L'Éclipse du Désespoir (w/Alec)

L'Éclipse du Désespoir (w/Alec)

Invité
Anonymous
Invité
   
 
「 L'Éclipse du Désespoir」
∙ feat. @Alec Pearson ; mois 2023 ∙
tw: tw: addiction / violence verbale et physique / comportements autodestructeurs

Troisième séjour au centre de désintoxication, un éclat d'espoir se languit, noyé par les flots sombres du désespoir. Les sentiers que tu avais déjà empruntés deux fois auparavant semblent maintenant être perdus dans un brouillard de désespoir. Tu te demandes si tu as le pouvoir de briser les chaînes de tes dépendances, si tu peux vraiment te libérer de ces liens insidieux. Pleine de doute, tu te demandes si les chaînes de la dépendance te retiendront à jamais. Tes émotions se tissent en une toile contradictoire. Un mélange aigre-doux d'anxiété et de soulagement enlace ton cœur fatigué. L'envie de te protéger se mêle à l'incertitude qui t'engloutit. Tu y retournes de nouveau, retour à la case départ forcée par un Ethan, à bout de souffle. Il a atteint les limites de sa patience. Le tourment de te voir constamment enivrée a érodé son amour, et ses paroles s'élèvent comme un ouragan féroce dans son esprit. Les éclats de soleil se heurtent aux nuages gris qui obscurcissent ton esprit, et tu te sens déchiré entre l’envie de changer et la crainte persistante de retomber de nouveau dans tes travers. Parfois, tu refuses de quitter ta chambre, te cachant des réunions, te barricadant dans ta douleur. Un désir brûlant de te dissoudre dans l'obscurité, de te perdre dans les méandres de l'oubli.

Trois séjours passés, tissés d'une toile complexe. Des moments de frustration griffent ton âme, tels des ronces acérées. Les tentations, comme des sirènes sournoises, chuchotent des promesses éphémères. Des jours sombres où l'abandon se glisse en silence, étreignant ta volonté chancelante. Les murmures de l'autodestruction bruissent dans tes pensées, une mélodie triste aux accords funestes. Ton voyage au centre de désintoxication est un lointain souvenir. De ce souvenir, tu te rappelles parfaitement des séances de groupe, assis en cercle avec d'autres patients partageant tes expériences, tes doutes et tes espoirs. Parmi les visages qui peuplent la salle de réunion, il y a celui d'Alec, un homme au charme ténébreux qui éveille une intrigue insondable en toi. Son regard profond est comme une énigme captivante, mais tu n'oses jamais franchir la barrière invisible qui vous sépare. Chaque fois que tu le croises du regard, une bouffée de curiosité s'empare de toi, mais la timidité te scelle les lèvres, se transformant en simple échange de sourire. Il est devenu un fantôme de ton passé, une présence évanouie dans ta routine quotidienne. Retour à la réalité, les jours se succèdent, emportant avec eux les souvenirs fugaces de tes pensées qui avaient autrefois été tissées autour de lui. Ennui ou simple attirance, le souvenir d'Alec le mystérieux est devenu une brume lointaine. Le retour à ta réalité a été cruel. Ethan t'a quittée. Rupture dévastatrice, brisant les fragments de stabilité que tu avais si difficilement rassemblés. Le chagrin et le vide qui ont envahi ton cœur sont insoutenables. Dans ta détresse, tu as cherché refuge dans de vieux démons, succombant à la tentation de faire la fête, de te perdre dans les nébuleuses de la drogue une fois de plus.

Alors que tu pousses la porte du premier bar, tu te laisses envelopper par l'atmosphère des lieux. Les néons clignotants illuminent ta silhouette vacillante, tandis que l'obscurité du lieu se mêle à l'obscurité de ton âme. Tu t'installes au comptoir, commandant une boisson forte pour apaiser la tempête qui gronde en toi. Le liquide ambré s'écoule dans ton verre. Chaque gorgée est une course effrénée vers un oubli éphémère, une fuite éperdue vers un ailleurs où tes soucis pourraient être noyés pour un temps. Les verres se succèdent, emportant avec eux un peu plus de ta lucidité. Dans ton état, la colère et le désespoir l'emportent, tandis que tu es prise par une impulsion destructrice. Cherchant un exutoire à ta propre souffrance, tu provoques délibérément une autre femme, cherchant à la blesser avec tes mots tranchants. « C’est le bal des p*tes par ici ? » La tension s'embrase, crépitant dans l'air chargé d'énergie. Un homme, emporté par une colère dévorante, se jette sur toi, saisissant ton bras avec une poigne brutale. Tu te débats comme tu peux. Promesse d'un début de soirée qui tourne mal. Et puis sans crier gare, un bras solide s'interpose, tel un bouclier protecteur, t'extrayant de cette emprise étouffante. Alec, tel un gardien silencieux, te guide vers la sortie, loin du tumulte qui persiste derrière vous. Ton regard perplexe se pose sur lui, ton sauveur inattendu. Tu feins de ne pas le reconnaître : « Hé, t'es qui toi ? Pourquoi tu m'as sorti de là ? J'avais besoin de me défouler, tu vois ? » C'est Alec, l'homme mystérieux qui t'a intriguée sans que tu n'aies jamais osé lui adresser la parole. Il est là maintenant, comme un phare dans l'obscurité, t'arrachant à cette scène chaotique. Les battements de ton cœur se mêlent à un mélange de peur et de gratitude. Vos regards se croisent, un échange silencieux s'opère. « Tu n'aurais pas quelque chose, n'importe quoi... J'ai besoin d'un peu de réconfort, si tu vois ce que je veux dire. »
Invité
Anonymous
Invité
   
 
「 L'Éclipse du Désespoir」
∙ feat. @Vicky Johnson ; july 2023 ∙
tw: tw: addiction / violence verbale et physique / comportements autodestructeurs

L’aiguille de l’horloge qu’il entend au rythme de ses battement qui frôleraient à s’arrêter sans laisser son regard se porter ailleurs que sur le verre qu’il tient en main depuis qu’il s’est retrouvé assis vers ce comptoir sans trop savoir vraiment comment il avait atterri ici. L’esprit qui se perd devant les souvenirs qui remontent les uns après les autres pour laisser au plus profond de lui se trou béant qu’il n’est pas capable d’effacer. Les regards qui s’effacent les uns après les autres devant le sourire qui se dissipe pour y laisser place à la triste et douleurs et ces cris de souffrance devant son prénom, devant ce titre imposé par son statut de militaire auquel il n’est pas capable de faire face. La main qui serre un instant le verre au risque de le briser. Il entend cette voix lui dire qu’un verre ne ferait pas de mal, encore plus face à ses souvenirs cauchemardesques qui lui pendait au nez sans savoir comment s’en détourner ; Il aurait voulu hurler, laisser les mots sortirent sans pouvoir y parvenir. Paralysé, le silence s’émane autour de lui, fresque d’une bataille sans fin où il s’impose à se répéter la scène encore et encore pour tenter de comprendre comment en était-il arrivé à être l’unique homme qui avait survécu. Héros malgré lui, héros qui souffrait en silence devant le calvaire d’une torture sans fin avec la réponse que l’on lui avait souvent demandé. Pouvait-il y avoir pire la mort ? Il se souvient de cette question posée durant son adolescence, son professeur de philosophie qui venait de leur d’incruster dans leur esprit incapable d’y répondre certainement bien trop jeune pour y voir quelque chose de sérieux, mais aujourd’hui, si cette question lui avait été posée nul doute qu’il aurait répondu sans l’ombre d’une hésitation un oui presque hurlant devant l’agonie dans laquelle il se noyer littéralement sans pouvoir réussir à demander de l’aide pour remonter à la surface. Tu ne le mérites pas que son esprit serait prêt à lui avouer. Ses yeux qui se ferment laissant le verre glisser à quelques mètres du comptoir, les doigts qui tapotent face à ce manque qui s’investi en lui. Il secoue la tête, avec ce sentiment de devenir fou. Encore plus quand il se retourne avec cette image nette et précise de cet homme qui l’avait maintenu vivant pour le torturer devant les mots et les rires et cette puanteur qui ne cessait de ressentir. L’odeur de la mort qui l’entourait assez pour se demander ce qu’il faisait toujours là ? Certain n’avait eu de cesse à lui dire comment il avait été courageux de survivre face à une telle épreuve tandis que d’autres y voit ça comme un miracle voir quelque chose de pas claire, pacte avec le diable au point d’y perdre la raison. Il secoue la tête quelques secondes, manquant de sursauter devant l’image loin de vouloir se dissiper assez pour poser la paume de sa main sur le comptoir, fermer une nouvelle fois les yeux pour se répéter encore et encore la même rengaine qui s’imposé à lui que tout ceci était dans sa tête et que rien de tout cela n’était une nouvelle fois réelle. Il s’était répété cela une fois puis deux jusqu’à ce que la dixième fois lui semble suffisant quand difficilement ses opales s’ouvrirent pour voir autour de lui le néant si ce n’est les gens l’entourer dans le bar où il se trouvait. Il entend encore cette voix pleine de sagesse ou tente-t-elle à y faire croire lui assurer qu’il se devait de tenter l’expérience pour arriver à retrouver le brin d’une nouvelle vie, une vie où être entouré par autant de monde faisait naitre cette angoisse palpable qui se mesurait à la crise de panique. Il se souvient de l’avoir ressenti face à ces réunions, le refus d’aller une nouvelle fois participer à celle de l’armée, le rappel trop répétitif de ce qu’il avait vécu bien trop égoïste pour entendre ses frères d’armes prendre la parole de leur vécu, de leur trauma auquel il n’était pas préparé à entendre et encore moins à en parler.

Il entend encore la voix de son capitaine le raisonner, cette voix dure et grave et qui pourtant pouvait y déceler une certaine inquiétude de voir Alec poussé dans ce déni impossible pour lui d’y laisser la parole. Il n’avait eu de cesse de ressentir l’angoisse le parcourir, la bougeotte qui semblait le parvenir au point que sa jambe tremblait encore et encore assez pour voir certains regards se tourner face à lui l’agacement qui se lisait sur ses visages dont il n’y prêtait pas compte, il savait que s’il ne gérait pas à sa manière cette panique de se retrouver autour d’autant de monde, il finirait agonisant dans sa propre souffrance l’alcool coulant dans ses veines pour se laisser porter par ces médicament insufflé pour apaiser sa douleur physique, une douleur qui revenait bien souvent la nuit comme ses silhouettes qui s’apparentaient à le punir pour avoir certainement survécu quand il n’était au fond que l’ombre de lui-même. Au fond, il ne savait pas pourquoi il avait continué ses réunions, pour tenter dans l’absolu de prouver à tout le monde et lui-même qu’il allait bien. Mensonge qui s’écrirait sur son front quand il agonisait de la souffrance, de cette colère incapable de maitrisé laissant parfois les coups se heurtaient à ses inconnus qu’il avait souvent provoqué, mais qui n’avait égalé à pouvoir lui rendre l’appareil. Les cris, le bruit tout le ramenait à la même nuit, cette nuit où son âme s’était égarée pour ne laisser en lui que le reflet d’un cœur meurtri, un homme qui avait beau respirer, mais bel et bien mort à l’intérieur au point de parfois se demander pourquoi était-il encore là ? Que lui restait-il quand il avait tout perdue ? Sa meilleure amie qui avait le choix de quitter sa vie pour reprendre la sienne et s’envoler au loin par besoin de s’éloigner de cette famille à laquelle il n’en portait même plus le nom, mais dont le sang en couleur dans ses veines assez pour la voir se dissiper, les désolés qui s’égarer sans qu’il ne puisse y répondre quoique ce soit pour la laisser partir quant au fond, il sait qu’il ne peut lui offrir cette promesse qu’il avait osé prononcé il y a quelques années, une promesse d’un homme qu’il n’était plus. Réunion qui s’imposait, les voix qui décèle un moment, les bras croisés, les jambes qui ne manque pas de bouger encore et encore pour entendre bien souvent les soupires de l’agacement avant de l’entendre elle cette voix qui ne manquait pas à le faire presque sourire. Ses lippes qui s’étirent pour oser laisser ses prunelles se poser sur les siennes. Des regards, des sourires, des instants de silences ou dans ces moments-là, il a le sentiment qu’elle arrivait à le comprendre, à le toucher comme pour lui assurer que dans ce néant qui l’entoure, il n’était pas seul. Elle plus que les autres semblaient provoquer en lui une sensation qu’il ne pouvait décrire, les mots lui manquaient et pourtant, dès qu’il se retrouvait dans ces réunions son regard se perdait à ne chercher qu’une seule et unique personne, elle, Vicky. Prénom enregistré dans son esprit, prénom qui se dessinait à lui offrir sans même qu’elle ne le voit, un certainement apaisement où tout lui semblait possible et lorsqu’elle s’était dissipé, il avait ressenti un certain pincement comme agacement assez pour tenter de la retrouver par besoin de savoir si elle allait bien et surtout parce qu’au fond Alec avait beau ne pas l’admettre quelque chose chez elle ne cessait de vouloir en savoir plus, il voulait savoir qui elle était avant de la retrouver comme si le hasard avait choisi de remettre Vicky sur sa route, un moment où sa vie semblait sans égale au point que les questions se posaient. Remarquerait-t-on réellement s’il se retrouvé à disparaitre à tout jamais de cette vie où bien trop souvent il avait le sentiment de ne pas appartenir ?

Les pensées s’évadent, sa tête abaissée, il ne fait pas attention à ce qui l’entoure, il secoue la tête pour effacer ces quelques images qui le guettent prêt à l’engloutir pour ne jamais plus le laisser s’en sortir. Il reste assis un bref moment, les billets qu’il jette sur le comptoir avant d’entendre le son de ses talons claqué contre le sol froid du bar, il l’entend autant que cette gestuelle qui ne manquerait pas à provoquer en lui une sensation étrange, connexion qu’il avait ressenti la première face à cette blonde assez pour tourner sa tête vers la silhouette et la voir, elle, Vicky bien loin d’être son état normal. Le trouble s’impose à lui, le regard qui se fonce assez pour se lever et qu’il remarque que Vicky ne l’avait pas vu, elle semblait dans un état d’euphorie loin d’être normal assez pour soupirer se demandant encore et toujours la raison qui poussait cette blonde à tenter de se détruire de cette manière. Il ne comprenait pas pourquoi, mais à chaque il avait ce sentiment que quelqu’un, quelque chose l’attirait vers elle. Magnétisme qui le pousse à faire un pas devant lui et faire face à cette silhouette qui se tourne sur elle-même, le rire qu’il aurait pu apprécier si son état n’en n’était pas si déplorable assez pour se demander sans cesse ce qui provoquer tant en elle de souffrance pour les dissiper dans l’alcool et certain bien d’autre substance plus forte. « C’est le bal des p*tes par ici ? » les mots s’enflamment, il voit la colère se glisser sur différent visage et encore plus sur cet homme, le bras qu’il serre autour de celui de Vicky assez pour qu’Alec se lève sans réfléchir et attrape le col du type pour le pousser et se mettre devant Vicky qui bien que troublé semblait l’avoir reconnu. — T'avise même pas de la toucher et dégage si tu tiens encore à tenir sur tes jambes ! paroles qui ne manqueraient pas à tenir avant de voir le type s’effacer au loin sans prendre la peine de l’entendre ou même de l’écouter, pas quand son regard se tourne vers celui de Vicky déphasée, l’air perdue. Il l’observe vérifiant qu’elle allait bien physiquement avant de l’attirer la main dans la sienne pour que l’air de dehors vienne se poser contre leur visage, la brise du soir qui le fait fermer automatiquement les yeux avant de voir l’agacement dans le regard de Vicky sans qu’il n’y prête attention tout de suite. « Hé, t'es qui toi ? Pourquoi tu m'as sorti de là ? J'avais besoin de me défouler, tu vois ? » Il oscille les sourcils, le silence qui s’imprègne laissant les mots de Vicky sortirent les uns après les autres. Elle tenait à peine debout assez pour que sa main se pose contre elle où évidemment elle lui retire prétextant certainement être une grande fille, le besoin de personne quand il savait que c’était tout le contraire. Il soupire quelques secondes, l’observe, malgré son état de d’ébriété, il ressent sa peine, cette douleur qu’elle tentait de se soustraire pour être l’image qu’on attendait d’elle. Une fille joyeuse, certainement drôle et qui allait toujours bien parce qu’au fond personne n’avait envie de savoir ce qui se cacher derrière les murs qu’elle s’était entouré assez pour refuser que l’on s’approche trop près d’elle, il le savait pour continuellement le faire autour de lui assez pour que ces soirées de solitudes finissent par le hanter jusqu’à vouloir le détruire. — Si tu as envie de te défouler, évite peut-être un type qui fait trois fois ta taille ça serait déjà pas mal. Il se doute qu’elle avait beau l’entendre, elle ne semblait pas être réceptif à ses dires sachant parfaitement que le lendemain, les quelques moments de la soirée finirait par se dissiper pour y laisser un trou béant dans sa mémoire et un mal de crâne carabiné qui l’attendait et ne la quitterait pas de sitôt. — Tu veux te défouler c’est bien ça ? Il la voit s’arrêter dans sa hâte, le regard qui se perd autour d’elle, les yeux qui clignent répétitivement pour ne pas quitter ses prunelles, Alec avance vers elle ses yeux qui se perdraient un instant dans les siens, sa main hésitante mais qui finit par venir se poser délicatement sur sa joue. Il la voit presque troublé et euphorique se doutant que les effets de l’alcool la parcourait bien plus qu’elle n’aurait voulu elle-même surement si seulement elle en était consciente. Il voit Vicky observer son geste, les secondes où elle demeure presque silencieuse avant de scruter ses yeux, le doute qui plane, la raison qui se perd. Peut-être qu’il n’aurait pas dû avoir ce geste auprès d’elle, peut-être qu’au fond quelque chose l’attirait vers elle sans que lui-même n’en comprenne les raisons, elle était après tout cette fille à ces réunions, celle qui dessinait des sourires sur son visage tandis que son esprit lui était bien davantage torturer, elle lui offrait une lumière dans les heures noires qui l’entourait. Il voulait lui offrir ça à son tour lui assurant finalement qu’elle était loin d’être seule. — Alors fais-le, défoule-toi sur moi, t’as envie de crier alors vas-y. T’as envie de taper contre mon torse, fais-le également alors vas-y relâche tes nerfs et ta colère sur moi, moi j’ai rien à perdre. Ses yeux ne quittent pas ceux de Vicky, il remarque bien qu’elle ne comprenait pas tout ou tenté de ne pas le vouloir. En vérité, il a dû mal à la cerner et à la fois quelque chose l’attirait comme un aimant vers elle comme si par ces gestes et sa souffrance il la comprenait pour vivre à sa manière la même assez pour vouloir l’aider et lui offrir les sourires qu’elle lui avait si souvent offert sans rien attendre en échange. « Tu n'aurais pas quelque chose, n'importe quoi... J'ai besoin d'un peu de réconfort, si tu vois ce que je veux dire. » Il remarque le doigt de Vicky se frôler au bout de sa chemise, sa lèvre se pincer avant qu’il ne secoue la tête si cela l’agaçait au fond, il ressentait sa peine assez pour reculer d’un pas et y laisser sa main se poser contre sa bouche. — Je crois surtout que tu as assez bu et certainement que t’as pris assez de trucs pour cette nuit. Ce que t’as besoin c’est surtout de te reposer. Alors je vais te ramener chez moi et ne pas t’imaginer autre chose, t’as besoin surtout de retrouver tes esprits. Sa main qui vient vers elle, Alec la voit troubler, la confusion qui l’emporte attendant par ce biais qu’elle accepte ce geste de sa part. — Viens avec moi Vicky parce que de toute façon je refuse de te laisser ici toute seule et puis si tu veux vraiment du réconfort, je crois que j’ai quelque chose qui pourrait vraiment te plaire. Il s’amuse laissant plante les doutes qui glisse en elle, il voit la lueur briller dans son regard devant la curiosité qui fulmine assez pour sourire, une nuit qui leur appartenait, mais bien loin de ce qu’elle pouvait imaginer.
Invité
Anonymous
Invité
   
 
「 L'Éclipse du Désespoir」
∙ feat. @Alec Pearson ; mois 2023 ∙
tw: tw: addiction / violence verbale et physique / comportements autodestructeurs

La lumière agressive des néons clignote, jetant des éclairs saccadés à travers l'obscurité étouffante du bar. Chaque clignotement vient éclairer les visages enivrés et les silhouettes titubantes des clients tout aussi éméchés que toi. Les conversations se mélangent en un murmure incohérent, tandis que la musique assourdissante crée une sorte de toile sonore chaotique. Assise au comptoir, tu te sens engloutie par cette atmosphère oppressante. Ici, personne n’a l’air heureux. La serveuse, un visage pâle aux cernes prononcées, déambule dans l'obscurité. Le verre de whisky devant toi s'illumine brièvement à chaque flash des néons. La boisson ambrée n’est que pretexte à l'oubli. Ton esprit est tourmenté. Les souvenirs d'Ethan, de ses étreintes réconfortantes et de ses mots doux t’obligent à te resservir. La douleur de votre rupture se répercute à ton mal être. L'alcool comme seul vieil ami… ou ennemi, te tend la main. Tu sais que ça ne devrait pas être la solution mais pour l'instant, tu as besoin de cette pause. Le liquide ambré coule doucement dans ton gosier, brûlant et apaisant à la fois. Pourtant la colère et le désespoir se mêlent en toi. La provocation, c'est ta manière de faire face à tout ça, ta manière de te sentir vivante au milieu de ce chaos intérieur.

Mais heureusement, comme un éclair dans la nuit, un bras solide s'interpose entre toi et ton agresseur. Alec est là et se dresse devant toi, comme ton ange gardien. Son regard, bien que marqué par la colère à l'égard de l'intrus, se pose doucement sur toi, cherchant une confirmation silencieuse que tu vas bien, du moins physiquement. Tu ne peux t'empêcher de le fixer, d'essayer de comprendre pourquoi il est là, pourquoi il t'a sauvée de cette situation. Malgré ta feinte d'ignorance, tu te rappelles de lui. « Si tu as envie de te défouler, évite peut-être un type qui fait trois fois ta taille ça serait déjà pas mal. » Le regard d'Alec, pénétrant et sérieux, se pose sur toi. Tu as l’impression qu’il cherche à lire dans le fond de ton âme. Tes pensées sont un nébuleuses, tandis qu’une tempête destructrice fait rage en toi. L’alcool rend tes pensées trop floues. Il ne peut pas comprendre ce que tu traverses en ce moment, cette peine qui te déchire. Sa main effleure ta joue. Tu fermes un instant les yeux comme calmée par ce geste. Est-ce qu'il voit en toi quelque chose que personne d'autre n'a jamais remarqué ? Est-ce qu'il perçoit la détresse dissimulée derrière tes yeux, sous les sourires forcés que tu exhibes pour le monde extérieur ? Ou bien est-ce simplement un acte de bonté, une intervention dans un moment de chaos, un geste altruiste qui t'a pris sous son aile ? Peut-être que tu redoutes ce qu'il pourrait représenter dans ta vie, les mystères qu'il pourrait révéler, ou peut-être es-tu simplement submergée par l'intrigue qu'il suscite en toi. « Alors fais-le, défoule-toi sur moi, t’as envie de crier alors vas-y. T’as envie de taper contre mon torse, fais-le également alors vas-y relâche tes nerfs et ta colère sur moi, moi j’ai rien à perdre. » La tentation est grande. L’envie de céder à cette pulsion, de libérer cette colère, cette agonie qui te dévore. Tu sais que ça pourrait faire du bien, au moins pour un court instant. Te battre, hurler, taper, ça serait un excellent exutoire. Tu ne comprends pas pourquoi il insiste autant, pourquoi il s'immisce dans ton quotidien alors que tu tentes de t'en éloigner. Dans ton esprit tu ne perds pas le nord, tu connais ses faiblesses, parce que c’est les mêmes que les tiennes. « — Je crois surtout que tu as assez bu et certainement que t’as pris assez de trucs pour cette nuit. Ce que t’as besoin c’est surtout de te reposer. Alors je vais te ramener chez moi et ne pas t’imaginer autre chose, t’as besoin surtout de retrouver tes esprits. » Les paroles d'Alec résonnent dans ton crâne, mais elles semblent lointaines, déformées. La douleur dans ta poitrine et la frustration dans ton esprit rendent chaque mot difficile à assimiler. Il parle de te ramener chez lui, de te reposer, de retrouver tes esprits. Une proposition pleine de bienveillance certainement, une main tendue dans l'obscurité de cette nuit agitée. Cependant, ta réaction est immédiate, presque instinctive. L'idée de suivre un inconnu chez lui ne te rassure pas. Même si tu es dans un état d'ébriété et de confusion, il reste une barrière que tu ne peux pas franchir. La méfiance envers les étrangers est ancrée en toi comme une leçon que la vie t'a cruellement enseignée. « Non… je vais dormir dans ma voiture. » Ta méfiance l'emporte sur la tentation de laisser quelqu'un t'aider, même si tu sais que tu es loin d'être en état de prendre soin de toi-même. Les souvenirs de ses messages et de ses appels terrifiants, et de ses apparitions effrayantes continuent de hanter tes pensées. Les nuits sans sommeil, les moments de panique à chaque sonnerie de téléphone inconnue, et les regards furtifs jetés autour de toi pour t'assurer que tu n'es pas suivi sont devenus ton quotidien. Ton harceleur t'a volé ta paix, ta confiance, et même une part de ton identité. Malgré qu’il ne soit pas là, tu continues à le redouter. « Viens avec moi Vicky parce que de toute façon je refuse de te laisser ici toute seule et puis si tu veux vraiment du réconfort, je crois que j’ai quelque chose qui pourrait vraiment te plaire. » quelque chose en Alec te fait hésiter. Son intervention au bar pour te protéger de l'agresseur t'a touchée, a éveillé en toi un sentiment de gratitude mêlé à la confusion. Peut-être qu'il n'est pas comme les autres, peut-être qu'il ne cache pas de sinistres intentions derrière son apparence avenante. Ses yeux, bien que troublés par l'alcool, semblent sincères, et sa voix résonne avec une étrange douceur dans ce lieu chaotique. « C’est pas une façon de m’attirer chez toi pour en profiter après ? » tu hésites, plisse les yeux comme pour chercher un indice sur son regard. « De toute façon, je te préviens. Je sais me défendre… » Ton état d'ébriété ne facilite pas la prise de décision. Tu te rappelles la règle d'or que tu t'es fixée : ne jamais baisser ta garde et ne jamais faire aveuglément confiance.

Contenu sponsorisé