(1m) famille thorne
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(1m) famille thorne

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famille thorne

(tw : déni de grossesse, culpabilisation médicale, dépression post-partum) chez les thorne, la famille n'est pas une affaire simple. il n'y a que lula et malo, même s'il y a eu mamie, la mère de lula pendant un temps et que, bien plus rarement, le père de lula daigne se montrer. mais depuis les trois ans de malo, c'est lula et lui et personne d'autres. mamie est présente parce que lula a très mal vécu sa grossesse et plus encore la naissance de son fils, elle ne s'y retrouvait plus, incapable de s'occuper du chérubin comme il l'aurait fallu. le coup de main a été bienvenu et régulier pendant les trois premières années, puis plus ponctuel.
le père de malo, il a mis les voiles en apprenant la grossesse et n'est plus jamais réapparu depuis.
origines de la famille : irlandaises, italiennes et allemandes. pour le père c'est libre.

(m) malo thorne 19 ans - occupation - statut civil (libre)
grossesse non désirée, pensée d'ivg, culpabilisation médicale, dépression post-partum [extrait de ma fiche] pregnant. le mot flou à travers les larmes. elle n'en voulait pas, lula. pas de cette vie en elle, pas de cet avenir. elle a eu les mains qui ont tremblé, la gorge qui s'est serrée. elle a eu envie de vomir, de pleurer, de hurler. elle a eu peur, lula. peur de l'annoncer, peur de s'en débarrasser, peur de tout. il est parti, le père, sans un regard en arrière, comme le sien il y a des années. parce que pour eux, le choix est vite fait. pour eux, ça n'implique rien ou si peu. pour elle, c'était différent. elle a pris des rendez-vous, lula. deux mois déjà écoulés quand elle en a parlé à des professionnels de santé. cet enfant, elle n'en voulait pas. les mots avoués à voix si basse dans la salle froide. get rid of it. sa carrière avant tout, sa carrière uniquement. des enfants peut-être plus tard, peut-être un jour ou sans doute jamais. elle n'y avait jamais réfléchi, lula, savait juste qu'elle n'en voulait pas. pas là, à vingt ans à peine. pas là, alors que sa carrière décollait, promettait — étincelait. pas là, alors qu'elle avait d'autres priorités. think about it carefully. getting an abortion is no fun, no joke. are you really sure that's what you want? to kill an inocent life?. les mots durs, les mots accusateurs. qui résonnent, résonnent, résonnent jusqu'à s'amplifier, jusqu'à lui tordre le ventre. elle a quitté le cabinet en titubant, lula, plus certaine de ce qu'elle voulait. sa carrière. mais pas de sang sur les mains. elle a hésité, essayé de contacter d'autres personnes — les mauvais contacts, peut-être. toujours cette même réaction. toujours ces mêmes mots, juste agencés différemment. alors cet enfant, elle l'a eu. cette grossesse, elle l'a menée. sans en vouloir. en détestant son corps qui changeait, cette vie qui grandissait. en haïssant les nausées, les poussées d'hormones, l'humeur changeante. en haïssant les chevilles enflées, la poitrine douloureuse, les larmes et les pensées. elle a eu peur, lula, jusqu'à l'accouchement. envisagé de l'abandonner à plus d'une reprise, même quand elle l'a eu entre les bras, même quand elle est rentrée chez elle, même après cinq mois. le laisser devant la caserne, une église, qu'importe — partout mais pas chez elle. ça n'a pas été évident. ni l'allaitement, ni de reconnaître les pleurs, ni de s'en occuper. elle était débordée, lula, déprimée. elle entendait l'enfant, son fils, elle le voyait et, au fond d'elle, elle l'aimait, mais elle le détestait aussi. lui et ses cris. lui dont il lui fallait s'occuper. sa mère a fini par venir s'installer chez elle pendant deux ans, le temps qu'elle soit prise en charge, le temps pour que mère et fils arrivent à s'apprivoiser sous l'oeil de la grand-mère. elle avait connu ça. lula le comprenait, à présent.
proposition d'avatars alors par défaut j'ai que finn wolfhard mais niveau origine ça peut coincer, donc je vous laisse libre et me surprendre et je fais confiance


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