reconquête du passé (w/June)
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reconquête du passé (w/June)

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Ce soir, c'est le grand soir. T'as de la pression sur les épaules, tu te sens comme un adolescent pour son premier rendez-vous. Ça n'a aucun sens tu te sens ridicule, t'a rangé la maison du moins au maximum, sans pour autant dérangé ces affaires. Celles là tu en prends soin et tu ne veux pas qu'elle pense que tu t'en fiches, c'est loin d'être le cas.

Tablier revêtu à la va-vite, la blonde arrivera dans quelques heures, alors t'a encore du temps devant toi et t'a envie de faire les choses bien. Alors tu t'es même lancé au défi de faire la pâte à pizza. Farine jaillit parce que sans faire attention t'a soufflé dessus alors elle s'est envolée et t'en a partout. Mais tu te laisses pas abattre et tu continues la recette.
Une fois que la pâte ressemble à une belle boule tu l'as laisse lever dans ton frigo.

T'en profite alors pour mettre la table, t'es nerveux, tu sais pas si t'en fais trop ou pas assez. Mais tu sais que c'est probablement ta chance pour la reconquérir. Parce que dans le fond, c'est ce que tu souhaites. Quand elle a parlé de divorce ça t'a hérissé les poils, t'a pas envie de ça. Tu sais que tu l'as blessée mais elle est la seule avec qui tu t'imagines alors tant pis si tu passes pour un idiot. Tu vas faire les efforts qu'il faut afin qu'elle sache que tu en a vraiment envie.

Sur la table, t'as disposé des assiettes, les couverts, les verres, puis t'a choisit des fleurs à ta connaissance ces préférées. Celle qui composait son bouquet de mariée, ouais t'as fais dans le détail. T'a aussi ramené l'une de tes meilleurs bouteilles de vin blanc italien pour aller avec la pizza et resté dans le thème.
Puis tu t'es remis à la confection de ta pizza, tu te doutais qu'après une garde longue et sûrement pas facile, il fallait quelque chose qui réconforte alors t'a choisit une pizza assez simple mais puissante par sa douceur. De la sauce tomate, tout simplement et tu l'as laissé cuire. Pendant ce temps là tu prépares une salade de mâches avec une vinaigrette, t'es inspiré ça t'étais pas arrivé depuis longtemps. Et quand le four sonne, tu la sors du four pour ne pas la brûler.

Maintenant il te restait qu'à te préparer, alors tu jettes le tablier sur le plan de travail et tu files dans ta chambre, t'enfiles une chemise noire en satin et une paire de jean. Tu poursuis dans la salle de bain, t'aspergeant de parfum mais pas trop car tu sais qu'il sent fort. T'allais te nettoyer la figure mais tu es surpris par la sonnette alors tu te dépêchés, t'a oublié de te débarrasser de la farine sur ta joue. Ni une ni deux, t'es à la porte, t'a pas envie qu'elle parte alors tu vas pas la faire attendre. Et maintenant t'ouvres la porte, elle est bien là, c'est elle et t'a l'impression que c'est l'heure de ton jugement.

Tu l'a laisse entré, récupérant sa veste pour l'accrocher sur le porte manteau.

" Salut, ça va ?" ta voix est sûre d'elle mais toi à l'intérieur tu perds tes moyens, t'a peur que cela lui plaise pas. Puis tu l'as laisse s'avancée, tu l'as suis sachant pas trop quoi dire ou faire sur le moment. Tu te reprends.
" J'ai sorti du vin, ça te dit ? Italien, du blanc, tu devrais aimé.." dis-tu en lui souriant timidement.

w/@June Deloria
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devant c'grand miroir, tu jettes un dernier coup d'oeil. arrangeant les derniers détails, ils sont discrets, pourtant présent. t'as pas sorti l'grand jeu ce soir, parce que pour toi, c'repas tu sais pas vraiment c'qu'il signifie. sûrement pas un date, t'ose même pas y croire tout du moins, c'juste une pizza. pizza pour parler. régler les choses. tu l'sais, les émotions vont être fortes, bonnes ou pas, tout c'que tu sais c'est qu'elles seront là. jogging, sweat à capuche, baskets, tes beaux cheveux soignés, un peu d'mascara sur tes cils, trois gouttes d'parfum au coin des clavicules, tes éternelles petits anneaux dorés aux oreilles. tout est dans l'détail.

casque sur tes oreilles, tu montes le volume au maximum, parce que tu veux pas penser, t'as l'habitude, depuis un an c'comme ça que tu fonctionnes. t'veux pas réfléchir, parce que ça voudrait dire imaginer le pire, ça voudrait dire panique, puis aussi le retour en arrière. abandon de la mission. t'aurais fini par rentrer chez toi, envoyer un message pour t'excuser, dire qu'tu n'te sens pas capable, qu't'as peur, que tu paniques. alors, des paroles qui ne sont pas les tiennes, des pensées qui ne t'appartiennent pas envahissent ton cerveau pour qu'tu puisses avancer, sans penser.
sur ta route y a ce passage à la pâtisserie, t'ramène le dessert, parce que pour toi, c'est la moindre des choses. depuis toujours, ça fait parti d'tes principes, il l'sait depuis le temps, c'comme ça qu'on t'a élevée. merci papa, merci maman.

face à cette rue qu'tu finis par rejoindre t'as le cœur qui bat fort, t'as beau réussir à n'pas penser, quand ça s'affiche face à toi tu peux plus t'échapper. tu sais exactement à quel endroit tu dois t'arrêter, parce que tu l'as parcourue un millier d'fois, on n'les comptes même plus. pourtant depuis quelques temps tu l'as évité. réussi à passer par autre part. refusant l'image d'ce passé si présent, si ancré, si récent encore. aujourd'hui pour la première fois depuis maintenant plus de trois cent soixante cinq jours, tu la foules une nouvelle fois.
ta maison, elle est là au milieu, comme si il n'y avait plus qu'elle, comme si toutes les autres avaient disparus, elle apparaît sous tes yeux comme dans un halo brillant. comme si elle s'illuminait de te voir une nouvelle fois depuis tout ça.

« – ça a pas changé... » qu'tu lâches tout doucement à toi même avant d'oser t'approcher, d'poser ton poing une première fois sur la porte, hésitante. t'as jamais toqué. c'est la première fois.
puis finalement t'ose enfin.

c'est assez rapide quand caeden ouvre, comme si il se doutait que ta venue ne tenait qu'à un fil. à croire qu'il te connait mieux que n'importe qui.
« – ça va et toi ? » fin sourire timide sur tes lèvres. c'est assez bizarre de le voir dans cette situation, puis quand ton regard descend sur ses fringues, tu t'sens bête, vraiment. visiblement t'avais pas compris l'concept de la soirée. mais personne t'a dit qu'c'était un date. faut dire aussi qu'y a personne qu'est au courant d'tout ça.

« – j'suis désolée, j'avais pas compris l'thème de la soirée... » qu'tu lâches en observant la décoration préparée par ses soins, t'en reviens pas. – à tel point qu'tu ne vois que ça, t'as pas encore remarqué qu'aucune de tes affaires n'avaient bougées. alors qu'tu t'attendais à trouver des cartons d'tes affaires partout. – et pourtant tu penses à une seule chose, à quel point tu dois faire tâche, à quel point il doit être déçu d'voir que t'as pas fait autant d'effort que lui.
« – j'espère que ça m'excuse, j'ai pris ton dessert préféré », tendant la boîte en sa direction.
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Quand tu ouvres la porte et que tu la découvres bien là, t’a pas pensé une seconde à sa tenue qu’elle ne trouve pas suffisante. Toi tu t’en fiches, t’a jamais fais dans les apparences, alors ce qu’elle porte ou non ça n’impacte rien. L’important était qu’elle soit là, c’était tout ce qui compte à tes yeux. T’avais des doutes sur le fait qu’elle vienne, faut dire que y’avais de quoi être hésitant, tu lui aurais pardonné.
Ça te fait bizarre de la revoir entre ces murs qui sont les votres. En fait t’a même un peu de mal à y croire.
Tellement que tu mets un peu de temps à lui répondre, tes pensées s’entremêlent et tu les contrôles aucunement. Puis tu réalises que t’a laissé quelques secondes de silence, trop occupé à l’admirer.

“ ça va merci ”

Que tu parviens à articuler avant de te reprendre, si tu le fais pas maintenant tu sais pas ce que va donner cette entre-vue. T’a toujours adoré son sourire et c’est ce que tu regardais depuis qu’il s’était dessiné sur ces lèvres, tu te surprenais à l’adorer mais c’était le terme exact.
Sa prochaine remarque te fait sourire à son tour, lui non plus pensais pas que c’était un date. En réalité, t’étais  aussi perdue qu’elle. Et puis en aucun cas, ils n’avaient dit que cela en serait un alors t’étais aucunement déçu et tu voulais qu’elle le comprenne.

“ il n’y avait pas de thème donc ne t’inquiète pas ”

Léger rire émane de ces lippes pour accompagner sa phrase, t’a aucunement envie qu’elle soit mal à l’aise bien que par la force des choses. Cela devait l’être, malgré tes efforts. Mais tu vas pas cacher que t’es un peu content qu’elle est remarqué que t’a fais un effort. Plusieurs s’il faut être réaliste. Puis t’es surpris qu’elle est pensé à amener le dessert, d’autant plus qu’elle est pensé à prendre ton préféré. Ça t’touches un peu, t’attrape le paquet qu’elle te tend pour le poser sur le comptoir de la cuisine. T’a pas eu sa réponse concernant le vin mais tu supposes qu’elle refusera pas alors tu te munis de ta carafe parce que tu l’as fais décanté auparavant et tu sers les verres. Tu t’approches d’elle alors qu’elle était en train de déambuler dans la pièce, et lui tend le sien. Puis tu t’avances à travers le salon, ouvrant la baie vitrée pour mener à la terrasse. Probablement l’endroit où tu passes le plus de temps.

“ merci fallait pas.. tu viens ? On va fumer pour s’ouvrir l’appétit ? ”

Tu sais pas trop comment amorcer cette conversation que vous devez avoir alors tu préfères détendre l’atmosphère si étrange après tout les choses n’avaient pas besoin d’être si tendue. Déjà qu’elles sont assez complexes. Et une fois que vous êtes dehors tu t’assois sur la chaise, pour vous rouler deux joints. Une habitude que t’a jamais perdue, t’es accro sans même t’en rendre compte mais ça t’calme et t’apaise alors tu comptais pas arrêter.
Puis tu lèves les yeux vers elle, alors que tu remplis ton grinder. T’a toujours du mal à te rendre compte que c’est réel et que cela se passe vraiment.

“ alors ta garde comment ça c’est passé ? ”

T’es curieux, t’a envie de redécouvrir son quotidien. Parler de sujets plus légers mais qui la concerne car ça t’a manqué.
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face au regard qui te détaille – tu peux pas l'ignorer, t'sens comme du rouge qui vient s'nicher sur les pomettes, chaleur envahissant ton visage tandis que tes yeux cherchent à s'échapper au mieux d'cette situation délicate que tu ne maîtrises pas. les instants de rancoeur, de colère seraient-ils enfin fini ? fallait peut-être qu'il réapparaisse dans ta vie.

léger sourire qui apparaît sur ton visage, il tente de te rassurer, tu l'sens au ton qu'il emprunte, c'ton qu'tu connais mieux que quiconque tant il l'a employé dans tes moments de doute lors de votre vie passée.

« – t'as juste eu envie de te mettre sur ton 31 alors » que tu lâches en relevant la tête comme pour lui faire face, enfin, oser. l'compliment est doucement glissé. alors qu'tu poses ton regard sur la table dressée.
« – et le salon aussi visiblement... » léger rire, alors que t'es plus que flattée des efforts fournis, sans parler de l'odeur émanant de la cuisine.

paquet donné, alors qu'il s'éclipse t'en profite pour tournoyer timidement dans ces lieux que tu redécouvres. assez étrange. comme si tu venais d'un autre monde, tellement ancré dans l'idée que cet endroit ne serait plus jamais le tien qu'il est encore difficile de penser l'inverse. pourtant y a toutes ces choses autour de toi que tu reconnais. les tiennes. sur le canapé, y a ton plaid, plié à sa place habituelle, sur la table, ton plateau de roulage, à l'entrée tes chaussons n'attendant que ton retour. t'es comme chamboulée, étaient-ils les seuls à attendre que tu reviennes ?

« – j'ai jamais aimé ton fallait pas.. » qu'tu siffles entre tes dents alors que tu le suis sur ta terrasse. et comme machinalement, tu viens t'asseoir sur le rebord de la fenêtre, ta place préférée parce que c'est pile poil au milieu, face à l'océan, aux vagues qui viennent et s'en aillent. l'endroit où tu aimais y laisser toutes tes mauvaises pensées, comme si les mouvements de l'eau les entraînaient avec eux.

« – ça va, c'était des petites interventions la plus part », léger sourire alors que tu sors un joint déjà roulé d'ta poche. toujours prévoyante, c'est ton truc d'les rouler à l'avance, il le sait bien, puisqu'un temps vous vous les partagiez.
« – d'ailleurs.. rien à voir, j'pensais que t'aurais rangé mes affaires dans un carton... » qu'tu lâches en faisant référence à tout c'que t'as pu remarquer rien qu'en étant dans le salon.
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Tes yeux sont gourmands de sa silhouette dans ton champs de vision, tu l'observes, tu l'analyses, tu la décryptes, bien plus que t'imagines. Aucuns détails t'échappent tu voudrais en manquer aucun, elle devenait si rare dans ton regard que t'allais bien en profiter. Et pourtant, c'est naturel, tu peux rien y faire c'est presque instinctif.
Ça t'a manqué c'est indéniable.

Et alors que t'avançais vers l'extérieur t'a pas pu retenir ce léger souffle ainsi que le sourire qui illumine légèrement ton visage. Son compliment t'es pas passé inaperçu, ça t'fait plaisir qu'elle est remarqué même si pour toi c'est naturel d'avoir agit de la sorte.

" Ah faut ce qu'il faut hein.. " que tu laches avec un sourire en coin cette fois.

C'est vrai que t'a donné le maximum du moins de ton imagination pour ce jour si spéciale.
Tu te doutes bien que ça doit lui faire bizarre d'être ici mais toi tu vois pas les choses comme ça, t'es heureux. Tu peux pas te voiler la fasse, tu l'ressens et t'a appris à écouter ton instinct. T'a fais des erreurs qui l'ont aiguisé, en un an t'a changé et en même temps pas tellement. T'a évolué dans ton esprit et t'a pas envie de vivre avec des regrets. Alors tu donnes ton maximum, c'est ce qu'il faut. C'est écrit au fond de ton esprit.
Tu la regardes à nouveau rejoindre l'extérieur, là où tu la sûrement vu le plus grand nombre de fois à l'intérieur de ces murs, comme si le rebord de la fenêtre lui-aussi l'avait attendu.

" Ah ouais ? Raconte ? " l'interroges-tu.

Ça t'intéresse et t'a pas envie qu'elle s'arrête de parler, tu profites même du son de sa voix qui tinte tes oreilles. Elle a déjà un joint, tu t'en doutais mais ça t'arrange, tu fumeras plus vite et tu pourras aussi la regarder en face car là, t'es un peu en biais d'elle alors sans te tourner elle est pas dans la lumière de tes mirettes.

" J'en ai jamais eu l'envie, j'aime bien les voir.. " t'hésite un peu, t'as envie de lui dire le fond de ta pensée et puisqu'elle est là t'a pas envie de lui cacher. Ça n'a aucun sens. " .. ça me rappelle toi. "

Et c'est vrai, t'a jamais eu envie de voir tout ce qui avait un quelconque rapport avec elle attendre dans un carton poussiéreux que quelqu'un ne vienne leur donner de l'intérêt. Au contraire c'est presque l'inverse, c'est les cacher qui t'aurais déstabilisé le plus sûrement. Et toi t'a envie qu'elle revienne.
Tu te douterais qu'elle finirait par le remarquer et tu dois avouer que tu sais pas trop ce qu'elle en penses. Faut dire que tu la vois pas encore, mais là tu viens de terminer de rouler alors tu te tournes sur ta chaise et t'allumes ton joint avant de relever les yeux vers elle.
T'a envie de savoir ce que ces yeux reflètent et t'aimerait, du moins t'a envie de croire, qu'elle a les mêmes intentions que toi.
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( tw ; évocation de violence dans le cadre du travail, consommation cannabis, infidélité)

tu souris à ton tour à ses paroles, imaginant les raisons qu'il a trouvé pour qu'il faille se faire si beau, et quand elles s'esquissent tu les chasses, t'oses pas encore croire à de telles choses. parce que t'as pas envie d't'faire de faux espoirs, ça pourrait t'achever. honte pour toujours, éternelle, sans doute. cette fois-ci tu changerais sûrement même d'état.
installée sur ton éternel perchoir, t'allume le cone, calé entre tes lèvres, en réalité, c'est le premier depuis que t'as quitté la caserne, bien pour ça que t'as pas rechigné à la proposition.

« – c'était rien de vraiment fou en réalité, on a ramené des gens bourrés aux urgences, beaucoup d'fois, d'toute façon les nuits c'est l'plus souvent ça... » tu t'rappelais alors d'la dernière fois qu'il t'avait vu, tellement différente dans l'apparence, dans la tranquilité d'esprit qu'ce soir. le mood est différent.

« – puis après, bah des trucs un peu habituels, des suspicions d'avc, des chutes, des petits accidents... tu peux pas t'imaginer combien il y en a, ça m'choque à chaque fois, bon c'est pas des trop trop graves » sinon il en aurait entendu parler de toute façon, sur les médias, les réseaux...

tu lui épargnes les gens un peu trop énervé, t'as pas envie de l'inquiéter, t'as déjà pris des coups au boulot, parfois volontaires, d'autres pas, mais malgré tout t'as toujours caché cette partie de ton boulot à caeden, t'imagines bien qu'personne n'a envie d'savoir que sa femme ou son ex sert parfois d'souffre douleur dans l'cadre de son boulot. alors oui, t'as des formations pour gérer l'agressivité, des techniques pour te défaire de certaines emprises, des médicaments à injecter pour calmer. au final pour l'instant, c'est jamais allé trop loin, jamais trop pour que tu t'sentes obligé en parler.

joint porté à tes lèvres alors qu'il entrouvre les siennes, alors que ces quelques mots s'échappent comme si on en était aux heures des confessions, t'as pas l'temps d'aspirer la fumée, qu'ces paroles viennent taper dans l'tympan comme une réalité qui réveille.
tu t'rends compte d'toutes ces fausses idées auxquelles tu pensais, et si il avait regretté plus vite que ce qu't'avais pu croire ? et si tu lui manquais ? depuis combien d'temps ? tant d'questions et jamais l'courage de les poser. pourtant tu peux pas rester comme ça, t'as besoin d'savoir ce que tout ça signifie réellement, t'peux pas rester comme ça. toi qu'a toujours imaginer le pire, jusqu'à penser qu'il n'ai jamais voulu du mariage. jusqu'à penser qu'il s'était tout simplement libérer d'un piège lors d'votre voyage au japon. comme si cette fille avait été un moyen d'se libérer de toi.
et pourtant, aujourd'hui, rien n'y paraissaient, comme si tu t'étais trompée durant toutes ces journées.

tu mets du temps à comprendre ce qu'il dit et ça s'voit sur ton visage, tu cherches des explications dans son regard.
« – j't'avoue que j'comprends pas tout... j'comprends pas ces affaires toujours à leur place, j'comprends pas cette chemise, l'fait que t'ai décidé d'mettre les petits plats dans les grands comme ça, alors qu'on devait juste.. parler ? j'dis pas que j'apprécie pas, au contraire, mais... tu voulais parler de quoi exactement caeden … ? »
comme si t'avais besoin qu'il te dise les choses franchement, sans tergiverser, juste dire c'qu'il avait besoin d'dire depuis un bout d'temps selon ton impressions, selons ses messages d'y a quelques semaines, avant qu'tu décides de baisser la garde.
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Alors que t'es encore en train de rouler, tu écoutes le récit de sa garde. Il est vrai qu'elle a bien de ne pas citer l'agressivité dont elle est victime à son travail. Cela l'aurait mis hors de lui, il n'accepte aucune excuse pour de la violence gratuite encore plus contre une femme. Qui plus ai la sienne encore sur le papier. Il trouve cela indécent et pas logique mais il faut croire que certains individus sont dévoué de tout sens. Et ça il le sait bien.

" J'imagines.. en même temps c'est si vite arrivé, ça m'étonnes pas tant que ça. Si tout a eu une bonne fin c'est le principal alors. " dit-il en terminant son joint.

Et puis t'a lâché tes pensées, c'était le but de vous voir. Mais maintenant que tu lui as dis, tout se bouscule dans ta tête, tu te noies dans le flot de tes idées. Et puis tu te doutais que pour elle, ça serait probablement encore pire. Elle devait elle aussi se poser milles questions, et tu comprends vite qu'effectivement c'est le cas quand elle reprend la parole. T'écoute attentivement, t'entends ce qu'elle dit et tu vois son regard. Peut être la première fois que leurs pupilles se regardent plus que quelques secondes furtivement.
Son expression sur ce visage que tu connais tant mais que tu te plais à redécouvrir, tu la connais, l'incompréhension. Au début t'a eu envie de lui répondre et puis t'as eu une idée, alors que t'expires la fumée de tes poumons.

Tu te lèves, toujours en la regardant, t'avances vers elle et tu lui prends la main. Tu lui as pas laissé le choix de ce contact, tu enlèves tes chaussures lui laissant quelques secondes pour l'imiter.

" Viens.. " t'expliques-tu faiblement.

Puis vous descendez les quelques marches, pieds effleurent le sable encore chaud du coucher de soleil. Et là alors que t'a encore le joint dans la bouche, tu expires ta fumée pour pouvoir lui glisser quelques mots.

" Ferme les yeux. " que t'ordonne gentiment.  

Et une fois cela fait, tu la guides sur plusieurs mètres en silence. Profitant de toutes les sensations de marcher sur le sable. Sa main dans la tienne, ça te fait tout drôle. En bien, évidemment. Simplement que ça te rappelais tant de choses. Et toi t'es toujours plus doué pour montrer les choses que les expliquer et là c'est ce que tu t'apprêtes à faire.
Jusqu'à ce que vous arriviez là où les vagues s'écrasent sur ce sable que tu chéris. Tu lui reprends sa main en te plaçant derrière elle. Face à elle, alors qu'elle a encore les yeux fermés, le spectacle de l'horizon. Tu respires un coup, puis tu te lances.

" Ce que je veux c'est toi June, je veux qu'on réessaie ensemble.. " une seconde de silence témoin des vagues sur leurs pieds, mais tu peux pas rester là-dessus tu lui dois plus. ".. je ne t'oblige en rien, je te demande pas de tout quitter pour revenir à la maison, je te veux dans ma vie à nouveau, la façon si t'en a l'envie aussi peu m'importe je m'adapterai. Je veux faire en sorte que ça remarche. " que tu lâches.

Alors que ton torse vient se coller à son dos, son contact qui t'a manqué, le parfum de ces cheveux qui anime tes narines, t'a tout tes sens en éveil. Mais tu redoutes qu'elle te repousse aussi bien physiquement que de manière plus brute. Toi t'a envie de croire qu'au fond d'elle, elle envisage la même chose. Ça te transperces, tu n'aurais jamais pensé que tu dirais les choses de manière si réelle, mais il faut croire qu'elle t'y a pousser et qu'après tout ce n'est que le reflet de ce que ton âme manifeste depuis ton retour du pays maudit.
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esquisses un sourire à ses dernières paroles, tu hoches la tête pour lui signifier qu'il a raison, sans trouver de quoi rajouter pour continuer la conversation sur ce sujet, faut dire que t'as jamais trop aimé parler de toi, plus c'est rapide et bref, mieux tu te portes. puis avouons-le, la conversation prend un tournant bien plus important, vous, votre histoire, votre passé, votre avenir.
flots de mots lâchés, pourtant il n'répond pas de suite, au lieu d'ça tu l'vois se redresser, s'lever d'sa chaise, plusieurs pas jusqu'à toi alors qu'ton cœur commence à tambouriner plus que de raison dans la cage thoracique, le stress, la panique. parce que tu flippes, parce que t'attends qu'une seule chose, mais t'es pas sûre qu'ça arrivera, ça s'trouve ça sera tout l'inverse, tu paniques, coup d'chaleur.

à ton tour, alors qu'il t'attrape par la main, tu t'lèves, le suit comme il te le demande. ça t'fais tout bizarre, d'être ici, d'enlever tes chaussures pour rejoindre ta plage privée comme t'aimais l'appeler. l'joint est resté en haut, parce que t'as absolument pas la tête, là maintenant, tout de suite.
t'réponds à son ordre, alors qu'tes paupières se scellent, le cœur qui bat encore plus vite, t'ignores c'qui peut bien t'attendre, t'ignores c'qu'il a comme idée, tu l'sais avec caeden c'est toujours des trucs qu'on image pas. l'inovation ça a toujours été son point fort, montrer les choses pour les faire comprendre. clairement quelque chose qui fait d'lui un homme rare, tu l'as entendu un paquet d'fois de la part de tes copines.
t'es surprise parce que finalement t'as toujours assez confiance en lui pour t'laisser guider les yeux fermés, et dieu sait qu'sur le sable c'n'est pas chose aisée. pourtant l'endroit tu l'connais par cœur, sait pertinemment à combien d'pas se trouve l'eau, t'y es presque, tu l'sens même aux embruns qui viennent se déposer sur ton visage.

t'as toujours les yeux fermés et t'imagines tout type de scénarios, même les plus fous, tu t'reprends, faut pas trop imaginer, la déception pourrait être terrible. des films, tous différents les uns que les autres jusqu'à ses paroles qui manquent de te faire vaciller. comme un léger état de choc, l'genre positif. celui qui vous enlève un poids des épaules vous enfonçant dans l'sol, qui vous dénoue l'estomac, qui allège votre cœur. c'est au moment où la fraîcheur de l'eau vient caresser ta peau qui t'ouvre enfin les yeux. ils brillent, pour la première fois depuis un bout d'temps maintenant. pourtant tu n'dis rien, continue de fixer l'horizon alors qu'tu savoures chacune de ses paroles.
tu n'sais pas c'que tu dois dire, tu n'sais même pas si tu dois parler, t'essayes encore pour l'instant de ne pas tomber, t'effondre contre le sol suite à toutes ces déclarations. et alors que tu luttais, tu l'sens venir derrière toi, comme si il avait senti, comme si il voulait t'aider, il t'soutiens, encore une fois, comme toujours.

quelques instants pour digérer, avant d'te retourner enfin. le sourire est ancré, il fend ton visage de part en part, t'es heureuse et ça s'voit. c'est c'que t'as attendu, c'que t'as espéré, c'que tu n'attendais plus. la réalité c'est qu't'as jamais pu imaginer ta vie sans lui.

« – j'veux un date officiel... » qu'tu lâches en relevant tes yeux vers lui. c'comme un défi.
pourtant derrière cette demande, y a un besoin immense de repartir à zéro, d'votre propre décision et pas parce que tout votre entourage le souhaitait fortement.
« – j'veux dire, j'veux que tu me dates parce que t'as envie, pas pour faire plaisir à tout ceux qui pariaient sur notre dos », t'sais pas trop si il va comprendre le but, l'idée, faut dire que c'est pas hyper clair tout ça quand on est pas dans ta tête. tu lui expliqueras bien sûr si il en a envie, ou besoin.
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C'était ton instinct qui avait agit, le besoin de rendre les choses concrètes.
Qu'elle comprenne tes intentions, c'est une chose mais tu veux aussi qu'elle le voit car pour toi les actions ont presque plus de poids que les mots. T'es sincère dans tes démarches et au vue du fait qu'elle te suit, ça te pousse à croire qu'elle a encore un peu confiance en toi. Ça t'touche, sûrement plus que tu ne le laisses transparaitre. La brise marine qui vous berce, apaise un peu la chaleur qui bouillonne dans ton corps. T'es tendu parce que tu sais pas comment elle va réagir, tu peux qu'espérer.

Et oui t'a la réponse à ta question, blonde se retourne vers toi et ancre ces pupilles dans les tiennes. T'oses même pas cligner des yeux, ça serait quelques secondes précieuses de perdu à te perdre dans ces yeux. Et puis ces mots.
Sourire de décompression sur ton visage.
Ta poitrine est plus légère, ton souffle plus calme et ton rythme cardiaque qui battait la chamade jusqu'à présent retrouve une cadence quasi-normale. T'a du mal à croire que tout ça est bien réelle mais t'es pas assez stupide pour comprendre que t'a le droit à une seconde chance. Alors tu viens nouer tes bras autour de ces courbes, presque là où ils ont toujours été.

" Tout ce que tu veux, mais j'crois que je peux faire ça " dis-tu doucement.

T'as écouté sa requête, et t'as bien saisi sa demande. Ça te dérange en aucun point, tu pouvais pas rêver mieux. La pression des autres, il s'en fiche maintenant. Il a apprit à passer outre. C'est plus un élément aussi important pour lui qu'avant, il a comprit que le plus important c'est elle, c'est vous. C'est ta priorité, t'es en paix avec ça.
Et là à cet instant précis t'a qu'une envie s'est posé ces lèvres sur les siennes, mais cela serait sûrement déplacé ou trop tôt peut-être. Ou simplement t'a pas assez de courage.
Alors tu la soulèves du sol de la plage entre tes bras musclés sans difficulté, la blonde paraissant poids plume pour toi.

" On s'en fou des autres, ce qui compte vraiment c'est toi. J'aurais du le comprendre dès le départ. " que tu lâches.

T'assumes tes erreurs et t'espères qu'elle le comprendra ainsi. Preuve que t'a mûri. Tes iris sont incapables de quitter les siennes ou son visage, elle est devenue ton horizon. Et elle a ravivée ta flamme qui somnolait depuis l'année dernière. Tu t'sens comme un ado, mais t'en ai vraiment satisfait.
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encore du mal à croire qu'une telle tournure puisse être possible, y a encore quelques semaines tu t'imaginais devoir entamer des procédures pour te séparer de ce nom, de ces souvenirs qui n'existeraient plus, comme bercée par de fausses illusions. imaginer le pire pour ne pas subir de nouvelles déceptions. pourtant des fois imaginer le pire ça fait mal, ça abîme le cœur à petit feu. ça consume de l'intérieur, parce qu'on trouve ça normal d'avoir mal, pour ne pas avoir plus mal après.
se retourner, lui montrer que t'es d'accord, accepter ses paroles, acceptes ses envies, celles que tu partages secrètement. et à peine t'as le temps de lui répondre que ses bras viennent se nouer autour de ta taille. c'est étrange mais tu revis enfin, comme si la vie avait retrouvé son goût. continuant d'expliquer il t'comprend et t'ignores encore comment t'as pu douter. de lui, de vous, de toute votre histoire. et pourtant, de toi même jamais tu n'aurais pu faire le premier pas, trop brisée, abattue par la vision, par l'voyage gâché.
t'es toujours contre lui, et quand tu lui parles des autres tu comprends qu'pour lui aussi ça n'a plus d'importance, soulagement qui s'témoigne du sourire qui s'affiche. alors qu'tu finis par être soulevée dans les airs, surprise, étonnée, et c'est sûrement pour ça que t'as lâché ce cri, mélangé à ton rire, avant que tu reprennes ton sérieux. son regard planté dans le tien, c'est difficile de le tenir pourtant tu lâches pas.
t'es heureuse june, et c'est pas arrivé depuis une année.

ses paroles et ses gestes ne font que de te rassurer. ça aurait été un autre, un type que tu n'connais que depuis quelques temps, t'aurais été plus méfiante. avec caeden c'est différent, tu l'connais depuis tellement d'temps, tant d'année qu'tu connais chaque expression d'son visage, chaque détail. quand il s'livre ça s'voit dans ses yeux, sa posture, l'ton de sa voix.
finalement, tu sais que ça n'a pas été facile de gérer ces espérances de la part de vos proches, pour toi aussi ça a été dur, vous étiez jeunes, besoin de liberté, pourtant finalement rien n'y était vraiment. alors bien sûr que tu regretteras jamais toutes ces années à ses côtés, bien sûr que sans lui, ta vie aurait été bien vide, triste. mais tu l'sais aussi, vous étiez jeunes. peux-tu vraiment lui en vouloir d'avoir rage quit ? même de la pire des manières.

« il paraît que c'est quand on perd les choses qu'on se rend compte de leur importance... » que tu lâchais tout timidement, tu parlais pour toi, en réponse à ses paroles, mais tu parlais bien de toi. sans lui ta vie avait perdu toutes ses couleurs. tu l'savais, il comprendrait le vide qu'il avait créé, le manque ressenti, dans chaque mot qu'tu avais prononcé.
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Si on t'avait dit que les choses se déroulerait ainsi, tu n'y aurais pas cru. Parce qu'effectivement il y a a peine quelques semaines de cela, tout était différent entre vous. C'est peut-être ça qui a finit de te convaincre qu'il fallait que tu tentes de tout réparer.
La sentir contre toi te fait sentir encore plus idiot, tu te rends d'avantage compte que t'as eu tort de perdre de vue votre histoire, d'avoir été influencer par tes pensées négatives pour fuir lâchement. Tu te rends compte que si tu lui avais pas demandé de venir ce soir t'aurais peut-être jamais eu l'occasion de la serrer dans tes bras à nouveau. Conscient de la chance que t'a, ton sourire mince mais présent tout de même, est témoin physique de son impact sur toi.
Tes sourires jusqu'à aujourd'hui était pour la plupart des faux, simplement là par politesse. Ce soir c'est différent tu l'as bien compris. Et puis son léger rire t'a fait sourire d'avantage, ça t'a manqué, ça lui va si bien. T'aurais pu l'écouter des heures.

Et ces mots c'est le coup de massue sur tes épaules, elle n'a pas tort ce dicton est ancré dans la réalité mais toi tu t'en veut d'avoir été si commun en suivant le chemin que d'autres ont tracés alors que jusqu'avant ça tu t'en sortais très bien. Sa phrase fait sens et ça lui rappelle sa culpabilité et surtout le fait qu'il ne doit jamais lui reprovoquer de tels sentiments. Car cette fois, en plus d'être la fois de trop, c'est lui qui ne se le pardonnerait pas.
Mais il était bien trop heureux de la ressentir de nouveau proche de toi que tu voulais pas laisser ton regard s'assombrir à nouveau mais tu veux pas non plus ignorer ces paroles. Alors t'a réfléchi un instant à la meilleure réponse possible et en fait tu te rends bien compte que y'en a pas tant que ça.
Alors pour ne pas changer et parce que t'es devenu prévisible la concernant, tu vas agir. Là tu sais que ça aura l'impact recherché, elle a toujours été douée avec les mots. Toi tu te contentais de l'écouter la plupart du temps.
Tu la rapproches de toi, et tu laisses tes lippes s'approcher des siennes. Tu lui laisses pas une seconde d'hésitation car tu te sentirais bête qu'elle te repousse mais surtout que tu peux plus résister à cette envie sous jasante.

Et là c'est l'explosion, des saveurs, des sensations, c'est ton coeur qui s'emballe à nouveau. T'as l'impression de revoir la vie en couleur, comme si elle t'avait rendu la vie par un simple baiser. Tes doigts autour de sa taille, c'est tes doigts qui caresse sa peau. Dont la douceur te ramène des années en arrière. Puis tu la relaches, avant même de la reposer sur le sol. Tu viens replacer une mèche de cheveux rebelle avant de retomber dans ces iris à nouveau.

" .. alors heureusement que je t'ai retrouvé. "

Ta réponse est tardive et ta voix douce, t'a eu le temps de peser tes mots, c'est pas pour rien que tu dis cela.
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face à son sourire, tu en ressens la franchise, c'est un instant agréable, l'genre de truc qu'on attends, qu'on espère, on s'demande constamment si c'est possible, on doute, on hésite, on abandonne, quelques instants, jours, semaines, mois, puis ça arrive. quand on s'y attend le moins. c'est c'qui rend beau la chose.
comme si les deux être n'pouvaient plus être séparés plus longtemps, besoin immense de se retrouver, retrouver les habitudes, la douceur des moments chaleureux.

t'sais pas si tu lui en veux vraiment d'avoir un jour succombé aux charmes d'la belle asiatique, bien sûr qu'sur le moment c'était terrible, une grande trahison. puis ça s'est transformé en vide, tristesse cachée par une fausse colère, juste pour pas qu'on t'plaigne.
finalement, suffit qu'il revienne, t'dise que vous deux c'pas fini, t'rassure pour que ça aille, pour qu'tu balayes tout d'un coup d'main, parce qu'en réalité, c'était bien ça qui t'faisais le plus de mal. ensemble depuis vos quinze ans, alors forcément quand ça s'arrête, c'comme tomber dans le vide.

vos corps si proches depuis longtemps, c'comme deux cœurs qui brûlent ensemble, dans le silence. puis y a cet instant qu'arrive, celui qu't'attendais pas, parce que proximité oui, mais à c'point t'aurais peut-être pas osé, mais c'pas désagréable pourtant. et tu t'réjouis presque de ça. savourant l'contact, la douceur d'l'instant. comme des fourmillements partout dans l'corps, contrôlé par ses bras qui te maintiennent, encore, toujours. finalement comme pour qu'les émotions reprennent leurs places, t'retouche la fraîcheur du sable, les pieds au sol. comme l'instant suspendu. t'as du mal à revenir sur terre, encore loin dans la lune.
l'sourire s'affiche alors qu'tu baisses la tête à ses paroles.
« – plus jamais... s'il te plaît » c'est une supplication, une véritable, ça s'entend au ton d'ta voix, ça s'voit à ta posture, inclinée face à lui.

c'est beau c'moment pourtant, maintenant qu't'es redescendue, t'as peur d'la suite, de c'qu'il pourrait s'passer. t'as encore besoin d'temps, pourtant t'es pas sûre qu'il puisse être assez patient. l'sourire a disparu, t'as encore besoin d'être rassuré, c'est certain.

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T'as pas su contenir ton désir de retrouver ces lèvres, son contact qui devient magnétique quand elle est dans les parages. Ça conforte ton idée que c'est elle et qu'elle l'a toujours été. Ça te conforte aussi sur le fait que t'es un idiot et que t'a faillit gâcher pour de bon la plus belle chose que la vie t'es permise.

Tu la reposes sur le sol, t'a encore l'impression d'avoir ces lippes sur les tiennes, empreinte de son baiser indélébile. Ça t'a manqué, tes mirettes brillent presque autant que les étoiles qui inondent le ciel au dessus de vous. Tu l'entends, ces mots te brisent, tu sais que tu lui as fais du mal et t'a pas l'intention de recommencer. Ça aurait bien trop horrible et tu l'es pas à ce point. Tes doigts qui remontent le long de sa colonne vertébrale, puis son épaule pour finir par redresser son menton. Pupilles qui se renouent.

" Je te le promets. " que tu lui lâches.

T'es sincère, t'espère qu'elle le voit dans tes yeux. Tu sais très bien de quoi elle parle et elle avait pas besoin de préciser quoi qu'il arrive. Puis tu la sers dans tes bras, étreinte pleine de nostalgie à nouveau. Puis tu la relâches, pour lui laisser un peu d'espace, elle en a sûrement besoin. Tu chamboules à nouveau sa vie. Tu regardes votre maison, plus précisément la terrasse et tu te retournes vers elle.

" On retourne là-bas ? T'a une pizza a manger après qu'on ai fini de fumer.. " que tu lui glisses en l'invitant à vous rendre de nouveau sur la terrasse.

Puis en fait, tu lui laisses pas le choix, tu la soulèves de terre. La posant sur ton épaule, et reprenant la direction de votre maison. Tu ris un peu en la sentant se débattre un peu au début et quand vous arrivez pas loin, tu la reposes sur le sable.

" Voilà madame, vous êtes à destination " dis-tu en rigolant doucement.

Tu t'assois sur les marches, rattrapant ton joint et l'allumant de nouveau avant d'inspirer la fumée, alors que tu la regardes faire. Comme si ton regard ne pouvait pas s'éloigner d'elle maintenant que tu l'as retrouvé.
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tu sais que par cette façon d'agir, à penser au pire au lieu du meilleur pourrait être mal perçu, comme si tu voulais faire machine arrière, comme si t'avais pas envie d'arranger les choses. pourtant c'est tout l'inverse, des bases solides, c'est ce que tu veux, ce dont tu as besoin pour ne pas te sentir perdue entre le cœur et la tête. prête à tout pour te protéger, pour ne pas sombrer à nouveau, t'as besoin d'être certaine que ce sera toujours la meilleure des décisions à prendre. vous deux c'est l'évidence.

caeden il a toujours eu cette capacité à lire en toi comme dans un livre ouvert, tant d'années à ses côtés qu'il pourrait anticiper chacune des réactions, et tout l'monde sait – surtout lui, qu't'es du genre à laisser tes émotions sortir sans véritable limite, filtre, contrôle. alors tu l'sens, l'retour du contact, les poils qui s'hérissent, les frissons qui suivent le tracé à travers le sweat-shirt, jusqu'à ton visage. mirettes plantées dans les siennes en attendant la suite, comme une gamine qui espère.

puis y a ces trois mots, c'pas beaucoup trois, mais c'est sans aucun doute ceux que tu attendais le plus. à ne pas se méprendre, il s'agit d'une promesse – il existe d'autre trois mots convenant au contexte, mais ça t'a pas besoin de l'entendre.
le contact suffit, amplement, ses bras qui t'enlacent une nouvelle fois, c'est comme si il rechargeait tes batteries, te donnait enfin l'énergie dont t'avais tant besoin. comme si il remplissait le vide qui nécrosait ton cœur.
hochement de tête, et pourtant, t'as même pas l'temps qu'tes mots suivent la réponses qu't'es rapidement envoyée sur son épaule, poids plume, il en a jamais trouvé grand mal avec ses gros bras.
« – c'est vrai, en plus j'commence un peu à avoir faim... » t'avais pas vraiment eu l'temps d'faire un vrai repas pendant ta garde, à chaque fois interrompue par la sirène de la caserne. le mythe est réel – c'est souvent quand on s'met à table que ça sonne.

« – j'avais oublié à quel point c'moyen de transport était pratique » que tu lâches en riant doucement. tu taquines, pourtant, tu te rappelles de toutes ces fois où après des soirées entre amis, où t'avais opté pour des talons, où vous décidiez de rentrer par la plage, parce que plus pratique selon le lieu de la soirée, t'avais pu finir sur son dos, sur ses épaules. un jeu, comme deux gamins, les deux gamins que vous étiez, que vous êtes toujours, que vous avez toujours été.
puis quand il te dépose sur la terrasse, sur ta terrasse, t'récupères ton joint que tu t'empresses d'allumer. parce que lui aussi c'est l'premier de la journée, depuis la fin d'ta garde tout simplement. de retour sur ton rebord de fenêtre là où ton petit cendrier acheté au marché, fait en canette de pepsi, résidait depuis la dernière fois. tu t'en rappelles encore, c'dernier joint sur la terrasse avant de prendre l'avion pour tokyo.

« – t'as fini d'me fixer... » qu'tu lâches en ricanant doucement, évidemment qu'tu sens le regard posé sur toi, c'pas désagréable, mais ça t'rend timide. pourtant tu devrais pas, c'regard il l'a posé un milliard de fois sur toi.
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Tout ce que tu lui dis, ce sont des paroles que tu penses au plus profond de toi. T’as fais attention a pas dire n’importe quoi et ce ne sont que des mots sincères. T’a pesé le pour et le contre parce que tu veux pas qu’elle pense que tu fais ça pour l’amadouer. Tu veux te racheter, tu veux arranger les choses entre vous, reprendre votre histoire là où vous l’aviez laissé avant le japon. Mais t’es pas un charlatan, t’oserai jamais la reconquérir pour lui refaire du mal après ou par facilité. C’est pas toi ça. Et elle le sait alors t’en doute pas -trop- surtout quand tu l’admires sourire à nouveau.

Y’a pas que ça qui te fait quelque chose, son contact. La douceur de sa peau d’ivoire que tu parcoures à nouveau. Ça te rend faible, et ce soir tu l’cacheras pas. Pas avec elle. Elle est ta faiblesse et quelque part tu penses qu’elle s’en doute aussi. Puis tu souris quand elle t’annonce que son estomac crie famine, tu t’es donné pour ce repas alors t’espères qu’elle aimera aussi.

“ T’en mieux tu vas aimer, j’en suis sure ” que tu lâches plutôt sûre de toi. Ou t’essayes de te convaincre que t’es pas si mauvais cuisinier va savoir.

Bois de votre terrasse est rejoint, cône cramponné à tes lèvres, ça t’aide à calmer ton palpitant. Son rire te rend plus vivant, c’est bête mais toi t’a l’impression d’avoir découvert un trésor. T’osais plus imaginer qu’un jour tu aurais le privilège d’être témoin de cette scène. Pourtant tu l’adores son rire, il est a son image doux et gracieux. Ça fait parti des choses qui te plaise chez elle et depuis le début.
Et à ces mots tu te rends compte qu’effectivement t’a surement l’air d’un fou à la fixer depuis quelques minutes mais tu pouvais pas t’en empêcher. Pourtant tu sursautes avant de détourner le regard, tes yeux la fixaient mais toi tu pensais à mille chose. Tirer sur ton joint allait sûrement t’aider à calmer le jeu.

“ pardon.. ” que tu lui répond en rigolant avant d’expulser la fumée dans l’air.

Ça te fait encore drôle de la revoir à cette place qui contient son emprunte, quand tu la cherchais elle etait toujours à cet endroit. Alors ça te plaisait plus que ce que tu t’imaginais qu’elle reprennes cette place. Puis tu te lèves et viens écraser ta fin de joint dans le fameux cendrier qui n’avait pas bougé non plus. T’es infiniment proche d’elle, alors tu lui glisses juste ces quelques mots en embrassant la peau de son front.

“ j’vais faire réchauffer et finir les détails, prends ton temps et rejoins moi quand t’a fini. ”

Après quoi, tu t’engouffres de nouveau entre vos murs, prenant la direction de la cuisine pour reprendre la préparation du plat
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à aucun moment t'vas douter de ses paroles, t'connais bien trop caeden pour savoir qu'c'est déjà pas le genre de gars à mentir, mais aussi, t'connais les signes qui montre qu'il est sincère. des années qui font qu'il n'peut pas t'faire croire quoi que ce soit, t'es une de ceux qui le connaissent par cœur. liste restreinte, ses parents, marta, toi, vingt années déjà.
alors quand il t'dit les choses, parle l'coeur ouvert, t'crois chacune de ses paroles. et ça t'fais du bien, ça t'rassure tellement.

sourire aux lèvres à ses paroles, toi aussi t'es sûre.
« – j'en doute pas oui », lippes qui s'étirent un peu plus, t'es redevenue la june qu'il a toujours connu. celle qu'il a aimé, qu'il aime peut-être encore.fini les nuages noirs grondant au dessus d'ta tête, fini les traits tirés vers le bas comme si l'sol les attirait. t'es pétillante, comme tes pupilles qui scintillent. pourtant faut qu'tu calmes ton ardeur, tu l'sais, t'as pas envie d'te ridiculiser, d'donner l'impression d'en faire un peu trop. d'effrayer aussi – même si tu t'doutes que ça n'arrivera pas, t'préfères prévenir, que ramer, encore.

l'pardon qui frappe dans ta tête, parce que t'as l'impression qu'lui aussi il veut pas faire de faux pas. comme si vous marchiez sur des œufs, conscient qu'les bases sont fragiles, conscients peut-être désireux, d'les renforcer avant de continuer reprendre la construction.
t'balayes ça de la main, sourire toujours accroché à ton visage, l'air de dire qu'finalement, si il veut vraiment, il y a droit. parce que finalement même si ça met pas forcément à l'aise, quand l'regard s'en va, on l'cherche, comme si il manquait déjà. c'd'ailleurs le tien qui s'relève vers lui qui s'approche, dépose son joint dans l'cendrier. puis y a ce baiser sur le front. cette impression de déjà vu, l'genre de moment qui te paraît familier. qu't'as voulu oublier, comme une fausse amnésie, comme si t'avais envie d'mettre sous silence vos souvenirs, vos habitudes, votre quotidien.

hochement de tête alors que tu restes sur ce, ton, ce rebord de fenêtre, terminant le joint, appréciant la vue. l'retour à la maison, t'as du mal à réaliser qu't'es là. alors bien sûr qu'fallait que tu reviennes à un moment, à la base tu t'étais imaginé récupérer tes affaires, mais t'es pas du tout dans cette dynamique. et au vu des affaires encore disposée partout dans la maison comme si elles t'attendaient, lui non plus.

quelques lattes plus tard, t'écrases le joint, rejoingnant son mégot déposé un peu plus tôt, tu glisses à travers la baie vitrée, t'rendant directement dans la cuisine. t'adossant contre la porte t'souris doucement en le voyant s'appliquer.
« – t'as besoin d'aide ? » qu'tu demandes, savourant déjà par l'odeur la pizza qui t'attend.
« – ça m'donne tellement faim déjà l'odeur », léger rire en l'avouant, comme timide de cette révélation.
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Ces paroles qui nourrissent la réassurance auquel tu t'accroches parce que t'a envie que tout se passe bien, nous pas parce que t'es stressé. Mais t'a envie qu'elle passe un bon moment, qu'elle se souvienne de ce moment comme celui de vos retrouvailles et que cela marque une nouvelle aire entre vous. Alors tu souris, à nouveau, décidément il te lâche pas celui là.

Tu te sens bizarre, et pas à cause du joint. Tu te sens de nouveau comblé, de nouveau toi-même. Car en partant, elle avait emporté une partie de toi avec elle, et là t'es à nouveau au complet. Tu comprends encore plus l'impact qu'elle a sur toi. Blondie n'est pas que ta femme sur le papier, blondie détient une part de ton âme. Et tu comptes plus la laisser s'enfuir, encore moins par ta faute.
T'as fuis son regard à sa demande mais quand tu t'approches, le naturel est revenu au galop. Pupilles ne se lâchent pas et l'idée te déplait pas. Bien au contraire, ça t'étonnes pas. Baiser pour clore l'instant, tu rentres.

T'en profite pour terminer la pizza en disposant de la buratta et de la mâche fraiche sur la base déjà cuite, et alors que t'es concentré tu te fais surprendre par June que tu n'as pas entendu rentrer. Alors tu lèves les yeux vers elle, tu souris à nouveau. Avant de réfléchir à sa question, t'a envie qu'elle apprécie juste. Alors tu t'éclaircis la gorge.

" Assis toi à table, je gères.. " que tu lui dis en fouillant à droite à gauche.

Tu te donnes à fond pour rien oublier, rien râter. Tu ris de toi, parce que tu te sens idiot, comme un ado à son premier rendez-vous. Ça éclaircie ton visage, parce qu'au fond c'est pas si déplaisant. Ça te rappelle des souvenirs, des bons.
Alors que t'a découpé les parts, tu t'approches de la table, la servant au passage et après quoi tu t'attèles à servir vos verres de ce vin que t'a sélectionné puis tu réfléchis. Un instant où t'es en pause afin de savoir si t'a rien oublié. Tu penses à rien alors enfin tu t'assois à ton tour, et tes yeux retombent dans les siens.
Tu souris bêtement avant d'arriver enfin à prononcer quelque chose.

" Bon, et bien, bon appétit.. " avec une voix un brin hésitante ou stressée, tu sais pas trop.

Tu prends ton verre et le lève afin de trinquer avec elle. Tu cherches encore tes mots, à quoi lever votre verre. T'a trop de mot qui te viennent en tête mais t'a pas envie de paraître vieux veux ou d'en faire trop. Mais t'a aussi envie de marquer le coup.

" À nous.. " dit-il doucement
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