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A notre amour passé ft. Shen Wu Jiang
Depuis quelques jours il avait beaucoup plus de temps libre qu'habituellement est ce depuis qu'il avait accepté cette mission d'infiltration. Il pouvait à loisir se promener en ville et bien souvent quand ses pensées s'égarer, il en était de même pour ces pas. Ceux-ci le conduisaient bien malgré lui, vers l'hôpital de la ville. Un chemin qu'il avait longtemps détesté avant d'apprécier la froideur du bâtiment grâce au sourire de la personne qu'il aimait. Ce simple mot est constat, le mettait dans tous ses états et lui retourner les tripes.
Encore une fois il était là, dansant d'un pied à l'autre en s'ébouriffant les cheveux; ne sachant que faire. Toutes ses tentatives pour renouer le contact après qu'il est déconné magistralement, c'était soldé par des échecs cuisants. Au bout de plusieurs minutes il décida de rebrousser le chemin, avouer à soi même la véracité des sentiments qui existaient et qu'il portait à un autre être humain, était une chose; le confronté une autre. Cependant il ne fit pas cinq mètres avant de changer à nouveau d'avis et d'un pas décider passer les porte du bâtiment.
Il grimpa jusqu'au quatrième étage gauche, au service pédiatrique et nerveusement regarda à travers le hublot donnant sur l'intérieur. Se rongeant la peau des doigts, il cherchait frénétiquement une silhouette brune. La personne recherchée ne semblait pas se trouver là et il poussa un long soupir difficile à interpréter entre soulagement et déception. En prenant une grande inspiration, il rebroussa chemin et ses pas le conduisirent vers l'unique chambre qu'il connaissait dans ce bâtiment.
Elle appartenait à la jeune Jiang, qui n'était pas un membre de sa famille mais qu'il considérait tout comme. Il passa joyeusement sa tête dans l'encadrement de la porte, surprenant la jeune fille qui le salua avec entrain. Après une caresse protectrice dans les cheveux bruns de la jeune femme, il lui proposa d'aller prendre l'air en cette belle journée de printemps. Il connaissait sa maladie et lui proposa un fauteuil roulant. Ils firent la course dans les couloirs échangeant rire et bonne humeur avant d'atteindre les jardins dédiés au convalescent.
Ils s'installèrent sous un cerisier qui commençait sa floraison et le jeune homme passa sa veste sur les épaules de celle dont il avait la protection; tout en échangeant des banalités.
Wujin Shuang a écrit:tw: //
Il était là, le regard perdu dans le vide, les mains immobilisées au-dessus du bras de cette personne, ne sachant plus vraiment où il se trouvait, jusqu’à ce que son collègue l’interpelle et s’excuse auprès de la patiente. C’était ainsi depuis cette fameuse semaine, les minutes deviennent des heures, les heures des jours et redevenaient des secondes, parfois il se demandait même quel jour il était, son cerveau se déconnectait, perdu dans un univers de doute. Il avait souvent l’impression d’être devenu un robot, il avait fermé son être tout entier,s e refusant à subir le manque de cet homme, de cette voix à laquelle il s’était tant attaché trop rapidement. Il reprit durement pied avec la réalité, s’excusant à la patiente au-dessus de laquelle ses mains se trouvaient, il était entrain de nettoyer une plaie de second degré sur son bras et lui venait de tomber dans la lune, il fallait dire que ses nuits étaient parsemés de cauchemar en tout genre depuis cet incident, si on pouvait appeler ça comme ça. Si seulement, celui qui avait pris son cœur n’était pas impliqué dans sa mésaventures, qu’il n’était pas la raison de pourquoi aujourd’hui il se refuse à ressentir ou qu’il ne peut fermer l'œil.
Il avait tout de même réussit à terminer son travail, l’infirmière chef lui donna une pause qu’il accepta, on lui avait demandé s’il préférait être transférer à nouveau en pédiatrie et il avait refusé, il est déjà assez mal comme ça, il ne se sentait pas assez fort pour subir l’innocence des enfants tandis qu’ils vivent leur propre enfer, comme leur dire que tout est licorne et paillette si même lui n’y croient plus. Sa sœur lui avait conseillé de parler à quelqu’un, mais il savait son problème, la semaine n’est pas le pire, c’est lui, lui qui le hante, même les marques sur son corps ne le dérange plus. Sa soeur, son amour, elle est revenu en urgence il y a quelques jours, juste passer quelques test, ses poumons n’ayant pas grandit à la même vitesse qu’elle alors son médecin la suit de façon très rapprochée, déjà qu’on lui avait donner peut de chance de se rendre à l’âge adulte, il est heureux de l’avoir dans sa vie. Il arriva donc, épuisé comme depuis quelque temps, à sa chambre, les mains pleines d’un plateau repas pour trouver la dites chambre complètement vide et la chaise roulante disparu aussi, elle n’avais pas de radio pourtant et il avait donné congé à son aide soignante.
Si tu l’as cherché, un jeune homme est venu la chercher, ils sont allés marcher dehors.
La panique, elle s’infiltra dans tout son être au fur et à mesure que sa collègue sortit les mots qu’il espérait ne jamais entendre. Le plateau rencontra durement le sol, éparpillant son contenu en travers de la chambre, il se mit à courir, dévalant les escaliers à coups de quatres marches, pas question qu’il arrive quoique ce soit à sa soeur, lui qui croyait qu’ils avaient terminé avec lui, il avait même pris ses distance avec Wujin pour ne plus subir et voilà que son cauchemar devient réalité. La panique, elle fait en sorte de vous coupez l’air, obstru votre vision et vous donne plus d’énergie que vous en avez jamais eu avant, c’est sûrement pour ça qu’il ne vit pas les personnes qu’il percuta, qu’il arriva à courir le parc tout entier jusqu’à entendre son nom être crier par cette voix qui partage sa vie depuis qu’il a cinq ans. Elle se trouvait là, assise dans sa chaise roulante, sous le cerisier en fleur toute souriante, accompagnée de la seule personne au monde qu’il se refusait à revoir. La rage, est tout aussi puissante que la panique, sauf qu’elle vous animé d’une impulsion atroce que vous pourriez regretter plus tard. C’est sûrement ça qu’il aurait dû ressentir après avoir trouvé le policier couché au sol, la main sur le visage, son propre point pulsant et sa sœur hurlant contre lui. Il lui avait dit de sortir de leur vie.icons par xx