Une virée qui aurait pu tourner au drame (Nico B)
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Une virée qui aurait pu tourner au drame (Nico B)

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“ une virée qui aurait pu tourner au drame ”
Nico & Chin-Hae


Cela faisait quelques jours seulement que j'étais de retour à Oceanside,  beaucou de choses se bousculaient en moi. La première chose que j'avais faîtes,  avais été d'aller voir ma sœur au cimetière.  Elle me manquait terriblement,  j'avais passé de longues minutes à lui parler, c'était certes un monologue mais ça me faisais le plus grand des biens. J'étais ensuite retournée à l'hôtel dans lequel je vivais durant ma visite. J'adore être ici, contrairement en Corée la vie y est plus libre, moins stricte, moins conventionnelle puis il n'y avait pas mon père.  D'ailleurs je ne l'avais pas prévenu de mon voyage. Depuis mon arrivée j'avais aussi croisé des personnes que je connaissais avec lesquelles nous avions partagés un verre ou un dîner.  

Aujourd'hui j'étais partie pour rendre visite à Nate. Trois ans, c'était la période durant laquelle on ne s'était ni vu ni entendus. Je l'avais vu la dernière fois à l'enterrement de Sun-Hi, il était au plus mal, je n'avais pas pu trouver les mots à cette époque pour le consoler ou tout du moins me réconforter, ma mère elle, avait réussit. Comme toujours. Elle aussi me manquait. J'étais rester en contact avec mes deux autres beaux-frères enfin plus ou moins, c'était devenus bizarre de leurs parler depuis le suicide de mon aînée. Je marchais sans vraiment faire attention où j'allais ni où je mettais les pieds, c'est comme ça que je finis par me retrouver au lac et mon inattention me mena tout droit à un ponton peu sécurisé sur le lequel je marchais. Réalisant où je me trouvais, je me pétrifiais de peur et le ponton céda sous mon poids. Je tombais dans l'eau, coulant comme une pierre, je ne savais pas nager.



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[ une virée qui aurait pu tourner au drame ]

feat.
@Chin-Hae Kelly ;
tw: aucun.

la brise légère s'infiltre sous son t-shit sans manche. sourire sur les lippes, regard glissant sur le paysage. rareté mesurée facilement. nico sort rarement de son garage, même quand les chaleurs tempétueuses s'y installent apportant son lot de souffrance. aujourd'hui, il profite de l'air frai avec quelques amis. installé contre le capot de sa chérie, voiture qu'il personnalise et identifie comme un être vivant avec des sentiments. à moins que ce ne soit ses sentiments qui grouillent quand il frôle de trop près un mur. peu importe. installé contre la carrosserie, bière en main et musique latine emmitouflant le groupe, nico profite de ces doux moments. agréables. précieux.

regard coulant sur l'eau translucide, quelques morceaux de nature flottant ici et là. regard perdu sur la silhouette marchant sur le ponton. va-t-elle s'arrêter ? question sans réponse, qui n'en aura pas. vieux ponton. même nico n'aurait pas tenté de s'y faufiler. à moins d'un pari lancé. pupilles naviguant sur les traits de la silhouette aux cheveux ébènes jusqu'à ce qu'elle disparaisse. d'un coup. un crac se fait entendre avant que le ponton ne lâche sans sommation. nico n'hésite pas une seconde. bière lâchée, il courre en direction du désastreux ponton suivi de quelques uns de ses amis. l'homme grimpe dessus avant de finalement se jeter dans l'eau en remarquant qu'il n'y a plus la jolie silhouette baignée de lumière. attrapée par les fonds. nico entre dans l'eau d'un geste ample, élément qu'il apprécie particulièrement quand les chaleurs s'imposent. respiration retenue, morceau d'oxygène. ses paupières s'ouvrent méticuleusement pour retrouver la silhouette et la rattraper. en quelques gestes, il attrape sa taille et son bras pour la faire remonter à la surface. c'est vers la côte qui l'a ramène, précieusement. petit corps frêle entre ses doigts de mécanicien. corps qu'il dépose sur le sol terreux avant de la secouer un peu. eh, tout va bien. respire. mots soufflés, attention captée. il l'espère. il l'aide à se redresser pour qu'elle expulse l'air de ses poumons ingurgités. la surprise a dû la prendre à défaut pour qu'elle ne tente même pas de nager pour s'en sortir. ça va ? le ponton a lâché et tu es tombé dans le lac... tu n'as même pas essayé de remonter... ça va ? l'inquiétude et les questions, nico essaie de comprendre ce qu'il vient de se passer. il souffle à ses potes de s'écarter un peu pour laisser de l'air à la jolie asiatique déboussolée par les évènements.
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“ une virée qui aurait pu tourner au drame ”
Nico & Chin-Hae


J'étais tellement absorbée par mes pensées envahissante que je n'avais même pas fais attention que je m'étais rapprochée de l'eau malgré ma peur de cette dernière. Je fus submergée par la surprise puis la peur lorsque je me retrouvais dans l'eau du lac, je coulais comme une pierre, tentant de me débattre comme je le pouvais pour tenter de remonter. Seulement je ne sais pas nager, donc mes veines tentatives n'eurent aucuns succès si ce n'est de me fatiguée. J'étais cette fois envahie par la peur, pensant que c'était finit pour moi, c'est alors que je sentie une main ferme me saisir la taille puis le bras. Une personne était venue à mon secours, mon heure n'était finalement par encore arrivée.

Une fois en dehors de l'eau, je vois un homme, celui grâce à qui je pouvais encore respirer et non finir au fond de ce lac. Il me dépose délicatement sur le sol. Je toussais, crachant un peu de l'eau que j'avais avaler, ma gorge me faisais mal, mon cœur battait si vite que j'avais l'impression qu'il allait sortir de ma cage thoracique. J'essaie de retrouver mon calme, mais ce n'était pas si facile, je regardais le lac tremblante en réalisant ce qui venait de ce passer à cause de ma tête en l'air.


- Gamsahamnida !

Je le remerciais en coréen, premier réflexe qui m'étais venue, je le voyais faire signe à ses amis de s'éloigner et je me resituais. J'étais un peu secouée par ma petite noyage alors parler dans ma langue natale avait été un automatisme, je reprends, repoussant quelques mèches de mon visage.

- Merci de m'avoir sauvée .... je sais pas nager. J'étais tellement prise par mes pensées que je n'avais même pas réalisée que je me trouvais sur un ponton.

Je toussais un peu, je restais assise, récupérant encore du choc.


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