ohana (edmund)
Une cigarette au bord de ses lèvres et une tasse de café entre ses doigts, Edene observe les vagues venir se fracasser contre les rochers. C'est agité dehors, le vent est présent et le soleil semble s'être éclipsé derrière les nuages. Elle déteste ce temps. Cet entre-deux incertain. La blonde soupire un peu, elle ne travaille pas aujourd'hui, et elle ne sait pas encore comment elle va occuper son temps libre. Fumée blanche s'échappant de ses lèvres, yeux bleus qui se ferment un instant, profitant de l'air frais venant percuter sa peau. Fenêtre ouverte, inspiration profonde pour mettre de l'ordre dans son esprit et ses pensées qui se bousculent. L'attention d'Edene est attirée par un camion de déménagement au loin. Elle connaît tout le monde dans ce quartier, au moins de vu, alors un nouveau visage ? ça pique forcément sa curiosité. ça lui donne envie d'aller voir. La blonde écrase sa cigarette dans le cendrier et termine rapidement son café, se levant pour aller enfiler un gilet en laine, pour ne pas attraper froid. Quand l'air marin se lève les températures sont moins clémentes, et le caractère frileux d'Edene n'aide pas. Elle enfile rapidement ses chaussures et sort de la maison, fermant la porte derrière elle, marchant le long de la berge pour atteindre le camion.
Beaucoup de meubles, et son visage se pose sur l'homme en face d'elle. Il est évident qu'il ne lui ai pas familier, elle se rappellerait d'un tel visage. Un charme magnétique qu'elle ne peut lui retirer et, quand leurs regards se croisent, elle a conscience qu'elle doit se présenter. Ou au moins le saluer. «Bonjour.» Elle sourit doucement. «J'ai vu le camion de déménagement de ma fenêtre et je me suis dis que c'était toujours agréable d'être bien accueillit.» C'est même primordiale quand on arrive dans un nouvel espace non ? «Si vous emménagez dans le quartier je vais certainement être votre voisine, j'habite la maison juste ici.» Elle désigne du doigt une maison plus loin. Edene est bavarde, un peu trop sociable aussi. Mais elle sait que ce n'est jamais facile d'arriver dans un nouvel endroit. «Je m'appelle Edene.» elle tend sa main vers lui pour serrer la sienne. Le saluer. Elle s'impose dans le paysage, avec habitude. aisance. Prend de la place par son exubérance et sa capacité à mener une discussion sans réellement en prendre conscience. «Est-ce que vous avez besoin d'aide ?» elle demande, en regardant tous les meubles qu'il reste à sortir et débarquer de ce camion. S'il a besoin d'aide, Edene peut donner un coup de main. Apporter son aide. Faire quelque chose pour lui. Elle a oublié son ennui, oublié que la journée n'avait pas si bien commencé. Un nouveau regard, et une nouvelle personne à découvrir il n'en fallait pas plus pour que sa journée prenne une autre tournure. Les petites choses suffisent à la combler, à animer son quotidien, à apporter un vent de fraîcheur. Elle serre un peu son gilet contre elle pour se protéger de l'air frais.
déjà deux bonnes heures de dur labeur à vider le camion déposé par la société de déménagement. tu aurais du prendre l'option 'entraide' si tu avais su qu'il serait si épuisant de vider la totalité de tes affaires stockés dans le garage de tes parents pendant un an. tu surveilles la petite robyne d'un oeil, tout en t'affairant à déplacer les divers meubles déposés dans l'entrée de la maison choisie avec soin pour sa situation proche de la mer. à quelques pas, elle s'y trouve. et petite princesse n'a encore jamais eu l'occasion d'y poser un pied dans le sable ou dans l'eau. ça sera sûrement ta première excursion, même si à neuf mois, la petite ne se rappellera surement pas de ce merveilleux moment. elle gazouille dans son couffin sur les marches de la maison. tu échappes un léger rire en sortant de nouveaux cartons du camion.
alors que tu sors à nouveau de ta nouvelle demeure, une jeune femme t'interpelle. une voisine, sans doute. regard se croise. sympathie de la jeune femme se faire ressentir tout de suite. curieuse voisine qui veut en savoir plus sur ton compte, sans doute. t'échappes un grand sourire à la jeune femme.
bonjour ! enchanté de vous connaitre edene. je suis edmund.
alors qu'elle t'annonce être effectivement ta nouvelle voisine, à quelques pas de la tienne, dans une maison davantage proche de la plage, tu attrapes sa main, pour la lui serrer avec ferveur. belle jeune femme à la chevelure d'or t'offre ses services.
ravi de voir que certaines voisines ont de la compassion pour un grand bonhomme comme moi en plein déménagement
tu échappes un rire rauque. sueur sur ton front laissant apercevoir la difficulté dans laquelle tu te tiens en débarrassant la totalité du camion seul. cependant, tu n'es pas certain que la jeune femme te serait d'une aide important. aussi, tu reposes le carton dans tes mains, en soupirant.
m'aider, ça je ne sais pas. cependant, je veux bien m'accorder dix minutes de pause. ce soleil ne m'avait pas manqué.
tu grimaces. chaleur peu étouffante, certes. mais rayons du soleil ne t'aident pas dans ta tâche. épuisement du voyage dernier, n'aidant pas plus non plus. tu te tournes vers l'entrée en observant la petite robyne.
il me semble avoir encore de la citronnade quand le frigo que j'ai branché il y a une heure. ça vous dit ? en plus, je pense que robyne serait ravie de faire votre connaissance.
tu désignes le couffin du bébé à quelques pas de vous, tout sourire.
Edene ne reste pas à sa fenêtre en simple spectatrice. Elle sort pour aller directement rencontrer la personne qui emménage, découvrant ainsi un homme entrain de porter des cartons. Un nouvel habitant dans le quartier, ça a de quoi la rendre curieuse, et un sourire s'étire sur ses lèvres quand il se présente à son tour. «Enchantée Edmund ! Et bienvenue dans le quartier.» L'endroit était agréable, et vivre sur le sable au bord de l'eau avait un certain charme. La blonde est certaine que c'est l'endroit idéal. Il serre sa main pour sceller leur rencontre, et la blonde lui offre un grand sourire, prête à rendre service s'il en a besoin. Elle est disponible, n'a pas grand chose de prévu aujourd'hui, et puis un déménagement ce n'est jamais facile, surtout quand on l'effectue seul. «Elles ne sont pas toutes comme ça mais vous avez de la chance, moi je suis une voisine exemplaire.» Elle se lance des fleurs ? Un peu. Edene rit de sa propre autodérision. «Plus sérieusement, si vous avez envie de faire une pause j'ai du café.» S'il a envie de souffler un instant, et prendre une pause. Il a l'air d'y être depuis un moment, fines perles de sueurs sur son front montrant l'effort donné.
Il repose le carton, le camion est presque vidé et décide de prendre une pause. Elle ne peut qu'approuver cette idée. Le soleil est haut dans le ciel, il fait chaud, et c'est presque étouffant finalement. «Vous viviez dans un endroit sans soleil ?» elle demande finalement. un peu curieuse. Edene se demande où il vivait avant d'emménager ici, mais visiblement dans un endroit où il ne faisait pas aussi chaud.
Elle ne pourrait pas vivre sans soleil elle. Marche davantage à énergie solaire qu'autre chose. La pluie la rend morose et triste, c'est presque automatique. «Vous êtes de retour ou c'est la première fois que vous venez vivre à Oceanside ?» Au diable le café, elle n'est pas contre une citronnade finalement ! «ça me dit ! Je suis la première personne à venir visiter ? Je suis flattée !» Elle sourit de toutes ses dents et son regard se porte sur le berceau déposé sur les escaliers. Une lueur passe dans le regard d'Edene, elle sait qu'elle ne sera jamais faîte pour la maternité, mais ça ne l'empêche pas d'adorer les enfants. «Robyne ? C'est tellement mignon comme prénom.» Robyne. Elle trouve ça adorable. Edene s'approche des escaliers et se baisse pour être à la hauteur du berceau, découvrant avec tendresse le regard de ce tout petit bébé. «Bonjour Robyne.» la blonde sourit un peu en laissant la petite main attraper son doigt.«Moi c'est Edene, ta nouvelle voisine. Et tu sais quoi ? on va devenir super copines toutes les deux.» Un bébé dans le voisinage. Edene ne pensait pas que cette nouvelle pourrait la combler, ou en tout cas faire naître ce genre de sentiments en elle.