-- rp aléatoire : laurel & clara.

tw: aucun.

Le temps est plus qu'agréable, aujourd'hui. Le soleil est de sortie, et ça t'a donné envie de sortir faire un tour, Laurel. Tu es parti∙e pour une grande balade le long du lac, mettant de bonnes chaussures et n'oubliant pas d'embarquer une bonne gourde d'eau. Car le soleil tape fort, aujourd'hui. Manque de bol : tu as oublié de prendre de quoi te couvrir la tête, pour la protéger du soleil. Toi, Clara, tu es allé∙e t'installer à l'ombre, pour bouquiner, dessiner ou simplement rêvasser, à l'ombre dans l'herbe. Mais tu ne tardes pas à apercevoir Laurel qui s'est arrêté∙e et mis∙e à l'ombre, à quelques pas de toi, prêt∙e à tourner de l'œil, en proie à une belle insolation.

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-- Il n'y a aucun ordre défini, débute le rp qui le souhaite.  
-- Une fois le rp terminé, n'oubliez pas d'aller le faire archiver.

tw: aucun.

Laurel se préparait pour un semi marathon qui allait avoir lieu d'ici quelques semaines. Ensuite, la jeune femme irait essayer un marathon à New York, lieu de sa naissance.  Elle se demandait encore comment elle avait pu dire oui à ses amies, mais trop tard Lau n'avait plus qu'à s'entrainer. Depuis environ cinq ans, Laure courrait quotidiennement et pratiquait sur une base régulière son sport fétiche : le volleyball de plage. La blondinette était plutôt en forme, mais le défi allait être de taille, même de très grosse taille. C'est ainsi que vêtue de short, d'une camisole et d'une bonne paire de souliers de sport, Laurel avait pris la direction d'un lac où elle avait l'habitude de courir.

Évidemment, Rojas avait pensé prendre une gourde d'eau avec elle, mais rapidement cette dernière se vidait et Laure se rendit compte qu'elle avait oublié sa casquette. Le soleil tapait fort et Lau commença à sentir sa tête tourner. Zut, je n'ai pas très bien mangé en plus pensa Lau en ayant autre choix que de s'arrêter. Déçue d'elle-même Lau comprit qu'elle se sentait encore plus mal qu'elle ne le pensait. Repérant une petite zone d'ombre sous un grand arbre, Laurel s'y dirigea à pas lent. Arriva à destination, elle se rendit compte que sa gourde était vide. Mains sur les genoux, elle se laissa tomber au sol se demandant comment elle fera pour retourner chez-elle.

tw: Aucun

C'est une belle journée, chaude, ensoleillée, Clara a décidé de faire du vélo comme bien souvent à sa façon : beaucoup trop lentement au goût de plusieurs cyclistes qui la dépassent et la regardent d'un drôle d'air. Elle s'en fiche bien, elle aime bien simplement se balader de cette façon, prendre son temps, pouvoir regarder autour d'elle. Elle peut aller plus vite au besoin, mais elle n'est nullement pressée. Elle préfère aussi aller plus lentement aujourd'hui à cause de la chaleur. Effort et forte chaleur ne vont pas toujours très bien ensemble. Après elle ne sait combien de temps, elle s'arrête dans un parc et va s'installer à l'ombre des arbres directement sur l'herbe. Elle s'installe contre un tronc, sort un livre et se met à lire, sa bicyclette à ses côtés. Elle relève la tête une fois de temps à autre pour regarder le lac et les oiseaux qu'il y a un peu partout, donnant l'impression que le temps c'est presque arrêté. Au moment où elle baisse la tête pour pouvoir lire quelques pages de nouveau, une jeune femme s'écroule dans l'herbe pas trop loin d'elle. Jeune femme qu'elle pense reconnaître. « Laurel ? » fait-elle, d'un ton incertain. « Ça va aller ? » lui demande-t-elle, car Laurel ou pas Laurel, cette dernière ne semble pas du tout bien aller. Elle s'approche doucement et se baisse pour se retrouver face à elle, attendant une réponse.  

tw: aucun.

Toujours dans la même position, genoux dans l'herbe à l'ombre d'un arbre, Laurel regretta de ne pas avoir apporté son cellulaire avec elle. Habituellement, ce dernier l'accompagnait toujours pour lui offre de la musique d'encouragement, malheureusement, Lau l'avait trouvé sans batterie et avait donc abandonné l'idée de l'apporter avec elle pour cette fois. Tentant de calmer sa respiration, Laure cru entendre un voix l'interpeller. Fronçant les sourcils, la blondinette releva la tête et plissa les yeux pour lutter contre les rayons du soleil qui lui rendait la vue difficile. C'est avec soulagement que Laurel vu s'approcher une magnifique rouquine qui lui rappelait une amie de son oncle, Clara.

Ooh Clara? C'est bien toi? Je t'avouerais que je me suis déjà sentie mieux.. déclara Lau un peu gênée de cette fâcheuse situation, comme si elle n'était pas assez mature pour s'occuper de soi. Hum, tu n'aurais pas de l'eau par hasard? questionna malgré tout Laurel qui avait cruellement soif. Puisqu'elle avait sa bouteille, elle pourrait peut-être en transvider à l'intérieur pour pouvoir se donner la force de se relever.

tw: Aucun

Clara opine de la tête, c'est bien elle. « La chaleur est traitre. » On pense que tout va bien, mais au final le corps décide que non. Elle hoche de nouveau la tête, elle a de l'eau. Enfin, dans sa bouteille, mais ailleurs aussi, en quelque sorte. « Restes à l'ombre, je reviens. » lui indique-t-elle. Elle prend la gourde de la jeune femme et va la remplir à l'abreuvoir un peu plus loin. Abreuvoir bien caché de là où elles sont. Cependant, à force de se promener partout en vélo et de chercher les abreuvoir, elle les connait assez bien. Elle remplie la gourde de Laurel et revient au près de cette dernière. « Des petites gorgées. » lui conseille-t-elle en lui tendant la gourde. Elle n'est pas experte, mais elle a eu quelques élèves victimes de coup de chaleur (ce que semble avoir Laurel) au fil des années. Autant les siens que ceux des autres. Surtout sur l'heure du midi. « Mets là dans ton cou » qu'elle lui conseille de nouveau. Un peu de frais est toujours conseillé. Habituellement, un linge d'eau froide est appliqué, mais elle n'en a pas avec elle. Et elle ne pense pas que la jeune femme voudrait avoir une de ses chaussettes dans le cou.

tw: aucun.

Laurel n'aurait pas pu dire mieux. Effectivement, la chaleur lui avait joué un mauvais tour et Lau ne pouvait pas s'empêcher d'être un brin honteuse. À 27 ans, elle pensait être suffisamment rendue assez grande pour s'occuper de ses besoins, mais apparemment non. La blondinette ne se le fit pas dire deux fois et elle fût reconnaissante de ne pas devoir se lever tout de suite. Une petite pause à l'ombre était de mise. Elle tendit sa bouteille vide et elle prit appuie contre le large tronc d'un arbre. Dans toute cette aventure, elle devait bien avouer être reconnaissante que Clara soit passé par là.

En voyant Clara revenir avec de l'eau, Laurel dû y mettre toute l'énergie qui lui restait pour ne pas engloutir d'une seule gorgée le liquide rafraichissant. Elle écouta sagement la consigne de Clara et prit de petites gorgées. Rojas sentit l'eau couler le long de son œsophage et elle se sentit aussitôt soulagée. Merci, je sais maintenant comment les plantes que je n'arrose pas suffisamment souvent se sentent. De nouveau, Laure obéit à la consigne de sa sauveuse et taponna sa bouteille d'eau froide dans son cou et même son front. Elle se sentait déjà un peu mieux, mais elle sentait le besoin de rester assise encore quelques instants. Je suis désolée de te faire perdre ton temps! J'espère que je ne te fais rien manquer de trop important?  

tw: Aucun

Laurel semble écouter les conseils de Clara sans s'obstiner. Ce qui est mieux pour elle avec l'état dans lequel elle est. Si elle ne fait pas attention, c'est aux urgences qu'elle risque de terminer (enfin, si elle a les moyens ou des assurances pour). Elle va assez mieux pour pouvoir parler, à moins qu'elle ne puisse jamais s'arrêter de le faire (elle ne la connait pas assez pour savoir si elle est assez bavarde pour ne jamais arrêter de parler). « J'ai le même problème. » Sauf quand elle les arrose trop. Elle n'a pas du tout le pouce vert, malheureusement : elle finit souvent par les tuer d'une manière ou d'une autre. Elle ne sait pas trop comment ou pourquoi. Elle aimerait bien pouvoir avoir quelques plantes, elle les aime bien, mais c'est mieux pour les plantes lorsqu'elle ne s'occupe pas d'elle. Elle se contente de les admirer un peu partout et de ne pas en ramener. Laurel s'excuse ensuite et la professeure secoue la tête. Elle n'a aucunement besoin de s'excuser. « Hum... » fait-elle. Elle regarde son livre, aucun reproche n'en sort (heureusement). « Ça devrait aller. » dit-elle, tout simplement. Puis bon, peu importe où elle serait attendue ou devrait faire, la santé de la jeune femme est plus importante. « Tu te sens comment ?» lui demande-t-elle, après quelques minutes. « Tu veux encore de l'eau ? » est ensuite rajouté.

tw: aucun.

Prenant de profondes respirations tout en continuant de profiter de la froideur de la bouteille d'eau, Laurel commença à reprendre ses esprits peu à peu. C'était une véritable bénédiction d'avoir eu Clara sur son chemin, sinon elle ne sait pas comment sa mésaventure aurait pris fin. Je me sens mieux, pas encore tout à fait au top de ma forme, mais vraiment moins étourdie!  Elle pris une autre gorgée d'eau afin de se donner du courage pour essayer de se lever. Tranquillement, la blondinette fit un geste pour se remettre sur ses deux pieds. Je crois que, en marchant tranquillement et en buvant de l'eau sur le chemin du retour, je vais être okay pour retourner chez-moi! Elle se leva, mais dû avouer que rapidement les sueurs se remettaient à couleur et que ses jambes n'avaient plus l'air autant solides qu'à l'habitude. Mouin, peut-être qu'un taxi serait une meilleure idée, hum est-ce que tu aurais ton cellulaire avec toi par hasard? questionna Laurel gênée d'avoir encore besoin d'un service. Décidemment, elle ne savait pas comment elle ferait pour remercier suffisamment Clara de son aide.