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「 feat. @Izzy Madsen ; 12 février matin 」
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Guitare réaccordée en seulement quelques minutes, juste une question d'habitude. Relecture des messages, en étant allongé sur son lit, avant de s'endormir. Ses messages sont tout sauf de la délicatesse. Souvent une retranscription un peu brut de pomme de sa façon de s'exprimer. Il fait des efforts le brun, parfois. Ce n'est jamais très concluant, une petite étincelle suffit à embraser ses mots pour un rien. Il n'est pas un poète, encore moins un écrivain. On ne le changera pas, c'est à prendre ou à laisser avec lui. Il ne faut pas s'attendre à des fleurs, encore moins à des déclarations, il laisse tout ceci aux héros de films romantiques. Lui, c'est plutôt le vilain petit canard, qui se déplace dans une mare, en avançant de travers, à cause d'une patte folle. Il n'avance pas dans le même courant que les autres canetons, et tant mieux. Qu'est-ce qu'ils sont chiants ces gars en costume bien trop clean sur eux, ces femmes en talons que l'on entend arriver avant de les voir, ses sportifs qui prônent une vie saine. Le brun est loin de tout ceci, et cela lui convient.

La seule chose qui le dérange un peu actuellement, c'est qu'il a été un peu trop brutal avec l'une de ses colocataires. Il l'aime bien Izzy, elle a un sale caractère comme lui. Régulièrement, elle absorbe ses accès d'humeur, quand il n'a pas Leo ou Wolf sous la main. Quand elle est dans un jour de bonté, elle l'emmène même au boulot vu qu'ils travaillent tous les deux dans le même garage. Elle est un peu comme lui Izzy, une version féminine de sa liberté tant chérie. Alors, quand il pousse le bouchon un peu trop loin, en prenant exemple sur Maurice, il le réalise. Ce n'est pas pour autant qu'il s'excuse. Il le fait rarement, les mots semblant écorcher ses lèvres. Quand on grandit entre des foyers et des familles d'accueil, on réalise rapidement que s'excuser est synonyme de paix, mais également de faiblesse auprès des autres enfants. Sûrement stupide comme raisonnement, mais c'est le sien qui l'accompagne depuis plusieurs années. Sauf que là, c'est Izzy. L'une des colocataires qu'il supporte le mieux. Peut-être qu'une partie de lui est ennuyée d'avoir agi ainsi avec elle. Ce n'est pas une probabilité mais une certitude vu l'idée stupide qui lui prend en pleine nuit entre deux réveils nocturnes.

Le grand brun se lève aux aurores. Souvent, ils sont les premiers à partir au travail, donc ça ne change pas trop des autres jours. Il est juste un peu plus matinal. Direction la cuisine partagée par tous les locataires. Première chose qu'il fait, c'est de faire couler du café. Il a l'intention de faire amende honorable mais il ne faut pas abuser. Son premier café du matin est quasiment vital s'il désire passer une journée correcte, voire même bonne. Le temps pour le breuvage de couler, amplissant déjà la pièce de son odeur, il ouvre les portes des placards à la recherche de quoi mettre son plan à exécution. Premier objet récupéré dans un coin qui lui est réservé, et que personne ne touche pour ne pas l'avoir sur le dos. C'est dans un tiroir qu'il trouve l'élément essentiel de son plan. Parfait. Il retourne à la machine, récupère deux tasses qu'il remplit de café. Puis il en dépose une à la place habituelle où s'installe la jeune femme quand elle prend un petit déjeuner. Il ouvre ensuite le paquet en sort un muffin qu'il pose à côté de la tasse. L'un de ses précieux muffins qu'il engloutit le matin. Pas très sain comme on lui a déjà fait la remarque. Il s'en tape. Il récupère l'autre objet, qui est une bougie et la plante dans le muffin. Tout est prêt. Il n'aura pas mieux pour s'excuser de son comportement de la veille, et pour marquer l'occasion en cette journée. C'est déjà énorme venant de lui.

Un peu plus loin dans la maison, il entend une porte claquée doucement en se refermant. Possible que ça soit elle, ou non. Tant pis, si c'est un autre, et qu'il ose dire le moindre mot en se marrant, il va se retrouver avec un muffin avaler de force, avec une bougie en bonus. Il sort d'ailleurs son briquet et allume cette dernière. Puis, il s'installe sur sa place habituelle, sur un tabouret haut, et se plonge dans son téléphone, faisant défiler le fil d'actualités, tasse de café en main, et ne regardant pas qui arrive.

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「 feat. @Onyx Rake ; 12 février matin 」
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Une nuit loin de la colocation. Une nuit propice à la réflexion. Pas question de se mêler à cette société ce soir, juste l’envie de se perdre dans les rues sombres d’Oceanside. Les ruelles étroites, éclairées par les réverbères, redeviennent pour un instant le sanctuaire de sa solitude désirée. Un joint allumé dans la main gauche, la fumée s’entrelace avec l’obscurité de la nuit, comme ses pensées tourmentées. Les regards dégoulinants de mépris des passants ? Elle s’en moque. Izzy sait que son style rebelle, sa personnalité bien trempée, dérangent, et elle en tire une fierté malsaine. Izzy est un foutu paradoxe vivant, une âme égarée dans les méandres d’une société qu’elle refuse de serrer dans ses bras. L’authenticité est son crédo, ce mantra qu’elle récite depuis des années. Les haters ? Ces connards qui la critiquent, ça la fait doucement rigoler, car ce ne sont que des parasites à ses yeux. Izzy n’en laissera aucun lui dicter sa conduite avec leurs critiques acerbes.  Cependant, elle reconnaît que ses mots peuvent parfois être trop crus, trop violents ou tranchants. Est-ce le cas aujourd’hui ? Elle n’en est pas sûre, pourtant, sa dispute avec Onyx résonne dans sa tête comme un riff de guitare déchirant. Même dans ces moments de chaos mental, il a ce foutu don de la rendre folle, le brun.

Une situation qui la mine un peu ce soir. Elle aime Onyx, Izzy. Malgré les disputes qui éclatent souvent et font geindre les autres colocataires. Leur relation est un mélange de complicité et d’engueulades quasi constantes. Ils s’aiment autant qu’ils se taquinent, comme si c’était leur façon d’exprimer leur affection. Aujourd’hui, quelques messages ont suffi à embraser les tensions entre eux, et ce ne sera sûrement pas la dernière fois, vu qu’ils ont tous les deux un caractère de merde. Néanmoins, leurs disputes ne durent jamais longtemps, et cela ne les empêche pas de se taper des délires ensemble à chaque fois que leur emploi du temps le permet. En fait, c’est ça qu’Izzy avait en tête avant cet échange de messages tenus ; elle voulait lui proposer de se mater un film avec des bières et des joints, pour décompresser un peu avant cette semaine de travail. Une idée qu’elle n’avait pas encore eu l’occasion de lui balancer et qu’elle ne lui dévoilera pas ce soir, vu comment c’est parti en vrille entre eux. Tant pis pour lui, car cette fois, les mots d’Onyx ont fait mouche. C’est pour ça qu’Izzy s’est cassée ce soir… Avant de rentrer chez elle à pas d'heure, apaisée, elle cherche un peu de réconfort dans les bras de Morphée avant d'affronter une nouvelle journée qui se profile dans quelques petites heures.

Ce matin, le réveil est un supplice de plus, tandis qu’un grognement sourd s’échappe de ses lèvres. Le cadran crache une heure qui semble trop tôt pour être humaine. Se redressant avec peine sur son lit, Izzy laisse traîner ses pieds sur le sol froid, chaque pas une lutte contre la gravité. Dans la semi-obscurité de la salle de bain, l’eau tiède qui ruisselle sur sa peau lui offre un réconfort bienvenu. Elle laisse cette sensation apaisante envahir son corps endolori, savourant ce foutu moment de calme avant de commencer la journée. Après une douche express, Izzy farfouille dans son armoire, cherchant quelque chose à enfiler. Ses doigts tombent sur un jean déchiré, un débardeur noir mettant en valeur sa silhouette, une chemise rouge à carreaux usée, puis ses rangers noirs aux pieds. Ses cheveux sont tirés en un chignon serré. Un changement par rapport à ses coiffures habituelles, mais nécessaire pour son taf. Travailler avec ses longs cheveux de feux qui s’emmêlent à chaque boulon et à chaque écrou ? Hors de question. Elle se montre disciplinée dans son métier, contrairement à sa vie privée, où le chaos peut à tout moment prendre les commandes. La porte de sa chambre fermée à clé, Izzy traîne des pieds en direction de la cuisine.

Quand Izzy y entre, elle écarquille les yeux en découvrant le cupcake orné d'une bougie allumée se trouvant sur la table haute. Elle en reste bouche bée pendant quelques instants. - Bonjour Onyx, finit-elle par lui dire, lui lançant un tendre sourire qui étire ses lèvres, dissolvant les dernières traces de tensions persistantes depuis leur dispute, et dissipant sa mauvaise humeur par la même occasion. P'tête bien que cette journée ne s'annonce pas si mal au final, songe-t-elle en continuant de l'observer. Ce gâteau d'anniversaire, une simple attention de sa part ? Non, bien plus que ça, Izzy sait qu'il vient à la fois de lui souhaiter son anniversaire et de s'excuser de son comportement d'hier. Elle n'a pas besoin de plus, la belle. Car ce petit geste, bien à la manière d'Onyx, la touche en plein cœur. Izzy sait que les mots ne sont pas toujours son fort, ça ne l'a jamais dérangée, parce que c'est dans ces gestes qu'elle trouve toute la sincérité et l'affection qu'il lui porte. Finalement, elle s'approche lentement du brun, savourant chaque instant de ce moment de tendresse, puis sans un mot, Izzy dépose un tendre baiser sur sa joue. Merci pour le p'tit dej, lui murmure-t-elle à voix basse, laissant échapper un souffle doux et chaleureux, avant de prendre place à table. C'est cool que t'aies pensé à mon anniversaire, ajoute-t-elle en saisissant délicatement le gâteau, par crainte de le casser, avant de souffler sur la bougie et de faire ce vœu dont elle n'en dira rien…
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Certainement qu'il n'est pas fait pour vivre en colocation. On lui a déjà dit, notamment des anciens habitants de la maison, qui ont déménagé depuis. Être peu sociable, encore moins jovial. Il n'est pas un Chandler ni un Ross, encore moins un Joey. Solitaire de nature, et pourtant ce choix de vie est le sien. Habitude de vivre entouré de monde en foyer durant l'enfance. Habitude également quand il était sur la route pour son métier. Finalement, cette habitude demeure, et il est possible qu'il en ait besoin, pour garder un pied dans le monde des vivants sans plonger dans celui du silence, qui le ferait ruminer en permanence. Il est un colocataire parfois non facile à vivre, surtout quand une dispute éclate entre Izzy et lui. Au début, on a tenté de les séparer. Très vite, plus personne ne s'en est mêlé quand ils retournaient leur attention sur le pauvre conciliateur. Alors, désormais on se contente de les écouter de loin quand ils s'y mettent, de lever les yeux au plafond, en se demandant si ça s'arrêtera très vite. Généralement, une heure plus tard, c'est déjà terminé et ils sont installés sur le canapé, ou bien sur des fauteuils sur la terrasse donnant vue sur l'océan, et ils discutent, ou savourent le silence, au lieu de s'étriper. Comportement étrange, non compréhensible pour ceux qui ne sont pas eux.

Cette fois, Onyx sait qu'il est allé trop loin en accusant Izzy, même de manière indirecte. Alors il décide de s'excuser, faisant d'une pierre de coup car c'est l'anniversaire de la belle. Comportement et cadeau qui lui sont propres, tellement en adéquation avec sa personnalité bourrue. Tout est prêt, et lui se plonge dans des actualités qui ne l'intéressent pas réellement. Hormis le score d'un match de football qu'il a raté. Tant pis, ce n'était pas son équipe favorite. La voix de cheveux de feu retentit, le saluant. Dans l'intonation, il ne lui semble pas qu'elle lance une guerre entre eux. Il ne relève pas la tête, mais décroche tout de même les opales de l'écran de son téléphone pour lui jeter un bref regard. - Salut Izzy... grogne-t-il à voix basse. Voix rauque, regard qui s'attarde un instant sur le sourire qui étire les lèvres de la jeune femme avant de se replonger sur son téléphone. Il ne souhaite pas s'attarder davantage dans un échange de regards et il sait pourquoi. Hors de question de voir cet attendrissement par rapport à son geste. Quelque part, c'est stupide, mais il se refuse à penser qu'elle peut avoir pitié de lui. Il sait que ce n'est pas le cas, elle est entière, tout comme lui et pourtant. Il détesterait voir cette émotion dans son regard, cela couperait net tout lien entre eux. Il se refermerait comme une huître, sans possibilité d'ouvrir de nouveau sa coquille. Alors que l'avenir les préserve de ce regard.

Il perçoit un mouvement mais ne tourne pas la tête, pourtant elle se rapproche. S'ils se ressemblent sur de nombreux points, en voici un où ils sont différents. La demoiselle est plutôt tactile, ce qui n'est pas son cas. Il se souvient de la première fois qu'elle l'a pris dans ses bras, quand il lui a proposé de rejoindre cette colocation. Instant de gêne en ce qui le concerne, non habitué à ces élans d'affection. Une fois de plus, même s'il devrait être habitué à présent, elle le surprend, en déposant un baiser sur sa joue. Lèvres effleurant sa peau, telle une caresse. Infime moment de chaleur mais déjà cette dernière se dissipe alors qu'elle s'éloigne pour prendre place à table. Il se décide enfin, à poser son téléphone sur le comptoir, tournant les opales vers elle. Observant enfin la tenue qu'elle porte, ses cheveux relevés. Style qui lui est propre, aisance qu'il approuve. Elle s'assume et assume ses goûts. C'est une chose qu'il apprécie, elle ne tente jamais de rentrer dans un moule, devenant ainsi barbante pour lui.

- J'vois pas de quoi tu parles marmonne-t-il en prenant sa tasse de café. Oui c'est son anniversaire. Oui il s'en est souvenu. Oui il a eu cette attention, également pour une autre raison. Mais non, il ne prononcera pas les mots à voix haute. Non, il n'a rien à lui offrir de plus que ceci. Il laisse le déferlement d'alcool et de cadeaux sûrement à ses amis. Ce n'est pas dans ses cordes tout ceci. Ce n'est pas son cercle ni son monde et il ne tente même pas de s'y introduire. Jamais il a demandé à ce qu'elle le traîne avec elle. Ils ont des cercles différents en dehors du travail, et c'est très bien ainsi. Il ne s'intéresse même pas à ses proches, ne l'interroge pas sur eux. A quoi bon, ce n'est pas un manque d'intérêt, elle est libre d'aborder le sujet si elle le désire. Lui, il trouve juste que c'est une discussion bateau, ni plus ni moins. - J't'emmène au boulot si tu veux glisse-t-il un sourire quelque peu ironique au coin des lèvres. Les deux connaissent l'état de son pick-up, à toujours tomber en panne pour un rien. Mais bon, il peut faire l'effort en cette journée, après tout c'est la sienne. Autant pousser les petits gestes d'attention jusqu'au bout, même si ça ne sera pas du tout un cadeau s'ils tombent en panne en cours de route. Peut-être que la situation, pour une fois, déclenchera un fou rire chez lui. Pour une fois, juste en l'imaginant, le sourire demeure sur ses lèvres alors que généralement il disparaît très vite.

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Cela fait déjà deux ans. Deux ans que sa vie a changés en poussant les portes de l'atelier Warner's Muffler&Hitches. Déposant son maigre cv à Leo qui a rapidement découvert sa précarité. Lui venant en aide par de nombreux moyens, dont celui de la former, de l'aider, puis de lui donner un emploi. Ce fut ensuite au tour d'Onyx de lui tendre la main, lui proposant un abri, alors qu'elle essayait de s'endormir dans sa caisse. Pas le prince charmant des contes de fées, mais un mec bien, qui lui a proposé un lit dans sa colocation. Le prenant dans ses bras en guise d'un merci. Cette coloc, c'est bien plus qu'un toit au-dessus de sa tête, c'est son repaire où la chevelure de feu a trouvé sa place. Elle ne se plie à aucune règle, ni ne cherche à briller. Izzy est juste Izzy. Libre, déterminée, marchant toujours la tête haute. Dans cette colocation éclectique, c'est avec Onyx qu'elle se sent le plus en phase. Ils peuvent cracher des horreurs, effrayer les colocs, puis se retrouver une heure plus tard, comme si de rien n'était. Une bière dans une main, poser sur la terrasse à observer l'océan, en savourant simplement le temps passé ensemble. Car au-delà des disputes qui dérangeraient les petits cœurs fragiles, il y a cette connexion brute, qui rend leur relation unique. Une amitié où la franchise, la compréhension, la liberté sont les maîtres-mots. Une connexion non compréhensible pour ceux qui ne sont pas eux.

Ce matin, Izzy rumine encore leur brouille de la veille. Pas de rancœur, car elle sait très bien que ce ne sera pas leur dernière prise de tête. Ce qui la torture, ce sont ces messages qui lui ont foutu une claque. Les accusations indirectes qui l’ont renvoyée direct vers le passé. Aux douze années à rouler, sans but précis, si ce n'est de préserver sa liberté. Des galères qui ont trouvé leur fin le jour où elle a croisé la route de Leo et d'Onyx. Un passé sombre, chaotique, dangereux, qu’elle préfère oublier. Refusant d’être vu comme une moins-que-rien, une assistée, une pauvre âme en détresse, ou pire encore, comme une vulgaire criminelle. C’est pourtant ce qu’elle est, bordel. Izzy a fait des trucs sombres juste pour se nourrir, tracer sa route ou encore survivre quelques jours de plus. Des actes qu’elle préfère taire, surtout auprès d’Onyx, de peur que son regard sur sa personne ne soit altéré. Alors, au lieu de lâcher tout ça sans fille, elle se tait, serre les dents, ravale sa fierté et trace son chemin en espérant qu’il ne ressorte pas ce sujet brûlant lors de leur petit-déjeuner. Toutefois, malgré cet état d’esprit tumultueux, elle ne peut s’empêcher d’apprécier le geste attentionné d’Onyx ce matin.  

Izzy apprécie ce petit café préparé avec soin, ainsi que le cupcake sur lequel trône une bougie vacillante. Ces petites attentions ont toujours le don de la toucher, même si ça, elle ne l'admettra jamais à voix haute. Trop de fierté, pour admettre que ces gestes simples ont le pouvoir de lui réchauffer le cœur. A moins, que ce soit un excès de pudeur. Ou peut-être, est-ce parce qu'elle a passé tant d'années à naviguer seule à travers ce monde avant de les rencontrer. Allez savoir. Et si elle ne le dit pas, Izzy montre son affection à sa manière, toujours à travers des gestes physiques plutôt que par les paroles, ce dont elle n'est pas douée. Un simple câlin, un baiser sur la joue, des gestes anodins pour certains, mais qui portent une signification profonde à ses yeux. Ils ne sont pas du genre à exprimer leurs émotions et elle ne s'attend pas à ce qu'il change. La chevelure de feu ne le prend pas en pitié, pour autant, car cela ne fait pas partie de sa nature. Au contraire, c'est sa façon de lui montrer qu'elle l'apprécie, sans chichis, ni blablas.

Posée à table, Izzy attend qu’il lâche son téléphone pour partager ce moment ensemble. Un instant de complicité bienvenu avant d’aller bosser. Elle l’observe s’asseoir, puis, un sourire espiègle naît sur ses lèvres en appréciant la façon dont il l’observe sans dire un mot. Les mots deviennent superflus ou les regards échangés suffisent à communiquer l’essentiel. Elle sait que leur connexion va bien au-delà des banalités et des conversations ordinaires. Ses yeux glissent lentement sur le corps d’Onyx avant de plonger dans ses prunelles opales. Se laissant imprégner de son style, sa coupe de cheveux, sa barbe fournie, ses tatouages, qui ornent ses bras et remontent sur ses pectoraux pour les avoir déjà aperçus. Elle aime ce qu’elle voit, apprécie qu’il s’assume pleinement, comme Izzy. Ils refusent tous deux de changer pour plaire à qui que ce soit, s’en foutant royalement de plaire ou non.

Un sourire légèrement désinvolte naît sur son visage en guise de réponse, croquant ensuite dans son cupcake. Izzy sait qu'il ne lui lâchera pas un "joyeux anniversaire", ni ne fera l'effort de s'excuser. Cela ne la dérange pas. Les longs discours et les compromis ne sont pas son genre, réservée aux âmes les plus fragiles et aux princesses. Un rictus ironique se dessine sur ses lèvres alors qu'elle l'écoute attentivement. - Pourquoi pas ? Ça mettra un peu de piquant dans notre routine. Puis si ta caisse fait encore des siennes, on aura une excuse pour s'pointer à la bourre. Balance-t-elle avec un sarcasme mordant, mais aussi teinté d'une affection envers Onyx. Elle sait qu'il essaie de lui faire plaisir en cette journée, qui lui est dédiée, ce qui lui fait plaisir. Une journée qu'elle ne prenait plus la peine de fêter, son anniversaire était devenu une simple date sur le calendrier, sans personne avec qui le célébrer. Même après deux ans passés à ses côtés, cette nouvelle réalité semble encore difficile à accepter pour Izzy, qui peine à s'y habituer. Son gâteau posé sur la table, elle prend sa mug de café, tandis qu'un sourire éclaire son visage. Reconnaissante pour la simplicité et l'authenticité de leur relation, même si elle est souvent complexe ou tumultueuse. - Au fait, t'as réussi à trouver ce qui cloche dans ta caisse ? Demande-t-elle en ponctuant sa question d'un sourire complice…

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Cela lui arrive parfois de juger les gens. Étonnant de sa part, car il ne se préoccupe que rarement des autres, de leurs opinions, de ce qu’ils pensent. En ce qui concerne cette femme, il ne la juge pas, car quelque part, elle lui ressemble. Version féminine de sa personne, avec les tatouages en moins. Elle se démarque, tout comme lui, avec un style qui lui est propre, une couleur de cheveux qu’elle revendique et qu’elle ne change pas pour revenir sur du terne. Elle est authentique dans son style, et lorsque les opales du brun glissent sur la silhouette féminine, il n’y a pas de jugement. Juste une appréciation sur la tenue, et sur la silhouette dans son intégralité. Échange bref de regards. Il finit par lâcher son téléphone, s’intéressant davantage à son mug de café, pour ne pas suivre le moindre geste que Izzy fait. Cette brève accolade et ce baiser sur sa joue, c’est déjà beaucoup pour lui qui n’est pas habitué à ces gestes d’affection. Il n’est pas le mec le plus joyeux de la terre et ne désire pas l’être. Qu’il reste loin d’une vie à la Truman show, souriant, joyeux jusqu’à se rendre compte que tout n’est que façade. Lui esquisse un sourire quand il propose d’emmener la belle au travail. Ce n’est pas tant la proposition qui fait que son sourire perdure, mais c’est plutôt tout ce qu’il y a derrière quand on le connaît un minimum, et surtout quand on a connaissance de ses déboires réguliers avec sa voiture. Il laisse beaucoup d’énergie à la réparer. D’autres auraient renoncé pour la mettre à la casse. Ce n’est pas son cas. Elle le suit dans son quotidien, dans les bons comme les mauvais moments depuis son retour à Oceanside. Alors tant qu’il réussira à la faire rouler, il continuera encore et encore à la réparer. Jusqu’à ce qu’il réalise un jour qu’elle lui demandera de ne plus le faire, alors seulement, il la laissera s’en aller.

C’est de l’ironie de faire une telle proposition à Izzy le jour de son anniversaire. Cadeau empoisonné car nul ne sait ce qu’il adviendra une fois qu’ils seront partis de la maison. Il envisage la possibilité qu’elle l’envoie promener avec sa proposition, ce qui serait logique. Mais au petit sourire qui apparaît sur le visage de cheveux de feu, il comprend qu’elle aime vivre dangereusement. Il l’entraîne dans ses déboires, au risque qu’elle se fasse sermonner par leur patron. Bizarrement, cela ne le dérange pas, c’est même tout le contraire. C’est sûrement puéril, mais qu’importe, la voici qui se laisse entraîner dans les conneries du brun sans certitude d’arriver à bon port. - T’aimes vivre dangereusement l’jour de ton anniv’... On s’ra deux à la réparer comme ça. Généralement, il est le seul à mettre son nez sous le capot de sa vieille maîtresse. Mais pour Izzy, ou peut être pour ce jour particulier qui est le sien, il accepte de faire un effort. Ouvrant une petite porte dont il ne se croyait pas capable. Au delà de leurs disputes, de leurs silences, cette femme est entrée dans sa vie, et parce qu’il ne la trouve pas superficielle, il déverrouille quelques cadenas. Cela ne les empêche pas de s’engueuler comme ils savent si bien le faire, comme la veille durant leurs échanges de textos.

Il boit une gorgée de café. Hausse les épaules à la question qu’elle lui pose. - ça s’saurait si je l’avais trouvé. C’est toujours un truc différent, à croire qu’elle l’fait exprès pour avoir mon attention. Ce qu’elle arrive à avoir, à plus d’un titre. Il ne se vexe pas du sourire qu’il voit sur le visage de la jeune femme. Il le saurait si elle se moquait vraiment de lui, et elle aurait droit à un regard noir en retour. Le brun appuie sur son téléphone pour regarder l’heure. Ils ont encore du temps devant eux avant de devoir partir. Assez pour qu’elle termine le muffin qu’il a accepté de lui offrir en ce jour si particulier. Lui n’a rien mangé pour le coup ce matin, se contentant de son café. Sa main glisse dans la poche de son jean pour en sortir les clés du vieux pick-up. Il les pose sur le comptoir, et d’un geste les envoie en les faisant glisser vers Izzy. - Tu veux la conduire, elle s’ra p’têtre moins princesse avec toi. Libre à elle à présent d’accepter cette proposition ou de lui renvoyer les clés sur le comptoir. Que ça soit l’un ou l’autre, les deux lui vont. Elle serait bien une des rares, pour ne pas dire la seule qu’il laisserait conduite de son plein gré. Quelques rares personnes ont déjà conduit le pick-up, mais ça c’est parce qu’il était bourré et n’avait pas trop le choix que de lâcher le volant. Soit ça, soit c’était dormir dans sa caisse, ce qu’il fait encore de temps en temps.

Il se lève de son tabouret, s’étire un peu, ce qui fait remonter légèrement son t-shirt. Cela fait un peu ours mais il s’en moque de l’image qu’il renvoie. Tasse récupérée, il la dépose dans l’évier. Puis il revient vers la jeune femme et s’arrête à côté d’elle, lorgnant le muffin entamé. Il est presque tenté de lui piquer, chose qu’il ne se gênerait pas de faire pour qu’elle grogne. Mais c’est un jour spécial, alors l’ours qu’il est fait preuve d’un peu de retenue et ne les lance pas de bon matin sur une dispute qui réveillerait probablement le reste de la colocation.

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La tatouée a toujours été prisonnière du regard oppressant des autres, de ces regards empreints de jugement qui la scrutent sans relâche. Sa personnalité enflammée, ses cheveux rouge-orangés semblables, ses vêtements déchirés, tout en son être défie les normes de cette société qui étouffe l'originalité. Izzy dérange, telle une épine dans le pied des conventions étriquées. Les murmures désapprobateurs et les regards chargés de sous-entendus ne font que renforcer sa détermination à rester elle-même. Quand ses prunelles croisent ceux d’Onyx, cheveux de feu perçoit immédiatement ce regard dépourvu de jugement, empreint d’une admiration qui effleure sa surface. Ils ne se jugent pas, car ils sont pareils de bien des façons. Le brun trace son propre chemin, indifférent aux attentes des autres, restant fidèle à lui-même envers et contre tous. C’est cette authenticité qu’Izzy apprécie chez lui, en plus de son tempérament de feu, de son attitude grincheuse, et de son refus de se plier aux règles. Malgré les disputes fréquentes qui parsèment leur amitié, il y a quelque chose de profondément authentique dans leur relation. Un échange de regards chargé de complicité, puis elle détourne le regard pour observer le ciel par la fenêtre de la cuisine.

La proposition d’Onyx de l’emmener au travail la fait sourire. Ce n’est pas tant la proposition qui la rend ainsi, mais les histoires et les déboires qu’il a avec son pick-up. Izzy s’imagine partir avec lui, jusqu’à ce que la voiture tombe en panne, les laissant plantés au beau milieu d’Oceanside alors que les heures s’égrènent. Un scénario qui ferait rager Leo, habitué aux retards du brun, mais pas aux siens. Elle est toujours là, travaille sans compter les heures, et part souvent après tout le monde, sauf le boss. Cependant, la belle comprend l’attachement d’Onyx avec son pick-up, pour avoir une relation particulière avec la sienne. Sa compagne de route de ses douze dernières années, à dormir dedans, quand sa dodge charger ne terminait pas au garage. Sa voiture est bien plus que ça, c’est le symbole de sa liberté, de sa rébellion, mais aussi d’une page tournée depuis quinze ans. C’est comme une extension de sa personnalité, reflétant sa détermination à vivre selon ses propres règles, même si cela signifie de devoir faire face à des défis financiers pour celle-ci. Alors, abandonner sa caisse ? Jamais. Même si ça veut dire se battre contre vents et marées pour la garder en vie. Izzy comprend donc l’attachement d’Onyx à son pick-up, elle sait combien une voiture peut devenir bien plus qu’un simple moyen de transport.

A ses mots prononcés, la tatouée lui lance un petit sourire qui en dit long. Vivre dangereusement ? S’il savait à quel point. Un passé que cette dernière n’est pas prête à lui dévoiler pour bien des raisons, peut-être un jour, peut-être que ce ne sera jamais le cas. Après tout, la vie est faite d’incertitude et Izzy se contente de vivre chaque jour comme si c’était le dernier. - P’tête bien, ouais… Lâche-t-elle d’une voix détachée, nonchalante, avec ce léger soupçon de désinvolture qu’il connaît si bien. Cheveux de feu se plonge fugacement dans son passé, dans ces moments aux côtés de Travis où elle a fait ses plus grosses conneries, lorsque ce n’était pas avec d'autres personnes rencontrées sur sa route. Songeant de nouveau au pick-up. - Si jamais ça arrivait, ça m’ferait plaisir d’te filer un coup de main, Ajoute-t-elle naturellement en reposant son regard sur lui. Pour Izzy, ce serait bien plus qu’une simple réparation de voiture. Mais un geste de solidarité, un moyen de montrer à Onyx qu’elle est là pour lui, peu importe l’heure ou les circonstances. C’est également un acte de confiance, un moment où la belle s’ouvre un peu plus qu’à son habitude, ce qui est rare lorsqu’on la connaît.

Izzy attrape un morceau de cupcake, le tenant délicatement entre ses doigts, un sourire taquin ornant ses lèvres. - Toujours un truc différent, hein ? Elle sait comment s’y prendre en tout cas. Lance-t-elle d’une voix taquine, ses yeux pétillants de malice, avant de savourer chaque bouchée de son gâteau d’anniversaire. Pour la tatouée, ces instants de douceur sont rares, des éclats de joie dans la monotonie du quotidien, et celle-ci aurait volontiers prolongé ce moment en compagnie d’Onyx. Cependant, le regard furtif du brin vers son téléphone la ramène à la réalité, lui rappelant qu’ils doivent bientôt partir travailler. Quand la proposition inattendue la prend au dépourvu. Elle est touchée par la confiance qu’il lui accorde, en lui confiant les clés de sa voiture bien-aimée. Ne l’ayant encore jamais vu filer les clés de son pick-up en deux ans. Un geste qui transcende leur amitié habituelle, un témoignage de respect et de complicité à son égard. - Alors comme ça, tu penses qu’elle sera plus docile avec moi aux commandes ? Murmure-t-elle, son sourire taquin. - Je ne promets rien, mais je vais la traiter avec respect. Avalant une gorgée de son café, tandis qu’elle laisse la douceur du moment envelopper l’atmosphère.

Izzy garde un œil sur Onyx alors qu’il se lève, appréciant discrètement la vue de ses muscles sous son t-shirt tandis qu’il s’étire. Un léger sourire flotte sur ses lèvres, alors qu’elle suit chacun de ses mouvements, pour finalement détourner son regard lorsque son attention se porte sur son téléphone afin de vérifier ses messages. Lorsqu’il s’approche, Izzy remarque son regard se poser sur le muffin à peine entamé devant elle. D’un geste, elle se lève pour attraper un couteau et partager le gâteau en deux. - Je t’en prie, prends l’autre moitié. Dit-elle d'une voix plus douce qu'à son habitude, alors qu’elle lui tend la part non entamée, plongeant son regard dans le sien. La belle s’approche un peu plus de lui, puis dépose un baiser sur sa joue, celui-ci se veut un peu plus long que le dernier, tandis que sa main vient effleurer son bras tatoué. - Merci pour ce déjeuner et pour les clés de ta voiture. Murmure-t-elle, sa voix empreinte de gratitude et de douceur à son égard. Son sourire reste discret, mais sincère, alors qu’elle demeure à ses côtés et retire sa main.
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wild heart
「 feat. @Izzy Madsen ; 12 février matin 」
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Mener une vie dangereuse, c’est tentant, à bien des égards. Flirter sur une ligne en marchant sur une barrière. Un jeu d’équilibriste, en continuant d’avancer. Penchant d’un côté vers ce qui est une sagesse, une stabilité. Penchant d’un autre côté vers des défis qui mènent à des erreurs, des bêtises qui parfois, deviennent hors de contrôle. Sa marche sur cette barrière l’a fait tomber d’un côté, et depuis il vit avec les conséquences. Une vie de rêve, à ses yeux, abandonnée. Un rappel chaque seconde de son erreur de vouloir trop en faire, tout en profitant de cette vie. Le danger, ce n’est pas forcément ce dont on a besoin dans la vie, même si souvent cela donne cette impression d’être vivant. Il a eu son lot depuis son enfance. Peut-être, même sans doute, que le tempérament de feu qui se tient non loin de lui également. C’est même certain s’il y songe vraiment. On ne naît pas ainsi, c’est la vie qui les forge dans ce sens. Alors, au fond de lui, il pense que cheveux de feu a eu son lot de tourments également, accompagnés de danger. Mais jamais il ne l’interrogera sur le sujet, la laissant ouvrir cette boite à son rythme, si tenté est-elle de vouloir l’ouvrir un jour en sa présence. La seule chose qu’il fait actuellement, c’est l’entraîner dans sa folie, que de l’accompagner au travail dans son vieux pick-up. Il les imagine un instant, arrêté sur le bord de la route, en pleine ville. Nez sous le capot pour tenter de redémarrer la machine. Téléphone laissé sur le siège qui n’arrêtera pas de sonner, leur patron désireux de demander à l’un s’il sait où est le second, et inversement. Que foutent-il ? Cela sera la grande question à cinquante dollars. Pas davantage, faute de moyens. Occupés à comprendre les caprices d’une princesse qui refuse d’avoir deux fois la même maladie. Trop facile sinon, elle perdrait de son charme et ne se ferait plus autant bichonner, même si elle se fait autant insulter.

Les clés qui glissent sur le comptoir. Froncement de sourcils. – Entre femmes, parfois on s’comprend, il paraît. Honnêtement, il n’y croit pas. Mais si la vieille capricieuse ne fait pas des siennes, cela lui donnera une raison supplémentaire pour l’insulter et la sermonner. – M’ci. C’est tout ce qu’il attend de cheveux de feu, qu’elle traite avec le même respect son véhicule comme elle le fait avec le sien. Point commun qu’il ne peut ignorer, ils se comprennent bien trop sur ce sujet. Les minutes qui s’égrènent, il sait qu’ils ont encore du temps, mais également il a conscience qu’ils ne doivent pas tarder. Toute minute d’avance est bonne à prendre, surtout s’ils tombent en panne. La vérité, c’est qu’il s’en moque, le retard est ancré dans son être, c’est à prendre ou à laisser quand cela arrive, il ne voit pas l’intérêt de s’excuser du moment qu’il finit par arriver.

Étirements de la grande carcasse faits, le regard du ténébreux ne se pose pas sur sa colocataire, mais sur le met qui remplit son ventre. Dire qu’il aurait pu le manger s’il faisait preuve du même égoïsme habituel. Le partage, ce n’est pas vraiment sa tasse de thé, chaque colocataire peut en témoigner. Il suffit que l’un touche à son gel douche qu’il crie au scandale, songeant qu’on l’a utilisé. La jeune femme qui se lève, n’embarquant pas avec elle le précieux muffin. Au contraire, elle le sépare pour lui en tendre une moitié. Ce serait mentir qu’une lueur de gourmandise ne traverse pas le regard du tatoué. – C’est l’seul cadeau que t’auras et tu l’partages ? Il comprend sans vraiment comprendre. Alors qu’il récupère la moitié du muffin, un nouveau baiser est déposé sur sa joue. Encore cet acte de familiarité auquel il n’est pas habitué. Davantage que ce baiser, c’est aussi cette main qui effleure son bras.

Geste d’intimité qu’ils ne partagent pas mais il ne la repousse pas. Izzy est ainsi, du genre tactile parfois, il se rappelle encore la première fois qu’elle la pris dans ses bras quand il lui a parlé de la colocation. Sensation de ne pas savoir où se mettre à cet instant. Pourtant, ce n’est pas la même sensation qui le traverse cette fois. De l’eau a coulé depuis ce premier geste. Le visage qui se tourne vers la belle. – De rien mais si tu l’racontes aux autres, t’sais que j’vais devoir m’occuper d’toi. Nouvelle petite lueur qui traverse son regard. Raison différente, à cause de cette phrase à double sens. Il est l’ours de la colocation et compte le rester. Peu importe ce qu’elle peut penser. – On y va ? Murmure-t-il juste avant de croquer dans sa part de muffin. Sensation apaisante pour son estomac qui réclamait sans se manifester sa dose de sucre qui a que trop tardé.  

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