the one that got away (bora)
tw: classisme
Ash ne panique pas facilement. Il est habitué à travailler sous pression depuis des années, à toujours vouloir être au sommet et se laisse donc très peu de temps pour stresser pour des conneries. Il trouve toujours le moyen d’arriver à ses fins et surtout n’a jamais connu l’échec. Ce n’est donc pas aujourd’hui que cela va lui arriver, n’est-ce pas ? Pourtant, lorsque sa très chère petite-amie, qui est restée dans l’appartement qu’ils partagent à Los Angeles, lui annonce qu’il a oublié le carton avec tous ces documents personnels, il sent qu’il y a un léger problème. Il a lui-même fait ce carton en particulier, demander aux déménageurs d’y faire attention et de ne surtout pas l’oublier sous aucun prétexte… Alors pourquoi est-ce que ce foutu carton serait encore à Los Angeles ? Il ne peut pas croire que Vee se soit amusée à le récupérer derrière son dos juste pour s’assurer de ses mensonges bien rodés pour éviter le mariage.
Si Vee apprend qu’il est déjà marié et le nom de la personne avec qui il est marié, un drame va arriver plus vite que prévu à Oceanside. Pas pour sa femme actuellement, non. Mais pour lui. Et il est trop jeune et beau pour mourir maintenant, il a encore pleins de choses à accomplir. Son arrivée précipitée à Oceanside n’a rien d’un hasard contrairement à ceux que tout le monde croit, bien au contraire. Il a toujours voulu avoir son propre logement là-bas mais lorsqu’il a appris après quelques recherches que Bora se trouvait aussi là-bas, il s’est dit que c’était le parfait moment pour débarquer de nulle part. Autant joindre l’utile à l’agréable… Enfin, non, ce ne sera pas agréable. Déjà parce qu’il doit mettre les pieds dans un repaire de vieux geeks puants pour la trouver visiblement. Bora, bosser dans une arcade ? Le monde à l’envers. Il aurait imaginé beaucoup mieux pour elle.
Arrivé devant le bâtiment de l’arcade, Ash jette un regard quelque peu consterné à l’entrée. Peut-être qu’elle ne sera pas là aujourd’hui, que ce ne sont pas ses horaires. Ce serait peut-être mieux finalement. Il n’a plus le choix maintenant, il entre et ne peut pas s’empêcher de juger chaque personne qu’il croise. Qui dépense son fric dans des conneries pareilles ? Il suffit de voir la tête des client⸱e⸱s pour comprendre. Il aurait pu se contenter de mettre un jogging et des baskets finalement, mais Ash ne s’habille jamais comme un pouilleux. Encore moins pour rendre une visite à sa femme qu’il aperçoit plus loin à parler avec un client. Elle est de profil, les cheveux plus courts que lorsqu’il la connu, et pourtant, il aurait pu la reconnaître entre mille.
Boum, boum, boum. Pourquoi est-ce que son cœur est à deux doigts d’exploser ? Pourquoi il a chaud soudainement ? Pourquoi est-ce qu’il n’arrive pas à rester calme ? Des années qu’il ne l’a pas vu, des années qu’il a appris à la haïr pour ce qu’elle lui a fait et voilà qu’il est à deux doigts de perdre tous ses moyens alors qu’il se rapproche d’elle. Hors de question de laisser les émotions le gagner.
« Ca marche comment, ton truc ? Je dois demander des jetons ou une connerie du genre ? » qu’il lance en arrivant à sa hauteur. Elle se retourne vers lui et il se contente de lui lancer le sourire le plus mesquin qu’il a en stock avant d’ajouter d’une voix faussement mielleuse : « Bonjour, mon amour. Ca fait si longtemps. »
Eye roll. Il ne fallut pas plus d’un pied à l’intérieur de l’établissement pour que Bora le remarque, quelques mètres plus loin : le comptoir n’avait pas été nettoyé. Chargé de la fermeture la veille, Haneul avait une nouvelle fois omit cette dernière tâche, malencontreux oubli qu’elle estimait délibéré puisque ce grand maniaque ascendant control freak se voulait soudainement pris d’amnésie ménagère lorsque c’était elle qui s’occupait de l’ouverture le lendemain de son service. Elle lui rendra la pareille, espèce de scrogneugeu. La jeune femme ne perdit pas plus de temps et s’activa pour que tout soit prêt pour l’arrivée des premiers clients, déterminée à rentabiliser sa journée, fait rare en dehors de l’arcade. Le Retropolis était bien le seul endroit où elle s’investissait autant, rêve d’une bande d’enfants dont elle avait souvent remis en question son appartenance, ses aspirations oisives résumées à profiter de sa fortune — jusque-là inexistante — en ne faisant rien et non à s’occuper d’amoureux de jeux avec lesquels elle ne partageait que peu d’intérêts. Néanmoins, et bien qu’elle se gardait de le verbaliser, pudique quant à l’expression de ses sentiments, Bora adorait cet endroit, encore récent mais déjà chargé d’histoires, ces murs imprégnés de tout ce qu’était son groupe d’ami·e·s, sans jamais oublier Rory. Alors elle donnait de sa personne pour tout ce que le Retropolis signifiait, notamment en faisant ce qu’elle savait de mieux : charmer la clientèle. De belles paroles, quelques œillades et jolis sourires, le juste nécessaire et subterfuge qu’elle répétait en boucle afin de remplir les caisses, consciente que ses atouts résidaient principalement dans sa capacité à séduire à défaut d’avoir mieux à offrir. L’important était que cela fonctionnait, n’est-ce pas ?
Si d’un point de vue sociétal il était un brin trop tôt pour la consommation de boissons alcoolisées, Bora ne se priva pas de faire succomber quelques âmes vulnérables, sa préoccupation portée sur le gain plus que par les règles de bienséance, bien qu’elle veillerait à ce qu’aucun débordement ne se produise au sein de l’arcade — safety first, la sienne tout du moins. Abandonnée à son sort lorsque chacun·e s’affaira sur les différentes machines de jeu, la jeune femme passa un énième coup de chiffon sur le comptoir et retrouva compagnie auprès d’un de leurs habitué·e·s, visage familier qui venait appuyer que tout ce que la bande avait construit n’était pas vain, même si la réussite n’avait jamais été au centre de leur projet. Elle n’en demeurait pas moins fière, petite satisfaction personnelle d’être un jour parvenue à accomplir quelque chose. Un moment de bonheur écourté, interrompu par l’arrivée abrupte d’un fantôme laissé dans les tréfonds de ce passé pas si lointain. Presque huit ans s’étaient écoulés depuis la dernière fois où elle avait posé les yeux sur lui, autant d’années que comptait leur mariage qu’elle avait lâchement abandonné du jour au lendemain, sans crier gare. Incapable du moindre mouvement, la brune sentit son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine, organe émietté qu’elle s’était acharnée à préserver après les lacérations auto-infligées par sa propre lâcheté. « Ash… » Trois simples lettres qui lui brûlèrent les lèvres, comme si elle s’était vue retirer le privilège de les prononcer, à juste titre. Quand enfin elle fut capable de reprendre un semblant de contenance, Bora s’excusa auprès du client et attrapa celui resté son mari par le bras afin s’éloigner et avoir un peu plus d’intimité, contact aussitôt regretté de par la douleur qui l’accompagnait. Comment pouvait-elle encore ressentir toutes ces choses après tant de temps ? Reclus dans un coin de la pièce principale, la propriétaire osa à peine croiser son regard. « Je… Hm… Qu’est-ce que tu fais ici ? » Était-ce vraiment tout ce qu’elle avait trouvé à lui dire au bout de toutes ces années ? « Non enfin, je veux dire… » Elle se risqua une nouvelle fois à lever les yeux vers lui, action qui résulta d’une entaille de plus, une parmi tant d’autres, vaguement pansées sans qu’elles ne parviennent à guérir. Il était si beau, plus encore que dans ses souvenirs, son cœur à peine sorti de l’adolescence déjà en émoi pour celui pour qui elle avait prononcé le fameux ‘oui’. « Est-ce que c’est le moment où je te dis que t’as l’air en forme et tu me ris au nez ou tu préfèrerais qu’on se passe des clichés ? » La vérité était qu’elle se sentait totalement désarmée face à lui, submergée par un flot d’émotions qu’elle peinait à discerner.
@Ash Lowe
tw: classisme
Ash aimerait se féliciter de ne pas avoir la voix qui tremble à chacun des mots qu’il prononce à celle qu’il a épousé. Il aimerait ne rien ressentir en la revoyant après toutes ces années. Il s’est pourtant préparé maintes et maintes fois à ce moment. Surtout lorsqu’il était plus jeune, et qu’il espérait encore qu’elle revienne. Mais elle n’est jamais revenue. Et c’est lui qui revient.
Il se dit que celle qui lui fait face aujourd’hui, des années plus tard, n’est pas celle pour qui il a posé un genoux à terre. Qu’elle n’est plus la même personne – peu importe qu’elle soit aussi belle que dans ses souvenirs qu’il se force de mettre de côté. Elle n’est plus rien pour lui, elle ne mérite même pas qu’il soit là aujourd’hui. Il ne doit pas oublier pourquoi il est venu. Non, il ne doit pas laisser les émotions qu’il s’est forcé à contenir après son départ refaire surface. Pas maintenant. Elle, elle n’a jamais eu le moindre regret. Sinon, elle serait revenue. Il lui aurait pardonné, Ash. Parce qu’il n’était pas comme il est aujourd’hui. Plus réfléchi, moins égoïste. Ou plutôt : complètement aveuglé par l’amour qu’il avait pour elle au point de la demander en mariage alors qu’il n’avait même pas encore son permis. C’est ridicule. Toute cette situation est ridicule.
Alors qu’elle attrape son bras, Ash la rejette aussitôt. Il ne veut pas qu’elle le touche. Qu’elle reste à une distance raisonnable de lui. Ils ne sont plus rien l’un pour l’autre, et c’est mieux ainsi… n’est-ce pas ? Il n’a pourtant jamais pu s’empêcher de se demander maintes fois ce qu’il aurait pu se passer si Bora n’était jamais parti. Et lorsqu’il croise son regard, ce regard qui l’a fait chavirer, il croise les bras comme pour se protéger. Mettre une barrière entre eux. Lui faire comprendre qu’il n’est pas là pour faire comme si de rien n’était.
« Tu peux te passer des banalités, je n’en ai pas besoin et toi non plus. » réplique-t-il. Le ton est glacial et il recule encore d’un pas, comme pour mettre un peu plus de distance entre eux. De toute façon, elle s’en fout. Elle s’en fout de savoir s’il va bien. Elle s’en fout d’avoir piétiné son cœur, de l’avoir laissé tomber. « Mais c’est vrai que je ne peux pas en dire autant pour toi… C’est quoi cet endroit ? Tu n'as pas trouvé un autre abruti prêt à claquer des doigts pour réaliser le moindre de tes désirs ? Ca m’étonne de toi, c’est pourtant la seule chose pour laquelle tu as toujours été douée. Tu sais, mentir et faire semblant. »
Ash se cache derrière le sarcasme. Se veut méprisant, cherchant à la piquer par un moyen ou un autre. Se traite d’abruti par la même occasion, car c’est ce qu’il a été. Elle l’a blessé, elle l’a blessé comme personne et si elle l’a connu dès plus attentionné envers elle, c’est fini. Ash ne se fera plus avoir par ses beaux yeux et ses belles paroles. Elle ne l'a jamais aimé – non, il ne peut pas croire qu'elle a un jour été sincère avec lui. Alors que lui, il était prêt à tout lui donner.
Sa main toucha tout juste l’homme qu’il s’en défit, l’initiative rejetée. Son estomac se noua et Bora comprit qu’elle allait devoir faire face aux conséquences de ses actes, le geste alors simple mise en bouche de tous ces droits qu’elle avait un jour eu envers lui et qui désormais n’étaient plus, partis avec elle le jour où elle s’était enfuie. Elle baissa la tête, incapable de soutenir son regard plus de quelques secondes, puis la hocha, yeux rivés sur le sol. À plusieurs reprises elle s’était laissée imaginer de possibles retrouvailles avec Ash, le contexte différent dans chacun de ses scénarios à l’exception que c’était elle qui venait jusqu’à lui. Et elle y était parvenue, une seule et unique fois, son courage vite balayé par sa lâcheté dès qu’elle l’avait aperçu sur le campus de la FIDM. Il avait eu l’air serein, peut-être même heureux et, elle en était certaine, sa visite impromptue n’aurait eu d’autre effet que celui de tout gâcher, qu’importe ce qu’elle avait à lui dire. Alors elle avait préféré partir, disparaître, soit ce qu’elle savait encore faire de mieux à ce jour. Or, à cet instant, impossible pour elle de s’échapper.
Ash reprit la parole et son cœur se serra à chacun de ses mots, la gorge serrée dans cette ruée de coups verbale plus que méritée. Parce que c’était elle la méchante de leur histoire, celle qui s’en était allée sans un mot, volatilisée, et qui n’avait plus donné signe de vie. Pouvait-elle seulement le blâmer de croire qu’il n’avait jamais réellement compté quand, en réalité, elle avait fui parce qu’elle l’avait trop aimé ? Trop fort, trop vite. Une explication risible à laquelle elle ne prit la peine de s’essayer, et puis à quoi bon ? Les jeux étaient faits, le mal plus encore. Toutefois, et en dépit du mauvais rôle qu’elle tenait, la brune refusa de se laisser faire. Après tout, elle n’en était plus à une idiotie près, et il était hors de question qu’elle le laisse s’en prendre à l’arcade. Alors elle se redressa, prête à l’affront. « L’idée t’avait plu à l’époque pourtant, tu sais ce projet qu’on avait avec la bande depuis qu’on était gosse ? On en avait parlé, ce fameux soir, juste avant de ta demande en mariage. » Et elle le vit, à chaque son qui sortait de sa bouche, ce gouffre s’ouvrir un peu plus sous ses pieds à mesure qu’elle ripostait. « Bienvenue au Retropolis, Ash » dit-elle en écartant les bras comme pour lui présenter le lieu visiblement loin d’être à son goût, ce qui la préoccupait assez peu, aveuglée par sa volonté de le piquer à son tour. Parce que quitte à être stupide, autant l’être bien et jusqu’au bout.
« Ne t’en fais surtout pas pour moi, de ce côté-là les affaires se portent toujours aussi bien. Tu veux peut-être que je te présente mon sugar daddy du moment ? Je suis sûre qu’il te plairait. » La parole est d’argent, mais le silence est d’or, expression qui ne pouvait avoir plus son sens alors qu’elle ferait mieux de se taire mais en semblait incapable. Il avait pourtant raison, mentir et faire semblant étaient sa spécialité, exercices mis en pratique dès qu’elle repérait sa nouvelle victime pour le mois à venir. Étiquette que lui n’avait jamais portée, sans doute des mots qu’elle devrait lui adresser mais que, bêtement une fois de plus, elle conservait sous scellé. « Je dois dire que je suis plutôt étonnée de te voir sans croqueuse de diamants à ton bras, même si j’imagine combien ça a pu être difficile de me remplacer. J’avais mis la barre si haut. Après tout, j’ai fini la bague au doigt. » Bague qu’elle ne portait plus mais dont elle n’avait su se défaire, soigneusement rangée là où personne d’autre ne la trouverait, trop précieuse pour être délaissée. Belle et triste ironie pour ce symbole de leur union depuis longtemps désertée.
@Ash Lowe
Juste avant ta demande en mariage. Ce dernier suffit immédiatement pour qu’il ressente un frisson de dégoût parcourir son être. Il ne veut plus entendre parler de mariage, il ne veut plus jamais poser un genoux par terre pour qui que ce soit et tout cela par sa faute. Et aveuglé par cette haine qu’il ressent à son égard, lui qui pensait être définitivement passé à autre chose après toutes ces années, il en oublie ces longues discussions avec Bora jusque tard dans la nuit. Il voulait tout savoir d’elle. Ses rêves, ses peurs, ses fleurs préférées, ce qu’elle aime et ce qu’elle déteste. A trop vouloir la condamner pour être partie loin de lui, Ash semble être prêt à dire n’importe quoi dans le simple but de la piquer. Cette idée d’arcade avec ses ami⸱e⸱s, c’est vrai qu’il l’avait trouvé plutôt bonne. Quoi de mieux que d’entreprendre avec ses proches ? Mais disons qu’il n’est plus du tout la même personne qu’elle a connu.
« Comme tu as pu le remarquer par toi-même, j’ai souvent dit des choses stupides lorsqu’on s’est connu. » se contente-t-il de répliquer non sans lancer un énième coup d’œil dédaigneux aux alentours. Le serpent n’est pas prêt d’arrêter de cracher son venin, mais Bora n’aurait jamais dû lui rappeler sa demande en mariage. Il se demande encore et encore ce qu’il est venu faire ici dans un premier temp. Oh, il le sait au fond. Il a besoin d’avoir cette discussion avec sa femme, aussi douloureux soit-il – même s’il préfère s’habiller comme un pouilleux que de l’avouer. Il ne prend même pas la peine de réponse à sa provocation, Ash. Se contente de lever les yeux au ciel, n’ayant strictement aucune envie de rencontrer le sugar daddy de Bora. Tout ce qu’il se demande à cet instant, c’est comment ils ont pu devenir des inconnus. Comment en arriver à ce point-là alors que des années en arrière, il parlait d’elle comme si elle était la huitième merveille du monde ?
« C’est une fierté pour toi, Bora ? » qu’il lâche alors, sentant toutes ces bonnes résolutions s’en allaient dès qu’elle remet le sujet du mariage sur le tapis. « Tu t’es bien marrée avec tes potes, quand tu t’es barrée ? ».
Elle s’est moquée de lui, comme les autres. Il se rappelle encore des rires des enfants derrière son dos et a la désagréable impression que cela recommence. Qu’elle s’est jouée de lui, qu’il n’était qu’une case à cocher sur une liste de choses à accomplir. Et s’il apparaissait comme sûr de lui face à elle depuis son arrivée dans ce lieu qu’il maudit sans aucune raison – outre le fait qu’il appartienne à Bora –, il a comme la sensation de perdre peu à peu pieds. Mais Ash se reprend bien vite. Parce qu’il ne peut pas laisser les émotions le submerger, ne supporte plus sentir son cœur se serrer.
« Je suis avec quelqu’un depuis trois ans. » finit-il par avouer avec indifférence, comme s’il parlait de la pluie et du temps alors qu’il est censé parler de la femme qu’il aime. Après tout, Vee est en quelque sorte la raison de sa présence ici. « Et elle veut se marier. »
La bombe est lâchée. Ash n'a pas envie que Bora croit qu'il est là rien que pour elle. Non, hors de question. Il a une raison et ce n'est pas du tout dans le but d'avoir des réponses à ses questions. D'être capable de passer à autre chose une bonne fois pour toute. Après tout, il l'a fait depuis bien longtemps... non ?