paramour — aiden
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paramour — aiden

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「 feat. @Aiden Lowe ; 10 mars 2024 」
tw: trouble alimentaire

[ outfit ] Le week-end s’achève aussi lentement que l’écoulement des grains de sable dans un sablier. Iseul n’a jamais réellement aimé la solitude, probablement un vestige de son enfance dans laquelle l’abandon n’a été qu’une répétition tout au long de sa vie. Aussi est-ce peut-être pour cette raison pour laquelle en l’absence d’Aiden, la brune a décidé de faire exceptionnellement une garde animale en accueillant un chat au loft. Un moyen détourné pour ne pas se sentir trop seule, elle qui n’avait rien prévue de particulier. Ne pouvant difficilement pas monter un plan à la dernière minute en sollicitant un membre de son entourage, elle a accepté l’idée qu’elle passera son temps au loft à faire des activités intérieures.

Si le samedi fut plus actif à faire du rangement, un peu de lessive, le ménage puis jouer avec le chat. Ce dimanche est consacré au calme et au repos. Le programme est simple : lambiner sur le canapé sous un gros plaid habillée en combi intégrale en laine grise, devant une série Netflix. Alors que l’épisode se termine, page de générique sur l’écran de la télévision. Le chat endormi dans le creux de son cou, elle jette un bref coup d’œil à l’heure. Sans trop savoir quand est-ce qu’il rentrera et n’ayant pas voulu le distraire en lui envoyant des sms durant son week-end avec Seojun, la brune a cuisiné son repas dans le doute où il aurait une faim de loup à son retour. Un délicieux plat qu’elle ne mangera pas, s’étant à peine alimentée durant le week-end. À ne picorer qu'une maigre portion de sushis, et à ne faire que boire de l'eau chaude sans jamais combler sa satiété.

Picotements dans les yeux, les sous-titres deviennent de plus en plus difficile à déchiffrer. Et sans trop s’en apercevoir, Isy s’endort devant la série qui continue à tourner en fond sonore sans jamais la perturber. Le cliquetis de clés s’introduisant dans la serrure réveille le chat en sursaut, qui miaule en abandonnant la brune profondément endormie pour se diriger vers Aiden qui franchit la porte d’entrée. Une caresse contre sa joue, un petit râle s’échappe de ses lèvres, ronchonne au réveil. Encore dans le vague, elle peine à ouvrir les paupières et à distinguer la silhouette de son petit ami assis au bord du canapé. La télévision semble avoir été éteinte par ses soins, et elle réalise qu’elle a dû s’assoupir pendant un long moment. ― Hey, salut. Sa voix est à demi-enrouée, elle toussote légèrement pour se désencombrer la gorge. Elle se redresse lentement pour s’allonger en position demi-assise. ― Vous avez passé un bon moment avec Seo ? Il y’a ton repas au frigo si tu n’as pas encore mangé. Un bâillement qu’elle couvre de sa main lui arrache la mâchoire alors qu’elle peine à sortir du coma, perdue dans le brouillard.
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「 feat. @Iseul Yoon ; 10 mars 2024 」
tw: trouble alimentaire

Comme à son habitude, le week-end improvisé avec Seojun avait été décidé impulsivement, laissant place à l'imprévu et surtout à l'évitement d'une certaine discussion avec sa petite amie. Alors qu'il entrait dans le loft, il découvrit une petite boule de poil qui trottinait vers lui. Le chaton semblait croire que le brun était là pour son seul divertissement puisqu'il se dressa sur ses pattes arrière, ses petites griffes accrochant le tissu des vêtements d'Aiden alors qu'il escaladait son corps avec agilité, comme s'il était un vulgaire arbre à chat, comme si le félin le considérait comme son terrain de jeu. Il se faufila jusqu'à son épaule, s'installant à son aise.

Être accueilli par un chat... Vraiment ? L'ironie ne lui échappait pas tant est si bien que l'étudiant soupira, se demandant comment il avait pu se retrouver dans cette situation. Il n'avait pas souvenir qu'Iseul devait garder un animal ce week-end :

« Ça va, jte dérange pas ?! » marmonna-t-il en tournant son visage vers le chaton au pelage doux, qui semblait parfaitement à l'aise dans sa nouvelle position, assis nonchalamment sur son épaule. Malgré les protestations, le petit animal ne montra aucun signe de vouloir descendre, s'accrochant fermement pour ne pas tomber lorsque le brun se déplaça dans le loft, laissant tomber son sac, ainsi que ses clefs sur le meuble de l'entrée.

De son index, il ne put s'empêcher de caresser l'animal sous le menton alors qu'il rejoignait le salon qui était plongé dans une semi-obscurité, seulement éclairé par la lueur de la télé. Les ronronnements qui vibraient dans le creux de son oreille, Aiden secoua la tête, amusé, en découvrant sa petite amie qui s'était profondément endormie. Prenant la télécommande, il éteignit la télévision avant de s'installer sur le canapé, la regardant dormir tranquillement. Le chaton en profita pour quitter son épaule afin de se balader le long du dossier du canapé. Léger sourire amoureux sur le coin des lippes, Aiden caressa tendrement le visage d'Iseul, la laissant émerger doucement de son sommeil. Ses paupières papillonnèrent doucement avant de s'ouvrir lentement, révélant ses magnifiques yeux en amande :

« Ouais, c'était cool de se retrouver entre mecs, on est pas allé loin de toute façon, on s'est baladé avant de passer la soirée dans un bar. » expliqua t-il avec une intonation qui laissait sous-entendre que ça lui avait fait du bien :  « Comme j'avais rien de prévu ce week-end j'en ai profité. Désolé, ça s'est prévu à la dernière minute. » Il se vautra dans le canapé au moment ou Isy se redressa en position semi-assise. Il joua avec ses piercings, n'avouant pas qu'il avait aussi sauté sur l'occasion pour fuir une éventuelle discussion qu'il n'était pas prêt à aborder. Sans doute qu'Isy s'en doutait, peut-être pas, Aiden n'arrivait toujours pas à cerner à quel point elle avait pu être sérieuse ou non. Sa tête bascula en arrière sur le dossier du canapé, il tourna son visage vers elle léger rictus au coin des lèvres :

« On se fait un plateau-repas et on mange dans le canapé devant une série ? » demanda-t-il, ignorant intentionnellement qu'elle avait précisé son assiette. « Tu risques plus de t'endormir devant et j'suis certain que si t'as déjà mangé, t'as pas pris de dessert. » Ces derniers temps, Aiden s'inquiétait en voyant bien que sa copine avait perdu du poids, et vu ses antécédents, il voulait la voir manger un peu plus. « J'vais installer tout ça, reste au chaud emmitouflée sous ton plaid. »

Aiden se leva ne lui laissant ainsi pas le temps de protester. Il se lava les mains et quelques minutes après avoir préparé ce qu'il fallait dans la cuisine, le brun revint avec le plateau surélevé, le posant sur la table basse :

« Fromage blanc avec des fruits rouges et un petit brownie. » il lui donna son bol et se pencha sur la table basse pour commencer à manger la poêlée de légumes : « Met c'que tu veux, je te laisse choisir. » commenta t-il en regardant l'écran de la télé alors qu'elle naviguait sur le catalogue de Netflix. 
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「 feat. @Aiden Lowe ; 10 mars 2024 」
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[ outfit ] Encore dans les vapes, elle hoche la tête à l’écoute du week-end relaté par son copain. Départ improvisé par ce dernier, elle n’a pas pu s’empêcher de réaliser le malaise que sa blague avait pu créer entre eux. Ne sachant pas trop comment aborder le sujet, elle a ruminé pendant plusieurs jours, se questionnant sur les mots à employer, la façon d’éclairer les zones d’ombre. Le rassurer, peut-être. Préférant repousser la réflexion à plus tard, elle se passe une main dans sa chevelure avant de répondre d’une voix encore endormie. ― Tant mieux si tu t’es amusé, c’est que tu en avais besoin alors, ne t’excuses pas pour ça. Elle ramène ses jambes à elle pour lui faire plus de place sur le canapé, jette un bref coup d’œil pour voir le chaton allonger de tout son long derrière leurs têtes, sur le dossier du canapé. Un petit sourire étire ses lèvres, mais qui disparaît rapidement lorsqu’il lui propose de manger devant une série. Comme prise au piège, Iseul peut sentir l’oppression de sa cage thoracique. Le souffle coupé, la mâchoire serré qui peine à se déverrouiller pour protester, bourdonnements dans les oreilles et son anxiété qui explose soudainement. Elle voudrait hurler, s’extraire de cette situation anxiogène qui la met dans un état de stress intense. Mais rien ne sort, les mots ne viennent pas. Et sous son regard désemparé, elle le voit qui se dirige vers la cuisine pour préparer leur repas.

Nerveusement, ses jambes tressautent sous son plaid sans qu’elle ne puisse atténuer son agitation motrice. Le plateau est déposé sur la table basse, et l’énoncé de la préparation d’Aiden lui arrache le peu de couleurs aux joues. Plus de sons, plus d’images. Elle ne voit plus que des chiffres, des calculs, des calories. Rien plus, rien de moins. Un ensemble de nombres venant perturber le compte parfait de ce qu’elle s’autorise à manger, de ce qu’elle peut accepter jusqu’à maintenant. Et là avec toute sa bonne volonté du monde, et bordel qu’elle l’aime à en crever pour ça, il vient déstabiliser son équilibre nutritionnel qui ne lui semble pas pathologique. Et pourtant, elle aurait de quoi s’inquiéter. Mais peu critique de la sévérité de son trouble, elle ne sait que rester à distance des effets néfastes que cela prodiguent à son corps. Le bol en main, elle renferme maladroitement ses doigts autour comme pour s’exacerber au calme.

Alors qu’elle navigue sur le catalogue Netflix, elle prend conscience qu’elle peut être prête à tout pour rester dans une conduite d’évitement. Quitte à choisir entre la peste et le choléra, elle comprend qu’elle est capable du pire. Afin de ne pas manger son bol et son brownie qu’elle dépose sur le plateau, elle aborde volontairement le sujet du bébé sachant pertinemment bien qu’il essaye de l’éviter. ― J’suis désolée pour le truc du bébé … à la base c’était une blague. Je comparais un chaton avec un bébé, ça pleure la nuit et ça fait pipi pareil, et ça s’arrêtait là. Puis j’sais pas pourquoi mais j’ai paniqué en lisant tes réponses … j’ai cru que tu prenais mal que je puisse en rire, alors j’ai dit que j’étais sérieuse. Mais … c’pas totalement vrai. Enfin … j’y ai jamais pensé pour tout te dire, on s’est mis en couple on était des bébés, et maintenant on est encore jeunes. Alors voilà, pardon si je t’ai mis mal à l’aise au point de ne pas rentrer à la maison. Préférant opter pour la fuite, elle se sent soudainement horrible. De ne prendre en compte que sa peur viscérale de la nourriture plutôt que son hésitation à lui à parler d’un sujet sensible. Le buste tourné vers lui, elle l’observe silencieusement dans l’attente silencieuse de son avis.
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「 feat. @Iseul Yoon ; 10 mars 2024 」
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Il savoura le contenu de son assiette avec une certaine avidité parce qu'il avait une faim de loup mais aussi parce que le plat était vraiment succulent. Iseul excellait en cuisine, alors que de son côté, ses propres compétences culinaires se limitaient souvent à des plats simples et rapides à préparer, puis Aiden détestait ça, passer du temps derrière les fourneaux.

Alors qu'il levait les yeux vers la télévision, son estomac se noua en entendant Iseul aborder le sujet qu'il redoutait depuis son retour de son week-end avec Seojun. Pourtant, c'était précisément ce que son meilleur ami lui avait conseillé, discuter calmement avec elle. Mais Aiden se sentait tout simplement incapable d'aborder le sujet pour le moment.Peut-être était-ce parce qu'il n'avait aucune réponse à donner. Il n'était pas sûr s'il voulait vraiment avoir des gosses un jour, mais il était certain que ce n'était pas le cas  à ce stade de sa vie.

Ses mâchoires se crispèrent imperceptiblement tandis qu'il écoutait attentivement les explications d'Iseul sur le sujet. Une tension imprégnait l'atmosphère, son regard trahissant un mélange de colère contenue et d'incompréhension :

« Comment veux-tu que j'prenne mal un truc aussi débile ? » lança-t-il d'une voix rauque « J'veux dire, tu crois vraiment qu'après toutes les disputes qu'on a eues, après tout c'qu'on s'est déjà craché à la gueule,  que j'allais prendre mal un truc de ce genre ? »

Sa voix était empreinte d'une légère frustration, tandis que ses doigts se crispèrent autour du manche de sa fourchette.  Comment pouvait-elle paniquer aussi facilement ? Relevant le nez de son assiette, il tourna son buste vers elle pour la regarder :

« C'est pas la comparaison qui m'saoul Isy, c'est le fait que tu m'aies dit que c'était une blague, qu'ensuite tu m'aies affirmé que t'étais sérieuse pour finalement me dire que c'est apparemment pas le cas. » Pourquoi ça l’énervait autant cette histoire ? Les sourcils froncés, il ajouta sèchement :

« Mais tu sais quoi ? Tant mieux si tu ne l'étais pas, ça m'évite de m'prendre la tête à ce sujet. Et ça m'a permis de passer un bon week-end avec Seojun j'devrais te remercier. » lança-t-il avec sarcasme : « Putain... Si tu savais que j'voulais pas rentrer tout de suite pour cette raison, pourquoi t'abordes le sujet maintenant ? »  s'exaspéra-t-il, ses mots empreints de frustration. Il laissa échapper un soupir irrité avant de reprendre d'une voix plus calme :

« C'est bon maintenant que tout est clair, on en parle plus. » conclut-il en posant sa fourchette dans un léger claquement métallique avant de se lever pour chercher du Sopalin et une bouteille d'eau dans la cuisine. Loin de se douter du stratagème mis en place par sa petite amie pour éviter de manger son dessert, Aiden en profita pour ouvrir une fenêtre et laisser l'air frais pénétrer dans la pièce, car il faisait chaud d'un coup.


 
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「 feat. @Aiden Lowe ; 10 mars 2024 」
tw: trouble alimentaire, stress post-traumatique, peur de l'abandon, anxiété de séparation

[ outfit ] Le voir dévorer avidement le repas qu’elle lui a préparé lui fait plaisir. De manière totalement contradictoire, elle a toujours eu une facilité pour la cuisine, bien qu’elle ne profite pas ce talent pour s’alimenter convenablement. Parce que concocter de bons petits plats pour le plaisir de son petit ami est spontané, le temps passé derrière les fourneaux semble supportable. La réciproque n’étant pas similaire la concernant, elle retarde au maximum la dégustation du plateau dessert qu’il lui prépare. Elle aborde le sujet sensible, espère crever l’abcès et apaiser le malaise en s’excusant. Loin de se douter que cela équivaut à allumer un départ de feu, elle se prend le retour de flamme en pleine figure. Et elle s’en brûle les ailes.

Elle secoue la tête, l’incompréhension au visage, l’ahurissement dans le regard. Ne comprenant pas ce degré de colère, elle déglutit difficilement, tente de mieux s’expliquer. Parce qu’elle se demande si l’ensemble de la conversation n’a pas été qu’un malheureux enchaînement de quiproquos ayant crée une avalanche de frustration. ― Justement parce qu’on s’est déjà disputés par le passé, je ne veux pas que ça se reproduise. Mes peurs sont peut-être idiotes à tes yeux, mais je ne veux plus qu’on se parle aussi mal, qu’on se fasse aussi mal. Verbaliser ses insécurités lui coûtent énormément, mais elle a le sentiment qu’elle ne pourra pas lui faire comprendre sans s’exposer, sans se mettre à nue face à lui. Alors qu’il se tourne enfin vers elle, elle soupire doucement avant de poursuivre sur le même ton fébrile : ― C’était par écrit Aiden, et je m’excuse encore de ne pas avoir été claire dans mes textos et d’avoir compris de travers les tiens. Tout partait d’une blague, et au vue de tes messages, j’ai eu l’impression que la blague n’avait pas été appréciée, ni comprise car ça touchait un sujet sérieux et que je ne prenais pas cela en considération. Alors oui, j’ai eu peur car je ne veux pas que tu penses que je ne prends pas au sérieux notre couple et les différentes évolutions possibles de notre vie à deux. La question de l’enfant c’est sérieux, et c’est en ce sens là que je disais que je l’étais. Mais pour autant, maintenant,  j’ai abordé cela à la rigolade car je n’envisage pas de te donner un enfant. Je ne sais pas si je serai prête un jour pour cela, et  si jamais l’un de nous n’en souhaite pas, bah c’est ok pour moi. Je veux dire … Elle n’a pas le temps de réfléchir à la suite de ses propos qu’elle se prend la seconde salve de flammes.

Et là, elle est à terre. Il lui dit avoir passé un excellent week-end avec Seojun, et l’en remercier pour cela. Tout ce qu’elle entend c’est : « J’étais mieux sans toi, loin de toi, merci ». Il l’achève. Le couteau qui avait déjà effleuré son cœur finit de s’y enfoncer. Une simple phrase suffit. Métal froid qui s’y loge lentement, puis ressort avant de se replanter encore et encore. Il continue à parler, mais elle n’est plus là Isy. Sa disponibilité mentale s’est dissipée à l’instant où il a réactivé ses traumatismes d’enfance, avec cette peur de l’abandon et son anxiété de séparation. La transmission est mauvaise en Enfer, gouffre hurlant où elle se sent vulnérable. Sans qu’elle ne parvienne à les retenir, ses yeux laissent couler ses larmes à grosses gouttes alors qu’elle se recroqueville sur elle-même, éclate en sanglots sur le canapé. La régression à un âge où elle n’avait que son frère est douloureuse, le retour à l’état de petite fille roulée en boule est désastreux. ― Oppaa .. Oppaa … OPPAAA ! À suffoquer, pleurer bruyamment en l’appelant au secours comme ultime recours. C’est un retour vers un passé trouble ponctué d’abandons sur abandons où elle n’avait personne d’autre sauf lui. Aux oreilles d’Iseul, ce qu’Aiden lui dit ce soir, équivaut à un énième abandon. Parmi tant d’autres, parmi d’autres à venir.  
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「 feat. @Iseul Yoon ; 10 mars 2024 」
tw: trouble alimentaire, stress post-traumatique, peur de l'abandon, anxiété de séparation,

Ce qui aurait pu être réglé en une simple discussion prenait soudainement des proportions qu'Aiden n'aurait jamais soupçonnées, mais c'était plus fort que lui il était incapable d'extérioriser autrement qu'en râlant.

Il laissa planer un silence désagréable malgré lui, mais il fut surpris par l'intonation calme et fébrile d'Isy alors que lui était à bout de nerfs. Elle avait l'air surprise tout comme lui, parce qu'il s'était attendu à ce qu'elle riposte, non pas à ce qu'elle s'excuse calmement...Ce qui eut le dont d'exacerber la culpabilité qu'il ressentait. Isy n'avait pas besoin de s'excuser... Aiden ne cherchait absolument pas à lui faire du mal ou à la culpabiliser. Il avait la sensation d'avoir réfléchi à la question tout le week-end alors que de son coté, elle ne semblait pas vraiment avoir considéré la question de la même façon qu'il l'avait fait puisque tout partait d'une blague :

« Bien sûr que je sais que tu prends notre relation au sérieux, Isy. C'est sûrement aussi le fait que tu en doutes qui me....» d'une intonation attristée, il laissa sa phrase en suspens.

Lui aussi prenait leur relation au sérieux, sinon il ne se serait jamais pris la tête sur ce sujet. C'était parce qu'ils tenaient l'un à l'autre que tout ceci se produisait et qu'ils n'arrivaient pas à se comprendre.

« Pourquoi tu réagis comme ça ? » demanda t-il confus tandis que sa gorge se noua en remarquant que la voix d'Isy vacillait.

Tout ce qu'il savait, c'était qu'il n'était pas prêt et il avait vraiment eu peur de la décevoir en lui avouant. Il venait de quitter le cocon familial et sa vie de jeune adulte ne faisait que commencer, il avait abordé rapidement ses craintes avec Anton par message. Une nouvelle vie à deux également. Son couple n'avait rien à voir avec ce qu'il ressentait, mais tous ces bouleversements le plongeaient à la fois dans un mélange de bonheur et d'appréhension, lui faisant surtout prendre conscience qu'il grandissait et la panique d'avoir un enfant était sans doute liée à sa réaction.

En avoir un signifiait qu'il n'était plus un gosse.

Maintenant qu'il savait que ce n'était pas une priorité pour Iseul, du moins d'après ce qu'il avait pu comprendre, il était soulagé d'avoir le temps d'y réfléchir, il n'en avait pas besoin au fond il savait, mais toutes les émotions qu'il avait pu ressentir devaient être extérioriser. Sa colère, loin d'être véritablement dirigée contre Isy, était sa manière d'exprimer la crainte, la frustration et la pression qu'il s'était mis sur le sujet, également car c'était plus facile, mais aussi plus lâche que d'aborder calmement la situation en discutant.

Les yeux écarquillés, ce fut au tour d'Aiden d'être complètement pris au dépourvu par la réaction de sa petite amie. Il posa son verre d'eau presque vide sur le buffet de la cuisine  pendant que les sanglots déchirants détonnèrent dans le loft. Son myocarde palpitait d’émotions contraires, lui rappelant désagréablement que cette situation était entièrement de sa faute. Il s'empressa de la rejoindre et la scène qui se déroulait sous ses yeux lui compressa le cœur. Iseul était réfugiée dans un coin du canapé dans une position fœtale, ses genoux repliés contre sa poitrine, ses bras entouraient ses jambes comme si elle cherchait un quelconque réconfort dans sa propre chaleur... Son visage était partiellement dissimulé par l'un des coussins, mais Aiden pouvait voir les traces humides sur ses joues, témoins de ses larmes abondantes.  

« Isy, qu'est-ce que t'as ? » paniqua-t-il en s'accroupissant près d'elle, sa voix empreinte d'une angoisse palpable. Il posa doucement le plaid sur elle en voyant que son corps tremblait tellement elle se crispait.  

« Calme toi... Tu veux que j'appelle Mingi ? » s'inquiéta-t-il la gorge nouée en entendant ses hurlements résonner dans le loft comme un écho de détresse  déchirant. Elle n'était pas en état de lui répondre pour le moment, alors Aiden grimpa doucement sur le canapé, se plaça derrière elle pour la capturer dans ses bras. La joue d'Isy reposant désormais contre son torse, son t-shirt fut aussitôt imbibé de ses perles salées. Il se mordit la lèvre inférieure désormais en colère contre lui-même :

« Désolé d'avoir crié. » s'excusa-t-il, ses mots chargés de remords et de regret, alors qu'il cherchait à apaiser celle qu'il aimait plus que tout. Aiden était persuadé qu'il y avait d'autres raisons pour qu'elle se mette dans un état pareil, ce n'était pas la première fois qu'il râlait ainsi. Mais cette fois-ci il s'agissait d'un sujet sérieux :

« Isy, écoute-moi » murmura-t-il doucement, la berçant dans ses bras alors qu'il sentait ses épaules secouées par les sanglots trembler contre lui. Aiden se traita d'imbécile, il aurait donné n'importe quoi pour effacer la douleur qu'il venait de lui infliger. « Je suis un crétin qui n'arrive pas a aborder les sujets sérieux quand ça le fait flipper. J'ai juste paniqué et j'voulais pas te décevoir en te disant que je n'étais pas prêt. J'suis pas prêt de te partager avec un mini nous. » Il sentait son cœur se serrer à chaque sanglot, à chaque souffle haletant d'Isy. Ses doigts glissèrent doucement à travers ses cheveux dans une tentative désespérée de la calmer tandis que le brun continuait à parler, conscient de la vulnérabilité persistante de sa moitié. « Un jour peut-être, la question n'est pas fermée si c'est de ça dont t'as peur. Tu seras une maman parfaite Isy j'en doute pas une seule seconde.  » pour la première fois, il était touché par ce que ces mots signifiaient, c'était plus doux, plus apaisant que de s'imaginer lui même père.  « Si j'étais sur les nerfs, c'est justement parce que j'prends tout ça au sérieux, un peu trop et... » il la serra contre lui un peu plus fort essayant de  comprendre et de l'apaiser, mais elle tremblait toujours :  « ...Si t'arrives pas à te calmer, j'appelle Mingi Isy. Tu peux pas rester dans cet état. »



 
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[ outfit ] Alors que la fébrilité se distille dans chaque mots qu’ils s’échangent, elle le regarde sans comprendre tout ce qu’il se joue entre eux. Elle prend la mesure de sa colère, intercepte ses mots comme des lacérations qui déstabilisent son esprit déjà fragile. Elle peut entendre la tristesse dans  sa voix qu’elle aimerait consoler. Lui dire que ce n’est pas de lui qu’elle doute, mais d’elle. La vision d’Isy se brouille, yeux qui se remplissent de larmes et inondent ses joues de longues traces humides. Il la questionne sur la raison de sa réaction, et elle ne sait pas quoi lui répondre. Parce qu’elle veut juste tout faire pour ne pas créer de discorde, tout fait afin que les choses ne dérapent pas, n’aillent pas trop loin entre eux. Que les disputes du passé ne se reproduisent pas. Elle y met du cœur à l’effort, s’efforce de s’imposer le calme pour créer le dialogue avec son petit ami. La démarche est laborieuse, peut-être imperceptible pour le brun qui semble perdu. D’une certaine manière, elle regrette que tout soit partie d’une simple blague. Qu’un simple moment d’hilarité ait pu soulever autant de craintes des deux côtés. La peur d’un avenir incertain, dans lequel où être jeune adulte est effrayant. À devoir fouler un sol ténébreux, avancer dans une direction imprévisible. Vouloir rester dans sa zone de confort est donc bien rassurant, moins confrontant.

Aiden heureux loin d’elle, Aiden sans elle, c’est une idée qu’elle conceptualise difficilement. Parce qu’à ses yeux, une vie séparée de lui est insupportable. Son anxiété crée l’incompréhension, provoque la sur-interprétation et la plonge dans un état de détresse immédiat. Elle s’effondre en larmes instantanément, sans signe avant coureurs. De quoi surprendre quiconque, elle-même également. Sans parvenir à se contrôler, c’est plus fort qu’elle. Elle pleure, pleure, pleure. À ne plus réussir à s’arrêter, à ne plus être en capacité de lui répondre alors qu’il se précipite jusqu’à elle. Dans le recroquevillement de ses jambes contre sa poitrine, elle peut sentir la chaleur venir l’envelopper lorsqu’il l’enroule dans le plaid avant de la prendre contre lui. Elle aussi, elle est désolée. La belle voudrait lui dire à quel point elle l’est. Mais tout se mélange dans sa tête entre ses démons qui reviennent la hanter et les paroles réconfortantes de son compagnon, elle n’arrive plus à se concentrer pour réussir à reprendre ses esprits. S’extirper de cette bulle d’angoisse qui secoue son corps de tremblements, et lui arrache des sanglots.

Pour autant, elle parvient à resserrer doucement son étreinte contre lui, s’accaparant la chaleur de son corps pour calmer ses frissons. Parce qu’elle veut à tout prix pouvoir lui dire qu’il est plus important que tout le reste. Qu’elle peut vivre sans enfant, mais pas sans lui. ― S..s’il te plaît, ne me dis pas que tu es mieux sans moi, que tu ne veux pas rentrer à la maison pour être loin de moi. Elle plonge son visage dans ses mains, le souffle entrecoupé avant de balbutier la suite d’une voix découpée. ― Je… je.. j’ferrai tout ce que tu voudras … vraiment. Mini Nous attendra qu’on soit prêts tous les deux, et si ce jour ne vient pas … c’est pas grave, on vivra rien que toi et moi. Et si tu veux je ..je mangerai aussi, j'te promets que je mangerai plus. Mais je t’en supplie, je t’en supplie Aiden … Ne m’abandonne pas. Ne m’abandonne pas, toi aussi ! Parce qu’elle le supporterait pas. Il évoque à nouveau le nom de Mingi, lui dit vouloir appeler son frère en raison de son état. Depuis qu’ils sont tout petits, il a la capacité de la calmer dans ses plus grandes attaques de panique. Et ce soir, il n’y aura que lui qui saura tuer et renvoyer ses démons qui viennent à nouveau la tourmenter. Et même si elle peut sentir une nouvelle pression contre lui, une étreinte plus forte autour d’elle, son corps continue de se secouer de manière incontrôlable. ― J'ai..j'ai besoin de sortir. Appelle Mimi, s’il te plaît. Les pleurs désormais silencieux, elle sent son palpitant s’affoler alors que l’anxiété ne redescend toujours pas. Ses mains se crispent sur les épaules larges de son copain, les doigts crochetés attrapent le vêtement avec nervosité. En proie à une vague de stress, son front retombent contre son torse, alors qu'elle renifle les dernières larmes qui assèchent progressivement ses yeux.
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« Quoi ? » murmura-t-il surpris, ses prunelles scintillantes d'une inquiétude palpable tandis qu'il l'observait enfouir, avec une délicatesse presque fébrile, son doux visage de porcelaine entre ses mains : « Isy, c'est pas toi que je cherchais à éviter, mais une situation, une discussion, alors efface cette idée. J'ai aucunement envie de te quitter. »

Isy se cramponnait à lui comme si sa vie en dépendait. Ses doigts se crispaient désespérément à son pull, comme si elle se raccrochait à une bouée au milieu d'un océan agité où les fantômes du passé remontaient à la surface pour hanter ses pensées. « Peu importe ce que tu fais, ce que je dis, que l'on se dispute ou non, j'vais pas t'abandonner Isy. J'ai jamais eu l'intention de le faire, jamais. » assura t-il le cœur lourd, une main imposante et rassurante vint se poser dans le creux de son dos pour renforcer l’étreinte.

Attendant qu'elle s'apaise un peu, le câlin s'étira sur plus de dix minutes. Le temps semblait suspendu alors qu'ils se blottissaient l'un contre l'autre, mais Aiden finit par se lever pour chercher son téléphone. Il déposa un baiser sur son front pour la réconforter, lui murmurer qu'il revenait, avant de faire des allers-retours non loin de la cuisine, tentant à plusieurs reprises d'appeler son beau-frère, sans succès :

« Désolé,  je l'ai appelé trois fois et il répond pas.  » Il se mordit la lèvre, laissant échapper un soupir de frustration avant de jouer nerveusement avec ses piercings. Aiden hésitait à lui proposer de sortir, mais il comprenait qu'Iseul désirait gérer son anxiété et que Mingi était le seul à pouvoir réussir à l’apaiser complétement lorsqu'elle se retrouvait dans cet état :

« Peut-être qu'il rappellera patiente un peu. » Il revint vers elle,  son regard sur la couverture il posa son téléphone sur la table basse : « Isy... » petite pause « Si tu l'as pas fait sans me le dire, il faut prendre rendez-vous pour que tu sois suivi à nouveau.  »

Il attrapa un brownie et en croqua un petit morceau, puis présenta subtilement le gâteau chocolaté devant les lèvres d'Isy. C'était sa façon de lui faire comprendre qu'il savait, sans avoir besoin de mots ni de considérer la nourriture comme ennemie. Aiden agissait de manière instinctive, maladroitement certes car ce n'était pas le moment, mais il tenait à ce qu'elle comprenne qu'il la soutenait. Il pencha la tête sur le côté, ses yeux pétillants d'une lueur taquine, tandis qu'un léger  rictus se forma aux coins de ses lippes, exprimant à la fois de l'affection et une complicité habituelle alors qu'il l'encourageait d'un geste amoureux à croquer ne serait-ce qu'un tout petit bout :

« Si tu le fais pas pour toi fais le pour moi.» sa voix était beaucoup plus calme, mais tout de même teintée d'une pointe d'inquiétude perceptible. Parce qu'il détestait la voir aussi vulnérable, parce qu'il se détestait d'avoir élevé la voix.

À genoux sur le tapis du salon, Aiden croisa ses avant-bras sur le canapé non loin de son visage. Son regard ancré dans le sien il remarqua avec une pointe d'inquiétude l'hésitation dans ses yeux toujours légèrement embués par les émotions  :

« J'suis con de te proposer ça maintenant, te force pas. Mais si un jour... » Un air un peu bougon sur la face, comme un voile de pudeur, Aiden détourna légèrement le visage, une légère rougeur colorant ses joues alors qu'il reposait le gâteau dans l’assiette avant de frotter ses mains pour retirer les quelques miettes « ...Si un jour on veut un mini nous, il faut qu'tu sois en bonne santé, Isy. » et lui devait gagner en maturité.

L'air renfrogné se dissipa pour laisser place à un sourire sincère qui étira ses lippes alors que son regard croisait à nouveau le sien :

« On en parlera, calmement cette fois ci j'te le promet. » il replaça du bout des doigts une mèche de ses cheveux qui obstruait sa vue tandis qu'un miaulement de l'autre coté du loft se fit entendre: « Le plus important c'est que tu prennes soin de toi. Si je dois rentrer les midis pour manger avec toi, je le ferai. Peut-être que ce s'rait mieux qu'on engage un pro pour qu'il te cuisine des plats adaptés, j'ai pas envie de faire cramer le loft en voulant cuisiner pour toi.» lança t-il pour la faire sourire, mais il voyait bien que son corps tremblait encore. Il prit à nouveau son téléphone pour envoyer un sms à Mingi :

« T'es toujours aussi crispée, tu veux qu'on prenne l'air sur le balcon emmitouflée dans le plaid ?»

 
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[ outfit ] Les innombrables angoisses prennent formes à travers le déversement de ses mots, qui leur donnent consistance et font résonance à son effondrement. Mise en lumière des zones d’ombres, elle lui avoue tout ce qu’elle n’a pas l’habitude de dire à quiconque. Mais avec lui, c’est différent. Justement parce que c’est lui, elle parvient à abaisser le voile de façade sous lequel elle se drape habituellement. Elle ne se formalise plus de l’hésitation pouvant censurer ses ressentis. À vrai dire, elle ne réfléchit plus vraiment avec sens. En roue libre, le filtre inexistant la font agir avec une spontanéité inédite. Souvent dans l’hyper contrôle, il y’a ce lâcher prise qui offre la possibilité d’ouvrir un nouveau prisme dans lequel Aiden peut se faufiler pour avoir accès à cet enfant qui se terre dans l’effroyable noirceur. ― Je veux pas que ça arrive, j’veux vraiment pas. Poussée contre lui, elle se blottit un peu plus dans ses bras, profitant de cette longue étreinte pour s’apaiser contre les pulsations cardiaque qu’elle parvient à entendre. L’oreille posée contre son torse, elle souffle paisiblement à mesure que les minutes s’écoulent.

Là, contre lui, elle se sent en sécurité. Suffisamment pour réussir à fermer les yeux, et calmer l’anarchie de sa respiration. Le temps en suspension se remet en marche lorsqu’il se redresse pour récupérer son téléphone. Le baiser sur son front a le don de la détendre, alors qu’elle le suit du regard sans crainte de le savoir bientôt de retour auprès d’elle. Elle se rallonge délicatement sur le canapé, enroulée comme une crevette sous son plaid. L’émotion toujours aussi vive, peinant à redescendre, elle sait que l’intervention de son frère est primordiale pour l’aider à traverser ce moment de crise. Et savoir qu’il ne répond pas ne fait qu’attiser à nouveau ses peurs. Pourquoi ne décroche-t-il pas ce soir ? Est-ce qu’il va bien ? Pourquoi, pourquoi. Une noyade de questionnements de laquelle le brun l’extirpe en reprenant place à ses côtés. Il aborde la nécessité de prendre rendez-vous avec un spécialiste, et soudainement elle se sent honteuse. ― J’suis désolée … j’suis tellement désolée Aiden. De le mettre dans cette position, d’y lire toute l’inquiétude dans son regard et entendre le désarroi dans sa voix. Elle se déteste pour cela.

Encore plus quand elle voit tous les moyens qu’il met en œuvre pour l’aider, et qu’elle n’est pas capable de répondre aux efforts qu’il déploie pour l’accompagner du mieux qu’il peut. Le brownie entamé est délicatement proposé devant ses lèvres qui ne parviennent pas à s’entrouvrir pour en croquer un morceau. Elle aimerait pouvoir relever la tête pour s’alimenter, mais elle s’en sent incapable. La tête contre les avant-bras du brun, ses prunelles chocolatées observent les traits de son visage qu’elle aime tant, y voit tout l’amour et l’affection dirigés vers elle. Mais sa mâchoire demeure crispée, et lâchement elle détourne le regard. L’hésitation aux bord des lèvres, elle ne sait pas comment déverrouiller ce blocage pour lui prouver que ses paroles n’étaient pas en l’air. Qu’elle veut réellement s’en sortir. Ses yeux se gorgent à nouveau de larmes alors qu’il lui demande de le faire pour lui si elle ne parvient pas à le faire pour elle. Elle hoche silencieusement la tête, mais reste bloquée pour autant. Ses yeux hésitants ne quittent pas le dessert du regard, le jauge avec toute la crainte du monde qui s’estompe progressivement lorsqu’elle voit l’aliment s’éloigner.

Le soulagement s’empare de la brune qui secoue la tête alors qu’il d’auto-flagelle pour son geste. ― Ne dis pas ça … je… Elle voit la rougeur sur ses joues, alors qu’il tourne son visage sur le côté avant qu’il ne fasse allusion à un futur hypothétique où il ne serait plus deux, mais trois. ― J’essaierai d’aller mieux avant ce jour. Un sourire étire ses lèvres, doucement. En réponse au sien, à cette douce atmosphère qui prend place après la tempête. ― D’accord, quand on sera prêts. La main d’Isy se pose contre la sienne qu’il glisse derrière son oreille, l’englobe pour en ressentir toute la chaleur. Elle écoute attentivement la suite de ses mots, avant de secouer la tête, peu encline à la suggestion d’engager des frais financiers pour un cuisinier. ― Je ne veux pas chambouler notre quotidien, Aiden. J’te promets que je ferais attention à moi, mais je refuse que tu cours à cause de moi pour rentrer jusqu’à la maison depuis la fac pour manger avec moi et vite repartir. Je ne veux pas que tu t’épuises encore plus. Et encore moins qu’on paye quelqu’un pour cuisiner quand je sais le faire. Elle se redresse difficilement pour s’asseoir au bord du canapé. Elle se relève avec une grimace au visage, le corps est douloureux par le manque de force et d’énergie. Doucement, elle attrape la main de son copain qu’elle attire avec elle jusqu’au balcon. Admirant la vue depuis la hauteur de leur loft, elle enroule le plaid autour de ses épaules puis s’enferme dans la chaleur de ses bras et du tissus qui les englobe l’un contre l’autre. Dos contre son torse, elle laisse les lumières de la ville happer son regard avant de chuchoter d’une voix suffisamment audible. ― Je t’aime Aiden Lowe. De tout ce qu’elle peut, peut-être trop fort.
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J’essaierai d’aller mieux avant ce jour.

Il la regarda avec amour, confiant : « Tu vas aller mieux, t'es forte Isy. »

C'était à la fois déroutant et compliqué pour lui de savoir comment réagir pour qu'Iseul se sente bien, mais à force de ne pas se dire les choses pour ne pas blesser l'autre, ils risqueraient fortement que tout ceci se reproduise. « Isy. » Attrapant son nez entre ses doigts, il secoua la tête pour qu'elle cesse de paniquer :« Tu sais cuisiner, incroyablement bien même, mais tu vas calculer le moindre nombre de calories des aliments que tu mettras dans ton assiette, et ça va te prendre trop d'énergie à y penser. En attendant que t'ailles mieux, j'pense que c'est la meilleure chose à faire. De toute façon tu vas être prise en charge et on fera ce qu'il faut, ça va aller. » Il glissa sa main dans sa nuque, caressant doucement les mèches échappées de sa queue de cheval à moitié défaite. Il retira l'élastique et la regarda sérieusement tout en reprenant d'une voix calme :

« Je reviendrai certains midis et t'as pas intérêt à culpabiliser, c'est normal, tu ferais la même chose pour moi. » Il leva un sourcil et esquissa un léger sourire. Taquin, il vint lui mordiller la mâchoire, son souffle chaud caressant sa peau, avant de déposer un baiser rapide sur ses lèvres scellant ainsi sa promesse de venir régulièrement manger avec elle pour la soutenir.

Sa main se lia à la sienne et Aiden se laissa entraîner sur le balcon. La légère brise leur faisait du bien, mais voir sa copine avec si peu d'énergie l'inquiétait. Anton avait raison, il aurait dû agir avant au lieu d'attendre qu'Isy vienne vers lui. Emmitouflés sous le plaid, ils contemplèrent la vue et les lumières de la ville. Un sourire sincère étira ses lippes :

« Moi aussi Isy. » Plus que tout. Enveloppés sous le plaid, Aiden la prit entre ses bras protecteurs, attristé de la sentir si frêle contre lui. Le brun ne fit aucune remarque cependant. Ils restèrent un moment ainsi, profitant de leur proximité après ce qu'il venait de se passer, mais Aiden n'oubliait pas. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas vu Iseul se mettre dans un tel état et ça lui brisait le cœur d'admettre qu'elle avait tout aussi besoin d'un rendez-vous chez le psychologue, pour ses problèmes de TCA, mais aussi pour soigner les blessures du passé... Néanmoins, il ne se sentait pas apte à aborder le sujet, il n'y avait qu'une seule personne qui pouvait le faire, qui pouvait la comprendre et la soutenir. Discrètement, il commença à envoyer des messages à son beau-frère avant de ranger son iphone dans la poche arrière de son jean :

« Ça te dirait qu'on prévoie un week-end, rien qu'nous deux ? » demanda-t-il en baissant le visage. Le bout de son nez dans les cheveux d'Isy, il en profita pour humer l'odeur de son shampooing : « Tu voudrais aller où ? Las Vegas ? » Il rit parce que c'était son souhait à lui, sachant très bien pour quelles raisons il voulait s'y rendre, mais ce n'était pas le genre de week-end qu'il souhaiterait passer avec elle : « Je rigole, on va ou tu veux, sinon on prévoit une semaine entière et quand tu iras mieux, on partira loin d'ici. »

Il la berça doucement, profitant de l'instant de quiétude qui s'était installé autour d'eux, bercés par la douce brise nocturne. Cependant, il savait qu'ils ne pouvaient plus éviter les problèmes et rester dans le déni :

« Tourne toi. » murmura-t-il tout en relâchant son étreinte pour l'inviter à se blottir tout contre son torse. Il retira la couverture de ses épaules pour l’emmitoufler, puis ancra son regard sombre dans le sien :

« Isy, je vais te conduire chez Mingi, tu as besoin de passer du temps avec lui. Je suis sérieux. Ça fait une éternité que je t'ai pas vue dans un tel état et passer du temps avec lui te fera du bien, c'est tout ce qui compte. »

Aiden inclina légèrement la tête vers elle, capturant ses lèvres dans un baiser tendre dans l'espoir de l'apaiser ne serait-ce qu'un peu :

« Allez go ! On se bouge le cul. » il rit avant de lui donner une petite fessée taquine. Ils rentrèrent à l'intérieur pour préparer les affaires; direction le penthouse.


 
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[ outfit ] L’envie de lutter est d’autant plus forte, pour lui. Le désir de surmonter la maladie, pour eux. Les mots psalmodiés en promesse marquent un nouveau départ pour celle qui ne souhaite plus jamais rechuter. Plus ainsi, plus jamais. Elle hoche la tête en réponse à ses paroles d’encouragement. Oui, elle est forte. Elle l’oublie parfois à tort, elle l’est. Et peut-être parce qu’elle a besoin de se le prouver à nouveau, elle peut avoir cette tendance à vouloir se débrouiller seule. Livrée à elle-même depuis le plus jeune âge, elle tire à l’extrême ce trait de caractère indépendant qu’elle a été obligée de développer. Mais aussi parce que son frère s’est toujours assuré qu’elle puisse s’en sortir dans la vie, par ses propres moyens. Aussi, accepter l’aide d’un cuisinier est difficile pour elle. Pour autant, elle n’a pas su empêcher la perte de contrôle, elle accepte donc la proposition. ― Tu as raison. J’dois faire le nécessaire pour que ça se passe pour le mieux. Un sourire étire ses lèvres sous la caresse dans le cou, ses cheveux libérés chutent sur ses épaules avec douceur. ― Gnagnagna. Avec si peu d’arguments, elle capitule totalement sous la détermination d’Aiden. La décision est actée à travers un baiser, puis elle ne peut empêcher un petit rire accompagnant son geste.

Se relever lui semble plus difficile que prévu, et c’est dans le mouvement qu’Isy prend conscience de son état de santé alarmant. Un peu comme une claque qu’elle se prend en pleine face, elle réalise l’urgence de la situation. Aussi, la brise du soir sur le balcon lui redonne un peu de peps. La chaleur du plaid, et la proximité avec lui est réconfortante. Suffisamment pour qu’elle se sente libre de réitérer ses sentiments inchangés depuis leurs années de lycée. Et depuis aussi longtemps, elle n’avait pas été aussi mal devant lui. Et pour cela, elle ne peut pas s’empêcher de le regretter au fond d’elle. Des ruminations qui s’estompent alors qu’il la questionne sur l’envie de prévoir un week-end à deux, quelque part, loin d’ici. ― Carrément, oui ! Alors qu’il la serre contre lui, elle pose ses mains contre ses bras qu’elle caresse doucement alors qu’elle laisse sa réflexion imaginer un endroit à explorer avec lui. Son rire se mêle au sien, alors qu’elle suggère une idée qui lui passe subitement par la tête. ― Une semaine à Hawaï, j’y suis jamais allée, la plage et le surf, ça me tenterait bien d’essayer tout ça. Ceci dit, elle note dans un coin de sa tête son allusion pour Las Vegas.

Doucement, elle se retourne pour lui faire face, puis se glisse doucement dans ses bras. Bien au chaud sous le plaid, elle souffle son aise. Lorsqu’il aborde à nouveau le sujet de son mal être, elle échange un regard avec lui avant de hocher silencieusement la tête. Sans un mot, elle se hisse sur la pointe des pieds pour accueillir ses lèvres contre les siennes, ses mains caressant le visage d’Aiden qu’elle caresse délicatement. Petite tape sur les fesses, elle lève les yeux au ciel avant de rentrer à l’intérieur pour préparer son sac de vêtements avec quelques affaires de toilette.

Quelques minutes plus tard, la porte du loft se claque derrière eux. Aiden la dépose au penthouse de Mingi, se garant devant sans quitter la voiture. ― J'reviens dans deux jours, Bébé Cœur. Alors que le moteur ronronne encore, elle se penche vers lui pour capturer une dernière fois ses lèvres, lui lance un regard reconnaissant avant de le quitter. Elle sonne à la porte de son frère qui lui ouvre et l’accueille chez lui, pour quelques jours où elle sait qu’elle ne pourra échapper à la surprotection du boxeur. Parce qu’il en a toujours été ainsi, Isy reste et restera à jamais son adorable et précieuse petite sœur à protéger. Contre le monde entier. Mais surtout d’elle-même.

Fin du rp
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