dance on gasoline. - jungwoo.
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dance on gasoline. - jungwoo.

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dance on gasoline.
「 feat. @Moon Jungwoo ; 30 novembre 2023 」
tw: mentions ; vulgarité

Douce saveur que celle de la victoire. Ils ont bien joué, ce matin. Et à midi, Sage s’est échappé. Comme à son habitude, pour sa balade avec The Pebble. Profiter du soleil avant de retourner s’enfermer pour encore plusieurs heures. Drôle de routine - ceci dit, une qu’elle appréciait. Elle savait que cet équilibre était important ; et fragile. Surtout après avoir passé des jours à ne pas décrocher de sa zone de confort, à ternir comme une plante privée de lumière.
Surtout après … ça, lui, eux. Rêves et cauchemars en dents de scie. Sage s’était laissée happer dans Valorant, à corps perdu. Vieux travers, qui avaient ce goût familier et réconfortant. Vieux travers, exorcisés grâce à un retour aux sources. Aux bases. Manger, dormir, sortir, rire. Thanks to Thanksgiving.
Revenue à Oceanside, elle s’était exhortée à reprendre la routine imposée par le coach, était retournée voir le psychologue, prenait son temps pour sortir Pebbs. Prenait part aux conversations. Prenait part à la vie de cette villa - même là, alors qu’elle y revient et croise un livreur. Sage récupère le carton sous son bras, signe le téléphone du livreur UPS et libère enfin son chien, quand la camionnette disparaît de son champ de vision.

Soupire quand elle lit le nom dans la case du destinataire. Moon Jungwoo, parmi toutes les options possibles. L’expéditeur ne lui apprend pas vraiment ce que la boîte contient - mais avec les fêtes approchant, elle ne voudrait pas se spoiler d’une surprise, et ils recevaient tous plus de colis qu’à l’accoutumée.
A l’intérieur, elle se débarrasse de ses chaussures et de la laisse, avant de remonter ses lunettes de soleil sur le haut de son crâne. Regard circulaire, qui s’achève sur la carcasse du coach. Sourcil interrogateur, Jungwoo ? pour toute supplique. Glaze qui hausse les épaules et pointe un index vers le ciel. Elle aurait bien laissé le carton sur la table, mais les lurons de l’équipe n’étaient pas tous disciplinés, et certains ne sauraient résister à l’appel de la curiosité.

Traîne des pieds dans l’escalier, puis le long du couloir pour retrouver sa chambre. Celle qu’il a la chance de ne pas partager, alors forcément, elle peut voir la porte fermée, de loin. Juung ? qu’elle appelle à nouveau, avant de percuter le silence. Ses phalanges, elles, percutent le bois de la porte pour signaler sa présence. T’as reçu un colis. Toujours pas de réponse - franchement merdique cette quête secondaire. Sa paume glisse sur la poignée et Sage pousse la porte.
L’antre est vide. A la réflexion, ça fait un moment qu’elle n’est pas venue s’y perdre, lui emprunter une chemise ou deux. A la réflexion, c’est évident. Comme l’appeler par son prénom, amer rappel de leur … discorde. Elle ne s'attardera pas. Colis-cadeau déposé sur le bout du lit le plus proche de la porte, demi-tour, et ciao bye.
Forcément le moment où il apparaît enfin. Joie. Son visage tire la gueule tout seul, mais avec lui en face, elle fait aucun effort pour l’adoucir. Tu m’as pas entendu ? Question malgré tout plus polie que celles qui la taraudent vraiment, t’as perdu l’ouïe ou la parole ? et c’est que maintenant que tu te manifestes ?

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「 feat. @Sage Richards ; 30 novembre 2023 」
tw: vulgarités, drogues, sensualité

La grimace sur le visage, l’homme effectuait ses répétitions avec une certaine difficulté. Chaque nouveau mouvement creusait davantage ses joues, l’empêchant d’épargner les habitants de la villa de ses typiques grognements qui lui donnaient le courage de poursuivre ses efforts. La séance était laborieuse, certainement parce qu’il manquait de sommeil, tout comme d’un petit-déjeuner, repas nécessaire qu’il avait préféré manquer ce matin, pour descendre avant tout le monde dans la salle des machines.
L’entraînement s’était étonnamment bien déroulé, comme si la séparation imposée par les fêtes de Thanksgiving avait apporté un nouveau souffle à l’équipe. Concentrés, les équipiers s’étaient bien moins chicanés qu’à l’ordinaire, préférant viser leurs objectifs que de réagir aux plaisanteries des uns et des autres, de quoi contenter amplement le leader.

Pivotant sur le banc de musculation, le coréen changea d’exercice, satisfait de sa prestation. C’était à croire qu’il trouvait un semblant d'euphorie dans la souffrance de son corps, tant il s’évertuait à tirer en longueur ses sessions. Et cela n’avait rien à voir avec un besoin vaniteux de perfectionner son apparence, loin de là : la sensation de légèreté après l’effort suffisait à l’apaiser.
On pouvait aisément comparer le sport à l'une de ses nouvelles dépendances, mais ce comportement restait moins à risque que ses anciennes addictions. Les consommations douteuses faisaient désormais partie d'un autre temps, du moins, jusqu’à ces nuits d’insomnies où les fantômes du passé le poussaient à abîmer davantage ses narines ou à glisser une pilule sous sa langue.
Sa routine finalisée, Jungwoo s’était octroyé quelques longues minutes sous la douche tandis que ses bruyantes pensées l’avaient empêché d’entendre la voix fluette qui l’appelait. Une serviette autour de la taille et une autre sur le crâne, le coréen débarqua dans le couloir en sifflotant, avant de se figer en voyant la porte de sa chambre ouverte.
Qu’est-ce que tu fais dans ma piaule ? Balança-t-il en s’arrêtant dans le passage, le regard suspicieux. T'as juste à demander si tu veux à nouveau piquer des fringues, pas besoin de venir en douce, j'suis pas méchant.
Depuis leur échange houleux dans la laverie, la blondinette n’avait plus osé se parer des possessions de son aîné et le mystère de son antre était respecté, ce qui arrangeait bien le géant. De plus, il ne subissait plus les frissons qui accompagnaient cette sensation désagréable lorsqu’il la voyait déambuler vêtue de l’un de ses t-shirts bien trop grands et que son cerveau ne pouvait s’empêcher de la comparer au spectre de son ancienne conjointe.

Séchant sa chevelure frénétiquement, tignasse qu’il laissait pousser depuis peu dans une forme de quête identitaire, Phantom jeta un œil sur son lit, remarquant enfin le carton déposé. Ses yeux s’écarquillèrent en comprenant que Sage l’y avait laissé, qu’elle avait porté ce colis au contenu suspect.
Sshibal*, souffla-t-il entre ses dents, profitant de sa langue maternelle pour jurer. Pourquoi tu touches à mes affaires ? T’as regardé dedans ?
S’il avait voulu jouer le leader agréable pour redorer son image auprès de sa coéquipière, le trentenaire se crispa immédiatement en imaginant qu’elle ait pu regarder la teneur de ses achats. La veille, l’homme s’était perdu sur certains sites, découvrant au détour de ses recherches, un univers qui lui était jusqu’alors inconnu. Des catégories jamais consultées, des objets intrigants, des textures grisantes, des jouets stimulants… Et la curiosité piquée, Jungwoo avait laissé parler son instinct, son appétit, avant de cliquer sur ‘commander’ en sachant pertinemment quelle serait la victime de ses expérimentations.
"Nan j'veux dire... Merci de m'avoir monté le colis Sage, mais j'me débrouille la prochaine fois, préféra-t-il corriger pour noyer le poisson."
Quelle idée de se faire livrer un contenu aussi sensible au sein même de la villa, songea-t-il en se dirigeant vers le tiroir de sa commode pour attraper un boxer propre, sans réfléchir à la possibilité que la jeune femme ne puisse remarquer le dessous de dentelle rouge qui avait trouvé place parmi ses caleçons.

*merde
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「 feat. @Moon Jungwoo ; 30 novembre 2023 」
tw: mentions ; vulgarité, violences psychologiques

Pointe d’angoisse qui perce le silence. Chamade involontaire dans le creux de sa cage thoracique - Sage aurait préféré une réponse, un grognement, un signe de vie et de présence. Qu’il l’envoie chier avant que leurs regards ne se croisent.
Une intention, claire, plutôt que de se demander où se terrait la bête. Fait ce qu’il faut - signale sa présence plusieurs fois, avant de se décider à entrer dans la chambre vide. L’affaire de quelques secondes. Une intrusion qui serait à peine remarquée - là pour ajouter un objet à la pièce, non pour en subtiliser un.
Subtilité futile quand elle se retourne finalement, pas le temps de franchir la porte dans l’autre sens - qu’il est là. Sorti de sa tanière ; l’enfoiré.
Même si son accoutrement ne laissait que peu de doutes quant à l’endroit qu’il venait de quitter. Dans d’autres circonstances, elle aurait peut-être laissé son regard se perdre sur ses muscles - mais même ça ne réussirait pas à la détourner de son visage. She knew better.

L’agression se fait sentir dès la première phrase. How predictable. Sage se retient de faire rouler ses yeux au ciel - ne pas détourner le regard, ne pas se laisser distraire. Il n’avait même pas répondu à sa question. Salive difficile à avaler quand il prétend ne pas être méchant. It’s not yours to define.
Donc, tu ne m’as pas entendu t’appeler.
Sans plus d’explications, Sage fait un pas de côté et tend un pouce derrière elle. En direction du lit, du colis déposé.

Deuxième coup de bâton. Franchement, elle aurait dû s’abstenir de lui rendre service … Son ton est las, presque dur, quand elle lui répond. Pas dans une volonté de se justifier, ni dans celle de répondre à ses questions. Sage aurait préféré des remerciements, et le fait savoir. "oh ouah, mon colis est arrivé, trop bien, merci Sage de m’l’avoir déposé, fallait pas, c’est vrai que les gars auraient pas pu s’empêcher de regarder à l’intérieur …" (Son imitation n'était pas si mauvaise que ça, c'est juste que comme il n'était pas bavard, elle n'avait pas beaucoup d'entraînement.)
Elle pouvait toujours espérer … tente un pas vers la liberté, puis deux. Aucune envie de rejouer le scénario de la laverie - pas ici, surtout pas ici.

Il a la décence de se reprendre, de se corriger. Too little, too late.
Force un sourire sur le visage qu’elle lui tend, avant de - enfin - partir, liberté chérie, quand lui se dirige vers sa penderie. Plus rien ne la retenait.
Conversation pas si terrible, au vu de la dernière qu’ils avaient eue. Pouvait-elle pousser sa chance encore un peu ? Elle pouvait encore s’enfuir en courant, tant qu’il était occupé à enfiler un pantalon. S’arrête dans le couloir, hors de vue, hors d’atteinte. Ne voyait qu’un angle mort de sa chambre, de là où elle se tenait. 50 dollars et des excuses. Le total de ce qu’il lui devait - mais elle ne l’insulterait pas en précisant, à haute voix, à quoi elle faisait référence. Il n’était pas si stupide. Un minimum à achever, une histoire loin d’être enterrée.
Pourtant, elle n’avait pas de preuves. S’était évanouie, retrouvée la seconde suivante en compagnie de Kir. Jungwoo en avait profité pour disparaître. Et, plus tard, quand elle avait fini de lancer les machines, elle avait été forcée de constater qu’un élément manquait. Un qu’elle n’avait pu imaginer.
De ses scénarios inventés, seuls deux subsistaient après avoir retourné la laverie trois fois : soit il l’avait pris et jeté (pour éviter que cette confusion soit répétée ?), soit il l’avait pris et gardé (et cette option la laissait … nerveuse). Mais que l’aurait-il empêché de lui confesser le premier ?


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「 feat. @Sage Richards ; 30 novembre 2023 」
tw: manipulation, mention de scarification

Face à sa piètre imitation, le leader leva les yeux au ciel en soupirant. Pourquoi fallait-il que les habitants de cette maison soient aussi émotifs ? Ils en venaient tous à s’oublier, à jouer les êtres irréprochables, au prétexte de la vie en communauté et au détriment de leurs nerfs, facilement irritables. Sage en était l’exemple parfait, lui tenant toujours rigueur de ses réactions et de ses répliques légèrement acerbes. Et quand il la voyait ainsi le reprendre, il ne pouvait s’empêcher de la comparer à un compte twitter s’engageant dans des débats un peu trop brûlants pour ses épaules. Pourtant, s’il avait beau la trouver chiante la plupart du temps, il fallait avouer que sa présence apportait son lot de piment dans son quotidien et qu’il commençait presque… À l’apprécier ?

Face au colis qui trônait sur son lit, l’homme regrettait amèrement de s’être senti un peu trop à l’aise pour faire livrer ses vices au domicile des Renegades. Pourquoi n’avait-il pas continué à procéder comme avant ? Véritable paranoïaque qui refusait que l’on puisse percer sa bulle et ses secrets, le joueur avait, en effet, passé ses premiers mois de colocation à faire des allers-retours au relais colis à l’autre bout de la ville, espérant ainsi, éloigner les plus curieux de ses petites affaires.
Et toi, t’as joué les curieuses ? Lança-t-il en essayant d’adopter un ton plus léger qu’auparavant alors qu’il faisait malencontreusement tomber le string rouge en attrapant son boxer.”
Son regard s’attarda sur le tissu qui jonchait désormais le sol, le palpitant s’accélérant face à cette situation qui le mettait clairement dans la merde. Même si la blondinette s’éloignait déjà, se baisser allait sembler suspect, alors, Jungwoo décida d’ignorer le problème, croisant les doigts pour que leur échange s’arrête ainsi et qu’il puisse discrètement remettre le précieux sous-vêtement en sécurité. Affublé d’un faux air détendu, il se retourna pour enfiler son boxer ainsi qu’un jogging, n’ayant que faire que sa collègue puisse l’observer, ou non - pourtant loin d’être du genre exhibitionniste, plutôt son contraire d’ailleurs, puisqu’il refusait que l’on puisse remarquer les cicatrices de ses scarifications. Par ce comportement, il espérait, une fois de plus, perturber sa coéquipière, s’amusant bien trop lorsqu’il jouait sur plusieurs tableaux. Il adorait être à la fois son leader, son colocataire, son ennemi, peut-être son tentateur, mais surtout celui qui lui inspirait dégoût et la poussait dans ses retranchements.

"50 dollars et des excuses."
Amusé, Phantom s’empêcha de rire face à l’aplomb de la blondinette, préférant lui offrir un sourire des plus charmants alors qu’il s’appuyait sur l’encadrement de la porte.
Tu demandes beaucoup dis donc, t’es difficile en affaires, rétorqua-t-il, presque tenté de la décoiffer tendrement, s’il ne s’était pas souvenu de son évanouissement lorsqu’il avait osé l’approcher la fois précédente. J’ignorais que ça valait autant ce genre de petites choses, t’as des goûts de luxe ?
Cette histoire de morceau de dentelle semblait véritablement obséder la demoiselle, qui refusait de lâcher l’affaire, et plutôt que de se confondre en excuses et d’implorer sa clémence, Jungwoo décida d’assumer sa perversion. Que risquait-il ? Qui la croirait ? Provocateur, il entrouvrit la porte davantage, dévoilant la vision sur le string qui ornait le parquet de sa chambre, les yeux gourmands d’assister à la réaction qui déformerait le visage de Sage.
C’est le tien ? Tu veux le récupérer, peut-être ? Lui proposa-t-il en se décalant pour lui laisser libre accès si elle le souhaitait. Vas-y.
La joueuse n’avait simplement qu’à faire quelques pas, qu’à se baisser pour le saisir et prendre la fuite, mais Phantom savait que sa simple présence l’en empêcherait.
Il était parmi mes caleçons, sûrement une erreur.
Une moue faussement peinée couvrait désormais le visage du coréen, bien trop diverti par la situation. Il savait pertinemment que Sage l’avait vu ce jour-là, jouer avec le tissu entre ses doigts, qu’elle se doutait qu’il l’avait glissé dans sa poche et qu’elle avait certainement imaginé ce qu’il avait pu faire avec depuis.
Comme tu peux t’en douter, je n’en ai pas grande utilité.
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「 feat. @Moon Jungwoo ; 30 novembre 2023 」
tw: mentions ; vulgarité, violences psychologiques, anxiété

Bourbier détrempé. Sage joue un jeu dangereux. Elle aurait pu abandonner le colis en bas, voire même ne jamais le récupérer. Aurait dû le laisser en plan, quelque part. Au pire, le déposer devant sa porte fermée. Mais si elle commençait à trop y réfléchir, alors elle n’y verrait que des mauvais choix. Lequel aurait été le bon ? Aucun. Chaque itération du problème menait à la confrontation.
Respire. Mouvement délicat avec Jungwoo dans les parages. Elle n’avait rien vu venir, avec lui. Aurait préféré que la surface lisse de Moon Moon reste, qu’elle ne s’écaille jamais. Certes, ne rien savoir de lui, ou presque, était étrange - savoir qu’un monstre se cachait sous la surface, était pire. Et, en règle générale, Sage aimait les monstres. Les mal aimés, les bizarreries, ceux d’un autre monde. Lui s’était révélé connard manipulateur, red flag si grand qu’il lui en donnait le tournis. Elle ne pouvait pas l’avoir halluciné. Faits auxquels elle se raccrochait, quand son échine se hérisse dès qu’elle le croise, dès qu’il lui adresse un mot.
Première conversation, hors jeu, depuis ce jour. La gameuse pousse sa chance, flirtant avec le danger comme si elle détenait une vie supplémentaire.

Les accusations glissent sur elle, les reproches plutôt que les remerciements (t’es passé où, Moon Moon ?), et la blonde se réfugie dans l’imitation. S’arme de railleries plutôt qu’une confrontation frontale, un jugement grossier de ses manières inexistantes. Du coin de l'œil, le voit lever les yeux au ciel.
Comportement qu’elle finira par imiter, quand il lui demande finalement si elle n’a pas ouvert son foutu colis. Question stupide, alors qu’il l’avait en main, il pouvait bien voir que le truc était intact (Moon Moon, pas si loin que ça). Elle est déjà de retour dans le couloir, aussi ne risquait-elle pas de se voir reprendre pour son geste. Mais, quand même, il reste un truc qui gratte, qui grince, qui dérange son subconscient. Alors elle réclame, dans la sécurité, un cadeau pour Noël. Les réparations des dommages.
S’arrête dans son élan, lorsqu’elle l’entend répondre. Il était là, n’est-ce pas ? Se retourne face à la désagréable sensation de sentir son regard dans le dos ; pour le voir dans l’encadrement de sa porte. Sage serre les dents en sentant ses tripes se tordre. Elle aurait dû se taire, et fuir, fuir, fuir. Sauf qu’elle n’était pas de ce genre, ils le savaient tous les deux. Son corps avait la fâcheuse tendance à se figer. Même dans ce couloir, elle n’arrive qu’à faire un seul pas, à reculons. Il la captive, la tétanise. N’est que poison dans le système, bile amère dans le fond de sa bouche. Pourtant elle se retrouve encore à l’écouter ; après tout, c’est elle qui lui a adressé la parole.

S’efforce de réfléchir à tout ce qu’il lui disait. C’était rare, qu’il parle autant. Et, dans ses attaques, Sage perçoit la vérité. Il savait très bien à quoi elle venait de faire allusion - n’avait même pas tenté de jouer à l’étonné. Puis, comme pour appuyer ses propos, il ouvre un peu plus la porte. La seule différence avec la chambre qu’elle venait de quitter, c’était un détail. Un morceau découpé sur le sol.
Ses yeux s’arrondirent. Un choc, qui n’en était finalement pas vraiment un.
Dentelle rouge. Les questions qui hantaient ses pensées lui reviennent, d’autres, nouvelles, les accompagnent.
Se superposent à celles que lui pose Jungwoo. (Il l’avait pris et gardé).
C’est le tien ?
Avait-il passé son temps à renifler le string ?
Tu veux le récupérer, peut-être ?
Avait-il essayé de l’enfiler ?
Il était parmi mes caleçons, sûrement une erreur.
Sage ne faisait pas ce genre d’erreurs. Aucun des deux n’était si stupide. Et comme par hasard, il l’aurait retrouvé deux minutes plus tôt ?
Comme tu peux t’en douter, je n’en ai pas grande utilité.
Oh - il avait définitivement essayé de l’enfiler. Trop petit, peut-être ? Et, à cette image, à cette vision,
aidée par le fait qu’il ne portait d’ailleurs pas de t-shirt,
Sage commence à pouffer, doucement, sursaut nerveux,
avant qu’un rire franc ne remplace la peur,
que ça résonne
que ses éclats rebondissent
entre les murs
entre ses synapses
libération étranglée
if only he knew
who wore it last

- Oh mon dieu, je - Le rire, la nervosité, qui l’empêche d’aligner plus que trois mots. Une seule idée, une seule partenaire. Sage tourne les talons, s’éloigne tant qu’elle le peut, hilare. - Kir ! qu’elle a beau appeler, sa voix ne porte pas tant. Elle s’étouffe, à la recherche de l’air, dans un état second.
- 50 dollars et des excuses, répète-t-elle, une main contre l’angle du mur, à la recherche de son souffle, les joues rosies. Un pas, et l’angle du couloir la cache enfin du regard de son leader. Elle avait trop tiré sur sa chance, aujourd’hui. Il valait mieux s’éloigner avant de perdre ses moyens, perdre conscience … perdre, encore. Pas sûre que Sage ait envie d’être seule, en sa présence, quand il finirait par découvrir que c’était son chien qui avait porté le string pour la dernière fois. Une soirée comme une autre, où les deux filles de la maison s’amusaient à jouer à la poupée avec lui … des photos soigneusement conservées sur leurs téléphones.
Alors, oui, le string avait été dédié à finir à la poubelle. Mais l’abandonner aux bons soins de Jungwoo ? Juste retour de karma.


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「 feat. @Sage Richards ; 30 novembre 2023 」
tw: manipulation, sexualité

Agréablement diverti, le coréen se délecta de la vision du corps presque figé de sa coéquipière qui semblait peiner à s’éloigner dans le couloir. C’était ainsi à chaque fois que les informations avaient besoin d’être digérées, traitées dans la base de données de son cerveau, lorsqu’il balançait une bombe qui tétanisait la blondinette. Ces yeux qui s’arrondissaient, cette respiration qui se coupait : il ne s’en lassait définitivement pas.
J’ai un doute, poursuivit-il face au silence. Vu la taille, c’est peut-être plutôt celui de Kir ? Mais j’ai pas assez observé pour correctement déterminer ça.
Satisfait de son intervention, il observa les différentes questions qui passaient derrière les yeux de sa coéquipière, visiblement perturbée. Que pouvait-elle donc imaginer ? Certainement bien pire que ce qu’il avait réellement fait, quoique... Son esprit pouvait parfois se montrer si vicieux que le leader aurait pu utiliser le sous-vêtement de bien des façons que l’apparente pureté de Sage ne parviendrait jamais à concevoir.
J’sens que tu visualises des horreurs, articula-t-il en examinant le visage de la jeune femme qui passait de l’effroi au début d’un rictus. Calme tes ardeurs…
Face au rire soudain, Jungwoo se retrouva décontenancé, reculant même de quelques centimètres, comme s’il s’éloignait d’une entité s’amusant à hanter son couloir. D’un coup d'œil dans les escaliers, il vérifia que ces éclats cristallins n’attirent pas les autres habitants.
"Oh mon dieu, je... Kir !"
Son visage se décomposa en comprenant que la healeuse fonçait vers la sentinelle, prête à partager la raison de son soudain divertissement, tandis que lui était laissé en reste, dans une incompréhension des plus totales.
"Sage ? Interrogea-t-il en la voyant disparaître, soudainement guillerette avant de refermer la porte de sa chambre, face au manque de réponse, assuré qu'elle ne ferait plus son retour. Putain de tarée..."

Presque épuisé par cet échange des plus curieux, l'homme soupira en verrouillant derrière lui, nécessitant la plus grande intimité. Il examina finalement le contenu de son colis, sourire lubriques aux lèvres, presque désappointé de ne pas pouvoir utiliser ses nouveaux jouets dans la foulée, si seulement il avait entretenu de bien meilleures relations avec ses collègues. Puis il s'allongea, l'esprit ressassant déjà sa conversation avec Sage et cette réaction disproportionnée qui l'intriguait. S'était-elle amusée car il s'agissait en réalité du sous-vêtement d'une inconnue ? Ou plutôt d'un tissu souillé ?
En se redressant un instant, Jungwoo jeta un coup d'œil au string, encore abandonné sur le sol avant de se résigner. Peu importait en réalité, l'objet faisait désormais partie de sa petite collection et il le dorloterait comme les autres, l'utiliserait tel un support visuel pour ses activités nocturnes sans prendre en compte l'identité de son dernier propriétaire. Il avait appartenu à quelqu'un et c'était tout ce qui l'obsédait.
Le regard dérivant sur le plafond, il ricana en imaginant la conversation qui devait avoir lieu entre les filles de la maisonnée. Pour une fois, Sage l'avait quitté le sourire aux lèvres et c'était déjà une petite victoire. Plus elle se détendait à ses côtés, plus elle pensait gagner du terrain en prenant l'ascendant et plus la possibilité d'un scandale s'éloignait de sa personne. Jungwoo devait désormais veiller à redevenir Moon Moon, l'être dont on ne se méfiait pas, quitte à piquer dans les sous-vêtements des hommes de la maison pour satisfaire ses besoins. Et même si les caleçons étaient bien moins affriolants que les strings, le coréen préférait jouer la sécurité, certain qu'il récolterait bien moins d'emmerdes en volant ceux d'Andy plutôt que Sage.
"50 dollars et des excuses, ricana-t-il de bon cœur, encore incrédule, mais surtout très impatient de réutiliser cette réplique lors de la prochaine session d'entraînements des Renegades."
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