rp aléatoire : anwar & marta
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rp aléatoire : anwar & marta

gravity's holdin' me back
As it is
As it is
messages : 527
pseudo : as it was.
id card : (avatar) evermore (picture) harli marten sur unsplash. (gif) annacolemans.
à contacter : merci de contacter les admins individuellement plutôt que ce compte.
rp aléatoire : anwar & marta 13047d8dc64587121ee2556365f22300234137bf
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rp aléatoire
「 feat.  @Anwar Nasr & @Marta Dunn
tw: écrire ici les tw contenus dans votre rp

Pour toi, Anwar, la Saint-Valentin rime avec désespoir et soirée vraiment à l'eau de rose, toi qui es célibataire et en quête du grand amour. Enfin, pas aujourd'hui, car c'est très morose que tu débutes cette journée. C'est pourtant joyeusement que tu as décidé d'aller à l'encontre de cette tradition, ayant organisé une soirée de "no valentine's day", avec tes ami‧es célibataires. Et pourtant, c'est devant ta tablée bien vide que tu te retrouves ce soir, Anwar. Tes amis qui t'ont fait faux bond pour x ou y raisons, un repas ou rencard de dernière minute. Tu es donc bel et bien seul‧e pour cette fichue soirée, Anwar. Toi Marta, tu t'en fiches complètement de cette soirée, c'est donc ici, dans ce bar/brasserie que tu es allé te restaurer seul‧e. Et Anwar ne passe pas inaperçue, dans son coin privatisé et bien désert.
-- Il n'y a aucun ordre défini, débute le rp qui le souhaite.  
-- Une fois le rp terminé, n'oubliez pas d'aller le faire archiver.

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sauf sous indication contraire, merci de ne pas envoyer de mp sur ce compte.
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no. 1 party anthem
「 feat. @Marta Dunn ; février 2024 」
tw: mention de sexe, de nudité, langage vulgaire

Une fois n’est pas coutume, Anwar n’a pas envie de se lever, ce matin. Un 14 février, journée redoutée parmi les journées redoutées. Lui qui n’a pas l’habitude de se montrer sentimental, il n’a pourtant pas de difficulté à s’avouer que ce réveil est particulièrement morose. Ce serait plutôt difficile d’être dans le déni, vu la force des émotions. Les années s’enchaînent et il n’a toujours pas passé une seule Saint-Valentin avec quelqu’un de réellement spécial. Il y a eu les coups d’un soir, les partenaires de quelques semaines, mais il n’a jamais vraiment été avec quelqu’un un 14 février. Et pour lui, qui approche dangereusement la trentaine, qui se dit de plus en plus que peut-être qu’il n’est pas fait pour se caser, peut-être qu’il ne possède pas le composant émotionnel nécessaire à ça, peut-être qu’il n’est fait que pour baiser de temps en temps pour assouvir ses pulsions, eh bien c’est déprimant.

« Arrête d’y penser, putain. »

Il se murmure lui-même dans son lit, incapable de supporter le silence oppressant qui règne dans sa chambre et qui décuple le volume de ses pensées. Tout est insupportable. Anwar lance du Arctic Monkeys sur les haut-parleurs de son petit appartement, afin d’étouffer le silence, et sort de son lit, nu comme un verre, avant de se diriger vers la douche. La routine matinale est beaucoup moins rapide qu’à l’accoutumée. Anwar traine des pieds, pourtant maintenant bien réveillé, il arrive à peine à se faire à manger alors qu’il contemple le reste de sa journée. Un mercredi bien plat : pas d’interviews planifiées, pas d’article en vue, aucune piste à explorer… Le journaliste a une journée de travail bien triste devant lui. Et celle-ci se confirme dès qu’il commence à travailler sur la petite table qui lui sert de bureau. Les déceptions commencent à s’accumuler, et Anwar sent la déprime qui le guette, il sent le vide vers lequel il est entraîné depuis plusieurs années. Les heures défilent, et la tristesse l’emporte de plus en plus sur le brun, qui est incapable de se distraire proprement.

Pendant qu’il divague passivement sur son téléphone, il retombe sur quelques messages échangés avec sa sœur jumelle, quelques semaines plus tôt. Tu devrais sortir, un peu. Ce sont les mots que fixent Anwar pendant une bonne dizaine de seconde, avant de soupirer. Un plan final, l’ultime recours. Le travail ne peut pas le distraire, et après son combat d’hier (dont il garde encore quelques bleus peu flatteurs sur le torse), il n’est pas près de retourner s’entraîner. Il ne reste donc que cette option : sortir. Une option que redoute Anwar, une option qui ne l’enchante pas immédiatement, mais ça semble être la seule option qu’il lui reste. Les sorties entre ami·es se font de plus en plus rares, surtout depuis les derniers mois, mais il est peut-être temps pour lui de faire un acte de foi : après tout, peut-être que tout va bien se passer.

Alors il commence à envoyer des messages pour mettre sur pied une petite soirée « no-valentine’s day », un prétexte stupide pour simplement sortir et se divertir le temps d’une soirée. Anwar sait qu’au final, ça ne changera rien à sa situation, mais la journée est déjà assez pénible comme ça, s’il reste dans son appartement toute la journée, il sait qu’il finira par exploser. Sa journée de travail se transforme en journée de planification alors qu’il cherche un bar pour réserver à la dernière minute, et réunit ses ami·es célibataires. Une fois fait, il part se préparer. S’il doit sortir, autant le faire bien : Anwar met sur pied sa meilleure tenue, se permettant de revêtir quelque chose de beaucoup plus aguicheur qu’à son habitude, une chemise dont l'ouverture descend profondément au milieu de son torse, révélant un corps plutôt sculpté par les années de boxe et de combats clandestins. Ces cheveux sont parfaitement coiffés, bien qu’un peu plus long qu’il ne l’aurait voulu, alors que ses petites bouclettes commencent se montrer de plus en plus sauvages.

« Bon. T’y es. Pas de retour en arrière, maintenant. »

Il se regarde dans le miroir quelques instants, puis quitte son appartement, prêt à ne plus penser à la tristesse de la Saint-Valentin.

Malheureusement, l’univers avait d’autres plans pour lui. Une fois arrivé là-bas, les minutes défilent et personne ne pointe le bout de son nez. Il reçoit, un, puis deux, puis trois messages expliquant pourquoi il est tout seul, dans ce coin privatisé, et chaque message le fait soupirer de plus en plus. Il se tâte à simplement partir, puis il voit les quelques shots qu’il a commandé en préparation pour l’arrivée de ses ami·es.

« Et puis merde… »

Anwar, sans considérer son geste, prend un des shots étalés sur la table. Il est venu pour se changer les idées, et il le fera avec ou sans eux.
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「 no. I parthy anthem 」
∙ feat. @Anwar Nasr ; février 2024 ∙
tw: langage cru, insultes.

14 février. La date qui résonne dans le cœur de tant de personnes. Pour toi ce n'est qu'un mercredi comme les autres. Avec plus de nanas larmoyantes et de queues dressées que d'habitude. Date qui rappelle à tant de monde leur solitude amère. Le jour des remises en question où chaque nana se dégoute, critique chacun de ses défauts et du pourquoi elles sont encore célibataires. Comme si ça avait toujours avoir avec le physique et pas avec leur absence de personnalité, leur manière de casser les couilles de tout le monde, d'être jalouse, acerbe, constamment dans la comparaison avec ses pairs. Les mecs en deux catégories, les canards qui essaient de trouver la meilleure manière de faire plaisir à leur meuf, à grand coup de roses, de chocolats et de restaurants chics parce que c'est la Saint-Valentin mais qui ne feront plus rien le lendemain, revenant à leur vie tranquille, les pieds dans le fauteuil à se débiliser avec leur manette à la con. Les autres mecs s'amusant à swiper sur Tinder, pour essayer de pécho les meufs citées ci-dessus, à grand coup de romantisme et de phrases bateaux, pour quelques orgasmes et un prénom déjà oublié le lendemain. C'est d'une tristesse. Tu étais une de ces nanas avant, avant Soobin. Attendant ce jour avec impatience, attendant le bouquet de rose, le bijou où n'importe quoi de matériel qui pourrait prouver son amour. La rupture a définitivement retiré la Saint Valentin et le romantisme de ton cœur. Nan tout ça ce n'est plus pour toi. Alors t'essaies de faire abstraction de toutes ces fioritures présentes autour de toi, de toutes les affiches, des couples mains dans la main, des roses, des regards amoureux qui te dégoutent. Vivement demain, que tout ce tapage commercial se termine enfin, que les gens redeviennent des connards sans aucun ressentiment pour les autres. Toi tu as une manière bien à toi de fêter cette fête, te saouler la gueule, à grand coup de shot de vodka et de bière plate. Alors quand t'arrives dans le bar, le serveur te sert directement ton verre, sacrée de vie de merde pour devenir à ce point une habituée du comptoir. La soirée qui commence doucement à arriver. Les gens qui rentrent, tous bien saper, venus boire un premier verre avant de sortir, au restaurant, en boite. Tu ne peux t'empêcher d'analyser cette nana, le décolleté qui aurait pu aller jusqu'au nombril et son envie de se faire déshabiller avant même le plat de résistance, typique. Faut dire que t'es assez douée que pour cerner les gens. Ca doit jouer de côtoyer autant les froids. Au moins, eux ne parlent pas, plus, et t'as pas besoin de voir ces avalanches de niaiseries. Tu plains le barman, toi t'aurais jamais réussi à écouter les gens, trop la flemme. T'en es déjà à ta deuxième bière quand tu vois ce type arriver. Plutôt pas mal, qui regarde des plateaux de shots avec un air morne. Du style à s'être fait mettre un lapin. Coup classique aussi. T'essaies de miser sur le temps qu'il va mettre pour prendre le premier shot, pour enfin se laisser aller, comprendre que la soirée ne se passera pas comme il l'avait prévu. Faut cinq minutes, un peu moins, avant qu'il entame le premier shot. Bien, bien. Après tout il est seul, toi aussi, autant faire connaissance, non ? tout ces shots rien que pour toi ? Impressionnant tu observes un peu autour de toi avant de voir le carton, "no'valentine day" ok ok on est dans cette catégorie là. T'es dans quelle catégorie toi ? Le mec qui n'aime pas la Saint-Valentin parce qu'il est seul et malheureux ? Que l'amour ça fait souffrir ? tu termines ta bière Ou c'est juste un prétexte pour pouvoir picoler jusqu'à plus savoir marcher ? tu ris, faut dire que finalement, peut-être que toi aussi, tu n'avais pas enfin de terminer cette soirée seule, Saint Valentin ou pas.
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no. 1 party anthem
「 feat. @Marta Dunn ; février 2024 」
tw: langage vulgaire, consommation d'alcool

La règle se confirme, d’années en années. La Saint-Valentin, ce n’est pas pour Anwar. Les embrouilles le trouvent toujours en ce jour maudit, et cette année, ce n’est même pas à cause de fréquentations amoureuses, ce sont ses amis qui le laissent tomber. Amis, peut-être un grand mot. C’est plus apte de dire que ce sont les gens qui tolèrent Anwar en ce moment, et qui arrêteront sûrement de le tolérer d’ici peu. C’est toujours un peu comme ça que ça se passe, avec le brun. Il est charismatique, il se fait des amis facilement, mais pour les garder, c’est plus compliqué. Même chose avec les meufs et mecs qu’il a pu fréquenter au fil des années : très facile de les charmer, plus difficile de les faire rester à ses côtés. Il faut dire qu’il n’y met pas énormément d’effort. Anwar se dit que peut-être qu’il est en train de se faire punir pour ce trait de caractère, alors qu’il reçoit les messages l’informant qu’il va sûrement passer la soirée seul. Il lâche un long soupir et éteint son téléphone. « No-Valentine’s Day » est officiellement un échec retentissant qui ne fait que conforter le journaliste dans les convictions qu’il avait au début de la journée : mettre de l’effort dans ce genre de chose, c’est la meilleure façon d’être déçu. Il aurait pu avoir une journée productive, se lancer dans son travail, prendre un combat pour ce soir, mais au lieu de tout ça, il se retrouve tout seul, dans un bar, habillé sexy pour personne en particulier.

Mais ça ne veut pas dire qu’il va rester tout penaud. Quand les nouvelles stratégies ne marchent pas, on retourne aux anciennes. Anwar regarde les petits verres en face de lui, murmure un juron, puis en attrape un pour prendre un shot. Immédiatement, tout est plus facile. Il sent l’alcool descendre le long de sa gorge et ferme les yeux pour apprécier ce moment un peu plus. Le stress disparait, l’anxiété d’être seul, dans un bar, à une table privée passe à la trappe en faveur de la douce délivrance de ce premier shot. Avant qu’il ait le temps d’en prendre un deuxième, une femme l’approche. Il s’arrête, la scrute de haut en bas. Plutôt jolie, une bière en main… Elle n’est clairement pas là pour la Saint-Valentin, sinon elle n’aurait pas approché le gars tout seul qui fixe un bon nombre de verres à shot. Anwar jette un coup d’œil derrière elle, essayant de repérer si elle est avec un groupe, sans succès. Une fille toute seul, dans un bar, un 14 février : soit elle est là car elle ne veut pas avoir à gérer la Saint-Valentin, soit elle est là précisément pour la Saint-Valentin. Avant qu’il puisse deviner la catégorie à laquelle elle appartient, elle le taquine sur le nombre de shot devant lui. « T’aurais dû me voir quand j’étais à l’université, je consommais le triple en deux fois moins de temps. » Il répond avec un simple sourire, l’observant alors qu’elle regarde ses alentours. Il voit ses yeux se poser sur le petit carton à sa table et soupire intérieurement. Ça ne donne pas une excellente image de lui, seul à sa table avec un carton comme ça. Il rit à sa question, et malgré le soulagement prodigué par l’alcool, il se sent devenir un peu embarrassé. « Eh bien, heureusement, je suis un grand garçon, je n’ai pas besoin d’excuse pour picoler. » Anwar prend un autre shot après avoir répondu sur le ton de la blague, avant d’inviter la femme à s’asseoir d’un geste de la main quelque peu impulsif. Anwar se connait, s’il est laissé à lui-même dans un bar avec une quantité considérable d’alcool devant lui, la soirée va mal se passer. Autant prendre cette opportunité. « Donc j’imagine que, s’il n’y a que deux catégories, je suis dans la catégorie de mec qui pense que l’amour ça fait souffrir. » Anwar regarde un peu autour de lui, observant pour la première fois depuis son arrivée les autres occupants du bar. Les gars qui se pavanent, les femmes qui se présentent comme objets sexuels… Pas le meilleur endroit pour décompresser.

Il repose les yeux sur la femme en face de lui. Sous la lumière suspendue au-dessus de sa table, il peut confirmer : elle est très jolie, ce qui évoque encore plus de questions. Ce n’est pas le genre de personne qu’il aurait imaginé seule un 14 septembre. Sentant sa curiosité monter, Anwar se penche un peu vers elle, pour ne pas laisser sa voix se noyer dans le brouhaha du bar. « Et toi, alors, quelle catégorie ? Trop forte et indépendante pour croire en l’amour ? Cœur récemment brisé ? Tu ne sembles pas non plus être le genre de fille qui a besoin d’excuse pour picoler, donc je vais assumer que y’a une raison profondément tragique qui fait que t’es venue parler au seul gars qui n’est clairement pas venu pour baiser ce soir. » Il lance sur un ton taquin, l’analysant avec des yeux légèrement plissés. Tant qu’à être ici, dans ce bar, autant se lancer dans son activité préférée, se dit Anwar : découvrir qui est l’inconnue en face de lui.  « Dans tous les cas, je me doute bien qu’il faut une raison assez forte pour passer la soirée entourée de mecs et de meufs en ruts. » Il désigne le reste des gens dans le bar d’un geste de la main, clairement avec un peu de dédain.
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「 no. I parthy anthem 」
∙ feat. @Anwar Nasr ; février 2024 ∙
tw: langage cru, insultes.

T'as juste une envie Marta, que cette soirée se termine. 15 février que tu attends avec grande impatience. Histoire de ne plus voir ces cons s'embrasser, lécher les amygdales de leur copine, qu'ils trompent sans aucun doute le reste de l'année. Histoire de ne plus voir ces meufs stupides poster leur nouveau bijou sur instagram, déclarer leur amour pour leur type affreux, décréter que c'est l'homme de leur vie, alors qu'ils sont ensemble depuis deux mois. Marre de voir les adolescentes pleurer toutes les larmes de leur corps parce qu'elles n'ont pas reçu de roses défraichies par leur crush boutonneux. Faut dire la vérité, la Saint-Valentin ça te connait, sans aucun doute parce que pendant trois ans tu as été cette fille stupide, et vide, qui s'enthousiasmait des cadeaux couteux que Soobin pouvait te donner, sans que tu captes qu'avant de rentrer il vérifie bien de ne pas se tromper de paquet. Ouais, tu pues l'amertume Marta, et tu vas la noyer dans des shots, des bières et rentrer sur les rotules, oublier, oublier. C'était ça ton objectif, en rentrant dans ce bar. Et puis tu l'as vu lui, sortant du lot, pas à sa place, comme toi. Tu n'as pas pu t'empêcher de rire en voyant toute l'organisation un brin médiocre, de ce no-valentine days où il se retrouve seul. Manque plus que la belle nana, qui n'a rien à faire, qui vient l'ennuyer pour bien commencer le film chiant romantique basé sur cette journée merdique. Le mec est plutôt pas mal, franchement canon même et l'espace d'une seconde, tu te dis que tu veux bien être la meuf du bar de son film, en espérant que ça termine dans son lit. Ouais, au fond pourquoi pas. T'essaies de m'impressionner ? que tu lui sors en riant c'est plutôt réussi et puis tu vois l'affiche T'attends des gens pour cette petite fête où tu te la joues anticonformiste à faire cette soirée tout seul ? organiser une fiesta solo, bonne excuse pour consommer énormément de shot sans se faire traiter d'alcoolique, bonne idée, tu l'as reprendra. Doucement tu le décryptes, dans la même catégorie que toi, ça te va, au moins déjà un point en commun, ça et le fait que vous allez vous mettre une bonne mine ce soir. Il rentre directement dans la catégorie des personnes intéressantes, ça te convient bien. très bon choix de catégorie. tu t'assois à côté de lui, fixant les gens, essayant de les analyser, comme à ton habitude. Avant j'étais plus comme elle, à battre des cils en espérant avoir des miettes en pointant doucement une fille - catégorie niaise - battant des cils pour avoir un peu d'attention de ce type vu la niaiserie de ce couple, je pense qu'ils doivent être ensemble depuis disons ... deux trois mois max. L'époque où tu te donnes encore à fond pour garder l'autre ouais, tu pues l'amertume. Tu lui piques un shot, faisant la grimace au moment de l'ingérer, brulant. pas venu pour baiser, dommage pour toi Dunn mais même sans ça il t'intrigue. Un mélange de tout ça sans doute. Avant je croyais en toutes ces conneries, je m'extasiais devant des roses coupées, jugeant mon couple sur cette journée fatidique et puis et puis je me suis rendue compte que c'était que de la connerie quand je me suis aperçue que mon mec était marié et avait une famille ouais, même des années après, ça te fait mal. Tu sais pas ce qui te dégoute le plus, d'avoir été trompée comme ça où de n'être pas aussi intelligente que tu ne le pensais, prise pour une conne, blessée dans ta fierté, ouais sans aucun doute c'est surtout ça qui t'a foutu en l'air. Depuis j'essaie de fuir un maximum les aspects romantique et commercial de cette journée et je viens ici, boire mes bières il te fait sourire, le temps qui passe plus vite en sa compagnie, au fond t'as peut-être bien fait de venir avant ce bar était pas aussi pollué maintenant, les jeunes font leur date ici, ils s'en foutent des sous verres qui puent la bière, du sol qui colle, c'est moins cher que le resto, c'est des gros rats, seule conclusion qui te vient à l'esprit. nan mais je suis venue pour cette lignée de shot évidemment, je n'allais quand même pas te laisser les boire tout seul. Solidarité avant tout et surtout parce qu'il était sacrément bien foutu, fallait le reconnaitre. Et puis je pourrais passer des heures à observer les gens, à analyser leurs attitudes, à essayer de découvrir leurs rêves, leurs espoirs. à défaut de voir des gens vivants pendant ton travail, tu en prends plein les yeux durant ton temps libre. Je trouve les couples comme ça fascinants tu montres un couple plus loin, la vingtaine a peine passée, le type qui ne lâche pas la main de sa meuf, qui ne cache qu'à peine qu'il essaie de mater un groupe de nana qui viennent de rentrer. durée de vie, encore un an max, si il se cache bien. Qu'est-ce que tu en penses ? finalement tu t'es trouvé un partenaire, vive la Saint-Valentin.
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