-- rp aléatoire : onyx & laurel.
Après avoir fait un tour au marché et les festivités de Noël en ville,
-- Il n'y a aucun ordre défini, débute le rp qui le souhaite.
-- Une fois le rp terminé, n'oubliez pas d'aller le faire archiver.
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Cette période de l'année n'est pas celle parmi ses favorites pour diverses raisons, la principale étant d'avoir grandi en foyer ou famille d'accueil. Cela n'empêche pas pour autant le brun de sortir et de profiter, non pas de la magie du moment, mais de passer du temps avec un petit groupe d'amis. Ces derniers parviennent à le traîner au marché, lui promettant qu'ils termineront la soirée sur la plage, à boire des bières. Programme de fin de soirée qui lui convient au mécanicien. C'est mieux que de se contenter d'un chocolat chaud, avec des guimauves dedans. C'est un concept qu'il trouve toujours étrange, encore aujourd'hui. Les heures défilent, accompagnées de vannes balancées de toute part. Puis vient enfin le moment attendu de sa part, la fin de soirée sur la plage. Il est prêt à y rester des heures, quitte à dormir sur place. Après tout, la température est encore douce en cette période de l'année en Californie. Il n'y a pas à craindre du gel, encore moins de la neige. Air tellement doux qu'un défi est lancé par un de ses amis. Aller faire une baignade nocturne dans l'océan. C'est mal le connaître que de croire qu'il va refuser. Ce n'est pas son genre, et encore moins quand il a déjà bu un peu. Alors, bien évidemment qu'il relève le défi, et se déshabille pour se retrouver en boxer. Sous les rires de ses amis, il s'approche de l'eau. Les vagues qui viennent toucher ses orteils pourraient presque le dissuader, mais plutôt que de s'attarder sur la température de l'élément, il décide d'avancer, sans s'arrêter. Il ne court pas, ne pouvant le faire à cause de sa jambe. Il avance fermement et finit par plonger au creux d'une vague. Quelques secondes plus tard, il se redresse, riant et s'amusant du défi qu'il est en train de gagner. De l'eau jusqu'à la taille, il se retourne et la scène sur le sable efface lentement son sourire. Ses amis. Cette bande de traîtres. - Bande de cons, revenez !! Ils s'enfuient, emmenant avec eux ses vêtements, le laissant là, sur cette plage avec pour seul vêtement celui qui lui sert de maillot de bain improvisé. Il jure dans la nuit, sa voix portant sur quelques mètres. L'amusement n'est plus là, il fait demi tour et retourne sur la plage, continuant de jurer, leur promettant un sale quart d'heure quand il les reverra. Le voici seul, quasiment nu, boitant dans le sable, l'eau dégoulinant sur sa peau. S'il chope la crève, il ne donne pas cher de leurs voitures. Il se vengera. Il le sait. Il se promet de le faire.
Comme cela arrivait quelques fois par mois, Laurel avait passé la journée à la plage avec des membres de son équipe de volley-ball. Jeux, baignade, pique-nique et shooting photo de fin d'année avaient été au rendez-vous. Cette famille qu'elle s'était construite depuis des années ne pouvait pas la rendre plus heureuse. La blondinette adorait ces moments partagés avec les membres des familles de ses amis à profiter du bon temps. Mojito à la main, Lau savourait les derniers rayons du soleil sur son visage avant d'envisager de rentrer chez-elle. C'est d'ailleurs ce que le beau petit monde autour d'elle s'apprêtait à faire. Un câlin par ci, un câlin par là, Rojas se retrouva bientôt seule sur la plage. Pas très pressée de rentrer chez-elle, désirant profiter de la liberté de l'horizon plutôt que de retourner s'enfermer dans son petit appartement, Lau décida d'aller marcher un peu sur le bord de l'eau. De toute façon, en prenant cette direction, elle se rapprochait également de son quartier.
une quinzaine de minutes plus tard, son attention se porta vers un bruit qui provenait de la plage, à quelques pas d'elle. Plissant les yeux dans cette direction, Laurel cru voir un homme, légèrement vêtu, qui semblait chercher quelques choses. Laurel décida de poursuivre son chemin en se mêlant de ses affaires, mais en arrivant à la hauteur de ce dernier, la blondinette comprit que quelque chose n'allait pas. De nature sociable et légèrement engourdie par ses mojitos de la journée, Laurel tenta une approche. Bonsoir, hum je ne veux pas paraitre déplacée, mais est-ce que vous allez bien ? Osa demander Laurel qui se sentirait mal de ne pas intervenir alors que la plage était maintenant pratiquement déserte.
Lâchement abandonné en cette fin d'année sur une plage désertique. Bande de couillons. Ils n'ont même pas laissé les clés de son appartement. Ils se doutent que certainement un aura la présence d'esprit de les lui rendre le lendemain. Il doute fortement que ça soit durant cette soirée, ils savent qu'il vit en colocation et qu'il peut compter sur l'un des autres résidents pour lui ouvrir. Crétins. Blaireaux. Petits cons. De nombreux noms d'oiseaux défilent à la fois dans sa tête, mais également franchissent ses lèvres, se perdant dans l'air. Leurs voitures vont connaître quelques misères. Il ne songe qu'à ceci alors qu'il avance le long de la plage en direction de la beach house où il vit. Il se passerait bien de cette promenade improvisée. A cause de l'alcool. A cause de sa jambe quelque peu fatiguée de la journée. Nouveaux jurons. Il s'écouterait, il donnerait un coup de pied dans le sable. Chose qu'il ne peut plus faire, il l'a compris un jour à ses dépends, en donnant juste un petit coup de pied dans un caillou. Une chose de plus qu'il a rajouté à la liste de celles qu'il ne peut plus faire. Abrutis. Il est désormais d'humeur maussade Onyx. Perdu dans ses pensées de vengeance, il ne remarque même pas la silhouette sur la plage qui se rapproche de lui. Ce n'est que lorsqu'elle l'interpelle qu'il réalise qu'il n'est pas seul. Excédé, il n'est pas loin de répliquer en envoyant promener la jeune femme qui n'y est pour rien. Il n'en fait rien, grinçant des dents. - Si vous avez des amis aussi cons que les miens, vous ne seriez pas au top non plus répond-il simplement. Il réprime un haussement d'épaules. - Auriez-vous un téléphone à me prêter le temps d'un coup de fil ? demande-t-il ensuite à l'inconnue.
Autant Laurel était sociable et aimait entrer en contact avec de nouvelles personnes, autant elle n'aimait pas se sentir s'incruster dans la vie privée des gens. La blondinette avait toujours une petite inquiétude de se faire envoyer balader, ce qui la faisait particulièrement devenir irritable. En écoutant les propos du garçon, Laurel comprit qu'il n'était pas dans un état de joie, mais qu'au moins ce n'était pas dirigé vers son intervention. Évidemment, en le voyant dans cet état, Rojas se doutait bien qu'il ne s'était pas mis dans cette situation de son plein gré. Ne sachant pas trop quoi répondre, ne voulant pas attiser sa frustration ni avoir l'air de le prendre en pitié comme s'il était un enfant, Lau se boucla la bouche en attendant la suite, ce qui relevait du miracle, car Lau était une vraie bavarde. Son cerveau était déjà en mode entraide, elle qui avait toujours un si profond désir d'aider les autres.
La question de l'inconnu la tira de sa réflexion et elle tendit la main vers le fond de son sac. Bien évidemment qu'elle avait son téléphone, car il était carrément le prolongement de sa main. Oui et je vous le prête à l'instant, j'en ai des "comiques" comme ça moi aussi.. répondit rapidement, presque avec nervosité, la blondinette qui se sentait légèrement intimider par l'homme et un peu étourdie par l'alcool. Même si Lau préférait largement les corps de femmes, elle devait bien avouer que ce dernier n'était pas désagréable à regarder et qu'il dégageait une certaine assurance qui imposait un respect, malgré son habit.. Échappant maladroitement son téléphone dans le sable, Laurel se jeta au sol pour le récupérer. Oups... Voilà,.. déclara Laurel en lui donnant le téléphone. Ne sachant pas trop à quelle distance se placer, histoire de donner une certaine intimité un coup de fil, Lau fit semblant d'être soudainement très intéressée par les vagues (qu'elle ne voyait plus à cause de la noirceur, mais disons que leur bruit était hyper attrayant).
Contrarié contre sa bande de vauriens d'amis, le mécanicien ne songe pas à l'aspect qu'il renvoie. Gouttelettes d'eau ruisselant sur la moitié de son corps. Aucun vêtement si ce n'est son caleçon. Par une journée ensoleillée, c'est tout ce qu'il y a de plus normal, sur une plage. Seulement là, on est en décembre, en pleine nuit, donc c'est un fait rare. Et habitué à se prélasser au soleil, il ne se préoccupe pas de sa quasi nudité face à cette jeune femme. Il est trop en colère contre les autres. Il fait des efforts même si elle ne le sait pas, pour ne pas parler à voix haute et pour ne pas continuer à déballer tout ce qui lui passe par la tête. C'est le contraire. Il prend sur lui. Il demande même plutôt poliment si la demoiselle possède un téléphone. Qui n'en a pas de nos jours dira-t-on ? Un pourcentage infime de la population, des êtres rares qui échappent par on ne sait quel miracle à la technologie. Ou bien, qui sont capables de s'en détacher. Cela lui arrive d'agir de la sorte, essentiellement quand il a trop bu. Il ne se préoccupe plus du tout de cet engin de malheur. Là, il n'est pas saoul au point de ne pas savoir ce qu'il fait. - Merci souffle-t-il quand elle accepte de lui prêter. Le haussement d'épaules qu'il réprime, il finit par l'avoir. - Je vous offre les miens, si vous voulez. Ce sont des cons. Et il est encore trop poli pour les qualifier de la sorte. Il patiente, commence même à tendre le bras pour récupérer le téléphone sauf que ce dernier termine dans le sable. Allons bon. Soit elle est très maladroite, soit elle est plus saoule que lui. Ce n'est pas lui qui fait la démarche de le ramasser, la demoiselle étant bien plus rapide que lui. - C'est rien, encore merci. A peine le téléphone en main, il compose un numéro. Celui de Mia, l'une de ses colocataires. Espérant qu'elle soit à la maison, elle pourra ainsi lui ouvrir et se moquer de son malheur de son passage. Il tombe sur le répondeur et décide de ne pas laisser de message. Le second numéro composé est le sien, celui que ses abrutis d'amis ont avec toutes ses affaires. Quelques secondes s'écoulent puis l'un décroche. - Bande d'enfoirés, vous allez me le payer vous le savez au moins ? Je vous laisse une heure pour déposer mes affaires chez moi sinon je ne garantis plus de rien. Et ça sera tant pis pour vous, bande de cons. De l'autre côté, il entend des rires en guise de réponse, ce qui le fait appuyer rageusement sur le bouton pour couper la communication. Emporté par son accès de mauvaise humeur, il exerce même un mouvement pour jeter le téléphone au loin, dans l'eau mais se retient in extremis. Éclair de lucidité sur le fait que ce n'est pas le sien. Le mouvement se fait dans le vide, et le téléphone reste ancré dans sa main. Il s'approche alors de la jeune femme et le lui tend. - Merci. Je ne sais même pas votre nom. Le mien, c'est Onyx. Regard sombre qui se pose sur la demoiselle. La sauveuse de la plage. Pour le moment, il ne peut que la qualifier de la sorte.
Toujours en train d'admirer les vagues, Laurel se demandait bien comment la situation s'était déroulée pour que cet homme se retrouve dans ce pétrin. La blondinette devait bien avouer qu'elle aurait aimé connaitre les détails de cette mésaventure. D'ailleurs, l'homme lui avait bien offert de lui donner ses amis, ce à quoi la blonde avait réprimé un sourire. Autre scène à laquelle elle aimerait bien assister, les retrouvailles de ce dernier avec les amis en question, car Lau se doutait bien que ce serait probablement un épisode retrouvailles très coloré.
Évidemment, même si Rojas faisait mine de ne pas s'intéresser à la conversation téléphonique de l'inconnu, la vérité était toute autre. Laurel avait un malin plaisir à écouter les propos de ce dernier et elle résistait à l'envie de rigoler en se mordillant l'intérieur des joues. Puisqu'elle faisait dos à l'homme, ce dernier ne pouvait, heureusement, pas voir son visage. Elle sursauta légèrement lorsque celui-ci s'approcha pour lui redonner son téléphone, décidemment Laurel avait eu le temps de se perdre dans ses pensées en essayant d'imaginer des scénarios sur la suite des évènements. Ça me fait plaisir, c'était la moindre des choses ! Je suis Laurel, juste Lau fera l'affaire répondit-elle en reprenant son cellulaire. Ne sachant pas trop si elle devait ajouter quelque chose ou juste poursuivre sa route, Laulau se risqua à ajouter. Et bien, je marchais le temps de faire descendre l'alcool, mais je suis garée pas loin de l'autre côté... Si vous voulez je vous laisse conduire jusqu'à chez vous ? Et après je serai ok pour retourner chez moi ou j'appellerai un taxi rendu là, que je laisse mon auto ici ou ailleurs.. questionna Laurel. Évidemment, cette proposition aurait semblé particulière pour plusieurs, mais ce n'était rien d'étonnant venant de la blondinette. De nature, naïve, sociable et "easy going", Rojas faisait confiance à tout et n'importe qui. Elle était toujours partante pour se lancer dans des aventures insolites qu'elle se ferait un plaisir à raconter par la suite. Par ailleurs, ses mojitos faisaient encore effet, donc pas question pour elle de prendre le volant pour l'instant. Et au pire, elle laisserait sa voiture et prendrait ensuite un taxi, c'est pas comme si Laurel n'avait pas l'habitude de laisser son auto, son tas de ferrailles plutôt, un peu partout dans la ville.
Emporté par sa contrariété, il n'est pas loin de se séparer du téléphone qu'il tient dans sa main. Mauvaise idée. Cela ne ferait que rajouter à ses malheures en lui mettant cette inconnue sur le dos. Surtout qu'elle fait preuve de bonté à son égard. Il se doute que ce n'est pas tout le monde qui s'arrêterait face à un homme, moitié nu, dont le haut du corps est recouvert de tatouages, qui vocifère contre une bande de vauriens, et à la démarche étrange. Le tout en pleine nuit. Cette jeune femme est courageuse, ou alors, elle lit bien les gens sans même les connaître. Il n'est pas du genre psychopathe même si certains s'arrêtent encore aux apparences et ce, même si on est au vingt et unième siècle. Mouvement arrêté à temps, il rend le téléphone à sa propriétaire, en la remerciant et en jugeant bon de se présenter. Ce qu'elle fait en retour. Laurel. Charmant prénom. Maintenant qu'il a déversé une partie de son venin le temps d'un appel, il ne lui reste plus qu'à rentrer chez lui, en espérant que les vauriens l'écoutent et n'en fassent pas qu'à leur tête. Il pousse un soupir, s'apprête à prendre congé mais la jeune femme le devance. Proposition qui l'étonne. Elle n'a vraiment pas froid aux yeux pour agir de la sorte, ou alors, c'est l'alcool qui inhibe les craintes qu'elle aurait en temps normal. Il hausse les épaules. - J'ai un peu bu également, sans doute moins que vous d'après ce que j'comprends. Peut être pas une bonne idée de prendre le volant. Il marque une pause, regarde la plage qui s'étend en direction de sa maison. - J'habite à quelques minutes en longeant la plage. Risible, il lui faudra sûrement deux fois plus de temps que n'importe qui pour rentrer. - Vous pouvez me raccompagner à pied si ça vous aide pour faire descendre l'alcool. Et de là, soit vous dormez sur mon canapé, soit on appelle un taxi propose-t-il. Il se rend alors compte de ce qu'il vient de faire, proposer à une inconnue de dormir chez lui sans qu'elle ne sache rien non plus de lui. Cela peut passer pour tout un tas de choses en pensées, et la jeune femme aurait complètement raison. Il s'éclaircit la gorge avant de reprendre, pour dissiper tout malentendu. - Vous ne risquerez rien, j'suis en colocation avec d'autres personnes. Et ils ne sont pas du genre tueur en série. Du moins j' pense pas. Ceci, c'est une chose qu'il ne peut garantir à cent pour cent. Il y a bien Mia un peu chiante sur les bords. Izzy, il n'y a aucun souci avec elle. Quant aux autres, c'est une réflexion qu'il aura peut être un jour, quand il aura trop forcé sur l'alcool et que son esprit l'amènera à une réflexion philosophique sur le sujet. En attendant, ce n'est qu'une proposition que la jeune femme est libre d'accepter ou de décliner. Après tout, elle est assez grande pour faire ce qu'elle veut et lui, ça ne changera pas sa vie.
Tenant son téléphone que venait de lui rendre l'homme entre ses mains, Laurel patientait curieuse de connaitre sa réponse. Le risque était ce à quoi carburait Lau depuis toujours, elle aimait découvrir, essayer et surtout vivre des aventures qui faisaient ensuite d'excellentes anecdotes à raconter. C'était difficile à décrire, mais la blondinette ne ressentait aucune menace provenant du garçon, elle sentait que ce qu'il lui disait était vrai. Cependant, Laurel c'était souvent trompée par le passé et de nature plutôt naïve, elle apprenait rarement de ses erreurs. Elle avait pour son dire que l'avenir allait lui dire si elle avait eu raison ou tort.
Rojas fit signe oui de la tête en approbation que si lui aussi avait bu, le mieux était que personne ne prenne le volant. Elle rigola à la suite du reste de la proposition d'Onyx, c'était effectivement une offre qui pouvait souligner plusieurs sens, mais Laurel n'en serait pas à son premier canapé chez un ou des inconnus. De son côté, ayant une préférence pour les femmes, Lau n'y voyait absolument pas de double sens pour cette fin de soirée. Hahah, c'est une offre généreuse, je te suis pour ce qui est de la promenade et je ne voudrais pas déranger tes colocs, je prendrai un taxi un peu plus loin! Laurel n'était pas non plus le type de fille à aimer s'imposer, elle adorait faire la fête et vivre au jour le jour, mais elle savait aussi quand c'était le moment de rentrer chez-elle. Cependant, tant qu'à laisser sa voiture ici, autant faire un petit bout de chemin avec cet homme qui l'intriguait. J'ai absolument rien d'autre que mon téléphone sur moi, donc pas d'arme et pas un profil de tueuse en série de mon côté non plus!
Laurel démarra la marche, les mains sur les hanches. Tu as un plan pour le moment où tu vas recroiser tes merveilleux copains?
Téléphone rendu sans le projeter sous l’agacement. Actuellement, il ne peut rien faire, hormis rentrer chez lui. Discussion qui se poursuit entre les deux êtres pour réaliser qu’aucun n’est en état de prendre le volant. Il vaut mieux rentrer en marchant le long de la plage. Le grand brun propose à la jeune femme de l’accompagner, ce qui lui laissera un peu de temps pour dégriser. Il vient même à lui proposer son canapé avant de se rattraper. Aucune intention en arrière pensée. Il ne compte pas faire disparaître la demoiselle, et ne se sent pas non plus d’humeur à charmer, du moins tenter. A la remarque qu’elle fait sur ses colocataires, il sourit intérieurement. Elle n’imagine pas que c’est plutôt sa présence à lui qui dérange quelques-uns. Surtout lorsqu’il paie sa part de loyer en retard, ce qui arrive assez régulièrement. A tel point que l’on peut nommer ceci une habitude de sa part. - Comme tu veux, balance-t-il en haussant légèrement les épaules. Il n’insiste pas. Aucune envie de se mêler de la vie de cette femme qu’il ne connaît que depuis les dernières minutes. Elle est libre et agit comme elle le désire. Tout comme lui. - C’est bon à savoir qu’t’es pas une tueuse en série, ça évitera à mon patron d’pester si j’disparais. Ce bon vieux Leo. Il apprécie trop de le taquiner. Il se le permet vu qu’il est un ami de longue date, et franchement, il le ferait même s’il n’était pas son ami en plus de son patron. Les deux commencent à se mettre en route, lui de sa démarche si particulière. A la question qu’elle pose, il semble réfléchir. - C’est une bonne question. J’suppose que j’ai l’temps du trajet pour y réfléchir. Ses merveilleux copains. Ils ne sont actuellement ni merveilleux et encore moins ses copains. Il est juste animé d’un esprit de vengeance envers eux. - T’as des idées à m’proposer ? T’ferais quoi à ma place ? Pourquoi pas après tout, demander des idées à Laurel. Cela pourrait lui donner un peu d’inspiration. Peut-être même que cela va lui permettre d’innover et mettre en place un plan auquel il n’aurait jamais pensé de lui-même. Il mettrait bien les mains dans ses poches tout en marchant et réfléchissant mais le problème, c’est qu’il ne peut pas. Il commence même à sécher et l’air frais n’est pas très confortable sur sa peau nue.
À la mention de son patron qui ne serait pas des plus contents si son employé venait à disparaitre, Laurel rigola. C'était le type d'humour qui la faisait bien rire, c'était encore plus le cas avec le contexte de cette dernière. Disons que cette situation n'était pas très commune, mais Laurel adorait vivre des scénarios dignes de ses films préférés. C'est d'ailleurs, la raison pour laquelle Laulau avait souvent l'air naïve, elle fonçait toujours tête première lorsqu'un contexte loufoque se présentait à elle.
Le temps de la promenade, avec l'air frais de la nuit qui commençait à se faire ressentir, allait les aider à remettre leur esprit en place tout en faisant redescendre l'alcool. Elle fronça les sourcils sous le signe de la concentration bien intéressée à l'idée d'aider Onyx à obtenir vengeance. Se creusant la tête, elle tenta de trouver une idée qui serait à niveau égal à ce que vivait l'homme. Tout en commençant à marcher dans la direction proposée par son nouveau partenaire de marche nocturne, Lau proposa quelques suggestions. Hum, je n'ai pas les idées les plus claires et brillantes actuellement, mais en brainstormant à voix haute, on arriva bien à trouver quelque chose ! Déclara Laulau comme si c'était sa nouvelle mission et que celle-ci était de la plus haute importance. Premièrement, je crois que j'attendrais quelques jours voir semaines avant de me lancer, histoire qu'ils ne s'y en attendent pas du tout ! Ensuite, je ne connais pas vos habitudes, mais faire plusieurs commandes d'objets érotiques ou autres à leurs noms ou même crasher une de leur soirée plus "sérieuse" en invitant une conseillère érotique. Si vous allez à la gym ensemble, ça peut être l'équivalent et prendre les vêtements quand ils sont sous la douche.. On va bien trouver une idée! Et oui, Rojas était rendue impliquée dans cette histoire comme si elle l'avait vécu elle-même.
Ce petit bout de femme qui se tient à ses côtés, elle n’a pas froid aux yeux. Il apprécie cela. Qu’elle n’ait pas hésité à l’aborder en pleine nuit sur la plage malgré ses vociférations. Qu’elle lui ait prêté son téléphone même s’il ne récupère pas ses vêtements. Qu’elle fasse le chemin avec lui, sans crainte. Et puis, elle semble bon public et rit à ses mots alors que l’humour, ce n’est pas vraiment le truc du grand tatoué. Il ne cherche pas à en faire, il en fait malgré lui. Bref, tout ceci pour dire qu’après sa mésaventure, il passe à présent un bon moment aux côtés de cette jeune femme qui l’accompagne. Les deux parlent de vengeance, voici qui serait un bon script pour un documentaire sur les true crime ou dans le genre. Pour le moment, le tatoué n’a pas de grandes idées, alors il interroge Laurel sur ce qu’elle ferait à sa place. Elle marque un point, sur le fait que l’alcool n’aide pas à penser rationnellement. Seulement, il n’y a rien de rationnel dans cette rencontre, alors ce n’est pas grave. Il l’écoute alors qu’elle balance qu’elle attendrait avant de mettre à exécution sa vengeance. Il hoche doucement la tête à cette idée. La vengeance est un plat qui se mange froid d’après ce qu’on dit. Commander des objets érotiques, c’est une idée sauf qu’il a du mal à terminer le mois donc acheter ces objets n’aiderait en rien ses finances. La salle de sport, il peut oublier également l’idée. Il n’en fait plus depuis son accident hormis entretenir un peu le haut, et encore. – L’idée d'la conseillère n’est pas mal. J'pourrais peut être demander à quelqu’un de le faire… Il réfléchit sur le sujet tout en parlant. – Tu s’rais pas intéressée par ce job fictif non payé demande-t-il alors sans mettre de formes. Pourquoi pas après tout ? Elle a l’air de prendre à coeur sa mission pour l’aider à trouver des idées. – Ou p’têtre te faire passer pour la maîtresse l’un d’ses cons. Il s’chierait d’ssus devant sa copine. Idée qui lui traverse l’esprit, intéressante. Sauf qu’il n’est pas certain de vouloir se risquer à briser un couple juste par vengeance, même si là il est quand même bien remonté. – T’en penses quoi ?
Reprenant son souffle après son monologue tout en savourant le doux vent dans ses cheveux, Laurel espérait ne pas avoir donner d'idées trop idiotes. Ne connaissant pas le jeune homme, la blondinette ne savait pas trop si son type d'humour collait au sien. Dans tous les cas, ça lui faisait passer du bon temps avec ce qui était en train de devenir une anecdote assez intéressante à partager ensuite. Ça ne prit pas bien longtemps avant qu'un sourire refasse surface sur son doux visage, car l'une de ses propositions semblaient être une piste envisageable. Elle commença par approuver de la tête à la suite des premiers mots qu'Onyx prononça, puis la blondinette stoppa sa marche quelques secondes lorsqu'il lui proposa "l'emploi".
On le FAIT !!! déclara Lau en appuyant sur ce dernier mot avec enthousiasme. Déjà à la base, rien était à l'épreuve de la jeune Rojas, mais là en plus c'était franchement rigolo comme offre. Même qu'une petite pensée lui traversa l'esprit qu'elle était persuadée que ce rôle lui irait bien. Pas qu'elle avait nécessairement une connaissance incroyable en objets érotiques, mais Laurel avait souvent assisté à ce type de soirée pour des anniversaires, enterrement de vie de jeune femme ou autre.
Continuant à avancer sur la plage, Laurel éclata de rire lorsqu'elle entendit la seconde proposition de son compagnon de marche. Olàlà tu jouerais fort sur ce coup !!! Mais, je crois que je me sentirais trop mal pour la pauvre fille qui n'est pas visée par cette vengeance ! Tentant de raisonner Lau même si s'imaginait très bien ce type de scénario. Évidemment, avec l'alcool en plus, c'était encore plus motivant de la jouer "all in". Je pense qu'en ciblant le bon moment, se la jouer conseillère peut être en masse gênant pour qu'ils n'aient plus l'idée de te faire des sales coups par après hahaha déclara Lau pour appuyer sa réflexion. Et après tout, si ce plan ne leur donne pas suffisamment une bonne leçon, rien empêchera de passer un plan B ajouta Rojas avec un ton espiègle et joueuse.