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「 indéniable attraction 」(minho)
28 décembre
Il est vraiment excité par ce séjour. Enfin, la présence du coréen à ces côtés pour cette année. Il est même prêt à affronter la horde de serpent qui aura surement des questions à lui poser sur sa présence. Oui Edward n'a jamais ramené personne et en plus de ça, il n'a eu qu'une relation dans une vie : avec une femme. Alors la surprise -en dehors d'elea, jamie, louise et nora qui l'ont en tête- risque d'être de taille. Valise en main, de quoi tenir pour le weekend complet, il vient prendre le volant de sa voiture et se pointer juste devant le domicile de son petit ami. Lui qu'il n'a plus vu depuis quelques jours et qui manque terriblement à son petit monde. Les débuts sulfureux d'une relation à deux. SMS qu'il envoie pour lui signifier sa présence. Si jamais il venait à sortir de la voiture et entrer quelques minutes chez Minho, ils seraient bien capable de ne pas se tenir et rater le vol. Autant ne pas prendre de risques de ce côté là. Après avoir ajouté son nom en dernière minute sur la liste des passagers, Archie lui en voudrait probablement de ne pas avoir pris la peine d'être à l'heure. Puis Edward, c'est le genre de gars qui arrive en avance, pas en retard.
Il voit la porte s'ouvrir sur la silhouette délicieuse de son homme. Il sort alors de la voiture pour aller ouvrir le coffre et l'accueillir comme il se doit, autrement dit : avec un baiser chargé de passion. Edward est un peu inquiet de ce qui pourrait se passer entre eux ce weekend, il ne peut pas le nier. Ca fait trop longtemps pour lui et tout est nouveau. La crainte de tout foirer à cause de ça est encore une possibilité. bonjour. qu'il lâche, sourire aux lèvres après avoir éloigné son visage de celui de son petit ami. on y va ? qu'il dit simplement avant de venir reprendre place derrière le volant et démarrer la voiture. Une fois le jeune homme installé à côté de lui, il vient demander : ça va ? il pose alors une main réconfortante sur la sienne après avoir passé sa vitesse. Il est conscient de l'effort inconsidérable que le beau coréen fait pour lui. Venir à un weekend dans un lieu inconnu avec une bande d'individus qu'il n'a jamais rencontré est digne du parcours du combattant mais Edward compte bien l'épauler dans chaque étape.
[ vingt-huit décembre ]
c'est le grand départ. tu es un peu nerveux, tu dois l'avouer. partir plusieurs jours, loin d'oceanside. loin de ton appartement, de ton confort. avec edward. dans un endroit que tu ne connais pas ; avec des personnes que tu ne connais pas -- ou peu. ta valise est prête depuis la vieille au soir. tu as vérifié quatre fois que tu n'avais rien oublié. soupir sur les lèvres, tu glisses une main dans ta nuque, assit sur le bord du canapé, attendant simplement qu'edward arrive. tu ne peux rien faire d'autre, trop angoissé. mais ton petit ami est à l'heure. et, oh. c'est étrange de penser à edward de cette manière. étrange, mais dans le bon sens du terme. quand il t'envoie un message, tu enfiles ton manteau et récupère ta valise, avant de quitter ton appartement pour quelques jours.
tu remarques rapidement la voiture de l'avocat au bas de ton immeuble, et tu souris un peu. tu t'approches, alors qu'il sort de sa voiture. tu n'attends pas au baiser qu'il t'offre -- si, en réalité. tu prends plaisir à le lui rendre, glissant une main dans sa nuque en soupirant d'aise. tu l'embrasses avec douceur, le gardant dans tes bras un instant. bonjour. tu souris un peu. — bonjour. tu souffles tout doucement, avant de te séparer un peu de lui. on y va ? tu hoches simplement la tête. une fois ta valise dans le coffre, tu t'installes dans la voiture avec edward. ça va ? tu hoches un peu la tête, serrant doucement sa main dans la tienne. — ça va. tu réponds doucement. — et toi ? tu questionnes ensuite en tournant la tête vers edward. tu restes silencieux un bref instant, penchant la tête sur le côté un instant. — je suis un peu nerveux, pour tout t'avouer. tu ajoutes, une petite moue sur les lèvres. tu soupires tout doucement, fermant les yeux en le laissant conduire. tu glisses une main dans tes cheveux, les tirant un peu en arrière. — mais tu es là ... alors, ça ira. tu souffles, t'enfonçant un peu dans le siège. même si ... être avec edward te rend aussi nerveux, d'une certaine manière. mais pas d'une mauvaise façon.
28 décembre
Avant d'lui proposer de l'accompagner, il avait bien failli ne pas faire parti des passagers. Une tonne de travail à accomplir pour le bureau, il avait prévu de se terrer dans son bureau des heures durant à retravailler des dossiers. Puis cette idée lui avait traversé l'esprit pour ne plus le quitter, surtout après ce premier rendez vous, même si encore rien ne s'était passé entre eux. Un pari assez osé quand on y pense mais une part de lui n'a absolument aucun doutes sur ce qu'il ressent. Ils s'enlacent quelques secondes avant de venir échanger quelques mots et prendre la route. L'avocat a les yeux rivés sur la route mais son ton et ces gestes se veulent doux et rassurants. Une évidence qu'il sera là à ses côtés à chaque étape. Bon y'aura clairement des moments où il devra prendre une douche ou dormir, mais en dehors de ça, il compte bien être présent pour aider Minho dans tout ça. Et finalement peut être bien que c'est lui qui finira par le soutenir face à un assaut de questions. Possibilité de s'exiler facilement de toutes façons. C'est pas comme si la maison était toute petite et qu'ils étaient forcés de cohabiter sans arrêt les uns avec les autres, bien au contraire. promis. et Edward a pour habitude de ne jamais faire de promesses qu'il ne pourra pas tenir.
je suis un peu stressé aussi. qu'il avoue finalement, la route qui défile devant ses yeux. cinq jours complets entouré de bruit et de monde. léger rire qui frôle ses lèvres avant d'ajouter : tu risques d'apercevoir mes travers... qu'il continue, le ton calme, doux. Après tout, cette possibilité existe, celle qu'il entrevoit Edward sous un nouveau jour, plus quotidien et qu'il n'apprécie pas ce qu'il aperçoit. Après tous, ces deux là se sont toujours retrouvés sur des temps brefs, volés dans une journée, jamais plus de quelques heures. même si quelque chose me laisse à penser que tout va bien se passer. c'est plus un ressenti qu'un fait concret. Une forme de certitude qui le tiraille depuis sa rencontre avec Minho, un truc un peu fou qui l'laisse rêveur face à lui. Comme si leurs deux âmes devaient se rencontrer. Ils arrivent finalement à l'aéroport et Edward laisse sa voiture un des parking les plus éloignés de l'entrée, le seul qui permette aux voitures de siéger plus de deux jours. tu veux un topo rapide sur qui est qui ? qu'il dit amusé avant de commencer à décrire chaque membre du groupe avec quelques détails et caractéristiques le concernant. Histoire d'éviter le plus gros des surprises.
[ vingt-huit décembre ]
le trajet jusqu'à l'aéroport se fait tranquillement, tu profites du calme de la voiture. tu te sens bien, avec edward à tes côtés. tu es heureux de pouvoir partager ce moment avec lui ; même si tu es terriblement stressé pour le week end prolongé qui arrivé. mais ... s'il reste avec toi, ça devrait aller, non ? je suis un peu stressé aussi. le brun avoue après quelques minutes de trajet. tu te pinces les lèvres un instant, fermant les yeux. cinq jours complets entourés de bruit et de monde. tu risques d'apercevoir mes travers... tu tournes un peu la tête vers l'avocat, détaille son visage de profil. — qu'est-ce que je devrais dire ... tu souffles doucement, venant frotter ta nuque, un peu gêné. un tic duquel tu n'arrives pas à te défaire, depuis des années déjà. mais ... il a raison, d'une certaine manière. c'est la première fois que vous allez vous retrouver ensemble toute la journée, dans la même maison. et ... dormir dans le même lit. tu dois avouer que ça t'angoisse un peu, pour le moment. même si quelque chose me laisse à penser que tout va bien se passer. tu approuves d'un signe de tête léger. il n'y a pas de raisons que ça se passe mal, n'est-ce pas ?
aucune raisons.
une fois la voiture garée, tu marches tranquillement avec edward en direction de l'aéroport. tu n'as pas peur de prendre l'avion, alors cette partie du voyage n'est pas celle qui te stress le plus. tu soupires tout doucement, apercevant le groupe au loin. après tout, pour apprendre à nager, il faut se jeter dans le grand bain, non ? tu veux un topo rapide sur qui est qui ? tu hoches un peu la tête, une petite moue sur les lèvres. — oui ... tu demandes doucement, essayant de retenir le plus d'informations possibles, dans toutes celles données par edward. tu fais la rapide rencontre du groupe, avant de devoir vous diriger vers la salle d'embarquement, puis à l'intérieur de l'avion. tu t'installes aux côtés d'edward, un petit soupir sur les lèvres. tout va bien se passer, n'est-ce pas ?
28 décembre
Ils arrivent finalement à l'aéroport, l'inconnu qui est source de peur. Adrénaline qui gronde et fait battre son coeur plus vite. Présentation rapide des différents membres invités à ce petite weekend entre amis et les voilà qui s'perdent en direction de l'aéroport. Main dans la main. Quelques regards à la dérobée, il voit bien qu'tous se retiennent de faire des commentaires, de poser des questions et il les en remercie. Embarquement. Edward fait signe à Nash afin de pouvoir s'assoir aux côtés de Minho pendant le trajet. Rien de notable en dehors de quelques turbulences où il ressent le besoin d'poser sa main contre celle de son petit ami. La serrant sans doutes un peu trop fort. Ce n'est pourtant pas une première pour lui mais y'a toujours son palpitant qui s'agite de la plus mauvaise des façons quand le pilote annonce qu'il risque d'y avoir des secousses.
[...] Le taxi les dépose finalement très vite jusqu'au chalet, plus beau encore que dans ses souvenirs, l'assistant d'Archie qui a pris le temps d'tout décorer avant qu'ils n'arrivent et franchement, il a fait un travail incroyable. Les yeux d'Edward brillent de milles feux face au spectacle, émerveillement pour les iris. on va choisir une chambre ? qu'il demande à sa droite, à son partenaire dans un sourire. Certains sont déjà partis en quête de la plus belle pièce. Pour Edward, le lieux n'a pas vraiment d'importance, surtout qu'elles sont toutes superbes, un peu comme cet endroit. Il traine sa valise à roulette derrière lui et offre un sourire à Eléa qui est en train de s'installer puis tourne la tête vers un espace vide : ici on devrait être bien. Il vient alors s'allonger sur le lit, un peu engourdi par le voyage. tu dors plutôt à droite ou à gauche. Pour Edward, c'est à gauche, étrange quand on y pense puisqu'il pourrait parfaitement s'étaler dans un lit deux places et se mettre en plein milieu mais c'est une habitude qu'il avait gardé du temps où il était marié. Il n'est cependant rien sauf adaptable, s'il choisit le même côté, il risque juste de se retrouver avec un Eddie sur lui au milieu de la nuit puisque les rituels ont la vie dure. Il se redresse finalement pour le regarder, les coudes appuyés contre le matelas.
[ vingt-huit décembre ]
une arrivée mouvementée. et pas vraiment comme prévu, d'après ce que tu as compris. tu t'es fais petit, restant simplement aux côtés d'edward, un peu intimidé par ce beau monde que tu ne connais pas. soupir sur les lèvres quand vous vous engagez dans les couloirs de la maison. si tu peux encore appeler ça une maison. tu n'as jamais vu une demeure aussi vaste, tu dois bien l'avouer. on va choisir une chambre ? tu hoches doucement la tête à ses mots, observant la décoration soignée des lieux. sourire timide à elea, avant de suivre l'avocat dans une des nombreuses chambres des lieux. mais pas assez pour que chacun ait la sienne... n'est-ce pas ?
est-ce que ça te dérange ?
de devoir dormir avec edward ? pas tant que ça, au fond.
ici on devrait être bien. tu hoches distraitement la tête, poussant la porte derrière vous. tu glisses une main dans ta nuque, que tu frottes distraitement, signe de ta nervosité encore bien présente. tu observes edward s'allonger sur le lit, à gauche, instinctivement sans doute. [b]tu dors plutôt à droite ou à gauche ?[/i] tu arques un sourcil, glissant une main dans ta poche. — plutôt au milieu ... tu avoues, une petite moue sur les lèvres. mais tu t'en fiches bien, au fond. quand tu dors avec quelqu'un -- même si ça fait longtemps que ce n'est pas arrivé -- tu as tendance à ne pas vraiment bouger, dans la nuit. — ça me va, ce côté là. tu ajoutes en déposant ton téléphone sur la table de chevet, avant de pousser ta valise contre le bord du lit. ton regard se pose sur edward un instant et ; il est beau. il est beau, comme ça, redressé sur ses coudes. peut-être que la cohabitation va être plus compliquée que prévu pour toi ... tu souris doucement, un peu gêné. — et euh ... tu dors comment ... d'habitude ? tu questionnes, t'asseyant sur le bord du lit. tu ne devrais pas être si gêné, n'est-ce pas ? après tout ... vous êtes ensemble, n'est-ce pas ? tu observes la porte fermée un instant, avant de te redresser et de te tourner vers edward. vous êtes seul. seuls, tous les deux. tu t'approches un peu, pour venir l'embrasser, trouver un peu de force pour survivre à ce long week end, dans un lieu totalement inconnu.
28 décembre
Prêt à recevoir cet amour et le vivre pleinement, le passé sur lequel il n'a pas tout à fait tiré un trait pourtant, parce qu'Elysa sera toujours là, dans un coin de son être. On oublie pas quelqu'un qu'on a aimé. Mais en présence de Minho, il reste persuadé qu'elle est son passé et le bel homme son futur, celui qu'il voit pour les prochaines années. Peut être même ses vieux jours. Relation qui démarre sur les chapeaux de roue. Installée sur le lit, il questionne sur la position qu'ils adopteront ce soir, une part de lui qui rêve de l'entendre dire que s'endormir dans ses bras serait la plus agréable et douce. Mais l'avocat ne souhaite pas brûler les étapes, de peur d'aller trop vite et de tout gâcher. Question qui reste en suspend, regard interrogateur posé sur son interlocuteur. Comment il dort ? les yeux fermés le plus souvent. humour niaiseux, histoire d'apaiser la tension qui réside dans l'atmosphère. Agréable ceci dit, de celle qui font vibrer le jeune homme d'adrénaline. je dors en caleçon, mais si tu veux, je peux mettre un tee shirt ? reprend t-il. Pas certains de savoir où il voulait en venir.
Il se redresse et vient ouvrir sa valise pour installer ses affaires dans la commode sur le côté, les cadeaux prévus pour Elea, Jamie et... Minho sur le dessus. Et si le moment était opportun pour lui offrir la bricole qu'il a acheté. Rien d'extraordinaire mais le beau coréen avait confié aimer les bijoux et ses doigts s'étaient attardés sur la paire de boucle d'oreilles lors de leurs dernière rencontre alors... Il l'avait pris. Fixant le paquet quelques secondes, il se montre hésitant, les battements de son cœur qui viennent s'accélérer. Il le prend en main et le tend timidement vers Minho. c'est vraiment pas grand chose mais... joyeux noël. Sa main file dans sa chevelure, celle qu'il n'a toujours pas pris le temps de couper, les bouclettes rebondies sur lesquelles ses mains viennent glisser. j'espère que ça te plaira. Il ne savait pas trop s'il devait l'offrir là où le garder pour plus tard, quand la relation serait plus installée. Pourtant, son coeur avait pris la décision pour lui et il avait déposé le cadeau dans ses valises, réfléchissant au moment le plus adéquat pour lui offrir.
[ vingt-huit décembre ]
si on t'avais dis, il y a quelques semaines, que tu te retrouverais à déballer tes affaires dans une chambre d'un chalet à aspen, en compagnie d'edward ... tu ne l'aurais sans doute pas cru. et pourtant. c'est ce qui est en train de se passer, et c'est presque réconfortant, d'être aux côtés de l'avocat. agréable. tu as tout le temps envie d'être avec lui, depuis qu'il t'as embrassé dans les couloirs de l'université. les yeux fermés, le plus souvent. tu fronces un peu les sourcils à ses mots, pas certain de comprendre ce qu'il veut vraiment dire par là. et. oh. c'était de l'humour, n'est-ce pas ? je dors en caleçon, mais si tu veux, je peux mettre un tee shirt ? qu'il propose, et tu te sens rougir un peu, malgré toi. — non, t'en fais pas ... ça ira. tu souffles doucement. parce que tu dors habituellement de la même manière. où ... nu.
tu commences à vider ta valise, rangeant tes affaires dans la commode, une petite moue sur les lèvres. pensif, un peu trop sans doute. à comment le week end va se passer. qu'est-ce qu'il va se passer, exactement, durant ce week end ? c'est vraiment pas grand chose mais... joyeux noël. tu tournes la tête vers edward, les sourcils froncés quand il te tend un petit paquet. — oh. tu l'observes un instant, avant de récupérer le paquet. — je n'ai rien pour toi ... tu ajoutes, un peu gêné soudainement. tu aurais du lui acheter un cadeau, non ? vous vous êtes mis ensemble avant noël, alors ... tu retiens un léger soupir, peiné maintenant de la situation. j'espère que ça te plaira. tu te pinces les lèvres, avant d'ouvrir le petit paquet, pour y découvrir la paire de boucles d'oreilles sur laquelle tu avais flashé sur ce stand, au marché de noël. tu es touché, qu'il l'ait remarqué. tu souris doucement, effleurant le bijoux du bout des doigts. — t'as retenu que je les avaient regardées. tu souffles doucement. — merci ... tu ajoutes avec plus de tendresse. — mais maintenant je m'en veux de n'avoir rien acheté. tu avoues, une petite moue sur les lèvres. parait il que la communication est essentielle, dans un couple.
28 décembre
Pyjama qu'il supporte difficilement, lui qui a toujours trop chaud sous la couette. Il n'est d'ailleurs pas rare de voir une jambe s'éclipser pour prendre l'air au milieu de la nuit. Regard sur la chambre, commode qu'il observe, se disant qu'il serait plus pratique d'y entreposer ses vêtements étant donné qu'ils vont rester quelques jours sur place. Edward qui supporterait difficilement de retrouver ses fringues impeccablement repassées en vrac dans sa valise le temps du séjour. Et alors qu'il s'apprête à prendre la pile de tee shirt, il aperçoit le cadeau, petit emballage fait avec soin pas la vendeuse. Il se rappelle l'avoir entendu dire qu'il allait faire une heureuse. Si elle savait. Il n'avait pas rebondi. Pas le genre à échanger sur sa vie avec une parfaite inconnue. Déjà qu'avec ces proches, c'est pas toujours évident pour lui.
La surprise se lit sur son visage. Edward un peu gêné, c'était peut être trop tôt pour ce genre de cadeau alors qu'ils ne sont ensemble que depuis quelques jours, semaines... c'est rien. qu'il dit en articulant ses mains devant lui, il n'attendait rien en retour, il avait juste le désir de lui faire plaisir avec cette broutille. Il n'a même pas été se creuser la tête des heures pour atteindre la perfection. Il s'était contenter d'observer le regard brillant de son amoureux devant ces simples boucles d'oreilles pour avoir envie de les acheter. Il a l'air content ? Edward n'en ai pas certains. Et oui, bien sûr qu'il avait remarqué. Il passe le plus clair de son temps à le regarder à la dérobée quand ils sont tous les deux alors ce genre de choses ne passe pas inaperçue. oh c'était donc pour ça qu'il semblait un peu mal à l'aise. tu as accepté mon invitation. Crois moi, c'est amplement suffisant. qu'il avoue. Le coeur qui se dérobé sous le poids de ces émotions en vrac. je n'ai besoin de rien d'autre. le romantisme qu'il avait un peu oublié toutes ses années et qui revient à la charge pour le hanter. En espérant que ça dure. Au fil du temps, dans sa relation avec Elysa, il était arrivé à Edward d'être un mari négligent. Son travail qui prenait plus de place que ça ne le devrait. Il vient couvrir les lèvres de Minho avec les siennes.
[ vingt-huit décembre ]
tu es touché par l'attention d'edward, tu ne peux pas le nier. touché qu'il ait pu penser à toi ainsi. et pourtant, ça semble normal, certainement logique pour le monde qui t'entoure. mais pas au fond de ton esprit. celui qui ne réfléchi pas totalement comme les autres. c'est rien ... tu hoches un peu la tête à ses mots. tu vas certainement devoir t'y habituer, aux petites attentions, ce genre de chose. tu les apprécies. tu ne sais simplement pas comment le montrer. tu souris doucement, tes doigts effleurant la paire de boucle d'oreilles. alors il a fait attention à ce simple détail.
et toi tu n'as rien acheté. oh. tu as accepté mon invitation. crois moi, c'est amplement suffisant. tu relèves un peu la tête pour croiser le regard d'edward. je n'ai besoin de rien d'autre. tu hoches doucement la tête à ses mots, essaye d'enfoncer cette information dans ton crâne. tu profites de la douceur de ses baisers. ceux qui semblent si réconfortants.
[ trente décembre ]
tu as réussi à prendre tes marques au sein des lieux, ces derniers jours. réveil un peu étrange aux côtés d'edward, mais pas désagréable. faire connaissance avec chacun, profiter des vacances et de l'air frais d'aspen.
assez à l'aise pour boire un verre où plusieurs avec toute la bande. de l'alcool, tu n'en bois pas si souvent. et surtout, tu as bien du mal à le tenir, de manière général. pas du genre à pouvoir enchainer verre après verre sans conséquences par la suite. le résultat ? t'as passé la soirée collé au bras d'edward. pas très discret, pas très subtil non plus. mais sa présence à tes côtés est agréable, réconfortante. tu te sens bien dans son étreinte. ta main quis 'est égarée sur son avant-bras, ou sur son genou, alors que tu ne t'es jamais montré aussi bavard et sociable. et certainement gênant. n'est-ce pas ? parce que tu réfléchis moi, alcoolisé. tu dis ce que tu penses, sans penser aux conséquences.
— j'ai soulé tout le monde. tu soupires faiblement, retrouvant la quiétude de la chambre que tu partages avec edward. clairement pas sobre, le monde semble un peu moins stable qu'habituellement autour de toi. tu poses ton regard sur la silhouette du brun, ne résistant pas à l'idée de te rapprocher de nouveau de lui, à présent que vous êtes seuls.
30 décembre
Weekend sans accroc, en dehors d'une gêne latente parce qu'Edward ne parvient pas à passer ce cap de malaise entre eux. Il se sent si bien à ses côtés qu'il n'ose pas. Il se teint de timidité et en oublie d'affronter son désir, comme la veille lorsqu'ils se sont couchés, l'quadragénaire n'avait qu'une envie : le prendre dans ses bras et se fondre en lui mais n'avait pas su se saisir d'assez de courage pour le faire. La journée se déroule dans le calme, la soirée sans doutes un peu moins. Minho a bu. Trop pour contrôler ses gestes et mots, il semble différent. Edward qui reçoit ses élans d'affection en public. Il le trouve tellement attendrissant qu'il pourrait en crever. Edward qui se laisse porter par la soirée, réserve qu'il s'impose de son côté concernant sa consommation pour éviter tout malentendu. Dans un sens, il a l'air plus à l'aise avec les autres. Même s'il va se chopper un sacré mal de crâne le lendemain. Il prend le verre des mains d'son partenaire et le pose sur le côté viens on va se coucher. il avance vers l'escalier, sa main dans celle de son petit ami.
Une fois dans la chambre, Edward pose un regard interloqué sur Minho. tu n'aurais pas du suivre Archie dans ses lubies. qu'il avoue dans un sourire avant d'ajouter : mais tu n'as soulé personne, ne t'inquiète pas. Il s'approche, leurs corps qui se frôlent, lèvres qu'il a envie de goûter à nouveau. C'est comme une obsession, il y pense beaucoup trop souvent. Ses mains viennent retenir sa taille pour éviter au beau coréen de chuter, stabilité qui manque, baiser torride qui vient couvrir ses lèvres. Sa langue qui se lie à la sienne dans une danse endiablée. Il a chaud. La pièce qui se tord dans une atmosphère étouffante. Son corps se tend, le désir qui subsiste, puissant. Malheureusement, sa morale l'empêche d'aller plus loin. Il recule de quelques centimètres, sa main contre sa joue. tu devrais dormir un peu. Non, il ne le déteste pas. Oui, il a clairement envie d'aller plus loin. Mais pas comme ça, pas ce soir alors que Minho a clairement consommé trop d'alcool pour être en pleine conscience de ce qu'il est en train de faire. Edward aurait l'impression de profiter de son était d'ivresse et ce serait une mauvaise chose. Pas facile pourtant de le repousser.
[ trente décembre ]
viens on va se coucher. c'est la voix d'edward qui te tire de ta discussion, de tes pensées un peu trop distraites. l'alcool dans ton sang ; tu te sens assez en sécurité aux côtés de l'avocat pour le laisser prendre soin de toi, ta main dans la sienne tandis qu'il t'emmène avec lui en direction de votre chambre. tu ris un peu, fermes la porte derrière toi. tu t'appuies un peu contre cette dernière. tu n'aurais pas du suivre archie dans ses lubies. mais tu n'as soulé personne, ne t'inquiète pas. un peu trop sociable quand tu bois. tu as aussi tendance à te repasser en boucle les discussions et à en avoir honte quand tu es à nouveau sobre.
edward s'approche et tu laisses un sourire se dessiner sur tes lèvres. les doigts du brun contre ta taille. tu viens l'embrasser. avec envie. parce que tu en as envie. tu en as, du désir, pour edward. bien trop. tes doigts glissent dans sa nuque, tu soupires et gémis tout bas contre ses lèvres, ton corps pressé au sien. tu devrais t'arrêter, réfléchir, parce que ce n'est pas correct de faire ça alors que tu es totalement pété. [b]tu devrais dormir un peu.[/i] qu'il souffle, eddie. mais c'est sa main contre ta joue qui attire toute ton attention. tu devrais dormir. il a raison. une bonne nuit de sommeil avant de déconner totalement. et pourtant.
et pourtant.
— non. tu souffles simplement, te redressant pour pouvoir l'embrasser une nouvelle fois. ton corps de nouveau collé contre le sien, en manque de chaleur, en manque de contact. tu as envie de plus, bien plus. ce baiser que tu lui offres ; dicté par l'alcool et toutes les pensées que tu as bien du mal à contrôler dans ton état. et pourtant, tu en es conscient, d'une certaine manière. tu t'en rend compte, que tu devrais t'arrêter 'excuser, et dormir. — edward ... tu murmures. tes doigts glissent sous son t-shirt, pour y trouver toute l'étendue de son épiderme. — ça fait longtemps que j'en aie envie. tu avoues simplement, les joues rougies.
30 décembre
Edward s'était bien dit dans un coin de sa tête que ce week-end serait propice a plus d'intimité. À laisser son coeur se réchauffer dans un contact plus brutal avec son partenaire. Mais pas comme ça. Pas pour leurs premières fois. Edward aurait l'impression de trahir la confiance que l'autre a posé sur lui. Alors il s'éloigne, caresse sa joue après ce baiser presque trop sulfureux et lui suggère de dormir. Pas ce qu'il a envie de faire mais c'est mieux. Mentalement, il se convainc de résister à cette tentation divine. La réponse de Minho tombe comme un uppercut : non. Son corps qui frôle de nouveau le sien. Son coeur qui s'emballe dans sa poitrine tandis que ces yeux ne peuvent s'empêcher de rejoindre ses lèvres. Baiser de nouveau partagé. Bordel de merde, il doit se ressaisir.
Lorsque ces doigts viennent s'amorcer fiévreusement sous son tee shirt, accompagnant la courbe de ses abdominaux. Ça loupe un battement un peu plus haut. Tiraillé par ce désir puissant. Raaah, c'est pas humain de vivre ça sans pouvoir pousser les choses à leurs apogée. Tremblant, son corps se rend, il a clairement envie de lui, là n'est pas le problème. moi aussi Minho. qu'il avoue dans un murmure avant de rattraper sa main avant qu'elle n'aille trop loin et la repousser un peu plus loin. Ce qu'il vient de faire est épique, combat foutrement inégal avec sa propre conscience.
Il se mordille la lèvre et vient capter son regard. moi aussi mais pas comme ça. lituanie qu'il se répète pour achever de se dire que c'est la meilleure des décisions à prendre. Il recule finalement d'un pas pour se détacher de l'emprise qu'il semble avoir sur lui. Il a mener bien des batailles dans son travail, acharnés et folles. Mais ça... C'est un des trucs les plus difficile qu'il ait eu à faire. Il espère vivement que le coréen ne le prendra pas mal ou pour lui. Vraiment, c'est pas l'envie qui manque. Bien au contraire. Des semaines qu'il crève -et stresse un peu- à l'idée de cette intimité.
[ trente décembre ]
une assurance qui te manque en temps normal. l'assurance d'exprimer réellement ce que tu ressens, de faire bien comprendre à edward que tu as envie de lui. et pas seulement depuis le début du week end. ici, loin d'oceanside, loin de votre train-train habituel. loin des enfants. loin de vos responsabilités d'adultes, aussi. et sous l'emprise de l'alcool, tout est plus simple.
mais pas de cette manière.
edward a raison, d'une certaine manière, malgré tes doigts glissés sous son t-shirt. moi aussi minho. qu'il ajoute. c'est un mélange de sentiments et d'envies au fond de ton esprit. pas la bonne manière. pas comme ça, pas dans cet état. moi aussi, mais pas comme ça. et ça résonne, quand les mots sortent cette fois de la bouche d'edward, ton regard agrippant le sien. le froid contre ta peau quand il se recule.
et. oh.
presque sobre, d'un coup. d'une douche froide qui tombe sur tes épaules, de la réalisation de ce que tu viens de faire. ce n'est pas bien. — ed... tu murmures simplement. partagé entre toutes tes émotions, partagé dans tout ce que tu ressens. tu n'avais pas le droit, n'est-ce pas ? d'agir comme ça. — je ... désolé. tu murmures. plus honteux qu'autre chose cette fois. carrément honteux, oui. tu reprends peu à peu tes esprit. heureusement que vous êtes dans cette chambre, n'est-ce pas ? ou pas. parce que maintenant, ça va devenir carrément gênant entre vous. mais il a dit qu'il en avait envie. tu peux sentir, en toi, grandir l'angoisse. tu te redresses un peu avant de t'éloigner vers la petite salle de bain sans rien dire de plus, t'appuyant contre la porte une fois cette dernière fermée. tu glisses tes deux mains contre ton visage. t'es assez grand pour accepter la situation, minho. pas besoin d'en faire une attaque d'angoisse comme un gamin. mais visiblement, ton anxiété en a décidée autrement.
30 décembre
En effet Edward le rejette, pas par manque d'envie, bien au contraire, vous n'imaginez pas à quel point il est difficile pour lui de le repousser. Difficile de ne pas céder simplement à ses désirs les plus lubriques et se laisser porter par la passion qui l'anime quand il est en présence du coréen. Seulement voilà, s'il le fait, demain, ils regretteront tous les deux de s'être laisser porté sans réfléchir. Minho s'excuse et ne tarde pas à prendre la direction de la salle de bain, ne laissant pas vraiment à Eddie le temps de réagir et poser plus de mots sur la situation. min... Il le regarde s'éloigner. Fermer la porte derrière lui et se poste sur le lit, assis, sa tête entre ses mains. Bordel il a presque envie de la dévisser tellement il se sent con. Boule qui lui creuse les entrailles, lui serre la poitrine. c'est moi qui suit désolé. qu'il dit dans un murmure, plus pour lui même. Il aurait peut être du se laisser porter par son désir, peut être qu'il aurait du suivre le mouvement et juste profiter du moment. L'impression d'avoir tout gâché. Il vient s'allonger contre le matelas.
Il ne sait pas comment réagir, incapable de venir le rassurer. Il a envie pourtant, d'taper contre la porte, d'lui dire qu'il crève d'envie d'le prendre dans ses bras et d'aller plus loin, de vivre ce moment unique et intime avec lui. Au lieu de ça, il retire son pantalon, son tee shirt et vient se glisser en caleçon sous le couette. Quel con. Et si ce moment glaçait l'éternité, si ce moment venait de tuer dans l'œuf quelque chose qui aurait du être incroyable. Cette certitude vertigineuse pourtant qu'il est ce qui peut lui arriver de mieux. Il se cale de son côté du lit, il se traine, incapable de trouver le sommeil, sans savoir comment réagir, ni savoir quoi faire pour régler le soucis et le fossé s'impose entre eux. Maladroit et malaisant. Il se sent mal pour la première fois depuis sa rencontre avec le jeune homme, les mots qui manquent, le cœur pourtant qui bat aussi fort que lors de leurs première rencontre.