small shrimp (leslie)

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Tu ne peux t'empêcher de sourire Frankie, malgré les murs blancs, malgré la cohue. Gardant le cliché de l'échographie contre ton cœur. Sa main à lui dans l'autre. Il y a quelques mois t'aurais jamais cru ça possible, t'en aurais même ris. Ben et Annie étaient encore dans votre vie y a si peu de temps. Tu te souviens de l'avoir consolé, toi la meilleure amie, pensant rester à jamais dans ce rôle. Et puis il y a eu la soirée du nouvel an, quelques verres de trop et au moment du décompte, ce n'est que trop facilement que tu t'es rapprochée de lui, cédant à la pulsion des derniers mètres qui vous ont toujours séparé. Une erreur, ça ne pouvait être que ça, lui et ses lippes goutant la liqueur. Sauf, que t'as jamais regretté et là où tout aurait pu s'arrêter là, il y a eu une curiosité, de se dire qu'au fond, pourquoi pas. T'aurais jamais pensé qu'une simple supposition devienne le meilleur choix de ta vie, que de vous deux puisse naitre une relation aussi merveilleuse. Là où tout aurait pu s'arrêter après un baiser, un coup d'un soir, une simple anecdote drôle de deux potes bien trop seuls. Il est revenu, à chaque fois vers toi, les draps que trop souvent froissés, la douceur de ses mains sur tes cheveux roux, sur chacune de tes courbes, comme si tu étais faite pour lui, depuis toujours et que vous étiez juste trop stupide que pour ne pas l'avoir remarqué. Annie et Ben comme un apprentissage, pour ne pas reproduire les mêmes erreurs, pour que cette relation, celle qui compte fonctionne enfin. Néanmoins, tu n'aurais pas pensé que tout aille si vide, que crevette s'installe au chaud si rapidement. Tu te souviens de cette impression d'avoir tout gâché, que ce bébé soit la fin de tout, de vous, parce que Leslie n'en voudra jamais. Après tout, il n'a surement pas fait son deuil de cette paternité volée avec Annie, de ce berceau qui restera toujours vide. Toi, arrivant comme une fleur avec cette perception de famille. Tes mains tremblantes quand tu lui as annoncé, et les baisers sur chacune de tes larmes pour te dire que tout ira bien, qu'il ne peut pas être plus heureux. C'était y a quelques semaines, sept exactement. Et tu n'aurais jamais pensé qu'il puisse être aussi attentionné, toi, tombant amoureuse de lui, de plus en plus chaque jour. Cette pensée incessante de te dire que ton enfant aura un père aimant, qui restera, pas comme le tien.
T'as presque rien avalé, buvant ton verre d'eau tellement longtemps que ça fait bien trente minutes que tu l'as dans la main. Tu flippes, parce que t'as trop souvent entendu des femmes qui revenaient en pleurant de cette écho, parce que crevette pas assez forte que pour s'accrocher, toi qui essaie de te conforter dans le fait qu'il est là, toujours, pour toujours. Les larmes qui coulent quand tu le vois pour la première fois, tout petit, à peine perceptible, votre petit pois comme dirait Leslie. Et tu te retrouves là, le soleil t'aveuglant presque, à observer chaque millimètre de cette écho, pour essayer d'avoir un indice, n'importe quoi, pour déjà apprendre à le connaitre. c'est dingue de se dire que ce tout petit machin c'est notre bébé que tu sors en plissant les yeux et dans huit mois, ce petit monstre nous empêchera de dormir ta main qui continue de serrer la sienne, imaginant un bébé qui serait exactement comme lui, très peu comme toi. dommage qu'on ait pas entendu les battements du cœur, ça sera pour la prochaine écho un peu trop tôt, le fait que ça capte moins quand on est ronde caché à peine à demi-mot. le 24octobre ... ça sera un scorpion. ta tête qui se pose sur la sienne alors que vous vous asseyez sur un banc, profitant des rayons du soleil, bien plus chaud que prévu pour un mois de mars.

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la vie qui bascule sans jamais se lasser. une fois d'un côté, puis de l'autre. action ; réaction. mouvement en chaîné, qui ne semble pas s'arrêter. ne se suspend jamais réellement dans le temps. d'abord cette trahison, d'abord le deuil douloureux d'une relation de plusieurs années, d'un mariage à venir et d'une paternité que tu ne pensais pas connaître. pas de suite, tout du moins. pas maintenant. pas aussi vite.
et puis ; les confidences alcoolisées d'une soirée de nouvelle année. les baisers échangés avec frankie. c'est plutôt évident, quand tu y penses, elle et toi. elle a toujours été à tes côtés. toujours présente. toujours à tes côtés. quoi de plus simple que vous deux ? quoi de plus simple que sa vie dans la tienne et vos chemins qui se croisent enfin. des années que vous vous connaissez. de cette affection que tu as toujours eu pour frankie, transformée peu à peu en amour naissant. panser vos blessures ensemble, parce que vous le faites depuis toujours. l'un pour l'autre. quoiqu'il arrive. quoiqu'il se passe. c'est elle et toi contre le reste du monde.

elle et toi.
pour affronter toutes les nouvelles et tous les chamboulement.
elle et toi.
pour élever cet enfant. est-ce que c'était prévu ? non, pas vraiment. et pourtant c'est une réalité que vous ne pouvez pas ignorer. celle qui semble s'amuser à vous déstabiliser. et pourtant. pourtant, cette paternité, tu l'as tant voulue. tant désirée. annie n'était simplement pas la bonne personne pour ça.

— c'est dingue de se dire que ce tout petit machin c'est notre bébé. tu tournes la tête, serrant doucement la main de frankie dans la tienne. — et dans huit mois, ce petit monstre nous empêchera de dormir. un rire doux s'échappe de tes lèvres. — j'pense qu'il t'empêchera de dormir en premier. quand il s'amusera à jouer au foot avec ta vessie. tu glisses, taquin, amusé. tu serres doucement sa main, ton regard glisse contre l'échographie qu'elle tient au creux de son cœur. — il grandira vite. tu ajoutes doucement. parce que ouais, ça semble si petit, comme ça. comment est-ce que ça peut devenir un humain complètement formé ?
c'était pas ton truc, les cours de svt. — dommage qu'on ait pas entendu les battements du cœur, ça sera pour la prochaine écho. tu hoches la tête, un peu pensif à ce sujet. l'inquiétude minime, au fond de ton esprit, que ce ne soit pas aussi beau que tu l'imagines. mais il n'y a pas de raison, n'est-ce pas ? — le 24 octobre ... ça sera un scorpion. tu hoches doucement la tête, l'attire dans ton étreinte une fois installé sur le banc ensoleillé. — un scorpion ... j'y connais rien en astrologie. tu avoues avec une petite moue sur les lèvres, haussant les épaules. — tant qu'il est en bonne santé ... tu ajoutes simplement. il, parce que vous avez tous les deux l'intime conviction de déjà connaître cette information. même si au fond tu t'en fiches bien. mais ouais, t'aimes bien cette idée, d'un petit mec.

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Qui y aurait cru. Qui aurait pu croire que la petite grosse et le gamin discret finiraient ensemble. Personne et tu dois avouer que tu faisais parti de cette catégorie aussi. T'essaies de savoir si ces sentiments étaient quelque part, bien enfouis pendant toutes ces années. Si tu les avais simplement terrés assez profonds que pour ne pas les ressentir à chaque fois que tu le voyais avec Annie, que tu étais avec Ben. Tout les regrets, les rancœurs que tu avais vis à vis de lui comme effacés. Au fond, tu le sais maintenant, que tout ce que tu attendais de Ben, c'est dans les bras de Leslie que ça se sublime. Avec lui, tu as pas cette impression d'être une funambule, dansant sans filet, prête à une chute vertigineuse à chaque instant. Avec lui, tu te sens en sécurité, et tu le sais, qu'il ne te brisera jamais le cœur. C'est une promesse. Faite il y a bien trop d'années que pour que tu t'en souviennes de manière nette, à l'ombre des coquelicots, lui et ses cheveux trop longs, toi et tes tâches de rousseurs sur les joues.
Au fond, tu espères que Randall et Annie sont heureux, parce que ça vous a permis de vous trouver, vous, vous connaissant depuis toujours, découvrant de nouvelles facettes, l'aimant de plus en plus. Rien que l'imaginer avec Annie, lui portant la petite sur ses épaules, ça te fait mal, tu ne peux pas le cacher.

Tu restes là, le pouce caressant ce minuscule être, à peine perceptible, ce mélange de lui, de toi, de toute cette histoire qui vous unie, de ces milliers de coucher de soleil que vous avez contemplés ensemble, de tout les plans tirer sur la comète les soirs de tempête. De ce bébé imbibé d'un amour que trop longtemps édulcoré par une amitié pure. Le soleil qui caresse votre beau, les gens passant devant vous, vous sur ce banc à contempler le monde, à contempler votre crevette qui va sérieusement bousculer le votre. Tu ne peux t'empêcher de crever de trouille, parce que tout ça devient si réel, bien plus réel que deux barres roses sur un test de grossesse. Il est là. Tu ne sais pas si tu es prête pour être mère, si tu reproduiras les mêmes schémas que la tienne, à vivre via le biais de Leslie, de ne pas savoir respirer sans lui. A regarder le monde tourner sans rien faire, bousillée par un amour déchu. Non pas toi, jamais toi, pas lui, surtout pas lui. trop hâte de ne plus savoir dormir sur le ventre tellement je vais ressembler à un cylindre ton coeur battant en imaginant les kilos que tu risques de prendre. Pas de comptage de calories, pas maintenant. Pense au bébé sa main dans la tienne, son souffle chauf, l'amour qu'il porte déjà à une simple écho, c'était le bon, depuis toujours. On aura pas le temps de s'en rendre compte qu'il sera déjà là et on commencera à vraiment paniquer rien qu'à penser aux contractions, t'as la nausée. Jamais été très forte là dessus. Tu essaies déjà de l'imaginer, ne pouvant t'empêcher de voir un Leslie miniature, rien de toi pour tout gâcher. Je suis scorpion moi née à quelques jours près de la date prévue de l'accouchement, toi la fille du début novembre. Du coup c'est le meilleur signe du monde. On a très bien fait ça comme si ça avait réellement de l'importance, toi ne croyant en l'astrologie que quand l'horoscope est clément pour les scorpions. il sera en bonne santé, j'en suis sûre. que tu dis en ayant le regard ailleurs, n'oubliant pas tout les risques qu'encours une grossesse chez une femme en surpoids. je meurs de faim que tu sors en te levant, le tirant vers toi, le baiser sur sa joue qui se fait si naturellement y a un super resto de pâtes là bas ! tiraillée entre l'idée de faire attention à ce que tu manges et aux besoins de ton bébé d'avoir de la force pour grandir tu en penses quoi d'une chambre jaune ? Ou verte ? Histoire que ça puisse passer pour les deux sexes ? toi qui a déjà fait une liste de prénoms, un moodboard d'inspiration de chambres de bébé. Toi qui aimerait qu'il soit déjà là, ton fils

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le soleil qui brille dans le ciel ; cette vie qui bascule peu à peu. la banalité de votre relation qui a soudainement basculée. d'amis à meilleurs amis. de meilleurs amis à amants. et bientôt, d'amants à parents. cette réalité qui grandi peu à peu, qui en devient une autre. — trop hâte de ne plus savoir dormir sur le ventre tellement je vais ressembler à un cylindre. tu pouffes un peu de rire à ses mots. tu serres sa main dans la tienne, te doutant de ce qu'il se passe dans son esprit. — le plus joli des cylindre. tu murmures simplement, venant embrasser sa joue doucement. tu soupires d'aise. — ne pense pas à ça. tu seras magnifique. tu l'es toujours. tu ajoutes en la gardant contre toi. installé sur ce banc, à ses côtés ; à rêver de votre vie future.

— on aura pas le temps de s'en rendre compte qu'il sera déjà là et on commencera à vraiment paniquer. tu hoches la tête. paniquer à l'idée d'être papa ; tu l'as déjà fait. et pourtant, pourtant. tu ne l'es pas, papa. parce qu'on t'as volé cet instant, on t'as volé cette vie .randall et annie. et te voilà aux côtés de frankie, prêt à la démarrer. enfin prêt. — je suis certain que ça va bien se passer. il n'y a pas de raisons. tu souffles tendrement.
ne pas paniquer. il n'y a pas de raisons.
vous vous aimez, n'est-ce pas ? depuis des années certainement. amis proches, très proches. trop, sans doute. vous voilà maintenant main dans la main.

— je suis scorpion moi. du coup c'est le meilleur signe du monde. on a très bien fait ça.[/i] tu souris tendrement. l'astrologie et toi, ce n'est pas ton truc. tu penches un peu la tête sur le côté, tu viens l'embrasser tendrement. tu l'aimes. dieu que tu l'aimes. — ah oui ? j'sais pas, moi. tu marmonnes simplement. si, certainement. poisson ou quelque chose dans le genre. début d'année, février. le vingt-neuf. est-ce que ça compte ?
— il sera en bonne santé, j'en suis sûre.[/i] tu hoches la tête, tes doigts qui glissent contre son ventre. un mini vous bien au chaud. — je meurs de faim. y'a un super resto de pâtes là bas ! tu suis son étreinte, soupirant d'aise. tu glisses une main autour de ses épaules, tournes la tête pour embrasser ses lèvres et pas sa joue. — va pour les pâtes ! tu souffles en la suivant tranquillement. — bébé a besoin d'énergie pour grandir. tu ajoutes avec tendresses. vos pas qui vous éloignent de ce banc, et de l'hôpital. — tu en penses quoi d'une chambre jaune ? ou verte ? histoire que ça puisse passer pour les deux sexes ? tu hoches distraitement la tête, pensif. — des couleurs pastels encore, alors. tu souffles. c'est toi, l'architecte d'intérieur passionné par la déco, non ? tu souris un peu. — du beige, sinon ? et quelques touches de couleur. tu ajoutes, pour aller dans son sens. parce que c'est vrai que le beige, c'est ennuyant, à la longue. trop fade. et pourtant, tu apprécies tant ses teintes. — on cherchera des inspirations, on lui fera une belle chambre. dans notre chez nous.

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Deux âmes qui colmatent ensemble les blessures du passé. Deux âmes d'enfant qui ont du grandir trop vite. Se soutenant depuis toujours, pour toujours. Quoi qu'il arrive. La métamorphose d'une relation déjà merveilleuse par la suite de douleur commune. Quand tu vois cette échographie, tu te dis que tout ça est déjà tellement loin. Tu te souviens de ce que tu as pensé quand tu as lu le message de Ben. Tu pensais que ta vie serait terminée, que tu n'aurais plus jamais la chance d'être aimée, de connaitre le bonheur. Tu t'étais résolue à ça. Ne rester que la meilleure amie de quelqu'un, place la plus importante que tu pourrais atteindre dans ta vie. Et puis Annie a trompé Leslie et elle est partie avec Randall. Tu te souviens des larmes, de la colère qu'il a pu ressentir. Et vous vous êtes reconstruits ensemble, parce que vous étiez seuls au monde. Tout le monde s'est tiré et vous êtes restés là, à deux, à essayer de vous protéger l'un l'autre. Tu ne saurais pas dire, à quel moment tout a changé, quand est-ce que tu l'as regardé autrement pour la première fois. Est-ce que c'était là, quelque part, depuis toujours, et qu'il ne fallait qu'un simple concours de circonstance pour que ça éclose enfin. Mais maintenant, tu te rends compte, doucement, que c'était lui, que ça ne pouvait être que lui, depuis le début. La relation comme une explosion, se domptant doucement, se voyant autrement et ce bébé qui a fait sa place, bien plus vite que prévu. T'as flippé, grave. Pensant encore tout foutre en l'air, gâcher la vie de Leslie. Après tout, on peut aimer quelqu'un, aimer passer du temps avec sans pour autant vouloir fonder une famille. T'as pleuré, pas mal, avant de lui annoncer avec la peur au ventre. Perdre l'amour, tu connaissais, au fond, t'avais l'habitude, merci Ben. Mais le perdre lui, tout entier, perdre cette amitié qui t'a forgé toute ta vie, non ça tu n'étais pas prête, tu ne le serais jamais. Sans doute pour ça que tu as eu aussi peur de sauter le pas. Tant de choses à y gagner, tellement à y perdre. Tu joues le grand jeu, carte sur table, avec lui. Le soleil sur ta peau comme une caresse, sa main dans la tienne comme réelle cohérence dans cette réalité. Tes lèvres qui se posent doucement sur sa joue. C'est fou comme il arrive à tout sublimer. Comme il arrive à te faire penser que tu es la plus belle femme au monde. Tu guéris doucement, avec lui, constamment. T'essaies de pas montrer à quel point tu as la trouille parce que tout ce que tu vis, lui l'a déjà vécu, avec elle. Il a déjà vu une échographie, il a surement pris la main d'Annie comme il a pris la tienne, à se demander à quoi ressemblerait leur fille, ce qu'elle ferait plus tard, ce qu'elle aimerait, quels seront ses rêves. Cette paternité volée que tu lui restitues, avec cette crevette qui grandit dans ton ventre. Un léger pincement au cœur en l'imaginant avec Annie, les yeux fatigués, portant cet enfant, qui n'est pas le sien, qui n'est pas le votre. Tu as raison, ça se passera bien. respire. Evite de penser à tout ce qui pourrait vous arriver, à toi, à ton bébé, à ton poids qui pourrait poser tant de problèmes lors du déroulement de cette grossesse. Tu n'es pas prête à prendre tout ce poids, tu évites déjà les miroirs. Alors pour t'apaiser, tu penses déjà à ce bébé, à tout ce qu'il pourrait devenir, aux traits qu'il prendrait de Leslie, ceux qu'il pourrait avoir le malheur de prendre de toi. Un bébé scorpion qui remplace la petite crevette que tu t'étais imaginée, tu le vois bien avec des pinces. Tu t'accroches à l'astrologie, heureuse de vous trouver déjà un point commun. c'est le signe du poisson le 29février ouais, faut avouer que c'est une des premières choses que tu as vérifié quand vous avez officialisé votre relation, votre compatibilité, un soupir de soulagement quand tu as compris que ça fonctionnait, en tout cas d'après les sites internet. Qu'est-ce que tu peux être influençable. On sera une famille avec que des signes d'eau. Normalement ça apporte une très bonne compatibilité Ouais, tu cherches chaque élément pouvant te pousser à ne pas flipper, à ne pas l'imaginer claquer la porte comme l'a fait ton père. Tu sais ce que ça fait, de grandir dans une famille mono-parentale, et t'en veux pas pour ton enfant. Tu te diriges déjà vers le restaurant, faut croire que bébé a un aussi bon appétit que sa mère. fais gaffe, je vais utiliser cette excuse là à chaque fois que j'aurai des envies de grossesse pour l'instant tu les contrôles assez bien, t'en es fière. Tu ne peux t'empêcher de sourire en l'imaginant fatigué, occuper d'aller chercher des cornichons et de la pâte à tartiner dans l'épicerie du coin en pleine nuit. Pauvre homme. j'avais presque oublié que ton papa est le meilleur architecte d'intérieur de la ville. Tu en as de la chance que tu sors, parlant à ton ventre. T'es rayonnante, ça fait bien longtemps que tu n'as pas autant reflété la lumière. J'avoue que du beige avec des décorations assez colorées ça serait pas mal, heureusement que t'es là. faut dire que toi tu aurais sans doute fait une chambre avec des couleurs criardes, pauvre gosse. regarde y a de la place près de la fenêtre que tu sors en te posant, regardant les gens passer, te demandant comment est leur vie, si eux aussi sont aussi heureux que toi, en ce moment.

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un coup de pouce du destin ; pour vous aider à être heureux, tous les deux. heureux, après la tristesse de relations merdiques. — tu as raison, ça se passera bien.[/i] tu hoches la tête et tu la serres un instant contre toi. il n'y a pas de raisons que quelque chose se passe mal. pas de raison que vous n'ayez pas le droit à votre bonheur, et à tout le reste, vous aussi. avec cet enfant. ce bébé scorpion. le même que frankie. et toi, de ton côté, tu n'y connais pas grand chose, à l'astrologie. — c'est le signe du poisson, le 29 février. tu hoches la tête, souriant doucement. ouais, t'avais ça en tête. au final, tu as plutôt une bonne mémoire.
mais ça reste son truc, l'astrologie, tu lui fais confiance. — on sera une famille avec que des signes d'eau. normalement, ça apporte une très bonne compatibilité. sourcils froncés un bref instant. — si tu le dis ... tu souffles avec une petite moue sur les lèvres. — même sans ça, on aura une très bonne compatibilité. tu assures simplement en venant déposer un baiser sur sa joue, avant de te lever et de la suivre en direction d'un restaurant, non loin. — fais gaffe, je vais utiliser cette excuse là à chaque fois que j'aurai des envies de grossesse. tu ris à ses mots, doux, et sincère. tu la serres contre toi un instant et tu fermes les yeux quelques secondes, profitant simplement du moment. — autant de fois que tu le veux. je répondrais à toutes tes demandes. tu murmures, tes lèvres contre sa joue, souriant un peu. et tu le feras avec plaisir. et amour.

premières discussions sur la future chambre du bébé. tu marches tranquillement à côté de frankie. — j'avais presque oublié que ton papa est le meilleur architecte d'intérieur de la ville. tu en as de la chance. tu lèves les yeux au ciel, amusé. — c'est plutôt ma passion pour la déco d'intérieur qui parle que mon diplôme ... tu murmures avec une petite moue sur les lèvres, glissant tes doigts dans les siens pour serrer sa main dans la tienne. — j'avoue que du beige avec des décorations assez colorées ça serait pas mal, heureusement que t'es là. tu as déjà plein d'idées pour cette chambre, mais tu dois encore les trier pour en garder les meilleures. tu souris doucement, alors que vous approchez du restaurant. — regarde y'a de la place près de la fenêtre. tu hoches la tête, l'attires avec toi à l'intérieur, demandant à la serveuse de vous installez proche de la fenêtre. tu viens serrer doucement les mains de frankie dans les tiennes. — je t'aime tu sais ? tu murmures doucement, ton regard soutenant le sien. tu serres doucement ses mains. les mots qui n'ont pas franchi tes lèvres depuis longtemps. pas dans ce cadre là. — depuis ... je sais pas vraiment. je pense que c'était juste pas le bon moment. mais ça l'est, maintenant. tu ajoutes, un peu maladroit malgré toi.