nobody knows (jungwoo)
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nobody knows (jungwoo)

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「 nobody knows my little secret 」
∙ feat. @Moon Jungwoo ; mars 2024 ∙
tw: langage vulgaire, stalking, mention légère de sang

La pression traverse sa trachée, compresse ses poumons et tord ses tripes. L'idée de départ n'était pas de sortir de l'ombre pour dévoiler son identité. Loin de là. Le secret le mieux garder de toute sa vie, cet idylle qui a meurtri son coeur, mais qui lui a aussi donné un nouveau souffle. Elle le voit maintenant, dans sa vie de tous les jours, cette chance qu'elle a de ne pas s'être enfoncer dans l'obscurité. Seulement, devait-elle réduire à néant celui qui représentait toute sa vie? La question reste en suspend dans ses pensés. Ses doigts atteignent sa bouche, un tic nerveux de ronger ses ongles. Elle se souvient encore des doigts ensanglanté qu'il avait pansé quand ils s'étaient connus. Le soin qu'il avait prit à nettoyer chacun de ses doigts. La concentration dans ses yeux le rendant encore plus fascinant. Repenser aux petits moments passés en sa compagnie n'aiderait pas son cas. Il suffit de regarder ses messages textes pour rapidement changer d'avis. Son amie avocate qui s'inquiète, qui lui conseille de ne pas reproduire le schéma qui a conduit Natty a suivre son ex petit-ami dans les rues de la ville de Oceanside. Sauf qu'elle n'écoute jamais, Natty. Quand elle a une idée dans la tête, bien souvent, elle doit atteindre la fin de celle-ci avant de pouvoir passé à autre chose. Une sorte de lubie, une obsession. Elle a toujours fonctionné ainsi. Une façon de se tenir loin de ce qui pourrait lui bousiller le cerveau. L'alcool et la drogue ont fait des ravages sur ses proches, dont elle a vu les conséquences, préférant s'abstenir. Une clope quand le stress est trop présent au travail, ou que la température est trop maussade. Le gris du ciel lui rappelant la fumée qui descend dans ses poumons.
Les semaines n'ont servit qu'à renforcer l'envie de le revoir. Impatiente de le suivre, de le voir marcher, traverser la rue ou écrire un message sur son téléphone. Une seule fois, elle a put entendre sa voix alors qu'il recevait un appel. Comme un coup en plein coeur, tout ce qui est passé est remonté à la surface, un nouveau souffle pour Natty, qui croyait ne jamais le revoir. Le papier, les ordres de la cours, plus rien ne pouvait la séparé de lui ou inversement, le séparé d'elle. Dans ses rêves les plus fous, des fantaisies, il la cherchait désespérément, ayant quelques larmes lors de leurs retrouvailles. Elle doutait que ce scénario se réalise, ce qui ne l'empêche pas de le vouloir très fort, allant jusqu'à croisé les orteils.

Le lieu de rendez-vous a été planifié et choisi avec précaution. Natty arrive à l'avance, non seulement pour repérer les lieux et tout voir, mais aussi par anxiété. Elle se tapis dans le noir comme à son habitude, se mordant une lèvre en relisant leur conversation pour la énième fois depuis ce matin. Le débat dans sa tête entre le positif ou le négatif. Est-ce qu'elle sortirait de sa cachette ou non? Au loin, elle le distingue qui arrive près du banc, comme convenu. À sa demande, elle le voit prendre une respiration et fermer les yeux. Le signal qu'elle peut enfin sortir d'où elle se trouve. Elle lâche le plus grand soupir pour laisser l'extérieur prendre toute son insécurité, n'ayant pas la place pour ses futilités. Ses pieds font le trajet jusqu'au banc, dos à lui. Ses mains se glissent devant ses yeux avec douceur, son palpitant battant avec insistance.
Hey. Tu peux ouvrir les yeux.” Ses mains se retire de sur le visage de l'homme qui hante toutes ses nuits depuis qu'elle a reçu cet appel sur la fin des mesures de distances. Le simple contact qui est assez pour lui faire voir des étoiles. “Ne m'en veux pas, s'il-te-plaît.” Sa voix est presque un murmure.
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「 nobody knows 」
∙ feat. @Shin Natty ; mars 2024 ∙
tw: vulgarités, stalking, violence

Les choses avaient commencé le plus simplement du monde, un banal message supplémentaire sur son téléphone, une tentative d'obtenir son attention qui n'avait pas manqué de titiller son intérêt. Bonne chance pour ton prochain tournoi, avait envoyé l'inconnu, suivi d'un tu devrais te vêtir plus chaudement, éveillant sa curiosité. Ouvert aux nouvelles expériences, l'homme n'avait pas hésité bien longtemps avant de répondre, persuadé qu'il ne risquait pas grand-chose. Si les premiers échanges s'étaient faits à tâtons, entre excitation et impatience, il fallait avouer qu'avec le temps, le joueur professionnel avait commencé à s'attacher à ce mystère et à cet être qui ne se dévoilait pas.
Parfois, au détour d’une insomnie, il se plaisait à visualiser qui pouvait le torturer ainsi, imaginant diverses possibilités, cohérentes ou absurdes. Son orgueil se plaisait à envisager un admirateur, lassé qu’il ne réponde pas sur ses réseaux sociaux professionnels ; sa raison songeait plutôt à un ancien partenaire de jeu, connaisseur de ses difficultés passées. Et pourtant, dans le fond, Jungwoo crevait d’envie qu’il s’agisse d’un autre type de fantôme, de ce poison qui l’avait tant obsédé, cette Natty dont il s’efforçait de ne retenir que les horreurs pour se sevrer. Usant de sa persuasion, l’homme avait finalement réussi à organiser un rendez-vous, une rencontre adaptée aux demandes de cette énigmatique créature, impatient de découvrir qui se jouait de lui. Incapable de savoir comment il allait réagir - s’il saurait faire preuve de compréhension et de douceur, ou si, au contraire, sa violence naturelle referait surface - ils avaient donc convenu de se voir dans un lieu public, là où le coréen serait forcé de fermer les yeux pour laisser le temps et le choix à son bourreau de se révéler.

Éclairé seulement par la lueur d’un lampadaire, il s’approcha du banc désigné, découvrant l’aura lugubre de ce petit square abandonné à cette heure tardive. En s’installant, il regretta un instant de ne pas avoir apporté de tissu pouvant lui servir de bandeau, puis il verrouilla docilement ses paupières, sentant sa respiration s’accélérer tandis que son imagination se mettait déjà à créer divers scénarios concernant l'issue de cette confrontation. Le souffle brûlant, il tendit l’oreille pour percevoir quelques bruits de pas, rapidement associés à de délicates mains qui couvrirent ses yeux, de quoi crisper le géant.
"Je refuse que ce soit toi, articula-t-il entre ses dents, reconnaissant immédiatement la voix de son ancienne compagne."
Il l'empêcha de retirer ses mains, les forçant à rester posées sur sa peau, couvrant le regard qu'il ne désirait pas encore poser sur elle. La poigne ferme, Jungwoo semblait incapable de choisir entre les caresses et les baisers qu'il pouvait déposer sur l'épiderme de la revenante, et le désir de lui briser les phalanges, véritable vengeance qu'il souhaitait lui imposer depuis tant d'années - elle qui l'avait repoussé, elle qui l'avait insulté, elle qui l'avait maltraité.
"T'as un sacré culot, gronda-t-il en la relâchant finalement, avant de se redresser pour lui faire face, découvrant cette panthère qui n'avait que bien peu changée - ce regard vicieux, cette chevelure sombre et ces deux petits points sous l'œil, si caractéristiques. À quoi tu joues, Natty ?"
Si la voix de l'ensorceleuse se faisait aussi douce qu'un murmure, l'homme restait sur ses gardes, conscient que ces retrouvailles n'étaient pas anodines. Rien ne l'était avec elle. Tout pouvait si vite basculer à ses côtés, maîtresse dans l'art de bousiller une vie, spécialiste pour détruire l'existence de sa victime. Soudainement, le géant l'attrapa par la gorge, la forçant à s’écraser contre le banc, seule chose qui les séparait à cet instant. Son impassibilité laissant place à la colère, couverture de la peur qu’il commençait à ressentir, il explosa, soulagé d’être ainsi isolés.
Tu t’ennuies, c’est ça ? Tu reviens pour me pourrir la vie ?
Les yeux quasiment exorbités, il cherchait une once de vérité, effrayé à l’idée de n’être que son divertissement du moment; craignant qu’elle souhaite détruire ce qu’il s’était efforcé de construire, cette carrière sur la bonne voie, ce traitement qu’il s’efforçait de suivre, ces addictions plus saines pour remplacer les anciennes, et même, cette relation naissante qui apaisait une partie de sa violence.
Le procès, ce n'était pas assez, faut que la tarée revienne pour m’enfoncer, même une fois condamné ? Interrogea-t-il, sans pour autant avouer que quelque chose grondait dans ses entrailles, cette satisfaction qu'elle soit auteure du premier pas, cette jubilation qu'elle ait cédé la première.”