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Que se passe-t-il (Ares R)
Ares & Chin-Hae
Depuis ma dernière visite surprise chez Nate, je voulais rattraper le temps perdus, enfin en un certains sens puisqu'on ne peut pas rattraper ce qui est perdus. J'étais passé dans une épicerie asiatique que j'avais trouvé sur le net pour y prendre quelques mets sucrés et salés ainsi que des boissons, de quoi prendre un bon repas tout en bavardant. De l'avoir vu avec une mine aussi triste m'avais culpabilisée. Je m'en voulais terriblement d'avoir garder le silence durant ses dernières années, il souffrait encore plus que j'avais pu comprendre en discutant avec ses frères. Je ne pouvais pas le laisser comme ça, c'était impossible, il est comme mon grand frère. Je ne repartirais pas tant qu'il n'ira pas mieux ! Je ne pouvais pas faire revenir ni remplacer Sun-Hi, mais je pouvais essayer de lui remonter le moral.
J'étais devant chez lui sonnant, frappant à la porte, l'appelant. Mais aucunes réponses, je commençais vraiment à m'inquiéter. Et si il lui était arrivé malheur ? Ce qui ne me rassurais pas non plus c'est que je m'entendais pas Gyepi. Je tambourinais tellement à la porte que je commençais à en avoir mal à la main.
- Nate ! Si tu n'ouvres pas je te promets que j'appelle la cavalerie pour qu'ils défoncent ta porte d'entrée !
Dans une dernière tentative désespérée je tente de faire le tour de la maison. Je paniquaid vraiment à l'idée qu'il lui soit arrivé quelque chose. Je n'avais même pas pensé une seconde qu'il pouvait être absent. En même temps j'avais bien vu qu'il n'allait pas bien du tout et je ne pouvais pas le blâmer. Je ne pouvais pas imaginer ce qu'il devait traverser en perdant l'amour de sa vie.code by solosands
@Ares Rojas
Que se passe-t-il ?
Avantage certain d'un retour à Oceanside, c'est qu'il n'y a plus à faire la route de San Diego pour aller rendre visite à ses proches. Fait non négligeable et surtout appréciable. C'est pour cette raison, qu'il décide sur un coup de tête de quitter l'hôpital, pour rendre visite à un vieil ami. Ce n'est pas n'importe lequel, le meilleur comme on dit. Celui qui répond présent peu importe les circonstances. Qui regrette finalement d'être visité alors qu'au début il se réjouissait. Celui à qui on peut tout dire même si dans le fond, on lui cache le plus secret de son jardin. Celui qui ne fuit pas, même quand un franc parler pousse à dire ses quatre vérités. La relation entre Nate et Ares est un peu particulière, traversant le fil des ans. Ils ne sont pas toujours fourrés ensemble, pourtant ça ne les empêche pas de voir l'apparition des premières pattes d'oie sur le visage de l'autre, des premiers cheveux blancs. Mais aussi cette chute interminable que connaît l'un des deux depuis un certain drame. C'est en quelque sorte pour tout un ensemble qu'il décide se de pointer à sa demeure. Porte d'entrée en face de lui. Doigt appuyé sur la sonnette. Il patiente, les bras croisés, une épaule appuyé contre le mur. Il ne sait pas qu'une autre personne a la même idée que lui. Que celle-ci est en train de faire le tour de la maison, cherchant un moyen d'entrer. Ce n'est pas son genre de le faire par effraction. Seconde fois que le bout de son doigt appuie sur la sonnette. Il ne se risque pas à tambouriner sur la porte. Agir tel un sauvage, il laisse ceci à d'autres. Lui patiente, tout en s'impatientant, car il n'est pas du genre à perdre son temps. - Nate, tu déconnes qu'il souffle à voix basse. Téléphone dégainé. Il ne va pas dans ses messages pour en rédiger un à son attention et l'envoyer. Non, il préfère consulter, comme souvent, son courriel, et faire du tri dans ce dernier. Cela passe le temps, et tout comme une grande partie de sa vie privée, il aime quand c'est un minimum organisé. Sauf que sa visite impromptue ne l'est pas. Sûrement pour ceci que le karma se retourne contre lui, montrant toujours une porte close. Il pousse un profond soupir, s'abaisse enfin à porter quelques coups contre la porte. - Bordel, je n'ai pas que ça à faire. Il est vrai. Mais c'est un choix qu'il a fait.
Ares & Chin-Hae
Je finis de faire le tour de la maison, aucuns signes de vies ni même d'une quelconque présence, j'étais venue pendant son absence. Je me résignais finalement qu'il n'y avait personne dans la maison, malgré tout je n'avais pas dis mon dernier mot car je comptais bien repasser plus tard mais cette fois hors de question de me déplacer sans être certaine qu'il soit rentré. Je retourne donc en direction de la voiture que j'avais louée le temps de mon séjour. Je vois un homme appuyé contre le mur attendant que la porte s'ouvre. Il ne me disais rien, je n'avais pas l'impression de l'avoir déjà vu. Je m'approche timidement de cet inconnu.
- Bonjour.
Mon sachet remplis de chinoiseries toujours à la main, je range mon portable dans mon sac à main. Ne connaissant pas cet homme qui semblait être de la même génération que mon beau frère je gardais une petite distance de sécurité, il me gênait un peu. Je n'avais pas prévu de croiser quelqu'un en venant à l'improviste.
- Si vous voulez voir Nate, il semble absent.code by solosands
Que se passe-t-il ?
Secondes défilantes. Porte définitivement close. Le karma se retourne vraiment contre lui, alors qu'il décide de faire preuve de bienveillance, spontanément. A croire qu'il se ramollit dernièrement, si on l'interroge, il le niera, remettra rapidement le masque et sortira quelques phrases bien aiguisées. Sauf qu'il le sait, à l'intérieur que son être s'adoucit, depuis qu'une certaine personne est revenue dans sa vie, telle une balle fusante pour atteindre sa cible, la transpercer. Seulement il n'y a pas de dommages, si ce n'est d'ouvrir une porte menant à son coeur, close depuis plusieurs années. Il abandonne, se redresse pour faire demi-tour et quitter le lieu quand un timide bonjour lui est adressé. Opales qui se fixent sur la silhouette féminine. Elle lui semble familière sans pour autant l'être. Il ne répond rien, se contentant de la fixer. Pas de chance pour la jeune femme, ce n'est pas qu'il est malpoli, c'est juste que les premières secondes déterminent généralement à quelle sauce il peut manger une personne. A quelle vitesse les mots vont sortir pour la mettre mal à l'aise, ou tout le contraire. C'est tout ou rien avec lui, un peu comme la roulette russe. Elle semble connaître Nate puisqu'elle balance son nom. Serait-ce un coup d'un soir qu'il a ramené et la voici à venir en demander un peu plus ? La pauvre, elle n'a rien à espérer de son meilleur ami. Son état mental est bien trop fragile depuis le drame. Il le sait, et c'est pour cela qu'il est là, à tenter de le voir, ne serait-ce que deux minutes. L'ancien banquier semble réfléchir. Entre répondre quelque chose de correct ou s'amuser. - Il semble absent oui, dommage, on avait une partie de jambes en l'air de prévu. Air presque dépité que cela tombe à l'eau. Mains qui se glissent dans les poches. Une en ressort avec un petit trousseau de clés, qu'il agite légèrement. - Vous voulez entrer ? On peut l'attendre ensemble. C'est là qu'il va déterminer à quel point elle est barrée. N'importe qui refuserait et prendrait ses jambes à son cou. C'est plus fort que lui, et pourtant, une partie de son être le pousse à être plus sérieux. Car elle connaît la personne qui vit ici. - Vous êtes qui pour Nate ? Alors il pose la question, désireux d'éclaircir ce sujet, car il n'est pas du genre à tourner en rond.
Ares & Chin-Hae
L'homme qui se trouvait face à moi me prise au dépourvue en sortant qu'il avait une partie de jambes en l'air avec Nate, je me mise instantanément à rougir, très mal à l'aise de sa spontanéité. Je ne savais pas si je devais en rire ou alors me taire et partir sans un autre mot. Je prends quelques secondes pour trouver quelque chose à dire.
- Euh ... oui ... dommage.
Je bégayais comme souvent lorsque je suis à ce point gênée. J'espérais juste ne pas avoir croisé le chemin d'un pervers. Et le voilà à agiter un trousseau de clés me demandant si je voulais patienter jusqu'au retour de mon beau frère à l'intérieur avec lui. Tout mes signaux d'alertes me disaient que je ferais mieux de partir et revenir plus tard, je ne me sentais vraiment pas à l'aise avec lui. Je me demandais même comment Nate pouvait connaître une telle personne.
- C'est gentil à vous, mais je repasserais plus tard.
Je préférais être prudente, je ne me voyais vraiment pas rester seule avec lui. Puis il reprends la parole, cette fois avec une voix teinté de sérieux me demandant qui j'étais aux yeux de Nate. Je comptais bien lui répondre et lui retourner la question, ce qui me permettrais de savoir si ils étaient amants réellement, car j'avais vraiment du mal à voir Nate avec un autre homme, mais bon peut-être qu'en trois ans il avait bien plus changé que ce que je pouvais l'imaginer.
- Je suis sa belle-soeur. Et vous ?code by solosands
Que se passe-t-il ?
Jeune femme non très à l'aise face à sa spontanéité et à son franc parler. Léger bégaiement. Durant un court instant, il continue de s'amuser. En rajoute une petite couche. Propose même qu'elle entre dans la demeure vu qu'il en possède les clés.Toute personne saine d'esprit refuserait. Heureusement qu'elle l'est. Si elle avait accepté, il aurait commencé à s'inquiéter, de la raison de sa présence dans le coin. Peut-être une folle qui court vraiment après l'absent. - Tant pis qu'il rétorque simplement, rangeant les clés de la poche qu'il a sorti. Ce n'est même pas certain que ça soit d'elles de son ami, en vérité. Ce n'était peut-être qu'un leurre, pour un jeu un peu sadique qui le lasse déjà. La preuve c'est qu'il abandonne la désinvolture, pour reprendre un semblant de sérieux. L'interrogeant sur qui elle est pour l'autre. Belle-soeur. Tête qui se penche légèrement sur le côté. Il comprend mieux à présent pourquoi elle lui semble familière. C'est un air de famille. Elle est la soeur de la défunte femme de son ami. - Je vois. Lui, effectivement il comprend. Les pièces du puzzle se mettent en place rapidement. Ce n'est qui n'est pas le cas de la jeune femme, qui l'interroge en retour. Qui est-il pour Nate ? Un opposé. Un être dont il se passerait parfois, il n'en doute pas. Un être dont il aurait aimé s'éloigner depuis plusieurs années. Sûrement que l'autre y a songé. Mais il est comme la mauvaise herbe. On peut la couper, la déraciner, elle finit toujours par repousser, car elle est increvable. - Un ami proche qui lui botte les fesses. Une nouvelle fois c'est de la franchise. C'est ce qu'il est après tout pour l'homme. Un petit diable qui se pose sur son épaule, et qui finit par l'embarquer, pour qu'il continue de vivre, d'avancer. Il n'y a pas de gros succès vu comme son ami décline. Mais jamais il ne le lâchera, il le sait au fond de lui. - Soeur de Sun-Hi donc ? qu'il demande. Il le sait mais autant avoir une confirmation de l'intéressée.