(2f) famille mcgrath
famille mcgrath
2004 -- Une heure que t’es caché derrière ton buisson à épier les moindres faits et gestes de ce père de famille et de ses trois enfants. Si tu n’avais pas été un gamin toi aussi, des passants t’auraient sûrement déjà signalé. Mais à te regarder, on a juste l’impression que tu joues à cache-cache. L’homme court dans tout l’air de jeux, prétendant être un monstre, et les enfants, eux, ils crient, ils rigolent. T’aimerais les rejoindre. Toi aussi, tu veux jouer. T’es un peu grand, peut-être. Mais ton père, il a jamais été comme ça avec toi. Ils ont de la chance. Ça fait un moment que tu connais l’existence des autres, tu ne leur as encore jamais parlé. Tu n’oses pas trop. Tu as peur de te faire prendre. T’as peur d’être méchant aussi. Parce que t’as envie de les pousser, tous autant qu’ils sont. Tu veux tirer les couettes de la crevette qui trébuche tous les cent mètres. T’aimerais qu’ils arrêtent de te voler ton père. Parce qu’il est gentil avec toi. Il te raconte des histoires. Des histoires de pirates et de martiens, de princesses et de robots. Il est drôle ton père. Mais il est pas souvent là. Et ta mère s’en moque parce qu’elle aime personne et puis de toute façon, elle non plus, elle est pas souvent à la maison.
2012 -- Une clope au bec, tu attends contre le muret devant le poste de police. T’as payé sa caution, signé les papiers. Il est grand. Il sortira tout seul. Comme à chaque fois, tu te dis que c’est la dernière. Que tu ne l’aideras plus. Le fait est que t’es là, encore et encore. Vols à l’étalage, bagarres en veux-tu en voilà, incivilités sur la voie publique… La liste est longue. Mais t’es personne pour juger. T’es le premier pour te foutre dans la merde. La seule différence, c’est que tu ne te fais pas prendre, toi. Moins souvent en tout cas. Il passe devant toi sans un regard, tu hallucines. ‘Eh McGrath, dis pas merci surtout !’ lâches-tu en t’élançant derrière lui. ‘Tu veux quoi ? Que j’embrasse tes pompes ?’ Son insolence te fait serrer les dents. D’un coup bref, tu claques l’arrière de sa tête. ‘P’tit con. La prochaine fois, tu t’débrouilles avec tes vieux.’ ‘Moi, au moins, j’en ai,’ qu’il bougonne dans ses trois poils de barbe. C’en est trop. Tu le chopes par le col et le plaques contre le mur. ‘Et quelle fierté ça s’rait pour ton père d’savoir qu’c’est moi qui assure les arrières d’son p’tit batard, hein ?’ Il lève les yeux au ciel, plus résigné qu’autre chose. Tu t’en fous. ‘M’cherche pas ou j’t’éclate,’ conclus-tu en le relâchant. ‘T’es un frère en carton,’ qu’il te balance en remettant son t-shirt en place. ‘Et pourtant, c’est moi qu’t’appelles quand t’es dans la merde.’ Il souffle. Tu l’imites.
2013 -- ‘Je veux plus que tu t’approches des filles.’ Tu relèves les yeux de ton burger pour les poser sur ton père, sourcils arqués. ‘Sérieusement ?’ T’as du mal à en croire tes oreilles. Tu sais que tu n’as pas les meilleures des fréquentations et que tu n’es pas ce qu’on qualifierait de sage. Mais t’es pas un mauvais gars. Tu pensais que ton père le savait. ‘T’as une mauvaise influence. T’as déjà embarqué ton frère dans tes conneries, ça suffit.’ La mâchoire t’en tombe. Tu lâches tes couverts pour t’enfoncer sur ta chaise, croisant les bras sur ta poitrine. De ton frangin et toi, c’est lui le plus douteux. Ses fréquentations sont d’ailleurs bien plus dangereuses que les tiennes. ‘C’est pour ça qu’tu m’as proposé un restau ?’ Tu soupires. ‘Super. Vraiment.’ Ça te foudroie. T’avais seize ans quand le monde de ton père et le tien ont réellement fusionné. Sa maitresse a accepté ton existence dans leur vie sans broncher – faut dire qu’elle était au courant de tout depuis le début, elle. T’as officiellement rencontré tes demi-frère et sœurs. Officieusement, tu t’étais arrangé pour croiser leur route plus tôt. Tu voulais savoir comment ils étaient. Tout était plutôt pacifique finalement. Jusqu’à aujourd’hui. ‘T’sais quoi ? J’t’emmerde.’ Tu te lèves brusquement, bousculant la table et renversant les verres qui se trouvaient dessus. Tu vas pour sortir, mais ça te démange, tu fais volte-face, avançant de quelques pas vers ton père avant de le pointer du doigt avec mépris. ‘Pour info, ton précieux gamin, j’l’ai jamais embarqué dans quoi qu’ce soit. Il a pas b’soin d’moi pour ça. Et j’te f’rai remarquer qu’c’est pas moi qu’on vient chercher au poste tous les six du mois, c’est lui. Mais ouais, t’as raison, j’suis une mauvaise influence pour les filles, vaut mieux que j’m’approche pas trop.’ Sur ce, tu te tires de là, claquant la porte derrière toi. Tant pis pour les autres. T’espères qu’ils ont apprécié le spectacle.
(pris par @Zane McGrath)andy, c’est celui qu’oakley a rencontré en premier. il avait quinze ans, son demi-frère était un peu plus jeune que lui, mais ils trainaient dans les mêmes spots pour skater. il l’a tout de suite reconnu, oakley, parce qu’il l’avait déjà vu. toujours de loin, cela dit. il lui a pas dit tout de suite qui il était. il l’a pris sous son aile sans réfléchir et très vite, ils sont devenus amis. c’était pas le bon bail. quand andy a appris qui était oak en réalité, il s’est senti trahi. il a coupé les ponts, refusant de le voir ou de lui parler, jusqu’à ce qu’il se retrouve dans la merde. il s’est foutu dans une mauvaise situation et c’est oak qui l’en a sorti. a partir de là, c’est devenu une habitude. même après l’altercation avec leur père, il a continué à dépanner son petit frère. c’était sûrement pas lui rendre service, cela dit. et puis oakley est revenu petit à petit dans le droit chemin, les emmerdes dans lesquelles son frère le mettait commençaient à être trop lourdes pour lui. après s’être fait tabasser une fois de trop, il a dit stop. depuis, leur relation est compliquée.
- mes attentes:
- bonjour, bonjour
j'espère que mes pls t'inspirent - et je me dis que tu ne serais peut-être pas là si ce n'était pas le caspseudo & avatar - pour ce qui est des pseudos, j'ai mis des prénoms un peu au hasard histoire de mettre quelque chose, mais tu peux tout à fait en changer. le nom de famille a été choisi un peu au hasard, je voulais avant tout des consonnances britanniques. il peut être changé (uniquement par le⸱a premier⸱ère de la fratrie évidemment, mais on peut en discuter sans souci ) et puis, pour ce qui est des avatars du coup, pareil. je n'avais vraiment pas d'idées de fc à proposer, je ne suis pas très difficile donc du moment que que tu en choisis un qui te plait, qu'il respecte la tranche d'âge et les origines de la famille, je dis go! d’ailleurs, quand j’écris ces préliens, la mère n’a pas encore d’origines définies, mais il va de soit qu’il faudra respecter celles qui auront été choisies par le⸱a premier⸱ère de la fratrie à débarquer.personnage & lien - l'histoire des personnages est relativement libre. c'est volontaire. sens-toi à l'aise de t'imprégner du personnage comme tu le souhaites. dans le fond, ce qui m'importe réellement, c'est leur lien avec oakley.ps: il est tout à fait envisageable de merger ces pls avec d’autres.présence & rp - je ne demande rien de plus que ce qui est déjà réclamé par le forum. je ne suis pas une flèche - mon activité varie en fonction de la quantité de travail que j'ai irl - et c'est tout à fait normal de faire passer sa vie avant le rp. du moment qu'on peut faire avancer nos liens et nos personnages, je suis joie.
merci d'être arrivé⸱e jusque-là
ça y est, je t'aies convaincu⸱e ?
dans tous les cas, j'espère que tu trouveras ton bonheur
@Emery Mcgrath
la petite sœur
la petite sœur
@Ruby McGrath, roh mais oui, poses-toi donc!
@Caeden McGrath oh oui
si tu as la moindre question, n'hésite pas à me mpotter
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