「 never say never 」(minho)
Impatience qui gronde. Anxiété qui monte. Il n'a pourtant pas le temps de se décider à faire marche arrière et voit les élèves sortir de la salle. Salive qu'il déglutit difficilement avant de le voir enfin arriver. salut. Sourire timide sur les lèvres. je voulais pas attendre jusqu'au 28. qu'il murmure au jeune homme tandis que que le rouge lui monte aux joues. Encore une fois, il ne sait pas trop comment le saluer, il rêverait de l'embrasser mais cela lui semble trop osé. Surtout qu'un public semble les toiser quelques mètres plus loin. Il se mordille la lèvre et tend le bouquet en direction du coréen. je me suis dis qu'on pourrait manger ensemble. qu'il ajoute finalement en soulevant légèrement le sac avec la nourriture. Il le met au pieds du mur, c'est un fait mais après plusieurs rencards qu'il considère comme réussi, il espère que ce n'est pas trop présomptueux d'agir de cette façon. Son cœur qui bat à la chamade dans sa poitrine comme à chaque fois qu'il est dans les parages. Depuis qu'il a accepté son invitation pour le nouvel an, il est comme sur un nuage. Ravi de cette perspective. Peut être aussi de l'idée de partager une chambre avec lui... Même si ça risque de l'angoisser un peu cette histoire pour les semaines à venir.
le bruit des stylos et des ordinateurs qui se rangent est caractéristique. pause déjeunée bien méritée pour tout le monde. et tu en oublierais presque le message reçu ce matin de la part d'edward. t'as combien de temps pour manger le midi ? une question pas si anodine, mais sur le moment, tu n'y fais pas attention. ― pour les retardataires, n'oubliez pas que vous avez jusqu'à dimanche soir 23h pour me faire parvenir vos travaux. ta voix se perd dans l'agitation caractéristique ; mais tu sais que la plupart auront entendu malgré tout.
il y a un bavardage plus inhabituel à la sortie des étudiants. tu n'y prête pas attention -- et pourtant. tes affaires glissées dans ton sac, avant que tu ne relèves la tête vers la sortie. oh. oh. tu ne t'attendais certainement pas à voir edward t'attendre. et pourtant, tu aurais du t'en douter, n'est-ce pas ? tu rougis un peu, glisses une main dans ta nuque, toujours pas habitué à sentir tes cheveux si courts ; coupés récemment. salut. tu t'approches un peu. ― salut. tu souffles doucement en t'arrêtant face à l'avocat. je voulais pas attendre jusqu'au 28. tu sens tes joues chauffer légèrement aussi, ton regard glissant sur l'avocat. tu es un peu surpris, quand il tend les fleurs en ta direction, et tu enroules délicatement tes doigts autour de la base du bouquet, le portant par réflexe à ton nez pour sentir le parfum qui émane des pétales. tu peux sentir tous les regards sur vous, un peu plus loin dans le couloir. je me suis dis qu'on pourrait manger ensemble. qu'il ajoute, et tu relèves un peu la tête. ― d'où le message ce matin ... tu murmures doucement, te balançant un peu sur tes pieds. pas habitué à ce genre de comportement. c'est ... presque réconfortant, quand il s'agit d'edward. tu as envie de te glisser dans son étreinte immédiatement. ― très bonne idée. tu souffles ensuite, les lèvres un peu sèche malgré toi. ― viens. tu ajoutes, ayant du mal à supporter les regards insistant derrière vous. tu attrapes sa main libre par réflexe, avant de l'emmener avec toi un peu plus loin dans le couloir ; en direction de ton bureau. tu laisses edward y entrer, les lèvres pincées. ― j'ai pas envie d'aller à la cafétéria. trop de monde. tu souffles doucement, espérant que la proximité ne le gène pas. mais... tu déglutis lentement. ― enfin ... si ça te convient. tu ajoutes. ton regard se pose sur les fleurs entre tes doigts. ― merci. tu souffles doucement en observant les couleurs douces. ― t'étais pas obligé ... tu ajoutes. ― j'ai pas de vase pour les mettre dans l'eau ... et tu n'aimerais définitivement pas qu'elles fanent.
Son plan a fonctionné à en voir l'air surpris de celui qu'il espère voir devenir son petit ami. Plutôt content de son petit effet, il précise : j'aurai eu l'air bête si j'avais débarqué à 13h alors que ta pause se terminait... Un horaire classique pour lui, il lui arrive même souvent de déjeuner bien plus tard ou même d'oublier de prendre un repas. Sa secrétaire qui lui ramène toujours une barre protéinée, elle qui doit avoir un stock planqué dans son bureau. Il porte les fleurs contre ces narines, espérant qu'il apprécie le geste et que la fleuriste ne s'est pas planté dans son choix. Description brève qu'il lui a fait de Minho et de leurs relations pour venir la guider. Sans vraiment finir la conversation, il lui prend la main pour le trainer dans les couloirs de l'université, d'abord perplexe puis fasciné, il accroche ses doigts autour des siens, le sourire aux lèvres. Arrivés devant un bureau, petit mais suffisamment large pour y faire tenir deux personnes, il relâche la main de Minho pour entrer à l'intérieur, scrutant les horizons, un peu curieux de découvrir l'endroit où il bosse, il doit l'admettre. c'est parfait. quelques pas vers l'intérieur et il fait volte face pour se tourne vers le professeur. elles devraient tenir la route jusqu'à ce soir. le bouquet est tout frais et devrait s'en sortir sans trop de séquelles. attend. il récupère un gobelet dans le sac qu'il a ramener et le pose sur le bureau. un peu d'eau et ça ferait l'affaire. Bon, ils vont devoir partager le verre restant du coup mais ce n'est pas si dramatique.
Il finit par poser le sac contenant la nourriture sur le sol, les battements de son cœur qui trahissent clairement son émoi. tu es beau. qu'il dit en pointant sa coiffure. les cheveux je veux dire. ça te va bien. oui il a remarqué, bien sur qu'il a remarqué, comment faire autrement. S'il le trouvait déjà divinement beau avant, cela ajoute un charme supplémentaire à celui dont il est épris. En même temps, il voit flou quand il est dans les parages, incapable de penser autrement. Amouraché depuis des semaines. Main qu'il passe contre sa nuque avant de venir dire : j'ai pris des salades, n'étant pas certains qu'un plat chaud arriverait à ne pas souffrir du trajet. Une petite trotte jusqu'à San Diego. tu vas bien ? qu'il demande enfin, oui il était temps c'est vrai de s'inquiéter de savoir comment il va.
j'aurai eu l'air bête si j'avais débarqué à 13h alors que ta pause se terminait... tu te pinces brièvement les lèvres, hochant doucement la tête à ses mots. tu n'aimes pas particulièrement manger aussi tôt ; mais tu es dépendant des horaires de cours. tu observes les fleurs un bref instant, avant de venir sentir doucement leur odeur. tenue par l'hiver qui arrive, mais belle et bien présente. sans trop réfléchir, tu attrapes la main d'edward pour l'emmener un peu plus loin avec toi. loin des regards curieux et des rumeurs qui ne vont pas tarder à se glisser dans les couloirs de l'université. tu sens tes joues chauffer légèrement en te rendant compte de ton geste, et tu essayes de te justifier un peu comme tu veux. tu ne peux pas simplement lui dire que tu veux être seul avec lui, si ? c'est parfait. tu hoches un peu la tête à ses mots. elles devraient tenir la route jusqu'à ce soir. attend. un peu d'eau et ça fera l'affaire. tu glisses une main dans ta nuque et tu l'observes sortir du sac un gobelet, pour le poser sur le bureau. tu te pinces brièvement les lèvres, pensif. tu fais le tour du bureau pour pouvoir installer ta chaise face à la seconde, mais aussi pour récupérer ta bouteille d'eau. tu en fais couler un peu dans le gobelet avant d'y installer les fleurs, faisant en sorte de les faire tenir à l'intérieur. ― ça devrait aller comme ça, oui. tu souffles doucement, reposant la bouteille sur le bureau. tu t'enfonces dans ta chaise, ton regard glissant un bref instant sur edward. ― tu peux tout poser sur le bureau, si tu veux. tu ajoutes. lieu toujours trop bien rangé ; chaque dossier à sa place dans les tiroirs dédiés et pas grand chose de plus qu'un pot à stylo qui traîne sur la surface en bois.
tu es beau. tu relèves la tête, les joues légèrement rosies à ses mots. les cheveux, je veux dire. ça te va bien. tu te frottes la nuque doucement quand il pointe ta nouvelle coupe, hochant faiblement la tête. tu déglutis lentement pour essayer de reprendre un peu tes esprit. ― merci... tu murmures doucement, te réinstallant sur ta chaise pour essayer de cacher ta gène. même si ton geste a l'effet inverse. ― j'y pensais et .... je voulais changer un peu. chose étonnante, quand on te connaît bien. tu fixes le sol un bref instant, regrettant un peu de ne plus pouvoir te cacher derrière tes mèches de cheveux. j'ai pris des salades, n'étant pas certains qu'un plat chaud arriverait à ne pas souffrir du trajet. tu approuves d'un hochement de tête. ― mh. oui, tu as eu raison ... tu souffles simplement. tu secoues un peu la tête pour reprendre contenance. tu n'es plus un enfant, plus un adolescent non plus. tu vas bien ? tu arrives à calmer un peu le flot de tes pensées, te réinstallant dans ta chaise en observant edward quelques secondes. ― ça va, oui. tu souffles doucement. ― la routine ... même si c'est un peu le rush avant les fêtes. rien d'exceptionnel. sauf que tu avais hâte de le revoir. hâte d'arriver au vingt-huit décembre. mais aussi plus effrayé que tout. mais comme l'avouer ? ― et toi ? tu questionnes doucement. jamais très doué pour parler de toi.
Son bureau est impeccable, encore plus propre et organisé que le sien. Ca lui décroche un sourire, l'avantage, c'est qu'il ne se retrouve pas à envisager une relation avec un homme bordélique. Vous imaginez, vu comment il tient à ce que chaque chose soit correctement rangée et ordonnée. Ca aurait été un vrai soucis. Il n'est pas maniaque mais serait incapable de vivre dans une maison qui ressemble à une porcherie. L'installation pour les fleurs est tristement bancale mais elle aura au moins le mérité d'offrir un peu d'eau à ses dernières, dans l'espoir qu'elles ne fanent pas trop rapidement. Ce détail auquel il n'a absolument pas pensé. Qui possède un vase dans son bureau en même temps ? Il acquiesce d'un signe de tête et pose le sac sur le bureau. Son regard qui se perd un instant sur ce visage un peu changé grâce à cette nouvelle coiffure. Il trouve que ça lui va terriblement bien et se charge de lui dire à haute voix. Commentaire qui ne reste pas sans faire rougir le jeune homme. très bonne idée. Se peut il qu'il soit encore plus beau qu'auparavant ainsi ? Apparemment oui. Si ses iris se perdent quelques secondes sur lui, ils viennent vite se reposer sur le sac.
Edward s'installe à son tour sur la chaise restante, juste en face de lui, leurs corps sont en réalité assez proche. Il fait chaud un peu ici non ? c'est vrai que c'est la course, j'ai pas tout à fait terminé mes achats et toi ? Faut dire que c'est une tâche qu'Edward refilerait volontiers à sa secrétaire, franchement, il trouve ça compliqué et barbant de trouver des cadeaux et surtout des idées pour chaque membre de sa famille. mais je vais bien. malgré les cernes de fatigue qui sont devenus ses comparses les plus douces. ma surprise ne te dérange pas ? J'avais envie de te voir. qu'il avoue simplement. Sa vérité. Et quand on le connait, c'est assez fou de se dire qu'il peut dire ce genre de choses. Edward plutôt réservé sur ses émotions. Avec Minho pourtant, c'est pas pareil, à ses côtés, il a le sentiment de tout redécouvrir de A à Z, comme si la vie lui donnait un second souffle, une seconde chance d'aller de l'avant et simplement vivre.
bureau impersonnel, rangé au millimètre. tu n'as jamais pris l'occasion de le personnaliser, même si maintenant, tu dois avouer que tu apprécies de voir les fleurs orner le bois. tu rougis un peu au compliment d'edward. beau qu'il souffle. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant, une petite moue sur les lèvres. tu ne sais jamais vraiment comment prendre les compliments ; l'impression qu'ils ne sont jamais réellement sincères. et pourtant ... très bonne idée. tu frottes doucement ta nuque, essayant de faire passer le rouge sur tes joues. tu récupères ta chaise pour pouvoir t'installer face à l'avocat, reprenant peu à peu contenance. jamais vraiment habitué à tout ça.
c'est vrai que c'est la course, j'ai pas tout à fait terminé mes achats et toi ? tu hoches distraitement la tête, un peu trop occupé à l'observer alors qu'il parle. ― j'attends encore un colis. j'espère juste que ça arrivera avant les fêtes. tu souffles dans un léger soupir. tu as pourtant commandé bien en avance, pour être certain que le timing soit bon ... tu essayes de ne pas trop te prendre la tête à ce propos. après tout, tu n'y peux rien. et t'angoisser ne changera rien. ( ou presque ). mais je vais bien. ma surprise ne te dérange pas ? j'avais envie de te voir. tu te pinces brièvement les lèvres, secoues la tête de gauche à droite. ― non ... je ne m'y attendais juste pas. c'est le principe d'une surprise, n'est-ce pas ? ― mais je suis content de te voir. tu ajoutes en croisant un instant son regard. oui. tu es heureux de pouvoir passer un moment avec edward. et ... il te manquait, tu dois bien l'avouer. sa présence, elle est différente des autres. c'est agréable de passer du temps à ses côtés. différent. tu te sens bien, tu te sens calme, et apaisé. et c'est rare, que tu sois ainsi avec d'autres personnes que tes parents adoptifs. tu te redresses un peu. ― tu sais, y'a pas mal de restaurants sympathiques dans le coin ... tu ajoutes doucement. ― pour une prochaine fois ... tu glisses une main dans tes cheveux et tu soupires un peu, ton regard glissant un instant sur le sac de nourriture. ― tu ne seras pas obligé de ramener comme ça ... un peu mal à l'aise qu'il paye ton repas, tu dois bien l'avouer. tu hausses les épaules, petite moue sur les lèvres. ― mais merci, de l'avoir fait. sourire doux sur les lèvres : heureux de pouvoir passer un peu de temps à ses côtés.
Effervescence de noël qui s'impose à Edward. Lui qui n'est pas un grand fan de toutes ces célébrations générant du stress et beaucoup de bruit. Il sait pourtant que sa petite famille adore toutes les fioritures qui y sont liés alors il fait l'effort de se joindre à la partie avec un sourire timide chaque année, les yeux qui brillent de voir Sam si épanoui. je me suis lancé dans la confection d'une écharpe maison... qu'il finit par dire dans un léger rire. autant dire que je ne suis pas très doué. Mais c'est le geste qui compte, lui qui pour une fois a fait l'effort de construire quelque chose de ses mains. Sans un petit coup de pouce de Nora, il ne se serait jamais lancé dans une telle épopée en même temps. L'un face à l'autre, on sent la chaleur éclaircir la pièce. Deux âmes qui se sont reconnues, si la tension est toujours présente quand il est dans la pièce, il trouve aussi une forme de calme dans son cœur quand il est dans le coin. c'est vrai, je n'ai pas pensé à m'arrêter en ville pour prendre quelque chose de chaud. J'espère quand même que ça t'ira. Et oui, une fois prochaine fois, Edward qui serait ravi de multiplier ces rendez vous à San Diego. Il ne pourra pas se permettre de prendre autant de temps le midi à chaque fois mais peut s'accorder ce plaisir de temps à autre.
Il insiste, précisant qu'il n'aura pas besoin de ramener quoi que ce soit, lui qui n'a pas tout de suite compris que c'était le fait qu'il paye ce repas qui puisse poser problème. de rien. Sourire en coin avant d'ajouter : la prochaine fois tu m'invites. Edward qui compte bien le revoir encore longtemps, cette certitude qui vient se sceller plus fermement dans son cœur. Sans doutes un peu trop vite. Il le regarde intensément. ça a été ta matinée ? Il vient ensuite récupérer les deux boites pour en tendre une au beau Minho, sa main qui frôle la sienne. Jeu de séduction qui s'intensifie, les cœurs qui s'embrasent de plus en plus vite avant cet instant fatidique où ils partageront leurs premiers baisers. de mon côté, j'ai eu du mal à me concentrer. Simplement parce qu'il pensait à lui, à cette surprise.
je me suis lancé dans la confection d'une écharpe maison... autant dire que je ne suis pas très doué. tu tournes la tête vers edward, un sourire doux sur les lèvres. tu penches un peu la tête sur le côté, glissant une main dans ta nuque. ― une écharpe ? c'est cool, en vrai. surtout si c'est fait maison. j'avais essayé de me mettre au crochet y'a quelques temps, mais ... j'ai pas j'ai laissé tomber. tu souris un peu, passion éphémère comme tu en as souvent. tu t'installes face à l'avocat, heureux de pouvoir passer un peu de temps à ses côtés. tu ne saurais expliquer pourquoi.
mais, si, en réalité. sourire doux. c'est vrai, je n'ai pas pensé à m'arrêter en ville pour prendre quelque chose de chaud. j'espère quand même que ça t'ira. tu hoches la tête doucement. ― c'est très bien, ne t'en fais pas. tu souffles. et puis ... c'est une occasion pour se revoir, n'est-ce pas ?
une très bonne excuse pour le faire.
de rien. parce qu'il n'était pas obligé de prendre de la nourriture pour vous deux. la prochaine fois tu m'invites. tu croises le regard du brun un instant, les joues légèrement rougies. ― avec plaisir. tu souffles doucement. tu souris un peu, essayant de ne pas paraître trop ... comme un gamin excité de voir les cadeaux sous le sapin. ― je connais quelques adresses dans le coin. tu ajoutes simplement en souriant.
tu récupères l'une des deux boites tendu par edward. ça a été ta matinée ? tu approuves d'un mouvement de tête, souriant un peu en découvrant la salade. la sensation de ses doigts contre les tiens persiste sur ta peau. ― banale, honnêtement. tu murmures doucement. de mon côté, j'ai eu du mal à me concentrer. parce qu'il venait te voir ? tu l'espères.
pas très doué pour déchiffrer entre les lignes.
tu attrapes une fourchette et tu portes un peu de nourriture à tes lèvres. ― et ça va mieux, maintenant ? tu demandes avec un sourire sur les lèvres, penchant un peu la tête sur le côté. tu souris tendrement. ― je suis ... vraiment content, que tu sois venu. je ne m'y attendais pas, mais c'est une surprise agréable. tu souffles doucement, un sourire sur les lèvres. tu soupires un peu d'aise en mangeant. tu ne t'étais pas rendu compte que tu avais aussi faim. ― il faut que tu me donnes l'adresse, c'est trop bon. soupire d'aise sur les lèvres, tu t'enfonces dans ta chaise pour continuer à manger tranquillement.
Coup de tête qui ne lui ressemble pas tellement mais qui finalement n'est pas regretté. C'est fou ce que Minho peut parvenir à lui faire faire sans n'absolument rien exiger de lui. Juste par envie, de le voir, de lui faire plaisir, de l'embrasser... Ce baiser qui tarde beaucoup mais après les dernières tentatives foirées, il ne sait pas quand il trouvera cette occasion de retenter sa chance, parce que ça commence à déborder un peu à l'intérieur. du tricot pour ma part mais c'est vraiment mais alors vraiment pas mon truc. L'année prochaine, je prends des cadeaux déjà fait. L'idée d'une amie, elle qu'il avait suivi sans rechigner, simplement parce que ca le faisait marrer sur le coup. Un peu moins aujourd'hui qu'il se voit galérer comme un fou pour faire trois mailles. Le repas qui pourrait être plus sophistiqué mais à défaut de s'organisé trop en amont, il avait opté pour quelque chose de pratique. hâte de découvrir les lieux que tu fréquentes par ici. Il hausse les épaules et ajoute : tu fais la route pour Mallory ? Tu as jamais pensé à te trouver un truc vers San Diego ? S''il lui répondait que oui, il en serait dévasté parce que l'idée de le voir s'éloigner lui déplait mais la question est sortie de ces lippes comme ça, tout naturellement.
Il se mordille la lèvre quand il lui demande si ça va mieux. beaucoup mieux. Je suis moi aussi contente d'être là... avec toi Même si une forme d'anxiété le gagne, juste parce qu'il y a cette part de lui qui veut que tout se passe bien, trop de facteurs non maitrisés. Il vient glisser sa fourchette dans le plat et le porter à sa bouche : succulent, un vrai régal. Un bon point pour le choix du menu et pourtant, c'était un paris risqué puisqu'il n'avait jamais rien pris dans ce restaurant avant. je t'y emmènerai. Encore mieux non ? Une autre excuse pour passer un moment ensemble ? Même si dans le fond, ils ont un peu dépassé ce stade là ces deux là. Ils aiment passer du temps ensemble et le savent. Sam a absolument voulu regarder le dernier spiderman hier soir, le dessin animé là, tu l'as vu ? conversation qu'il aborde avec naïveté et douceur. j'avais aucune envie de le regarder et franchement, c'était pas si mal. qu'il avoue avant de venir prendre une autre bouchée pour couvrir sa faim.
nouvelle facette que tu découvres au contact d'edward. le tricot ? tu n'imaginais pas qu'il puisse s'y intéresser. mais tu es heureux d'apprendre cette nouvelle. d'en apprendre un peu plus sur lui. du tricot pour ma part, mais c'est vraiment, mais alors vraiment pas mon truc. l'année prochaine, je prends des cadeaux déjà fait. tu ne peux t'empêcher de rire doucement à cette révélation. dans l'intimité du petit bureau que tu occupes dans l'université : tu ne peux qu'apprécier cette discussion, aussi improbable soit-elle. ton anxiété semble envolée, et ce, même si la présence du brun n'était pas prévue. ― oh, c'est dommage. j'adorerais qu'on m'offre une écharpe fait main. en laine toute douce ... tu souffles doucement, amusé. sourire tendre sur les lèvres.
hâte de découvrir les lieux que tu fréquentes par ici. un rire s'échappe de tes lèvres. ― tu dis ça comme si je connaissais tout de la vie sur san diego. tu souffles, une moue sur les lèvres. ― je connais juste quelques restaurant. et une librairie coréenne. tu annonces. tu ne sors pas beaucoup, c'est vrai. pas ton genre, pas ce que tu apprécies. tu déglutis lentement, ton regard se pose sur le brun. et s'il veut quelqu'un qui préfère sortir ? ce n'est pas vraiment ton genre. tu fais la route pour mallory ? tu as jamais pensé à te trouver un truc vers san diego ? tu hausses un peu les épaules, ton regard se portant sur edward. ― je préfère le calme d'oceanside. la route ne me dérange pas. je sais qu'une fois que je quitte san diego ... je suis plus serein. je n'aime pas beaucoup les grosses villes. tu avoues simplement, frottant ta nuque du bout des doigts. non, tu n'aimes définitivement pas l'agitation de la ville. oceanside est un bon compromis.
est-ce que sa matinée a été difficile parce qu'il a décidé de venir te voir ... ? tu n'en sais trop rien. beaucoup mieux. je suis aussi content d'être là... avec toi. tu sens tes joues chauffer un peu à sa révélation. pas totalement à l'aise cette fois-ci. tu as du mal à penser que l'on puisse réellement s'intéresser à toi. du mal à accepter le fait que l'on puisse s'intéresser à toi. ― oh ... tant mieux, alors ... tu murmures. ― je suis content aussi d'être avec toi ... même si ce n'était pas totalement prévu. tu te sens bien, à ses côtés.
tu es heureux qu'il soit là.
il propose de t'emmener à l'endroit où il a acheté la salade. tu souris un peu, hochant la tête. ― ce sera à toi de m'inviter alors. si je te fais découvrir une adresse sur san diego entre temps. tu souffles doucement, amusé. tu te prends au jeu. c'est mal, n'est-ce pas ? tu vas encore être déçu. parce que ... parce qu'edward n'a pas l'air du genre de personne qui s'accroche à toi. ( tu es juste trop bête pour voir que c'est déjà le cas. ) sam a absolument voulu regarder le dernier spiderman hier soir, le dessin animé là, tu l'as vu ? tu réfléchis un bref instant. j'avais aucune envie de le regarder et franchement, c'était pas si mal. tu hoches distraitement la tête. ― j'ai emmené mallory le voir au cinéma, il me semble.[/b] sourire doux sur le visage. [i]― il était sympathique, oui. mais je préfère les films, plutôt que les dessins animés. après, il faut dire que marvel sont bon pour les films de super héro. tu souffles avec un petit rire sur les lèvres. manges tranquillement, buvant un peu d'eau de temps en temps. ― mais c'était pas trop mal, mallory l'a beaucoup aimé aussi. ton regard se pose sur l'avocat, et tu te perds un instant dans la contemplation de son visage.
Rire déclenché quand il précise qu'il aurait aimé une écharpe fabriquée main. crois moi, pas celle que j'ai faite. Il sort rapidement son téléphone pour faire défiler ces photos et lui montrer l'état de cette œuvre désastreuse, moche. Vraiment. Le téléphone qu'il tend dans sa direction. Minho a beaucoup de goût en ce qui concerne son style vestimentaire, il serait vraiment triste de gâcher tout ça avec sa création. si jamais je persiste et je m'améliore... qu'il confie tout de même, après tout, maintenant qu'il sait que son petit ami aimerait un cadeau de ce genre, il n'est pas à l'abris de persévérer dans la tâche pour offrir quelque chose de plus correct que celle que Jamie va recevoir.
tu connais toujours mieux la ville que moi. Je suis très peu venu à San Diego. Je pourrais t'emmener à Boston par contre, j'y ai passé un bout de temps. Ils pourraient aussi tout aussi bien découvrir ensemble cette ville, Eddie a tellement l'impression de voler à ses côtés qu'il se fiche pas mal de ce qu'ils font, comme ce repas partagé en toute simplicité, tant qu'ils sont ensemble, ça lui va. Oui, tu n'as pas vraiment le choix finalement avec ton travail. reprend t-il avant de venir croquer une nouvelle bouchée de sa salade. Proposition de l'inviter la prochaine fois qu'ils se retrouveront ensemble. Des rendez vous comme celui ci, il aimerait en voir plein dans l'avenir, des lustres qu'il n'avait pas envisagé quoi que ce soit avec quelqu'un et il a l'impression que le futur lui sourit de nouveau. Sentiment d'être à sa place. La salade qu'il continu de dévorer, le regard rivé dans celui de Minho. Cinéma de la veille évoqué. A vrai dire, je n'en connais pas beaucoup, j'ai jamais été très branché super héro. Son style cinématographique qui se veut moins grand public dans le fond mais il n'est fermé à rien. Comme pour ce film, surprise agréable. Puis, il a été prouvé lors de leurs dernière sortie que ce n'est pas vraiment le film qui compte mais plutôt la personne avec qui on partage le moment. Plaisirs solitaires qui s'articulent plutôt autour de la lecture de son côté, il n'est pas un fervent admirateur des films et séries en tout genre qu'il voit se multiplier sur les nouvelles plateformes.
Il termine sa salade et pose le réceptacle sur le bureau juste à côté d'eux avant de se réinstallé correctement contre son siège. Son regard qui ne quitte pas celui du beau coréen. Les battements de son cœur qui viennent accélérer vivement dans sa poitrine. Il craint de voir cet instant se perdre encore dans les limbes de ces baisers manqués. Pourtant, il en a envie et concrètement, rien, ni personne ne peut vraiment les déranger à l'heure du déjeuner n'est ce pas ?
tu ne peux t'empêcher de rire doucement à la remarque d'edward, un sourire plus tendre sur le visage. ― ah oui. disons qu'il faut un début à tout. tu souffles un peu plus tendrement. comme quand ... mallory te montre quelque chose de totalement raté. si jamais je persiste et je m'améliore... tu souris un peu. ouais. ça te ferait plaisir. mais ce n'est pas le genre de cadeau qu'on fait à un simple ami, n'est-ce pas ? dommage.
tu connais toujours mieux la ville que moi. je suis très peu venu à san diego. je pourrais t'emmener à boston par contre, j'y ai passé un bout de temps. tu souris à ses mots, ton regard croisant le sien. ― encore un voyage à l'autre bout du pays ? tu questionne, mangeant tranquillement, profitant du repas et de l'instant aux côtés de l'avocat. tu te sens bien, tu n'as pas envie que cet instant ce termine, pas envie de reprendre le cours de ta journée. à quoi bon ? tu ne seras de toute manière pas concentré sur ton après-midi de cours. tu entends à peine la réponse d'edward, sortant de tes pensées pour reprendre le fil de votre discussion. cinéma. dessin animé. les enfants. à vrai dire, je n'en connais pas beaucoup, j'ai jamais été très branché super hero. tu hoches doucement la tête à ses mots, amusé. ― j'aime bien ça, perso. tu souffles doucement. et certainement qu'il s'en fiche, de ce que tu aimes ou non.
le repas se termine après quelques minutes, petite moue sur les lèvres. tu ne peux pas le retenir ici éternellement, n'est-ce pas ? ce ne serait pas correct. tu récupères les différents déchets, avant de tout glisser dans la poubelle. les boites sont vides et la nourriture n'était pas chaude. alors il n'y a pas de risques pour les odeurs. tu glisses une main dans ta nuque. ― et bien ... je ne vais pas te retenir inutilement ... tu souffles doucement, t'approchant un peu du brun. tu déglutis lentement. fin de rencontre, alors ? encore une ? tu n'en as pas envie. tu n'en as vraiment pas envie, tu dois bien l'avouer. soupir léger sur les lèvres. tu observes edward quelques secondes. ― j... tu déglutis lentement, sourire forcé sur tes lèvres. un peu mal à l'aise malgré toi. tu en as envie, terriblement envie.
de l'embrasser.
et tu le fais. presque. et s'il ne voulait pas ? et s'il te repousse ? non. ce serait ... trop difficile, de faire comme si de rien n'était ensuite. c'est certainement pour ça que tu te défiles, à la dernière seconde, dans l'entrebâillement de la porte de ton bureau. ― je dois aller donner cours... que tu souffles un peu trop précipitamment, commençant à t'éloigner.
― idiot. tu marmonnes pour toi-même.
Un début et parfois une fin. Parce que le tricot n'est définitivement pas son truc, surtout qu'il n'a pas la patience nécessaire pour y prendre goût. Pas tout à fait un hobby qu'il compte garder au fil des années. j'y suis resté un moment, j'ai fait mes études à Harvard. ville qui abrite la célèbre université. Un moyen aussi de sortir du joug familial qui l'étouffait à l'époque. Parce qu'il avait ce besoin constant d'approcher la perfection. Même si dans le fond, sa ville natale avait fini par le rappeler et les siens lui manquer. Oceanside a été son berceau et elle accueillera probablement ses derniers jours. Les deux amis continuent de manger, les regards qui en disent long, incapable de trahir l'émotion de ce regard brillant qu'il pose sur Minho. Importance qu'il accorde à son désir foudroyant pour l'autre. Et pendant une seconde, il a l'impression de partager cette envie avec le professeur, il a même le sentiment qu'il est sur le point de l'embrasser. Palpitant qui rate quelques battements. Iris figés dans les siens, il voit pourtant son partenaire de jeu se raviser et préciser qu'il doit aller donner un cours avant de quitter la pièce. Il faudra de longues secondes de presque agonie à Edward pour comprendre qu'il vient une fois de plus faire face à une occasion manquée.
Le souffle court, il s'immobilise, ses pensées qui virevoltent dans sa tête. Il est là, installé sur un fauteuil, le cœur sur le point d'exploser, seul. Oh et puis merde. Non. Impossible. Il ne va pas laisser le coréen s'échapper, il ne va pas laisser son cœur attendre plus longuement. Il se redresse et prend la suite de Minho, silhouette qu'il aperçoit sur la droite. Il le rejoint d'un pas vif et attrape son bras pour lui implorer de se retourner. Instant presque magique qui précède le premier échange de salive. Regard de braise qui glisse sur ses lèvres avant de venir les prendre d'assaut. Il risque quoi de toutes façons à enfin faire le premier pas ? Un gifle ? Et si c'est le cas tant pis puisque la sensation de ces lèvres contre les siennes le réjouit. Les yeux fermés. Sa main qui vient se saisir de la nuque du professeur de littérature. Il sent son myocarde défaillir avant d'approfondir ce baiser. Depuis le temps qu'il attendait ça et c'est encore mieux que ce qu'il avait imaginé. Son corps tout entier se tend.
― harvard ? la classe. tu souffles doucement, souriant un peu face à edward. ouais, tu es impressionné. tu n'as pas fait d'université prestigieuse, pour ta part. même si ta liste de diplômes paraît souvent impressionnante. tu te pinces les lèvres quelques secondes. tu te perds peu à peu dans tes propres pensées, dans la spirale infernale de tes émotions et de tes questionnements. et si ? et si ? et si. tu hésites un bref instant, tu en as envie, tellement envie de l'embrasser. le repas est terminé, les cours vont bientôt reprendre et ... tu te défiles. évidemment, que tu te défiles. parce qu'un homme comme lui ne voudra jamais de toi, n'est-ce pas ?
trouillard, très certainement. et s'il te déteste, maintenant ? et s'il te déteste, pour avoir voulu l'embrasser ? pour avoir fuit, finalement. tu te sens totalement idiot, et totalement retourné. un soupire s'échappe de tes lèvres. tu ne fais pas attention au fait qu'il te rattrape. il y a sa main à ton bras, te forçant à te retourner. tu fronces un peu les sourcils, alors qu'il croise ton regard. et puis. et puis, il y a ses lèvres sur les tiennes. tu es un peu surpris aux premiers abords. il y a sa main dans ta nuque. tu fermes les yeux toi aussi, tu réponds à son baiser avec envie -- tu en avais tellement envie. tu le serres doucement contre toi, tes mains dans son dos. c'est bon. ça fait du bien. c'est ... tu as du mal à trouver les mots pour ça.
tu sens tes joues rougir, et tu termines par te détacher d'edward quand tu reviens à la réalité. vous êtes applaudis un peu plus loin par quelques étudiants, et tu fixes tes pieds un bref instant. pris en flag comme un adolescent. tu frottes ta nuque, la sensation fantôme des doigts d'edward s'y glissant. tu te racles doucement la gorge. ― je ... tu ne sais quoi dire. ― je dois vraiment retourner donner cours. tu murmures en croisant son regard quelques secondes, respirant un peu plus fort. ― on s'envoie des messages ? tu demandes, souriant un peu. tu es certain que maintenant, l'après-midi va être longues. parce que tu te lasses déjà de votre prochaine rencontre.
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