes. tu penches la tête sur le côté. ― sinon j'connais pas trop le coin. tu ajoutes. pas quelque chose de trop ... compliqué. tu n'as pas envie qu'il se rende compte trop rapidement d'à quel point tu es difficile, niveau nourriture. tu marches tranquillement à ses côtés. t'aimes pas prendre des décisions, alors tu attends simplement sa réponse. tu prends des vacances à noël ? tu tournes la tête vers edward, hausses doucement les épaules. ― y'a quelques jours ouais, avec l'université. c'est pratique, j'avoue. j'suis calé sur le rythme de mallory à peu d'choses prêt, c'est avantageux. tu souffles en haussant un peu les épaules. ― j'pense qu'on restera en ville cette année. tu ajoutes presque pour toi-même, pensif quelques secondes. ― et toi, t'arrives à prendre quelques jours ? tu questionnes. emploi du temps d'avocat qui ne doit pas y laisser beaucoup de place.
Si Edward est parfois un peu dur avec sa fratrie -et que cela peut générer de nombreuses frictions-, il avoue fièrement que sa famille est un socle solide. Les Williams sont présents les uns pour les autres. Toujours. Quelles que soient les circonstances, ils savent qu'ils peuvent compter les uns sur les autres. Edward ne fait exception. Il serait prêt à beaucoup pour protéger les siens même s'il ne le montre pas toujours de la bonne façon. C'est amusant d'ailleurs de voir qu'il est parfois plus aisé d'exprimer ce qu'il ressent à Minho qu'à sa propre famille. j'ai de la chance de tous les avoir. Et eux aussi le savent dans le fond, même si ça reste dans les non dits. Il aime sa petite troupe familiale plus que personne, il serait même prêt à donner sa vie pour l'un d'eux si c'était nécessaire.
Il ne souhaite pas terminer ce début de soirée si brutalement, espérant même au fond qu'un baiser soit partagé. Même si pour le moment, le destin semble lui mettre quelques bâtons des les roues. ça me convient parfaitement Edward n'est pas du genre difficile en ce qui concerne la nourriture. Puis l'avantage des buffets à volonté, c'est que les choix sont divers et variés, permettant à chacun de trouver son bonheur. Alors c'est parfait. Question qu'il pose, toujours curieux d'en savoir plus. Le prince de glace qui se libère naturellement face à Minho. Parce qu'il n'est pas aussi bavard d'ordinaire, lui qui préfère écouter plutôt que parler. Fin observateur qui reste dans un coin de la pièce et n'interagit que lorsqu'il considère que c'est nécessaire. t'as Mallo à Noël du coup ? Pas au premier de l'an ? Il hausse les épaules quand la question lui ai posé à lui. Vacances qu'il n'a pas posé depuis trop longtemps, la dernière fois où ils sont partis avec Sam remonte à des années. Il sait bien qu'il devrait faire plus d'efforts mais souvent, son métier ne lui permet pas cette fantaisie. je suis en repos le 24 et 25 mais je travaille le reste du temps. Sam reste quelques jours chez ces grand parents. Il se permet ça aussi parce qu'il sait que de toutes façons, ça se déroulera bien pour lui. Cette tendance qu'a sa mère à le gâter et passer tout son temps avec lui. Il est comme un prince dans cette maison familiale qui a vu Edward grandir.
j'ai de la chance de tous les avoir. tu hoches doucement la tête à ses mots, un sourire doux sur les lèvres. toi aussi, tu as de la chance d'avoir les henkins. et tu le sais. gamin chanceux ; tu aurais pu être abandonné à ton propre sort bien plus tôt dans ta vie. tomber dans une famille peu aimante, peu compréhensive. des parents qui n'auraient jamais su s'adapter à tes troubles. mais ce n'est pas le cas ; et tu as pu grandir comme un adolescent épanoui. petite moue sur les lèvres, pensif. ― ouais. moi aussi. tu souffles plus doucement.
la conversation qui se poursuit à l'extérieur du cinéma, tu observes un instant le quartier. pas celui que tu connais le mieux et pourtant, tu connais l'existence d'un restaurant chinois un peu plus loin. enfin ; loin de la cuisine typique qui se déguste en chine. mais ça fait l'affaire, la plupart du temps. ça me convient parfaitement. tu hoches distraitement la tête à ses mots, prenant alors le chemin de l'établissement. une main que tu glisses dans ta nuque. tu marques tranquillement aux côtés du brun.
t'as mallo à noël du coup ? pas au premier de l'an ? tu secoues la tête de gauche à droite ) ses mots. ― c'est ça. on essaye de faire une semaine sur deux, en général ... je l'avais avec moi pour le nouvel an, l'année dernière. donc cette année, pour noël. tu souffles doucement. ― c'est ma mère qui va être contente ... elle va pouvoir le gâter. tu ajoutes avec douceur sur les lèvres. femme que tu considères comme une mère ; même si tu n'es pas toujours capable de l'exprimer. mais elle a été là pour toi, pendant une majeure partie de ta vie. alors, comment faire, pour ne pas la considérer comme une mère ? ce n'est pas possible, à tes yeux. une des rares personnes desquelles tu acceptes une étreinte sans te poser de question. je suis en repos le 24 et 25 mais je travaille le reste du temps. sam reste quelques jours chez ces grands parents. petit hochement de tête. ― il doit être heureux de passer du temps avec eux aussi. tu n'en sais rien, au final. tu espères simplement que la situation n'est pas plus compliquée que prévue et que tu ne viens pas de mettre les pieds dans le plat. ― ça te laisse quelques jours plus calmes, à la maison. rire léger sur les lèvres. tu penches un peu la tête sur le côté. de quoi profiter d'un peu de calme à la maison. c'est agréable, parfois. le silence. la maison bien rangée.
La valeur famille qui reste primordiale dans son esprit. C'est eux qui ont forgé ce caractère fort et endurant. Certes, il a appris à s'effacer et jouer les grand frère modèle enfant pour ne pas prendre trop de place mais cela n'entache en rien l'amour qu'il leurs porte. Surtout qu'aujourd'hui, il a conscience des sacrifices qu'impose la venue d'un enfant dans une vie et pardonne volontiers les erreurs de ses parents. Marche qui fait du bien malgré la fraicheur de ce vent qui fait voler les cheveux bouclés d'Edward. Il questionne ensuite le jeune homme, peut être aussi un peu pour tâter le terrain, il l'avoue. Après tout, s'il pouvait être disponible pour passer le premier de l'an, ce serait féerique non ? Pas qu'il ose lui en demander plus ceci dit. Information glaner sur la non présence de Mallo qui suffit à le contenter pour le moment. ta mère aussi fait ça ? La mienne lui achète toujours beaucoup trop de choses, si bien qu'à la maison, on ne sait plus vraiment où les ranger. C'est pas si grand finalement, même si on est que deux. Il secoue la tête, un sourire sur les lèvres, persuadé de débarquer dans la maison où il a grandit pour y trouver un nombre monstrueux de cadeaux sous le sapin. Si je peux pas gâter mon petit fils. qu'elle répond toujours.
La discussion file, fluide, comme s'ils se connaissaient depuis bien longtemps tous les deux. oh oui, je ne m'inquiète pas pour lui, il va être ravi. Chouchouté comme jamais. Parce que le gosse peut obtenir absolument tout ce qu'il souhaite de ces grands parents, il suffit d'un sourire pour les amadouer. une maison rangée surtout. qu'il ajoute en riant quand son date évoquer le calme. mais oui, en général, j'en profite pour boucler les dossiers les plus urgents. Je reste plus longtemps au boulot pour tenir mes engagements. Je devrais être prêt pour le profiter du premier de l'an comme ça Et des engagements, il en a beaucoup vu son poste et l'importance qu'il y accorde. Son visage prend finalement en compte l'environnement et la devanture d'un restaurant chinois apparait devant ses yeux. c'est là non ? qu'il demande, il est tout à fait possible qu'il y est plusieurs devantures qui proposent cette nourriture alors il préfère s'en assurer avant d'entrer.
famille adoptive que tu considère comme ton unique famille. parce qu'il y a tes parents biologiques ; ceux qui ont décidés de t'abandonner durant ta petite enfance. parce qu'ils n'arrivaient pas à gérer. tu comprends, d'une certaine manière. mais ça reste douloureux, comme souvenir. même si ça fait presque trente ans maintenant. ta mère aussi fait ça ? la mienne lui achète toujours beaucoup trop de choses, si bien qu'à la maison, on ne sait plus vraiment où les ranger. c'est pas si grand finalement, même si on est que deux. tu hoches distraitement la tête à ses mots. oh oui, tu connais ces situations. ― mallory a l'avantage d'avoir deux chambres. une chez moi et une chez sa mère ; ça lui fait deux fois plus de place ... tu souffles doucement, haussant un peu les épaules. est-ce réellement un avantage ? tu n'en sais rien ; certainement qu'il aurait aimé avoir des parents unis et ... en couple. surtout. tu soupires tout bas à tes propres pensées.
tu marches tranquillement aux côtés du jeune homme. oh oui, je ne m'inquiète pas pour lui, il va être ravi. garçon gardé par son oncle, si tu as tout bien compris. une maison rangée surtout. tu ris tout doucement. toi qui détestes le désordre dans ton appartement ... tu ne peux t'empêcher de faire le ménage à chaque fois que mallory quitte l'appartement, pour tout remettre en ordre. mais oui, en général, j'en profite pour boucler les dossiers les plus urgents. je reste plus longtemps au boulot pour tenir mes engagements. je devrais être prêt pour profiter du premier de l'an comme ça. tu poses ton regard sur edward, un sourire un peu plus doux sur les lèvres bien malgré toi. ― tu n'arrêtes jamais de travailler ? tu questionnes, amusé. tu glisses tes mains dans les poches de ta veste. ― tu devrais prendre du temps pour te reposer aussi. tu ajoutes avec un peu plus de douceur.
c'est là non ? tu hoches la tête, te dirigeant vers l'entrée du restaurant. tu souris un peu, poussant la porte et la tenant pour qu'edward puisse te rejoindre. ― tu verras, c'est de la vraie nourriture chinoise ici. pas un buffet où toute nourriture asiatique se mélange sans sens. tu souffles doucement. tu t'avances vers la caisse pour payer la formule, avant de récupérer des baguettes et une cuillère à soupe. impensable pour toi de manger avec une fourchette et un couteau dans ce genre d'endroits.
Le fait de partager un enfant les rapproche. Eux qui sont au clair avec les aléas et bonheurs de la parentalité. Non parce qu'il faut le savoir que ce n'est en rien comme dans la pub qui passe à la télévision où tout le monde danse et chante autour d'une table, tout sourire. Ca peut être ça oui, mais y'a aussi des jours où être père est un enfer. Et encore, il s'estime heureux, Sam n'est pas un grand rebelle mais un enfant plutôt docile même s'il a son caractère qui s'affirme au fil des années. et deux fois plus de cadeaux ? qu'il ose demandé, sourire en coin. Après tout, ce n'est peut être qu'une légende urbaine mais on dit souvent que les enfants de parents divorcés obtiennent deux fois plus de choses que les autres. Un cliché qui perdure avec le temps.
Dire qu'il a hâte que cette semaine arrive serait cruel mais vrai. Une semaine sans lui, à ne s'occuper que de son travail sans avoir à jongler entre l'école, le sport, les repas -même si oui, il faudra qu'il se nourrisse-, le ménage et le temps précieux qu'il accorde à son fils lui fera le plus grand bien. si des fois je dors, et je passe du temps avec toi. qu'il lâche, un peu taquin, regard à la dérobée. mais je prendrais aussi le temps de me reposer, c'est promis. Est ce de l'inquiétude qui le pousse à lui dire de prendre un peu de repos ? Si le cas, Edward est touché de sa remarque. Le ton est doux, comme souvent entre eux, parce que les choses semblent aisées et agréables. Ce ne sera pas toujours le cas, Eddie n'est pas dupe au point de penser qu'une relation c'est des arc en ciel, des coquelicots et des papillons mais il profite de cette phase de rencontre pleinement. Celle qui fait du bien. Celle qui transporte.
Il s'arrêtent finalement devant le restaurant. Précision de Minho qui l'amuse. Les papilles en ébullition. Il ne saurait pas s'il serait en capacité de faire la différence. Quoi que, son palet est plutôt aiguisé. L'avocat se fait souvent plaisir quand il choisi ce qu'il va manger. Bon cuisinier et adepte des saveurs diverses et variés, il aime aller au restaurant, comparer les mets proposés. c'est bon à savoir, j'ai hâte. Il le suit, fait de même en payant son repas et les deux hommes choisissent une table à l'abris des regards, alcôve agréable. Le plus au calme possible pour continuer à se découvrir et parler de tout. tu m'aides à choisir ? qu'il demande, loin d'être fin connaisseur de ce type de cuisine, l'habitude des plats plus traditionnels de la culture américaine.
le lot des enfants de parents séparés. deux maisons. deux chambres. deux univers. et deux fois plus de cadeaux ? tu hoches doucement la tête, un sourire sur le visage. ― bien évidemment. tu réponds doucement. gâté par tes parents. gâtés par les parents de sa mère. et pourtant, tu as l'impression de ne jamais réussir à faire assez pour qu'il soit heureux. tu te dis que la situation n'est pas idéale. d'autant plus depuis ... son altercation à l'école. souffle léger sur les lèvres.
les vacances, c'est un mode de vie différent. les enfants à la maison toute la journée, devoir les occuper, trouver de nouvelles idées, tout le temps. si des fois je dors, et je passe du temps avec toi. tu sens tes joues rougir un peu à ses mots. mais je prendrais aussi le temps de me reposer, c'est promis. tu hoches doucement la tête, un peu plus satisfait à ses mots. tu te pinces les lèvres un instant. ― bien. tu ajoutes avec un sourire plus doux sur le visage. tu marches tranquillement à ses côtés, arrivant devant le restaurant. tu souris un peu, entrant dans l'établissement.
c'est bon à savoir, j'ai hâte. tu détestes le genre de restaurant qui sert de tout et de rien, sans prendre la peine de se renseigner sur un type de culture et de cuisine en particulier. tu payes la formule, récupères baguettes, et plat, avant de te diriger vers une table avec edward, y déposant ta veste. tu m'aides à choisir ? tu souris un peu face au brun, hochant un peu la tête. ― il y a tellement de choix. tu souffles simplement. ― je saurais pas quoi te conseiller... y'a pleins de sorte de raviolis qui sont super bon, si tu aimes ça. ou des nouilles. classique, mais c'est la base. petite moue sur les lèvres. tu n'es pas vraiment de bon conseils, tu le sais bien. ― j'sais pas en vrai ... tu ajoutes face à edward, te servant plusieurs ravioles et beignets, ainsi qu'un petit bol avec des nouilles sautées. ― l'avantage c'est que tu peux goûter de tout comme c'est un buffet. tu souffles simplement, sourire sur les lèvres.
Minho n'est pas le premier à lui suggérer de lever un peu le pieds et de prendre soin de lui. C'est une phrase qu'il entend fréquemment de la bouche de ces proches. Parce que oui, Edward est un acharné du travail, inconditionnel perfectionniste, il a besoin de savoir que les dossiers qu'il traitent soient impeccable. Confiance qu'il peine parfois à accorder aux autres et le force vraisemblablement à travailler plus fort. Pas vraiment quelque chose qui le dérange, ambitieux, pointilleux, il aime passer des heures à se remuer les méninges pour trouver la meilleure défense possible pour son cas. Alors oui, il est souvent épuisé et fait finalement peu de choses pour lui mais cela ne l'a jamais trop dérangé. Bourreau qui essaye malgré tout toujours de trouver le temps de retrouver ceux qu'il aime. Pas assez sans doutes mais il s'accorde quelques moments privilégiés. Sa mère le tuerait s'il ne donnait pas de nouvelles pendant plus d'une semaine de toutes façons, il n'a pas d'autre choix que de garder ce lien impérissable avec les gens qu'il aime. Même si c'est plus souvent eux qui font le premier pas mais quand on connait Edward, ce n'est pas grand chose.
Son corps qui scrute les environs, le lieu semble chaleureux. Les odeurs qui viennent lui serrer les papilles sont délicieusement agréable. Il sait par avance qu'il va se régaler. Il suit le chemin de Minho, juste derrière lui et fait de même quant au choix des couverts. Loin d'être un habitué des baguettes, il considère qu'il peut faire un petit effort à ce sujet. Après tout, c'est un restaurant chinois non ? Autant respecter la culture de ce beau pays. Loin de se douter de l'humiliation qui l'attend et de la complexité qu'il va avoir pour utiliser ces couverts. alors je vais prendre un peu de tout. De petites quantités cependant, peur de gâcher, Edward est un homme qui termine toujours son assiette, une valeur primordiale chez les Williams. Une fois le repas devant eux. C'est un carnage, Eddie se débat lamentablement avec ces baguettes le plus discrètement possible mais c'est un désastre, il n'arrive à rien. Un peu gêné, il lance un appel à l'aide du regard à son rencard, espérant qu'il saura lui donner quelques astuces pour mieux maitriser tout ça.
la chaleur du restaurant vous enveloppe tranquillement, et tu laisses un sourire se dessiner sur tes lèvres. simplement profiter du lieu, de la présence d'edward à tes côtés. tu souris un peu, posant ta veste avant de récupérer des couverts pour aller te servir. tu glisses une main dans ta nuque avant de t'avancer un peu vers les différents buffets. alors je vais prendre un peu de tout. tu ris un peu face au brun, hochant un peu la tête. tu te serres tranquillement, observant l'assiette d'edward. tu t'installes sur ta chaise, récupérant avec aisance tes baguettes. tu manges la plupart du temps avec des baguettes, chez toi. surtout quand tu es seul. tu as appris à mallory à le faire également, mais tu lui laisses toujours le choix en fonction de ses envies et du plat. tu commences à manger tranquillement, ton regard glissant sur l'avocat face à toi.
tu ris un peu quand tu le vois en difficulté avec les baguettes, ton regard croisant le sien. ― tu sais qu'ils ont des fourchettes et des couteaux aussi ? tu demandes doucement en l'observant. ― comme ça. tu souffles en récupérant tes baguettes pour lui montrer. ― celle du bas appuyée sur ce doigt là. elle doit pas bouger. et l'autre tu pinces entre le pouce et l'index. tu ajoutes doucement. tu souris un peu en essayant d'être clair dans tes explications. mais ... ce n'est pas facile, pour le jeune homme, visiblement. tu penches un peu la tête sur le côté et tu te lèves pour contourner la table, glissant ta main sur la sienne pour repositionner les baguettes sans faire attention à tes mouvements. ― là. comme ça. essaye. tu ajoutes doucement, avant de te rendre compte de tes mouvements. tu te redresses un peu, te raclant la gorge. ― désolé. tu murmures simplement, une petite moue sur les lèvres. tu glisses une main dans ta nuque et retrouves ta place. ― c'est un peu mieux. tu ajoutes en désignant les baguettes.
Sourire timide qui se glisse sur son visage, visiblement il n'a pas réussi à duper Minho sur le fait qu'il est une catastrophe ambulante quand il s'agit d'utiliser des baguettes. Plusieurs tentatives infructueuses et le voilà qui s'arrête net pour regarder son date. te moques pas. qu'il dit en riant, sur un ton doux, même si en vérité, il considère qu'il a tout à fait raison de le faire. Faut voir ce qu'il faisait, incapable de coordonner ses doigts pour venir à bout d'un geste qui semble tellement simple quand on observe le coréen. Les explications qu'il donnent et qui paraissent tellement simples dans sa bouche mais tellement difficiles en pratique. Motricité fine à travailler apparemment. Vraiment, il essaie de faire de son mieux mais rien à faire. Prêt à rendre les armes et aller récupérer des couverts -toujours mieux que de finir par manger avec ces mains-, il s'apprête à les poser quand Minho se redresse pour se placer près de lui. Sa main qui se pose délicatement contre la sienne. Ses sens qui s'éveillent. Sans trop se rendre compte de ce qu'il est en train de faire, trop concentrer sur la sensation provoquée par ce contact, les yeux rivés sur lui alors qu'il devrait les avoir sur les baguettes. Contact qui provoque une légère charge électrique dans ton son corps.
Il reste quelques secondes sans trop savoir quoi faire, la position de ces couverts qui lui semble soudainement inintéressante. Y'a que lui. Il ne voit plus que Minho, et ce dernier semble en prendre conscience parce qu'il s'éloigne légèrement. Est ce qu'il s'est rendu compte de l'inconvenance de ce regard porté sur lui. Il se détourne pour fixer les baguettes. Le souffle court. Ses lèvres qu'il mouille, l'envie de poser ses lèvres sur les siennes qui le reprend. Minho se réinstalle face à lui avant de lui dire que c'est mieux. Mais de quoi il parle ? Il faudra quelques secondes à Edward pour redescendre sur terre et capter ce dont il est en train de parler. oh oui, merci. En effet, ses doigts ont bougés et il va peut être réussir à manger maintenant. j'ai pas l'habitude... qu'il tente de se justifier avant d'afficher un sourire victorieux quand il parvient à porter un raviole à sa bouche. c'est délicieux en tout cas. qu'il dit après avoir fini de mâcher. mais j'ai encore un peu de travail avant de maitriser le geste. oui, c'est pas gagné mais il s'améliore.
te moque pas. tu laisses une petite moue se dessiner sur tes lèvres, avant de sourire un peu. ― désolé. tu souffles doucement, ne voulant pas le blesser, ne voulant pas qu'il ait l'impression que tu te fiches de lui. tu l'observes avec un regard un peu plus doux, essayant de lui expliquer comment s'en sortir avec les baguettes, comment les tenir pour que ça soit plus simple pour lui. mais tu n'es pas un très bon professeur, tu dois l'avouer. alors instinctivement, tu te lèves -- comme tu le faisais pour aider mallory à l'époque -- et tu te glisses dans le dos d'edward pour guider ses doigts sur les baguettes. tu te rends compte de ton geste seulement quelques secondes plus tard, te redressant un peu. les joues rougies, tu te sens plus timide, soudainement. lèvres pincées, tu retrouves ta place, chaleur caractéristique sur tes joues rosies.
c'est un peu mieux. sa manière de tenir les baguettes, de s'en sortir. tu secoues un peu la tête de gauche à droite, un peu gêné malgré toi. ah oui, merci. qu'il souffle finalement. tu te sens étrange, comme si ... comme si tout semblait différent. tu aurais aimé resté à ses côtés, le garder prêt de toi un instant de plus. j'ai pas l'habitude... qu'il ajoute. tu souris un peu. ― oui ... ça se voit. tu murmures doucement ; espérant simplement qu'il ne le prenne pas mal. ton regard croise le sien quelques secondes, tu laisses un petit sourire se glisser sur tes lèvres. c'est délicieux en tout cas. mais j'ai encore un peu de travail avant de maitriser le geste. tu penches un peu la tête sur le côté, observant son assiette quelques secondes. tu portes à tes lèvres un peu de nourriture. ― ça vient avec l'entraînement. tu souffles doucement, un sourire sur les lèvres. ― je suis content que la nourriture te plaise. content de l'avoir emmené ici ; qu'il apprécie la nourriture. ― ce n'était pas ... pour me moquer. quand je t'ai proposé des couverts. tu ajoutes doucement. ― je sais que c'est plus agréable de manger sans se battre avec les baguettes toutes les trente secondes ... petite moue sur les lèvres, ton regard rencontre un instant celui de l'avocat.
Une fois le retournement d'estomac passé à l'avoir si prêt de lui, il parvient plus aisément à utiliser ses baguettes. Il arrive à manger avec sans avoir l'air trop ridicule et causer du dégâts et c'est déjà une grande nouvelle. Son regard qui croise le sien, taquin. Il est évident qu'Edward n'a absolument pas l'habitude de manger avec des baguettes mais il trouvait plutôt chouette de faire l'effort. alors je vais m'entrainer, la prochaine fois tu verras je serais un pro . Parce qu'il y aura bien une prochaine fois n'est ce pas ? Dans l'esprit d'Edward en tout cas, c'est une évidence, ce serait pour lui une grosse douche froide si le coréen venait à lui dire qu'il n'est plus intéressé par ses moments passés ensemble. Parce que l'avocat ne laisse pas n'importe qui le toucher émotionnellement, plutôt renfermé sur lui même de c'côté là, ça faisait très longtemps que son coeur ne fonctionnait plus qu'à moitié. aie confiance en moi, je vais y arriver qu'il dit avec un large sourire. et je sais que tu ne te moquais pas. ajoute t-il, mais s'il avait pris des couverts, sa main n'aurait pas effleuré la sienne, ni même provoqué cet émoi chez lui.
[...]
Le repas se termine doucement avec un Edward plus à l'aise. Les saveurs sont surprenantes, les associations assez inhabituelles pour lui qui a grandi aux côté d'une femme qui fait de la cuisine du pays. Et quelques mets sont aussi parfaits. La soirée touche à sa fin, Edward a en plus son bureau à retrouver pour travailler un peu. C'est qu'il est très légèrement chamboulé ces derniers temps et sa todolist se vide moins rapidement que prévue. En même temps, c'est pour la bonne cause : son bonheur. Et dans le fond, c'est ce qui devrait compter le plus. j'ai passé une super journée. qu'il dit en reposant les baguettes sur la table, tout à fait conscient que la soirée touche à sa fin et qu'ils vont devoir se quitter. Cette idée qui ne le réjouit pas vraiment. on s'écrit ? Il sait bien qu'il n'est pas le plus assidu de ce côté là et que pris dans la tornade du quotidien, il lui arrive de ne pas donner de nouvelles pendant plusieurs jours mais ça ne change en rien son ressenti par rapport à Minho.
alors je vais m'entraîner, la prochaine fois tu verras je serais un pro. tu laisses un rire doux se glisser sur tes lèvres, hochant un peu la tête à ses mots. tu as hâte de voir ça, tu dois bien l'avouer. ça a été facile, pour toi. tes parents biologiques t'ont glissés des baguettes entre les doigts avant même d'y glisser des couverts plus typiques. il y a quelques souvenirs comme celui-là, qui persistent au fond de ton esprit. tu n'as jamais su dire s'ils te rendaient triste ou nostalgique. aie confiance en moi, je vais y arriver. et je sais que tu ne te moquais pas. tu hoches doucement la tête. ― j'ai confiance en toi. tu souffles doucement, croisant son regard.
tu manges tranquillement aux côtés d'edward, votre conversation passant pas de nombreuses étapes comme souvent. la nourriture en premier lieu, celle que tu affectionnes tant avec la nourriture coréenne. siège de tes origines. le repas se termine quelques minutes plus tard. tu aurais aimé le prolonger un peu, mais tu ne sais pas réellement comment faire. tu apprécies la présence d'edward, mais les interactions sociales n'ont jamais été ton truc. j'ai passé une super journée. tu observes un instant vos assiettes vides, et tu hoches un peu la tête. on s'écrit ? que le brun questionne. tu glisses une main dans ta nuque que tu frottes doucement. ― ouais. tu murmures avec un sourire. et une partie de toi aimerais déjà planifier une prochaine sortie avec l'avocat. mais ça ne marche pas comme ça. si ? vous vous séparez finalement devant le restaurant, tandis que tu lui fais un petit signe de la main, te dirigeant vers ta voiture garée un peu plus loin.
il est différent. il l'est vraiment. et tu l'aimes bien.
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