the key to the puzzle
La journée était passée en un éclair, en moins de temps qu’il ne fallait, il avait terminé les tâches qu’il s’était données pour la journée. Il était peut-être 16h30 lorsqu’il sortit du poste de police d’Oceanside pour se rendre à sa voiture. Les cordes tombaient du ciel, ce qui n’était pas nécessairement extraordinaire puisque les conditions climatiques étaient favorables aux orages et aux précipitations dans ce temps de l’année sur la côte ouest. Charles s’était rendu facilement jusqu’à son véhicule qu’il avait garé non loin de la porte d’entrée, ce qui avait raccourci de plusieurs mètres le chemin sous la pluie. Maintenant à l’abri, il n’avait pas perdu de temps afin de se rendre à la maison. Il avait quelques tâches à faire malgré le fait qu’il devait se rendre chez son bon ami pour le souper. Celui-ci l’avait gentiment invité à venir prendre le dîner chez lui alors qu’il lui expliquerait les découvertes qu’il avait fait sur un dossier que Charles l’avait mandaté comme expert linguistique. Minho et lui avaient longuement travaillé ensemble lorsqu’ils étaient tous deux au FBI. Ils eurent plusieurs dossiers où le brillant jeune homme avait résolu les énigmes grâce à son QI anormalement élevé. Lorsque Charles s’était retrouvé avec une lettre renfermant un code alphabétique, son premier réflexe fût de demander à Minho qui releva le défi avec joie. L’agent de police n’avait qu’à lui envoyer une photo des informations qu’il avait sous la main pour que le petit génie ce mette directement au travail, ça ne lui avait pris un peu plus qu’un weekend pour finalement arriver à une conclusion que transporterait certainement l’enquête vers une autre étape. Charles était impatient de connaître les découvertes que l’expert linguistique avait faites pour l’instant, il devait opérer son rôle de père.
Devant les fourneaux, il préparait le repas qu’il laisserait à ses enfants. Il n’avait pas pris la peine de demander à son ami s’il pouvait venir avec Symone et Eddy. Ils auraient certainement préféré rester à la maison dans leur chambre à faire je ne sais quoi. Lorsqu’il termina de préparer le repas, il déposa son tablier dans l’armoire et pris un crayon et un bout de papier pour griffonner un message qu’il déposa sur le comptoir, bien en vue, indiquant qu’il ne serait pas là pour souper, mais qu’il reviendrait assez tôt pour vérifier que les devoirs avaient bien été faits. Il agrippa ses clefs qu’il avait laissées sur le meuble d’entrée, enfila son manteau et ouvrit son parapluie dès qu’il fût à l’extérieur. Il n’en fallait pas plus pour que l’homme trouve son chemin vers Peacock.
Arrivé devant l’appartement, il jeta un coup d’œil chez le voisin qui se trouvait à être Louise et Jamie, un couple d’amis qu’il n’avait pas vus depuis un petit moment déjà. Preuve qu’Oceanside n’était pas si grand qu’il y paraissait. Il s’essuya les pieds sur le paillasson d’entrée et s’annonça en buzzant sur la sonnette d’entrée. C’est Mallory qui s’annonce en premier et fait entrer Charles qui laisse son parapluie sur le coin du mur. — Hey mon gars! Ça fait longtemps… J’croyais que ton père t’avait enseigné à ne pas ouvrir la porte sans vérifier qui se trouvait de l’autre côté. au même moment, il entend la voix de son ami résonner dans une pièce adjacente, cette question était peut-être pour son fils, mais c’est Charles qui prend la peine de répondre tout en se mettant à l’aise. Il retire ses souliers et son manteau humide qu’il place sur le crochet tandis que le jeune homme retourne à ses occupations, loin d’être intéressé par la venue d’un ami de son père. — C’est moi, j’espère que ça t’embête pas, j’ai quelques minutes d’avance. à peine une quinzaine de minutes en avance, mais c’était à son habitude.
Devant les fourneaux, il préparait le repas qu’il laisserait à ses enfants. Il n’avait pas pris la peine de demander à son ami s’il pouvait venir avec Symone et Eddy. Ils auraient certainement préféré rester à la maison dans leur chambre à faire je ne sais quoi. Lorsqu’il termina de préparer le repas, il déposa son tablier dans l’armoire et pris un crayon et un bout de papier pour griffonner un message qu’il déposa sur le comptoir, bien en vue, indiquant qu’il ne serait pas là pour souper, mais qu’il reviendrait assez tôt pour vérifier que les devoirs avaient bien été faits. Il agrippa ses clefs qu’il avait laissées sur le meuble d’entrée, enfila son manteau et ouvrit son parapluie dès qu’il fût à l’extérieur. Il n’en fallait pas plus pour que l’homme trouve son chemin vers Peacock.
Arrivé devant l’appartement, il jeta un coup d’œil chez le voisin qui se trouvait à être Louise et Jamie, un couple d’amis qu’il n’avait pas vus depuis un petit moment déjà. Preuve qu’Oceanside n’était pas si grand qu’il y paraissait. Il s’essuya les pieds sur le paillasson d’entrée et s’annonça en buzzant sur la sonnette d’entrée. C’est Mallory qui s’annonce en premier et fait entrer Charles qui laisse son parapluie sur le coin du mur. — Hey mon gars! Ça fait longtemps… J’croyais que ton père t’avait enseigné à ne pas ouvrir la porte sans vérifier qui se trouvait de l’autre côté. au même moment, il entend la voix de son ami résonner dans une pièce adjacente, cette question était peut-être pour son fils, mais c’est Charles qui prend la peine de répondre tout en se mettant à l’aise. Il retire ses souliers et son manteau humide qu’il place sur le crochet tandis que le jeune homme retourne à ses occupations, loin d’être intéressé par la venue d’un ami de son père. — C’est moi, j’espère que ça t’embête pas, j’ai quelques minutes d’avance. à peine une quinzaine de minutes en avance, mais c’était à son habitude.
tu termines de ranger le linge propre, ayant plié ce dernier un peu plus tôt dans l'après-midi. mallory est en train de jouer dans le salon, en attendant que tu termines de tout ranger. l'enfant est au courant de l'arrivée imminente de ton ancien collègue, alors il tient à rester dans le coin pour pouvoir le saluer. tu souris un peu, ton regard se pose sur l'enfant. tu quittes la pièces pour aller ranger ses vêtements propre dans la chambre de mallory. moment que choisi charles pour arriver -- en avance -- et sonner à la porte. la voix de mallory résonne, te disant qu'il va ouvrir. ce gamin t'impression, la plupart du temps. tu aimerais être aussi à l'aise que lui, mais même adulte, tu as l'impression de ne pas l'être. parce qu'il est capable d'ouvrir la porte à seulement neuf ans ; parce qu'il est capable de beaucoup de choses que tu ne savais pas faire à son âge. tu glisses une main dans ta nuque, termines rapidement ce que tu as commencé avant de retourner au salon, y distinguant la voix de ton aîné. — [...] j'croyais que ton père t'avait enseigné à ne pas ouvrir la porte sans vérifier qui se trouvait de l'autre côté. tu t'avances doucement. — sauf quand il sait que j'attends de la visite. et comme j'attends personne d'autre que toi ce soir ... tu souris un peu, t'approchant pour saluer le brun. — c'est moi, j'espère que ça t'embête pas, j'ai quelques minutes d'avance.
tu secoues doucement la tête de gauche à droite face au brun, tu observes mallory s'éloigner vers sa chambre ; maintenant qu'il a dit bonjour et alors que le repas n'est pas encore prêt. tu ne le forcera pas à rester dans le coin ; après tout vous êtes trop vieux pour sa compagnie. tu souris un peu. — aucuns problèmes. j'ai l'habitude avec toi ... tu réponds doucement. — tu as bien fais de te mettre à l'aise. viens, entre. tu souris un peu, te dirigeant vers le salon. tu as rapporté de ton bureau tout ce que charles t'avait apporté ; texte codé que tu as mis tout ton cœur à déchiffrer. tout du moins ... tu as essayé de faire de ton mieux. — mallory voulait manger des lasagnes. j'espère que ça te convient. tu souffles doucement, ton regard porté sur ton aîné. sourire sur les lèvres, plat au four qui termine de cuire. c'est facile, au moins. et tu n'es pas coincé en cuisine. — tu veux boire quelque chose ? tu questionnes, te dirigeant vers la cuisine.
Ça faisait un moment qu’il n’avait pas revu son ancien collègue qui était, à vrai dire, beaucoup plus que ça. Avoir partagé autant d’expérience traumatisantes durant une dizaine d’années lorsqu’ils étaient tous deux aux FBI les avait grandement rapproché. Toutes les fois où il s’était sauvé l’un et l’autre de catastrophe en venir. Minho avait toute sa confiance et il lui confirait sa famille sans l’ombre d’un doute. En voyant justement Mallory quitté la pièce, il sourit une dernière fois se rappelant le jeune Minho, nerveux comme un plat de nouilles a l’idée d’accueillir un enfant. À vrai dire, il n’avait jamais cru deux secondes qu’il voulait avoir des enfants, mais il savait qu’il ferait cependant un père hors norme pour son fils en devenir. Il avait tellement grandi depuis le temps, preuve intrinsèque qu’il ne faisait que vieillir eux aussi. En voyant Minho arriver dans l’entrée, il ne pouvait s’empêcher de le prendre dans tes bras. Charles savait pertinemment que son ami n’était pas du genre très tactile, mais il ne pouvait s’empêcher lui faire une étreinte malgré son malaise qui l’amusait un peu à vrai dire. C’était pour lui une manière de l’aider à passer par-dessus ses tocs. Planter dans le milieu de l’entrée, il suit du regard Minho qui se dirige vers son bureau pour prendre les textes qu’il lui avait apporté, du moins, c’était ce qu’il trouvait le plus logique puisqu’il était venu en partie pour trouver des réponses. — C’est paaarfait ! J’adore la cuisine italienne. À moins que ce soit une recette new age avec des trucs sans gluten, végétalienne et tout ce genre de connerie. Mais il connaissait trop bien Minho pour savoir qu’il ne dérogerait pas d’une recette classique comme une lasagne. Il emboita le pas lorsque son collègue poursuivit son chemin jusqu’à la cuisine où un enrobant odeur de tomate bien mur et de parmesan enrobait la pièce. Clairement, le repas était déjà au chaud. Il frotta les mains l’une contre l’autre, exciter par le repas à venir. — Hummm, ouai .. Ça te dit qu’on s’ouvre une bouteille ? Dit-il en agrippant une bouteille qui traînait dans un cellier accroché au mur. Château Beaubois, ça ferait l’affaire. Il brandit la bouteille devant Minho, attendant une approbation de sa part avant de poursuivre à sa tâche. — Je sais qu’on est un jour de semaine, mais ce n'est pas tous le jour qu’on enquête ensemble, comme dans l’temps. Il y avait une certaine excitation à retrouver cette complicité qu’il avait autrefois. Minho, c’était le cerveau tandis que Charles, il ajoutait le rôle de l’agent intrépide. Ensemble, ils avaient formé un duo à toute épreuve et au fils des missions, une complicité très étrange s’était tissée. Il n’aurait jamais cru s’attacher autant à un autre agent et pourtant. Il avait fait un devoir de protéger son collègue de tous les danger auquel ils flirtait à chaque jour. S’il lui était arriver quelque chose, il ne s’aurait jamais pardonner. — Alors, quoi de neuf dans ta vie Kid. Kid était le petit surnom qu’il avait donné dès la première journée de Minho dans l’équipe, était celui qui était le plus jeune à l’époque. Ce surnom lui était évidemment resté, encore aujourd’hui.
la présence de charles ... elle est différente de toutes les autres. il est comme un grand frère de cœur. tu as vécu bien des choses à ses côtés. bien des épreuves, et des missions. tu as l'habitude de son caractère, de sa personne. et tu n'es pas choqué quand il vient te prendre dans ses bras. tendu sans que tu t'en rendes trop compte ; tu as horreur du contact physique, mais ce n'est pas pareil avec charles. tu souris un peu. — c'est paaarfait ! j'adore la cuisine italienne. à moins que ce soit une recette new age avec des trucs sans gluten, végétalienne et tout ce genre de conneries. tu souris un peu, hochant la tête. tu n'es pas étonné de sa réaction, tu dois bien l'avouer. — non, t'en fais pas pour ça. pas mon genre. tu souffles avec un sourire. tu l'invites à te rejoindre en direction de la cuisine. tu glisses une main dans ta nuque, que tu frottes tout doucement.
— hummm, ouai... ça te dit qu'on s'ouvre une bouteille ? petit hochement de tête à la proposition du brun. tu l'observes récupères une bouteille de vin rouge. tu te diriges vers le placard pour vous sortir deux verres à vin. — je te laisse servir. tu souffles. — je sais qu'on est un jour de semaine, mais ce n'est pas tous les jours qu'on enquête ensemble, comme dans l'temps. un rire s'échappe de tes lèvres, tu penches un peu la tête sur le côté, amusé. tu sors aussi un sachet de cacahuètes, que tu vides dans un petit bol. — je n'ai rien dis. tu souris. — ça me va. ça fait longtemps que j'ai pas bu de vin, en plus. tu souffles plus doucement. tu laisses charles s'occuper du vin. il est plus doué pour ça que toi. tu en profites pour vérifier la cuisson des lasagnes dans le four, avant de t'installer sur un des tabourets avec charles. tu portes quelques cacahuètes à tes lèvres. — alors, quoi de neuf dans ta vie kid ? tu penches un peu la tête sur le côté. petit sourire sur les lèvres. surnom qui remonte à des années à présent. tu hoches un peu les épaules. — rien de particulier.... le quoditien... tu commences. mais il y a bien quelque chose, dont tu aimerais lui parler. bien quelque chose qui tourne en boucle dans ton esprit en ce moment.
ou plutôt. quelqu'un.
— mh ... il y a bien ... ce garçon. tu fermes les yeux un instant. ce garçon, comme si tu étais encore un adolescent. comme si tu n'étais qu'un jeune, paumé à propos de sa sexualité. un soupir s'échappe de tes lèvres, tu glisses une main dans ta nuque une nouvelle fois, avant de porter ton verre de vin à tes lèvres. ouais. il y a ce garçon.
tu l'aimes bien.