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SUN wildest dreams
Aela Cardona
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pseudo : borealis · she/her.
id card : giza, awona (av) · ethereal la queen (g) · pinterest (bann + im. sign).
multicomptes : majolica, haven, asena & vida.
triggers : cruauté animale, violence infantile, viol, inceste, pédophilie.
warnings : négligence parentale.
présence : le weekend (mostly).
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âge : twenty-nine.
occupation : seller at california style clothing.
statut civil : single mom.
orientation : straight.
habitation : 85 (apt.), peacock w. milo.
pronom ig : she/her.
disponibilités : open
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infos rp : en moyenne 300/1200 mots — dialogues : français et anglais — ma fréquence de rp dépend de ma vie irl, j’essaie de répondre max. 15 jours, mais cela peut changer selon ma motivation. je prends ça relax, chill et sans pression. — couleur : #steelblue.
   
 
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Son corps s’étire dans le lit inconnu avant qu’une main repousse les mèches rebelles de son visage tandis qu’elle cligne à deux reprises des paupières. Ilsa se réveille en même temps que le jour se lève. Sa première habitude est de regarder le plafond deux-trois minutes avant que son regard dévie en direction du corps couché près d’elle puis ce dernier se pose sur la main qui affiche la bague de fiançailles. Oublier de la retirer avant d’aller au lit ou peut-être est-elle incapable de s’en défaire maintenant. Qu’elle s’est trop attachée à la signification de la bague. A encore la révélation de Oliver en tête et c’est au rappel de ces mots qu’elle se lève du lit avec le plus de subtilité, de douceur possible. Ilsa a besoin de faire autre chose, a besoin de s’occuper l’esprit pour ne pas y penser, de chasser la pensée avant même qu’elle vienne la hanter. Comme Oliver la hanter après son retour dans sa vie. Ilsa doit commencer à se concentrer sur le présent, sur celui qui s’érige devant elle avec les préparatifs de son futur mariage.

Ilsa doit se concentrer sur ce weekend se déroulant ailleurs.
Weekend prévu depuis quelques temps, certaine que c’est ce qu’ils ont besoins tous les deux, un weekend loin de tout le monde ; lui et elle seulement. Comme avant. C’est ce qu’elle désire : que tout soit comme avant. Sans la moindre perturbation. Ici, ils ne sont que tous les deux. « J’ai fait du café si tu en veux. » Qu’elle dit, Ilsa, dos à lui, l’ayant entendu arrivé de loin, familière avec le bruit que fait ses pas sur les planches de bois. Le petit grincement ici et là comme son familier aux oreilles de Ilsa, comme indicateur que son fiancé est réveillé, debout et l’approchant. Même ailleurs qu’à leur appartement. « Bon matin. » Cette fois, elle prononce les deux mots en se retournant, le regardant quelques secondes avant de s’approcher de lui et lui tendre une tasse de café, ses lèvres qui se posent furtivement et doucement sur sa joue, sans reculer d’un pas ou deux, restant là, dans sa bulle personnelle avant de retourner près de sa tasse de café à elle, la prenant et en boit une petite gorgée. Le goût est amer, il manque de la crème aromatisée, mais Ilsa ne se plaint pas. Ne se plaint jamais. Endure, une bonne majorité du temps. « On fait quoi aujourd’hui ? On visite la Jetée de Santa Monica ? Mais je me disais qu’on pourrait aller déjeuner avant à ce petit restaurant qu’on a vu rapidement en arrivant hier soir, qu’est-ce que tu en dis ? » Ilsa sait la manière dont elle sonne là, tout de suite, un peu pressante, mais c’est ce sentiment en elle, qui la nargue, qui lui dit qu’il ait impossible de passer plus de cinq minutes dans un silence, la culpabilité de lui cacher d’avoir été prendre un verre en compagnie avec son ex petit-copain, ce même copain a qui elle a brisé le cœur après avoir retrouvé son premier amour.

Ilsa n’est pas encore prête à lui dire.
Pas dans l’immédiat, peut-être plus tard, ce soir lorsqu’ils auront passé une journée merveilleuse et que les révélations seront moins difficiles.

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— ; c’est au cœur de mes sentiments les plus sombres que j’ai trouvé des perles de lumière.
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Joel se laisse rarement aller à la grasse matinée. Il aime courir le matin, profiter de la plage alors que les touristes en sont absents, profiter d’un temps bien à lui. Le rythme des vacances est toutefois doux et celui de cette escapade à deux, encore plus. Ainsi, une fois n’est pas coutume, il profite de ces instants de grâce au lit et laisse les premiers rayons du soleil à son aimée, jusqu’à lui aussi doucement s’éveiller.

L’homme se retourne et soupire de déception en constatant que l’autre côté du lit est vide. Déjà le froid s’installe où persiste l’empreinte du corps d’Ilsa, le parfum de sa chevelure. L’odeur du café prend le pas et termine de le convaincre de se lever, passer son pyjama puis rejoindre sa compagne à la cuisine. Il n’a même pas besoin de répondre autrement à sa proposition que par un “Mmm” approbateur. La voix est un peu rauque de sommeil : « Buongiorno, carina », et il n’a pas le temps de lui retourner la marque d’affection que déjà Ilsa lui échappe pour retourner à sa propre tasse de café. Il trempe les lèvres dans le sien et le soupir qui lui vient est cette fois-ci satisfait. Il n’est pas that Italian à propos du café (parlez à ses parents, plutôt), mais rien ne dit qu’il ne serait pas autant en amour avec sa fiancée si elle faisait du mauvais café.

S’il est du genre matinal, il est toutefois moins vif qu’Ilsa. Il prend le temps d’apprécier la seconde gorgée de café, de pondérer les options et demandes présentées, de faire quelques pas vers les fenêtres. Le temps est magnifique, bien sûr ― quoi d’autre, dans le Golden State ? Il passe sa main dans ses cheveux, encore hérissés dans tous les sens de la nuit, avant d’acquiescer, un sourire tranquille aux lèvres : « Oui, la jetée. Attraction incontournable de Santa Monica et puisqu’ils sont là pour jouer aux touristes… Je rêve de découvrir l’aquarium (évidemment, passion fonds marins) et la vue de la grande roue ! » Un enthousiasme de gamin pour une ville somme toute quasi voisine d’Oceanside, des découvertes qu’on ne prend jamais de faire alors qu’elles sont à portée de main.

La seconde partie de la proposition de sa compagne, cela dit, est mise en suspens. « Demain, peut-être, le déjeuner au restaurant ? Son refus est gentil et aussitôt justifié : J’ai l’impression que ça fait des mois qu’on n’a pas eu un matin à nous. » Joel peine à comprendre pourquoi, d’ailleurs. Il y a eu l’école, bien sûr, la fin d’année et le tourbillon des examens, révisions, surveillances, bal des finissants, le club de sciences qu’il dirige et ses dernières sorties, les corrections en pagaille. Leurs horaires un peu décalés, maintenant qu’il est en vacances, le travail d’Ilsa qui ne ralentit pas… et pourtant, il devrait y avoir davantage d’occasions.
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Elle a tout pour être heureuse.
Littéralement tout ; un emploi qu’elle aime, des meilleures amies sur qui elle peut compter en tout temps, une mère qui l’aime et la soutient dans tout ce qu’elle fait et qui a toujours pris le temps nécessaire pour l’encourager, un fiancé qui l’aime comme elle est de tout son cœur, qui semble la comprendre d’un simple regard. Lui, Joel, celui qui se trouve face à elle. Celui qui dort à ses côtés, à qui elle a dit oui pour l’épouser. Pourtant, malgré les quelques rayons du soleil qui percent et illuminent son visage, Ilsa a encore et toujours cette impression, dernièrement, du moins, qu’il y a des nuages gris au-dessus de sa tête, l’empêchant de se sentir réellement illuminée et elle ne sait pas réellement comment se défaire de ses nuages gris. Ce désir de retourner à ce temps si simple où son seul problème était les préparatifs de son mariage. Maintenant, il y a un trop bourdonnement dans sa tête, l’empêchant de se concentrer, d’être présente.

N’est-ce pas la raison de leur présence ici ? En quelque sorte.
C’est davantage un weekend pour se retrouver, pour se retrouver à la même longueur d’onde. Profiter du moment présent avant de retourner à la vie réelle et le son de la voix de Joel qui la sort de ses rêveries, dans lesquelles, Ilsa semble se réfugier de plus en plus le temps passe. Le son comme une mélodie aux oreilles de Ilsa, elle qui sent ses genoux flancher comme à toutes les fois où les mots italiens sortent de la bouche de Joel. Ça a toujours le même effet qu’au premier jour, il y a de ça des années lorsqu’ils étaient encore deux adolescents insouciants. Ce temps lui manque, parfois, à Ilsa. La simplicité de ce temps lorsque c’était réellement lui et elle. Joel et Ilsa. Tous les deux contre le monde entier. Dès le matin, elle cherche à faire taire ce bourdonnement en assaillant Joel de questions, d’options pour la journée comme si le temps allait leur manquer. « Évidemment. La grande roue est obligatoire et l’aquarium. » Répond Ilsa, ce sourire aux lèvres ; tout pour le rendre heureux et tant qu’elle est en sa compagnie et que son esprit est occupé. Inconsciemment, une main se lève dans les airs et ses doigts viennent se perdre dans les cheveux de son fiancé, replace une mèche qui la dérangeait et un court instant, ses prunelles se posent sur la bague de fiançailles.

De son mieux, Ilsa tente de camoufler cette légère déception de ne pas aller manger à ce petit restaurant tout près d’ici mentionné. Elle le camoufle en souriant, en buvant une autre gorgée de tasse de café qu’elle dépose sur le comptoir. Joel a raison. Elle le lui accorde silencieusement. « Demain alors, it’s a date. » Conclut Ilsa en lui offrant son plus beau sourire, s’approchant de lui doucement, l’envie de se réfugier dans ses bras quelques secondes, là où elle se sent bien et confortable. En sécurité. Elle relève la tête, appuyant son menton sur son torse. « Ça fait des mois aussi, Joel alors on peut profiter de ce petit matin que tous les deux... Déjeuner à l’intérieur avant d’explorer la ville un peu, ça sonne comme un bon plan. » Elle n’a jamais été très compliquée, Ilsa. Un peu trop people pleaser quand elle le veut, mais c’est différent avec Joel. « Ça peut même nous donner l’occasion de parler des préparatifs, qu’est-ce que tu en dis ? » L’idée lui plaît — ça fait taire le bourdonnement dans sa tête.

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Joel louche sur les doigts qui replacent une mèche rebelle de sa chevelure, sans trop de succès. Le toucher est doux et familier. Ilsa, bien sûr, accepte de rester dans leur logement le temps du premier repas de la journée. Il est rare qu’elle refuse quelque chose et encore plus rare qu’elle apparaisse déçue des changements de plans, de ce qui pourrait ne pas lui convenir, de ce qui s’impose sur ce qu’elle voudrait peut-être davantage. Elle sourit, accepte que le déjeuner au restaurant soit remis au lendemain en faveur de ça. Ça l’étreinte alors qu’elle le rejoint et qu’il peut enfin refermer ses bras sur elle (en faisant attention à sa propre tasse de café). Avoir une expiration heureuse de bien-être. Encore plus lorsqu’elle se fend d’une suggestion que, cette fois-ci, il ne lui vient même pas à l’idée de refuser.

Les préparatifs, ça peut seulement être les Préparatifs. Ceux pour le grand jour où ils uniront leurs vies devant les personnes chères à leur cœur. Joel ne cache pas sa hâte d’enfin se marier et c’est bien parce qu’il est soucieux de ne pas brusquer sa fiancée qu’il ne lui met pas (trop) la pression sur ce qui concerne la préparation de ce moment. Si c’était uniquement sa décision, ce serait déjà fait ― il n’irait certainement pas se qualifier de romantique, mais il est en revanche très enthousiaste et volontaire. Impossible, alors, de retenir son sourire. Quelque chose de grand, ravi, qui éclaire aussitôt sa figure encore un peu froissée du matin. Il dépose un baiser sur le front d’Ilsa, puis tout juste sur le bout de son nez. « Tu sais comment parler à un homme. »

C’est donc un oui.

« J’ai, mh, peut-être, il a une légère grimace coupable, ses yeux sombres plongés dans ceux clairs d'Ilsa, emmené mon carnet de préparation avec l’espoir qu’on en parle. » Peut-être que le carnet (écoutez, il est prof, passion papeterie) est déjà un peu rempli d’idées, de noms de fournisseurs, d’invité·e·s incontournables, de suggestions qui attendent uniquement le bon moment pour être évoquées. Vraiment, qui saurait dire ? Coupable, mais pas vraiment désolé, dit sa moue souriante. Il se détache de sa copine et attrape sa main gauche, celle où l’alliance délicate brille à son doigt, et c’est justement sur son annulaire qu’il dépose un nouveau baiser. « Je vais chercher tout ça et on s’y met ? » À la cuisine autant qu’à tout le reste, s’ils veulent aller visiter la jetée !
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C’est l’occasion parfaite pour en parler. Pour préparer. Pour se concentrer sur cette prochaine étape de sa vie. Les préparatifs de ce mariage dont sa mère ne cesse de lui demander plus de détails, prête à offrir un coup de main, si elle a besoin. Ilsa ne s’attendait pas à ce que ce soit si compliqué de parler préparatifs, souvent ramenée sur Terre par la vision de la bague de fiançailles encore toute seule sur son doigt. Peut-être s’attendait-elle à ce que tout se passe très vite à la suite de la demande à Joel, peut-être s’attendait-elle déjà avoir marcher le long de l’allée afin d’aller rejoindre son futur mari quelques semaines après la demande de ce dernier… Ça n’a tout simplement pas été le cas. Ça prend plus de temps, il semble. Parfois, se demande s’ils ne seraient pas mieux d’aller à Las Vegas, par exemple, et se marier dans l’une de ces chapelles ouvertes h24 et en finir avec tout cela. Parce que ce qu’elle ne dit pas, ou ne veut pas encore admettre, est que l’idée de préparer un mariage commence à la stresser plus qu’elle ne l’imagine, s’entend même se dire, mentalement, que c’est normal d’être stressé dans une situation pareille, que ce n’est pas un mauvais stress, mais un bon stress.

Alors, oui, c’est l’occasion parfaite. Pas une seule distraction près d’eux, pas de devoirs à corriger, pas de projet à améliorer. Rien du tout. Qu’elle et lui, ailleurs, loin de leur appartement à Oceanside pour un weekend tranquille qu’ils méritent tous les deux. L’occasion de rattraper tous les moments perdus entre eux, tous ces moments volés ici et là, à travers les horaires différents, les préoccupations. « Je sais plutôt comment te parler. » Qu’elle répond dans un murmure, fermant les yeux quelques secondes l’instant où les lèvres de Joel se posent sur son front puis son nez. Également incapable de contenir le rire qui souhaite sortir de sa bouche. Un rire qui monte en son lorsque Joel lui admet avoir emmené son carnet avec lui et Ilsa n’est aucunement surprise. Ça ressemble à son fiancé de faire cela. « Je me demandais ce qui pouvait bien peser une tonne dans ton sac. » Elle le dit en secouant légèrement de la tête. Depuis le temps, des années vraiment, Ilsa connaît Joel. Se dit même comment cela fonctionne à l’intérieur de sa tête et est même prête à accepter le fait qu’il semble plus préparé qu’elle. « Je t’attends à la table alors. » C’est sa manière de lui dire go, de le laisser aller chercher ce carnet qui attise sa curiosité maintenant. Elle dont toutes les idées se trouvent dans ses notes, dans ses photos, sur Pinterest et sur ces mots, Ilsa retourne chercher sa tasse de café dont elle boit une gorgée avant de s’asseoir sur l’une des chaises de la table. Rapidement rejointe par Joel, elle pointe le carnet du doigt demandant la permission de feuilleter ce dernier. « Woaaaah ! » S’exclame Ilsa le moment où ses prunelles se posent sur les informations qui semblent s’accumuler. « Okay, tu es beaucoup plus préparé que moi, j’en ai presque honte. » À son tour, Ilsa sort son téléphone portable où tout s’y trouve. Un véritable bazar. Bordélique jusqu’au bout. « Faudrait commencer par être d’accord sur le nombre d’invités qu’on veut au mariage et je me disais que je pourrais m’occuper des invitations. »

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Le carnet ligné thématique mariage (bon, thématique requins, mais avec un bel autocollant “TEAM GROOM” collé dessus) est rapidement récupéré, plus sa trousse à crayons. « Y’a pas de honte, voyons, dit-il pour rassurer Ilsa qui déjà parle d’avoir presque honte face à sa préparation déjà extensive alors qu’ils n’ont encore rien commencé. J’ai juste… je voulais être certain de ne rien oublier. » Sans parler de la possible petite (mh) déformation professionnelle qui l’a fait organiser le carnet comme il le ferait d’un cartable d’école, avec onglets, couleurs et post-its divers pour chaque point d’intérêt de l’événement. Il aimerait pouvoir garder toutes ses idées dans des notes de téléphone comme elle, mais sa tête est toujours trop pleine et lui en mouvement pour que ce soit efficace.

Joel boit une gorgée de café et dépose sa tasse un peu plus loin sur la table, là où il ne risque pas de la renverser. La question du nombre d’invités semble quasi anodine, mais de celle-ci dépend nombre de détails. « Si j’écoutais ma mère, la quasi totalité d’Oceanside serait là », et il a un reniflement amusé. La notion italienne des mariages est quelque chose de grandiose, très festif, où le vin coule à flots et où la nourriture est abondante. Joel aime fêter en grand et a peut-être un peu rêvé à son propre mariage complètement exagéré lorsqu’il a assisté aux unions de ses sœurs aînées, mais Ilsa, elle… un poil moins, pour le dire avec simplicité. Compromis incontournable. Après, l’important est qu’il soit marié à la femme qu’il aime, non ? Devant cinq personnes, ou 500 personnes, ça importe peu. Joel tourne les pages de son carnet jusqu’à l’onglet de la liste des invité.e.s, où il a déjà écrit une poignée de noms essentiels pour lui, et même quelques-uns au pif pour Ilsa (Yeliz et Romie en tête de liste). Plusieurs autres avec des points d’interrogation, d’autres barrés, certains surlignés. Un regard global pour estimer le nombre avant qu’il suggère : « Disons, une cinquantaine d’invité.e.s au plus haut ? Il suffit de prononcer le nombre approximatif pour qu’il ait l’impression de voir l’expression de la König changer et aussitôt, il s’empresse d’ajouter, comme pour amortir le choc : Entre ma famille proche, ta mère, nos ami.e.s… ça ira très vite ! »

Si Joel savait qu’Ilsa rêve parfois d’un elopment, d’une cérémonie expéditive, l’homme sauterait à pieds joints dans l’idée. Il craindrait la fureur maternelle plus tard, l’outrage des ami.e.s, de ses soeurs, des collègues, remettrait ces soucis-là à plus tard, uniquement pressé par le désir d’épouser sa compagne.

Malheureusement, ou heureusement, de ça comme de tant de choses, ils ne parlent pas.
Peut-être un peu effrayés par ce qui les pousse à vouloir tout précipiter, par peur que ça leur échappe une nouvelle fois.

« Plusieurs salles demandent un minimum de cinquante personnes, pour être certains de couvrir leurs frais », ajoute-t-il, en donnant une pichenette sur l’onglet désigné aux différents lieux possibles à Oceanside et aux alentours. Parce qu’évidemment, c’est un autre gros sujet, le célébrer la cérémonie et surtout, le repas et la fête qui suivront. « C’est pas si mal. »

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Ilsa reconnaît son fiancé lorsque ses prunelles se posent sur son petit carnet. Elle a même un léger rire en apercevant l’autocollant sur ce dernier. Ainsi a-t-il toujours été, plus préparé qu’elle, plus ordonné. Tout le contraire de la König qui a une dizaine de notes dans son téléphone avec des idées pour le mariage ici et là, pratiquement jamais dans la même note, qui continue d’être éparpillé même dans cet aspect de son existence. Au moins, Ilsa se retrouve dans ce bordel que sont les notes. « Tu restes fidèle à toi, Joel, il n’y a pas de mal à ça. » Qu’elle dit en voulant le rassurer parce qu’elle ne voulait pas que cela sonne comme un reproche. Il la complète bien, Joel. Avec son côté organisé, moins bordélique qu’elle. Il faut bien une personne dans le couple pour enfiler ce chapeau et ce ne sera pas Ilsa qui le fera. « C’est pour ça qu’on écoute pas ta mère. » Blague-t-elle car s’ils invitent la quasi-totalité d’Oceanside, les chances que Ilsa soit présente sont minimes, elle qui est incapable d’endurer les petites soirées de 20 personnes sans avoir cette envie de prendre la fuite à n’importe quel moment.

Son regard suit les mouvements de Joel avant de se poser sur la liste où des noms sont inscrits et Ilsa prend le temps de lire l’onglet, hochant de la tête à certains noms, ne disant rien. Elle analyse tandis que la voix de Joel résonne dans ses oreilles. « Ouais, c’est pas si mal. » Elle tente de se convaincre elle-même en offrant cette réponse. Quoique cela lui semble être beaucoup. Ilsa peut compter les gens qu’elle désire inviter sur les doigts de sa main et souvent, ça se limite à trois personnes en tout. Sa mère et ses deux meilleures amies, Yeliz et Romie. Les trois personnes les plus importantes en dehors de son fiancé, mais lui, il n’a pas le choix d’être présent pour la cérémonie. Mais Joel a également sa famille et celle-ci est plus nombreuse qu’elle, il a également son cercle d’amis·es et encore une fois, ce dernier est plus élevé que le sien. Joel qui a toujours été plus sociable que Ilsa, plus à l’aise face à une foule. « Tu connais 47 personnes ? Parce que moi j’en ai 3 et c’est sûr que mon père ne sera pas là pour célébrer avec nous. » C’est définitif, Ilsa le sait. Elle préfère largement marcher le long de l’allée sans une personne à son bras que l’avoir lui près d’elle et prétendre que tout va bien alors que ce n’est pas du tout le cas. La rancune est trop forte à son égard, de toute manière. « Si ce sont tes élèves, ça ne compte pas. » Blague Ilsa, encore une fois, en prenant sa tasse de café pour en boire une gorgée. Elle ne redépose pas celle-ci sur la table, préférant la garder sagement dans une main.

« Je ne sais pas si ce sera possible, mais j’aimerais bien une cérémonie à l’extérieur, avec des fleurs un peu partout. Un genre de jardin. » Elle reprend possession de son téléphone et défile parmi toutes les photos de ce dernier avant de tomber sur celle dont elle était à la recherche, photo qu’elle montre à Joel en lui tendant son téléphone. « Comme ça. Je trouve que c’est beau et intime, moins étouffant. » Tout dépend de la température, de la saison où ils décideront de s’unir jusqu’à ce que la mort les sépare. Mais Ilsa a ce rêve que ce soit à l’extérieur, entouré de fleurs, avec une bonne brise et tout ce qui accompagne les mariages d’extérieur. Sachant qu’elle n’a jamais été comme les autres filles au lycée, à rêver de son futur mariage. Et tout le long qu’elle parle, elle se demande si elle aura, à un moment, une ouverture pour lui dire ce secret qui commence à lui peser. Maybe not today.

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« Je vais me contenter de la moitié d’Oceanside », ne se gêne-t-il pas pour blaguer, léger, lorsqu’il est question de ne pas écouter sa mère ― et il est bien d’accord, d’ailleurs !

Comme anticipé, la perspective des 50 convives ne ravit pas sa fiancée. Il la connaît, la König. Son approbation absente, la façon dont elle hoche la tête, son expression vacante. Le silence qui s’invite entre ses phrases, et persiste après le “c’est pas mal” répété machinalement, sans guère de conviction. Le Rossi n’a heureusement pas à tirer les vers du nez de sa copine et il a une brève grimace, avant de regarder la liste d’invité.e.s très courte pour elle autant qu’elle est longue pour lui. Bien sûr qu’il connaît plus de 47 personnes, hors élèves : des deux, il a toujours été le plus sociable. Facile d’approche, pas embêté par les affaires de cliques et de gangs, prêt à prendre les devants pour un peu tout, Joel a une facilité de contact avec les gens que sa douce n’a pas et qu’il a entretenue sans mal avec les années.
Ainsi, là où il ne verra pas son beau-père à leur mariage, lui peine à départager ses cousin.e.s et oncles préférés et se demande si certain.e.s ami.e.s du club de musique du high school accepteront de se déplacer. « Je suis sûr que tu sauras trouver quelques personnes supplémentaires. » Il se veut optimiste et refuse surtout de croire qu’une femme aussi brillante, douce et généreuse qu’Ilsa ne puisse pas avoir davantage d’ami.e.s proches et autres relations importantes.

L’homme prend brièvement le téléphone d’Ilsa, afin de mieux voir la photo affichée sur l’écran. « Ce serait joli », concède-t-il, un peu charmé par l’idée d’un mariage dans un lieu champêtre. La photo présentée par Ilsa a de quoi faire rêver et c’est facile de s’imaginer devant elle à lui dire “oui” pour le reste de sa vie. « Au printemps, avec tout en fleur… » La saison est avancée avec un coup d'œil bref, presque timide ― “presque”, car “timide” n’est définitivement un adjectif utilisé pour qualifier Joel. Un coup d'œil qui vise surtout à jauger sa réaction. « On pourrait… louer une auberge, ou quelque chose dans l’idée, rien que pour nous et nos proches. Y célébrer la cérémonie et ensuite, pas besoin de déplacer la fête. Ça forcerait aussi à réduire les effectifs proposés pour les invité.e.s, ce qui ne risque pas de déplaire à la future mariée. Je crois que j’ai des dépliants, à l’appartement, pour un endroit qui pourrait convenir. » Les noms lui échappent, mais il est persuadé qu’il a ramassé quelques informations, au fil des derniers mois. Pas avec un intérêt particulier, plutôt par simple souci de pouvoir investiguer la moindre option possible entre l’elopment à deux et le mariage à trois cents invité.e.s. Il met un astérisque à côté d’un nom, dans son carnet, pour se rappeler de chercher les détails précis.

Joel revient à la liste d’invité.e.s, déjà prêt à devoir y faire un tri radical et choisir qui il imagine absolument présent. Et pas, comme il l’a dit, ce qui apparaît comme la moitié de la ville pour sa tendre et chère. « Tu sais, si tu n’étais pas ma fiancée, le dire a encore quelque chose de très doux, et qu'une autre femme était dans ma vie... je t’aurais probablement invitée à mon mariage. Un sourire, au-dessus de sa tasse de café. Ç’aurait probablement été mon excuse pour qu’on redevienne amis. » Il est comme ça : un peu sentimental.

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terminés,

infos rp : en moyenne 300/1200 mots — dialogues : français et anglais — ma fréquence de rp dépend de ma vie irl, j’essaie de répondre max. 15 jours, mais cela peut changer selon ma motivation. je prends ça relax, chill et sans pression. — couleur : #steelblue.
   
 
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∙ with @joel rossi

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Maintenant qu’ils discutent enfin des préparatifs du mariage, plus Ilsa comprend la raison la poussant à remettre à plus tard ces derniers et il a suffi qu’ils discutent des invités pour avoir l’impression de se sentir submergée d’un coup. Et plus elle regarde le carnet de Joel, plus l’idée de s’enfuir ailleurs, que tous les deux, lui semble plus alléchante et réaliste. Mais elle ne peut pas faire cela à sa mère, celle de Joel, mais surtout Joel. Pas après avoir vu regardé tout ce à quoi il a pensé depuis le moment où il lui a demandé de devenir sa femme alors, une nouvelle fois, elle rejette l’idée de le proposer en blague. Elle rejette que cette idée fasse un retour possible. « Lip aussi. Si je l’oublie, je vais en entendre parler pour le restant de mon existence et je n’ai pas envie que cela se produise. » Il ne faut pas l’oublier ce petit Philip, à nouveau une personne importante dans la vie de Ilsa. Néanmoins, cela ne fait pas encore cinq personnes et finalement, Ilsa peut réellement compter son entourage sur les cinq doigts d’une main. Son cercle est petit, il sera toujours petit. Alors, trouver des personnes supplémentaires, elle ne sait pas si c’est réellement possible pour elle et si d’habitude, Ilsa apprécie la confiance que Joel possède en elle et son manque de capacité à se faire des amitiés, cette fois, elle a l’impression que cela l’agace davantage qu’autre chose. Mais la König, elle ne lui en veut pas, elle sait les raisons le poussant à rester optimiste et tout ce qu’elle arrive à faire pour le moment avant de trouver une réponse est de lui offrir un bref sourire. « Je regarderai plus tard. » Finit-elle par répondre, une phrase qui s’accompagne de ce même sourire.

Elle se réconforte dans l’idée que son plan de se marier à l’extérieur semble plaire également à son fiancé et cela est amplement suffisant pour l’aider à conserver la tête en dehors de l’eau. « Oui puis on sait tous les deux que si je dois choisir une robe celle-ci sera la plus simple au monde et je ne sais pas si ça fait du sens, mais je trouve que ça s’agence bien à un mariage à l’extérieur, avec les fleurs. » Mais surtout, l’idée lui ait venu suivant une visite au festival de fleurs cet été. Un simple regard à une couronne de fleurs et Ilsa a eu l’idée. « Une auberge est une excellente idée, si ça peut aider à descendre la liste d’invités, je dis oui. » Répond Ilsa en ricanant légèrement. L’idée d’avoir trop de gens à son futur mariage ne lui plaît pas, elle qui souhaite une petite cérémonie tranquille et intime avec les personnes qui comptent le plus à leurs yeux. « Évidemment que tu as un dépliant à la maison, je dois être passée à côté de celui-ci au moins dix fois sans voir quoi que ce soit. » Parce que c’est du Joel tout craché d’être aussi bien préparé. Que lui pour l’être entre lui et elle. Le regard encore porté sur les notes de Joel et les siennes, d’une main distraite elle porte sa tasse de café à ses lèvres afin d’en boire une gorgée, gorgée qui passe avec une certaine difficulté. Cette fois, ses prunelles se posent sur Joel, sourcil arqué. « Hum... » Elle ne sait pas réellement quoi répondre à cela, se doute-t-il de quelque chose ? « Je ne pense pas qu’Oliver ait envie de venir à notre mariage considérant le fait que je l’ai trompé avec toi. » C’est difficile à dire, mais cela reste la vérité. « Et je n’ai pas envie de tourner le couteau dans la plaie, c’est méchant... Il ne mérite pas ça. » Serait-ce sa chance de lui dire? « En parlant d’Oliver, je l’ai revu il n’y a pas longtemps. » Plutôt, elle est allée boire un verre avec lui.

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— ; c’est au cœur de mes sentiments les plus sombres que j’ai trouvé des perles de lumière.
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Il ajoute Philip à la liste des invité.e.s d’Ilsa dès où elle prononce son surnom et un instant, son sourire se fait encourageant, comme si le prénom masculin était le début d’une soudaine longue litanie de personnes dans le cercle proche de sa fiancée. Le flot s’arrête à ce seul ajout, toutefois, et un peu débobiné, rien n’est inscrit de plus.

Il la voit déjà, sa Ilsa, dans une robe blanche et simple, entourée des fleurs printanières. Il la voit s’avancer vers lui, s’imagine bien passer une bague à son doigt, et tout le reste est un flou un peu rêveur. « Disons alors… mai ? Un peu moins d’un an ― trois saisons. La tête lui tourne un peu de joie et il tourne les pages jusqu’à un petit calendrier 2024, où les samedis sont rapidement entourés d’un coup de crayon. Le 4 mai, est-ce que ça te dit ? » Il a déjà hâte de poser ses congés et mettre une date au calendrier, prendre une décision d’importance, ça rendra tout ça bien plus concret.

Le commentaire de Joel se veut doux, mais la réaction de sa fiancée lui signale que l’intention n’est pas transmise. Elle parle plutôt d’Oliver et lui se retrouve à grimacer, à se gratter le crâne, le cou, gêné de ce qui a pu être sous-entendu dans son blabla impulsif. « Oh, non, je ne voulais pas… ce serait cruel. » Ça, ils peuvent en convenir. Les événements qui ont mené à leur rupture sont simples, mais pas moins douloureux, et les mots d’Ilsa ne peuvent que souligner tout ça. Il espère que l’autre homme est passé à autre chose depuis, qu’il a trouvé le bonheur ailleurs et même avec une autre personne, mais ça ne signifie pas qu’il serait à l’aise de le voir parmi les invité.e.s de son mariage. Le Rossi inspire, expire, soupire, surtout, et pédale sur une explication qui semble un peu boiteuse, qu’importe sa véracité : « J’y pensais… comme ça, c’est tout. Je pensais à toi, surtout. Dans une autre vie. » Une vie où il se serait casé avec une autre femme, où il aurait eu un autre mariage à planifier, où il n’aurait toujours pas su comment faire le tri entre tous ses amis. « Une vie moins heureuse que celle-ci », qu’il ajoute avec un demi-sourire filou.

Ça lui a quand même donné chaud, et la bouche un peu sèche, et Joel se lève pour aller se verser un verre d’eau et mettre le nez dans les quelques courses prises avec eux (s’ils doivent manger ici, autant s’y mettre bientôt). « En parlant d’Oliver, je l’ai revu il n’y a pas longtemps. Il s’arrête dans son mouvement, l’espace d’une seconde. Ah ? » L’interrogation est surprise. Sincère. Il termine de se lever, s’étire, et poursuit ses pas jusqu’à l’évier. « Tu l’as croisé en faisant les courses ? Oceanside est une petite ville, hé : évidemment que ça allait arriver un jour. C’est même surprenant que ça n’ait pas déjà été le cas et il n’y a pas lieu d’attendre que le cocu ait changé de ville après ce qui est arrivé. Il a tout autant le droit de vivre là qu’eux deux. Il va bien ? » Plus que politesse que de réel souci, ou intérêt, pour l’ex de sa fiancée.
Il ne lui souhaite aucun mal, mais ce n’est pas non plus un sujet de conversation de prédilection, disons-le simplement.

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