rp aléatoire : seok & bashir
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Jour de repos mérité ou non; grand soleil tombant sur les carreaux anciens d’un appartement qui donne sur des jardins privés ou communs. Pas trop de vis à vis; de quoi se croire à la campagne et n’avoir aucun scrupule à étaler quelques affaires personnelles sur un flanc de fenêtre. Dans cet appartement, chaque centimètre est optimisé; et quand la météo est une alliée; alors, oui; l’artiste se laisse aller et étale ses effets à la vue de ceux qui osent lever le regard. Cette fois; quelques chemises en lin; d’un blanc immaculé, mais aussi des caleçons en coton; qui, théoriquement, sécheront en un rien de temps. Mais… c’était sans compter sur cette brise légère qui souffle et emporte avec elle; la pudeur de tout corps.
Tu regardes; impuissant; tes affaires être emportées par des oiseaux invisibles avant de se poser avec trop de délicatesse en plein milieu du jardin se trouvant non loin de là.
Alors oui; tu paniques; dévalant les escaliers quatre à quatre pour chercher à trouver à quelle porte à laquelle toquer. Ton expertise t’amènes à ce qui parait être un appartement rez-de-chaussée qui donne accès au bout de terre; mais dont le propriétaire ne semble pas répondre. Tes poignets, las d’avoir toqué pendant presque 10 minutes; se perdent alors à l’exercice d’agripper quelques branchages qui coupent la propriété… histoire de mieux pouvoir bondir par dessus une haie presque conçue à cet effet tellement elle est coupée basse.
Tu atterris; sous pression; sur l’herbe verte et avance comme une petite souris jusqu’au centre du jardin; ayant déjà repéré où les vêtements et sous-vêtements s’étaient posés.
Tu en récupères un premier; puis un deuxième; avant de remonter presque jusqu’au niveau de la porte de l’habitation; où un caleçon s’était allègrement étalé comme s’il s’agit d’une invitation.
Et alors que tu t’approches en voutant le dos pour ramasser le tissu; tu entends la porte grincer. Tes prunelles noisettes tremblent légèrement alors que ton corps; lui, se fige totalement; comme si un jeu d’un deux trois soleil venait de commencer.
Vu le soleil qui brillait dehors, Bashir n’avait pas hésité longtemps avant de quitter son appartement pour aller courir un peu sur la plage. Il avait besoin de se dépenser, avait tendance à utiliser le sport pour maintenir au loin ses démons. Une bonne chose clairement, parce qu’il fallait mieux abuser du sport, que des drogues dans lesquelles il s’était perdu après le décès de sa sœur. Il était resté un moment sur la plage à courir et à profiter du beau temps, Bashir. Ça lui faisait du bien et il devait bien admettre qu’il n’avait pas particulièrement envie de se retrouver de nouveau enfermé chez lui à broyer du noir. Il travaillait le plus souvent depuis chez lui et comme ses projets n’étaient pas très intéressant, qu’il les acceptait uniquement parce qu’il fallait mettre du beurre dans les épinards. Alors son appartement était parfois un peu trop associé à ce travail qui ne lui plaisait pas tant que ça ces derniers temps. Trouver de bons projets quand on avait l’étiquette fraîchement sorti de désintox accrochée à soi, ce n’était pas évident. Il espérait que ça se tasse avec le temps et qu’on finisse par oublier ses erreurs du passé.
Il avait quand même fini par se décider à rentrer chez lui. Là, il n’avait pas tardé à se rendre sous la douche, conscient qu’après avoir passé un moment à courir sous le soleil de Californie, ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux pour les odeurs. Il avait mis de la musique sur son enceinte de salle de bain, avant de profiter d’une bonne douche en musique, se permettant même de pousser la chansonnette, à l'abri des oreilles indiscrètes. Sans doute avait-il quelque peu abusé du volume sonore, puisqu’il n’avait absolument pas entendu qu’on frappait à sa porte. Il avait fini par sortir de sa douche s’essuyer rapidement, avant de quitter la salle de bain, sans vêtements, parce qu’il n’avait rien pris de propre et qu’il n’allait pas remettre ceux qui puaient la transpiration. Il s’en fichait, il était seul chez lui et donc parfaitement autorisé à se balader complètement nu, sans que personne n’ait quelque chose à y redire. Très à l’aise avec son corps de toute façon, il n’était pas du genre à se cacher sous un gros peignoir, surtout quand il était chez lui. Dehors, évidemment qu’il ne se baladait pas à poil, mais chez lui, vraiment aucune difficulté à le faire. Il traversait l’appartement, avec une serviette en mains, avec laquelle il s’essuyait les cheveux quand il fut attiré par son chat, posé devant la fenêtre à observer attentivement quelque chose. « Qu’est-ce que tu regardes comme ça, Simba ? » Il demanda, à l’adresse d’un chat qui, évidemment, ne lui répondit pas, ni même ne pris le temps de lui adresser un regard, toujours passionné par la scène à laquelle il assistait. Intrigué, il ouvrit la porte pas loin du point d’observation du chat, pensant tomber sur un insecte ou une souris, mais certainement pas un caleçon et un type. Scène irréaliste, qu’est-ce que ce type foutait là ? « T’es qui et qu’est-ce que tu fous ici ? » Il demanda alors, avant de se souvenir qu’il était nu devant un illustre inconnu. Pas bien grave dans le fond, parce que des deux, c’était lui qui était chez lui. Mais il prit quand même quelques secondes pour enrouler sa serviette autour de sa taille, sait-on jamais, s’il fallait qu’il se mette à courir après ce type. Ce qu’il n’espérait pas, à l’aise avec son corps, certes, mais peu désireux de se faire arrêter pour exhibitionnisme quand même.