rp aléatoire : anwar & marta
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rp aléatoire : anwar & marta

gravity's holdin' me back
As it is
As it is
messages : 437
pseudo : as it was.
id card : (avatar) evermore (picture) jakob owens sur unsplash. (gif) hungergamez.
à contacter : merci de contacter les admins individuellement plutôt que ce compte.
rp aléatoire : anwar & marta 3829fa12f45679aa48599c9137c11115
présentation : https://asitwas.forumactif.com/
fiche de liens : https://asitwas.forumactif.com/
instagram : https://asitwas.forumactif.com/
   
 
rp aléatoire
「 feat.  @Anwar Nasr & @Marta Dunn
tw: écrire ici les tw contenus dans votre rp

Pour toi, Anwar, la Saint-Valentin rime avec désespoir et soirée vraiment à l'eau de rose, toi qui es célibataire et en quête du grand amour. Enfin, pas aujourd'hui, car c'est très morose que tu débutes cette journée. C'est pourtant joyeusement que tu as décidé d'aller à l'encontre de cette tradition, ayant organisé une soirée de "no valentine's day", avec tes ami‧es célibataires. Et pourtant, c'est devant ta tablée bien vide que tu te retrouves ce soir, Anwar. Tes amis qui t'ont fait faux bond pour x ou y raisons, un repas ou rencard de dernière minute. Tu es donc bel et bien seul‧e pour cette fichue soirée, Anwar. Toi Marta, tu t'en fiches complètement de cette soirée, c'est donc ici, dans ce bar/brasserie que tu es allé te restaurer seul‧e. Et Anwar ne passe pas inaperçue, dans son coin privatisé et bien désert.
-- Il n'y a aucun ordre défini, débute le rp qui le souhaite.  
-- Une fois le rp terminé, n'oubliez pas d'aller le faire archiver.

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sauf sous indication contraire, merci de ne pas envoyer de mp sur ce compte.
MOON up all night
Anwar Nasr
Anwar Nasr
messages : 119
pseudo : Tama (il)
id card : mena massoud, (av) frenchandfurious, (gifs) wickedwitches, pochunts
à contacter : anwar
triggers : rien, tant que c'est discuté en amont ♥
warnings : suicide d'un membre de la famille, dépression
présence : à peu près tous les jours de la semaine
rp aléatoire : anwar & marta 43bce54d2742810f27eeaf76f8dd834c04f8c5b4
âge : né à Alexandrie, en Égypte, un 19 avril, la journée la plus chaude de l’année, le petit Anwar nait. Il n’en garde que très peu de souvenir de la ville mais ça ne l’empêche pas d’être fier d’être né là-bas. Du haut de ses 30 ans, la trentaine est enfin arrivée, elle l'effraie toujours autant, et l’état de sa vie n’a rien permettant de le rassurer.
occupation : journaliste dans l’âme, sans aucun doute. Faits divers, entrevues locales, Anwar veut et tente de capturer tout ce qui se passe à Oceanside. Toujours un calepin dans la poche arrière, un curieux dans l’âme, il n’y a rien qui le satisfasse plus que ce travail. Il n’empêche que la vie en Californie coûte cher, il enchaîne les petits boulots sur le côté depuis la vingtaine. Dans les dernières années, son deuxième gagne-pain est devenu les combats clandestins, un « hobby » auquel il a accroché après avoir commencé la boxe. Malheureusement, les vieilles habitudes ont la vie dure, et même maintenant que son travail pourrait lui permettre de vivre confortablement, il continue cette pratique illégale.
statut civil : célibataire, mais pas forcément fier. L’amour et les relations lui échappe, pas faute d’essayer, il enchaîne les coups d’un soir et n’arrive pas à rester avec la même plus d’une semaine. À la fois envie de se caser, à la fois incapable de s’attacher aux gens, l’entre deux commence à devenir insoutenable.
orientation : bisexuel, tout le monde le sait depuis longtemps. Avec un coming-out étonnamment aisé, Anwar assume qu’il est depuis longtemps, s’engageant dans des relations avec des hommes et des femmes.
habitation : appartement 92, south oceanside
pronom ig : il
disponibilités : (1/6 libres)

www ‧ Kelia
www ‧ Oliva
www ‧ Sage
www ‧ Marta
www‧ Haven

infos rp : — en général pas moins de 500 mots et pas plus de 2000 mots, dépend de mon partenaire et de l'inspiration!
— dialogues en anglais ou en français
— au moins une réponse par semaine
— couleur des dialogues #D37676

   
 
no. 1 party anthem
「 feat. @Marta Dunn ; février 2024 」
tw: mention de sexe, de nudité, langage vulgaire

Une fois n’est pas coutume, Anwar n’a pas envie de se lever, ce matin. Un 14 février, journée redoutée parmi les journées redoutées. Lui qui n’a pas l’habitude de se montrer sentimental, il n’a pourtant pas de difficulté à s’avouer que ce réveil est particulièrement morose. Ce serait plutôt difficile d’être dans le déni, vu la force des émotions. Les années s’enchaînent et il n’a toujours pas passé une seule Saint-Valentin avec quelqu’un de réellement spécial. Il y a eu les coups d’un soir, les partenaires de quelques semaines, mais il n’a jamais vraiment été avec quelqu’un un 14 février. Et pour lui, qui approche dangereusement la trentaine, qui se dit de plus en plus que peut-être qu’il n’est pas fait pour se caser, peut-être qu’il ne possède pas le composant émotionnel nécessaire à ça, peut-être qu’il n’est fait que pour baiser de temps en temps pour assouvir ses pulsions, eh bien c’est déprimant.

« Arrête d’y penser, putain. »

Il se murmure lui-même dans son lit, incapable de supporter le silence oppressant qui règne dans sa chambre et qui décuple le volume de ses pensées. Tout est insupportable. Anwar lance du Arctic Monkeys sur les haut-parleurs de son petit appartement, afin d’étouffer le silence, et sort de son lit, nu comme un verre, avant de se diriger vers la douche. La routine matinale est beaucoup moins rapide qu’à l’accoutumée. Anwar traine des pieds, pourtant maintenant bien réveillé, il arrive à peine à se faire à manger alors qu’il contemple le reste de sa journée. Un mercredi bien plat : pas d’interviews planifiées, pas d’article en vue, aucune piste à explorer… Le journaliste a une journée de travail bien triste devant lui. Et celle-ci se confirme dès qu’il commence à travailler sur la petite table qui lui sert de bureau. Les déceptions commencent à s’accumuler, et Anwar sent la déprime qui le guette, il sent le vide vers lequel il est entraîné depuis plusieurs années. Les heures défilent, et la tristesse l’emporte de plus en plus sur le brun, qui est incapable de se distraire proprement.

Pendant qu’il divague passivement sur son téléphone, il retombe sur quelques messages échangés avec sa sœur jumelle, quelques semaines plus tôt. Tu devrais sortir, un peu. Ce sont les mots que fixent Anwar pendant une bonne dizaine de seconde, avant de soupirer. Un plan final, l’ultime recours. Le travail ne peut pas le distraire, et après son combat d’hier (dont il garde encore quelques bleus peu flatteurs sur le torse), il n’est pas près de retourner s’entraîner. Il ne reste donc que cette option : sortir. Une option que redoute Anwar, une option qui ne l’enchante pas immédiatement, mais ça semble être la seule option qu’il lui reste. Les sorties entre ami·es se font de plus en plus rares, surtout depuis les derniers mois, mais il est peut-être temps pour lui de faire un acte de foi : après tout, peut-être que tout va bien se passer.

Alors il commence à envoyer des messages pour mettre sur pied une petite soirée « no-valentine’s day », un prétexte stupide pour simplement sortir et se divertir le temps d’une soirée. Anwar sait qu’au final, ça ne changera rien à sa situation, mais la journée est déjà assez pénible comme ça, s’il reste dans son appartement toute la journée, il sait qu’il finira par exploser. Sa journée de travail se transforme en journée de planification alors qu’il cherche un bar pour réserver à la dernière minute, et réunit ses ami·es célibataires. Une fois fait, il part se préparer. S’il doit sortir, autant le faire bien : Anwar met sur pied sa meilleure tenue, se permettant de revêtir quelque chose de beaucoup plus aguicheur qu’à son habitude, une chemise dont l'ouverture descend profondément au milieu de son torse, révélant un corps plutôt sculpté par les années de boxe et de combats clandestins. Ces cheveux sont parfaitement coiffés, bien qu’un peu plus long qu’il ne l’aurait voulu, alors que ses petites bouclettes commencent se montrer de plus en plus sauvages.

« Bon. T’y es. Pas de retour en arrière, maintenant. »

Il se regarde dans le miroir quelques instants, puis quitte son appartement, prêt à ne plus penser à la tristesse de la Saint-Valentin.

Malheureusement, l’univers avait d’autres plans pour lui. Une fois arrivé là-bas, les minutes défilent et personne ne pointe le bout de son nez. Il reçoit, un, puis deux, puis trois messages expliquant pourquoi il est tout seul, dans ce coin privatisé, et chaque message le fait soupirer de plus en plus. Il se tâte à simplement partir, puis il voit les quelques shots qu’il a commandé en préparation pour l’arrivée de ses ami·es.

« Et puis merde… »

Anwar, sans considérer son geste, prend un des shots étalés sur la table. Il est venu pour se changer les idées, et il le fera avec ou sans eux.

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despair in the departure lounge
it feels like he's just nowhere near, you could well be out on your ear. this thought comes closely followed by the fear, and the thought of it makes you feel a bit ill.
STARS burning in the skies
Marta Dunn
Marta Dunn
messages : 185
pseudo : fauve (elle)
id card : isabela juliana (avatar - erynestuff ; gif - malbora)
multicomptes : ellie (emily bador) & frankie (b. kish) & Beth (d. silvers)
à contacter : Le personnage impliqué dans la discussion
rp aléatoire : anwar & marta C6297d9f350c4a70730bd2f935efbb459caca7e8
âge : (vingt-six ans) que tu casses les murs à coup de pied.
occupation : (thanatopractrice) à sublimer la mort, à apprécier le silence, à respecter la vie.
statut civil : (célibataire) pansant les corps, reniant les coeurs.
orientation : (hétéro) que les hommes dans ton lit, sans jamais avoir eu quelque curiosité.
pronom ig : elle
disponibilités : (full) Josh - Soobin - Savannah - Maisy - Finnick - Leslie - Anwar - Taehyeong - Kihyun - Yoona
   
 
「 no. I parthy anthem 」
∙ feat. @Anwar Nasr ; février 2024 ∙
tw: langage cru, insultes.

14 février. La date qui résonne dans le cœur de tant de personnes. Pour toi ce n'est qu'un mercredi comme les autres. Avec plus de nanas larmoyantes et de queues dressées que d'habitude. Date qui rappelle à tant de monde leur solitude amère. Le jour des remises en question où chaque nana se dégoute, critique chacun de ses défauts et du pourquoi elles sont encore célibataires. Comme si ça avait toujours avoir avec le physique et pas avec leur absence de personnalité, leur manière de casser les couilles de tout le monde, d'être jalouse, acerbe, constamment dans la comparaison avec ses pairs. Les mecs en deux catégories, les canards qui essaient de trouver la meilleure manière de faire plaisir à leur meuf, à grand coup de roses, de chocolats et de restaurants chics parce que c'est la Saint-Valentin mais qui ne feront plus rien le lendemain, revenant à leur vie tranquille, les pieds dans le fauteuil à se débiliser avec leur manette à la con. Les autres mecs s'amusant à swiper sur Tinder, pour essayer de pécho les meufs citées ci-dessus, à grand coup de romantisme et de phrases bateaux, pour quelques orgasmes et un prénom déjà oublié le lendemain. C'est d'une tristesse. Tu étais une de ces nanas avant, avant Soobin. Attendant ce jour avec impatience, attendant le bouquet de rose, le bijou où n'importe quoi de matériel qui pourrait prouver son amour. La rupture a définitivement retiré la Saint Valentin et le romantisme de ton cœur. Nan tout ça ce n'est plus pour toi. Alors t'essaies de faire abstraction de toutes ces fioritures présentes autour de toi, de toutes les affiches, des couples mains dans la main, des roses, des regards amoureux qui te dégoutent. Vivement demain, que tout ce tapage commercial se termine enfin, que les gens redeviennent des connards sans aucun ressentiment pour les autres. Toi tu as une manière bien à toi de fêter cette fête, te saouler la gueule, à grand coup de shot de vodka et de bière plate. Alors quand t'arrives dans le bar, le serveur te sert directement ton verre, sacrée de vie de merde pour devenir à ce point une habituée du comptoir. La soirée qui commence doucement à arriver. Les gens qui rentrent, tous bien saper, venus boire un premier verre avant de sortir, au restaurant, en boite. Tu ne peux t'empêcher d'analyser cette nana, le décolleté qui aurait pu aller jusqu'au nombril et son envie de se faire déshabiller avant même le plat de résistance, typique. Faut dire que t'es assez douée que pour cerner les gens. Ca doit jouer de côtoyer autant les froids. Au moins, eux ne parlent pas, plus, et t'as pas besoin de voir ces avalanches de niaiseries. Tu plains le barman, toi t'aurais jamais réussi à écouter les gens, trop la flemme. T'en es déjà à ta deuxième bière quand tu vois ce type arriver. Plutôt pas mal, qui regarde des plateaux de shots avec un air morne. Du style à s'être fait mettre un lapin. Coup classique aussi. T'essaies de miser sur le temps qu'il va mettre pour prendre le premier shot, pour enfin se laisser aller, comprendre que la soirée ne se passera pas comme il l'avait prévu. Faut cinq minutes, un peu moins, avant qu'il entame le premier shot. Bien, bien. Après tout il est seul, toi aussi, autant faire connaissance, non ? tout ces shots rien que pour toi ? Impressionnant tu observes un peu autour de toi avant de voir le carton, "no'valentine day" ok ok on est dans cette catégorie là. T'es dans quelle catégorie toi ? Le mec qui n'aime pas la Saint-Valentin parce qu'il est seul et malheureux ? Que l'amour ça fait souffrir ? tu termines ta bière Ou c'est juste un prétexte pour pouvoir picoler jusqu'à plus savoir marcher ? tu ris, faut dire que finalement, peut-être que toi aussi, tu n'avais pas enfin de terminer cette soirée seule, Saint Valentin ou pas.
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Anwar Nasr
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rp aléatoire : anwar & marta 43bce54d2742810f27eeaf76f8dd834c04f8c5b4
âge : né à Alexandrie, en Égypte, un 19 avril, la journée la plus chaude de l’année, le petit Anwar nait. Il n’en garde que très peu de souvenir de la ville mais ça ne l’empêche pas d’être fier d’être né là-bas. Du haut de ses 30 ans, la trentaine est enfin arrivée, elle l'effraie toujours autant, et l’état de sa vie n’a rien permettant de le rassurer.
occupation : journaliste dans l’âme, sans aucun doute. Faits divers, entrevues locales, Anwar veut et tente de capturer tout ce qui se passe à Oceanside. Toujours un calepin dans la poche arrière, un curieux dans l’âme, il n’y a rien qui le satisfasse plus que ce travail. Il n’empêche que la vie en Californie coûte cher, il enchaîne les petits boulots sur le côté depuis la vingtaine. Dans les dernières années, son deuxième gagne-pain est devenu les combats clandestins, un « hobby » auquel il a accroché après avoir commencé la boxe. Malheureusement, les vieilles habitudes ont la vie dure, et même maintenant que son travail pourrait lui permettre de vivre confortablement, il continue cette pratique illégale.
statut civil : célibataire, mais pas forcément fier. L’amour et les relations lui échappe, pas faute d’essayer, il enchaîne les coups d’un soir et n’arrive pas à rester avec la même plus d’une semaine. À la fois envie de se caser, à la fois incapable de s’attacher aux gens, l’entre deux commence à devenir insoutenable.
orientation : bisexuel, tout le monde le sait depuis longtemps. Avec un coming-out étonnamment aisé, Anwar assume qu’il est depuis longtemps, s’engageant dans des relations avec des hommes et des femmes.
habitation : appartement 92, south oceanside
pronom ig : il
disponibilités : (1/6 libres)

www ‧ Kelia
www ‧ Oliva
www ‧ Sage
www ‧ Marta
www‧ Haven

infos rp : — en général pas moins de 500 mots et pas plus de 2000 mots, dépend de mon partenaire et de l'inspiration!
— dialogues en anglais ou en français
— au moins une réponse par semaine
— couleur des dialogues #D37676

   
 
no. 1 party anthem
「 feat. @Marta Dunn ; février 2024 」
tw: langage vulgaire, consommation d'alcool

La règle se confirme, d’années en années. La Saint-Valentin, ce n’est pas pour Anwar. Les embrouilles le trouvent toujours en ce jour maudit, et cette année, ce n’est même pas à cause de fréquentations amoureuses, ce sont ses amis qui le laissent tomber. Amis, peut-être un grand mot. C’est plus apte de dire que ce sont les gens qui tolèrent Anwar en ce moment, et qui arrêteront sûrement de le tolérer d’ici peu. C’est toujours un peu comme ça que ça se passe, avec le brun. Il est charismatique, il se fait des amis facilement, mais pour les garder, c’est plus compliqué. Même chose avec les meufs et mecs qu’il a pu fréquenter au fil des années : très facile de les charmer, plus difficile de les faire rester à ses côtés. Il faut dire qu’il n’y met pas énormément d’effort. Anwar se dit que peut-être qu’il est en train de se faire punir pour ce trait de caractère, alors qu’il reçoit les messages l’informant qu’il va sûrement passer la soirée seul. Il lâche un long soupir et éteint son téléphone. « No-Valentine’s Day » est officiellement un échec retentissant qui ne fait que conforter le journaliste dans les convictions qu’il avait au début de la journée : mettre de l’effort dans ce genre de chose, c’est la meilleure façon d’être déçu. Il aurait pu avoir une journée productive, se lancer dans son travail, prendre un combat pour ce soir, mais au lieu de tout ça, il se retrouve tout seul, dans un bar, habillé sexy pour personne en particulier.

Mais ça ne veut pas dire qu’il va rester tout penaud. Quand les nouvelles stratégies ne marchent pas, on retourne aux anciennes. Anwar regarde les petits verres en face de lui, murmure un juron, puis en attrape un pour prendre un shot. Immédiatement, tout est plus facile. Il sent l’alcool descendre le long de sa gorge et ferme les yeux pour apprécier ce moment un peu plus. Le stress disparait, l’anxiété d’être seul, dans un bar, à une table privée passe à la trappe en faveur de la douce délivrance de ce premier shot. Avant qu’il ait le temps d’en prendre un deuxième, une femme l’approche. Il s’arrête, la scrute de haut en bas. Plutôt jolie, une bière en main… Elle n’est clairement pas là pour la Saint-Valentin, sinon elle n’aurait pas approché le gars tout seul qui fixe un bon nombre de verres à shot. Anwar jette un coup d’œil derrière elle, essayant de repérer si elle est avec un groupe, sans succès. Une fille toute seul, dans un bar, un 14 février : soit elle est là car elle ne veut pas avoir à gérer la Saint-Valentin, soit elle est là précisément pour la Saint-Valentin. Avant qu’il puisse deviner la catégorie à laquelle elle appartient, elle le taquine sur le nombre de shot devant lui. « T’aurais dû me voir quand j’étais à l’université, je consommais le triple en deux fois moins de temps. » Il répond avec un simple sourire, l’observant alors qu’elle regarde ses alentours. Il voit ses yeux se poser sur le petit carton à sa table et soupire intérieurement. Ça ne donne pas une excellente image de lui, seul à sa table avec un carton comme ça. Il rit à sa question, et malgré le soulagement prodigué par l’alcool, il se sent devenir un peu embarrassé. « Eh bien, heureusement, je suis un grand garçon, je n’ai pas besoin d’excuse pour picoler. » Anwar prend un autre shot après avoir répondu sur le ton de la blague, avant d’inviter la femme à s’asseoir d’un geste de la main quelque peu impulsif. Anwar se connait, s’il est laissé à lui-même dans un bar avec une quantité considérable d’alcool devant lui, la soirée va mal se passer. Autant prendre cette opportunité. « Donc j’imagine que, s’il n’y a que deux catégories, je suis dans la catégorie de mec qui pense que l’amour ça fait souffrir. » Anwar regarde un peu autour de lui, observant pour la première fois depuis son arrivée les autres occupants du bar. Les gars qui se pavanent, les femmes qui se présentent comme objets sexuels… Pas le meilleur endroit pour décompresser.

Il repose les yeux sur la femme en face de lui. Sous la lumière suspendue au-dessus de sa table, il peut confirmer : elle est très jolie, ce qui évoque encore plus de questions. Ce n’est pas le genre de personne qu’il aurait imaginé seule un 14 septembre. Sentant sa curiosité monter, Anwar se penche un peu vers elle, pour ne pas laisser sa voix se noyer dans le brouhaha du bar. « Et toi, alors, quelle catégorie ? Trop forte et indépendante pour croire en l’amour ? Cœur récemment brisé ? Tu ne sembles pas non plus être le genre de fille qui a besoin d’excuse pour picoler, donc je vais assumer que y’a une raison profondément tragique qui fait que t’es venue parler au seul gars qui n’est clairement pas venu pour baiser ce soir. » Il lance sur un ton taquin, l’analysant avec des yeux légèrement plissés. Tant qu’à être ici, dans ce bar, autant se lancer dans son activité préférée, se dit Anwar : découvrir qui est l’inconnue en face de lui.  « Dans tous les cas, je me doute bien qu’il faut une raison assez forte pour passer la soirée entourée de mecs et de meufs en ruts. » Il désigne le reste des gens dans le bar d’un geste de la main, clairement avec un peu de dédain.

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