rp aléatoire : niamh & savannah
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On t'a dit,
-- Il n'y a aucun ordre défini, débute le rp qui le souhaite.
-- Une fois le rp terminé, n'oubliez pas d'aller le faire archiver.
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@Niamh Faust
Du yoga. Voilà la dernière lubie de sa psychologue qui avait dû elle-même essayer deux leçons et trouver que c’était le remède à tous les maux. Bon, cela c’était l’interprétation de Savy, mais elle avait manqué de rire tout haut lorsque sa psy lui avait conseillé de pratiquer un peu de sport sain, et que cela la relaxerait. D’un autre côté, c’était cela où continuer avec sa pratique habituelle pour supporter sa dépression : enfiler les somnifères ou sortir boire. Et vu que sa propension pour la bouteille, la nicotine et les coups d’un soir ne semblaient pas être un remède très adéquat sur le long terme, quoique Savannah en dise, il fallait bien qu’elle se décide à travailler un peu pour sortir du gouffre.
Savy avait donc décidé d’adopter une tactique du moindre effort : elle allait faire un pas dans la bonne direction, mais cela n’allait pas l’empêcher de le faire en râlant et en traînant les pieds. Et on se demandait encore pourquoi elle en était à son troisième psy… Il fallait du courage pour la supporter. Toujours est-il que la jeune femme s’était inscrite pour un cours pour débutants. Engoncée dans un pantalon de fitness et un de ces tops respirant supposés faire des merveilles, elle était prête pour le cours. Elle avait même pensé à arriver cinq minutes en avance pour avoir le temps de se fumer une clope avant que le cours ne commence. Par contre, elle avait oublié de prendre de quoi s’hydrater, mais de toute façon elle se refusait à boire de l’eau. Elle dépenserait un dollar pour une boisson énergisante, tant pis.
Le cours avait commencé normalement. Des exercices de respirations qui avaient déjà commencé à l’exaspérer. Lorsqu’elle avait commencé à devoir s’allonger, et tendre ses bras et son buste vers le haut. Elle n’avait pas pu se retenir de maugréer tout bas “On dirait la position d’une actrice porno sortant de sa piscine…” Lorsqu’elle entendit une de ses voisines pouffer à sa remarque, un léger rictus fleurit sur ses lèvres tandis qu’elle lui décocha un regard complice. Peu après, lorsqu’elles durent se relever et s’étirer, avant de tenter de toucher leurs pieds en restant droites, Savy retint un juron. Elle n’était pas souple pour un sou, et leur prof qui n’arrêtait pas de les “encourager” à pousser encore un peu n’aidait pas. Elle ajouta une nouvelle remarque bien sarcastique, soufflée entre deux tentatives. “Désolée d’avoir une cage thoracique. Bougez pas, je l’enlève !”
Savy avait donc décidé d’adopter une tactique du moindre effort : elle allait faire un pas dans la bonne direction, mais cela n’allait pas l’empêcher de le faire en râlant et en traînant les pieds. Et on se demandait encore pourquoi elle en était à son troisième psy… Il fallait du courage pour la supporter. Toujours est-il que la jeune femme s’était inscrite pour un cours pour débutants. Engoncée dans un pantalon de fitness et un de ces tops respirant supposés faire des merveilles, elle était prête pour le cours. Elle avait même pensé à arriver cinq minutes en avance pour avoir le temps de se fumer une clope avant que le cours ne commence. Par contre, elle avait oublié de prendre de quoi s’hydrater, mais de toute façon elle se refusait à boire de l’eau. Elle dépenserait un dollar pour une boisson énergisante, tant pis.
Le cours avait commencé normalement. Des exercices de respirations qui avaient déjà commencé à l’exaspérer. Lorsqu’elle avait commencé à devoir s’allonger, et tendre ses bras et son buste vers le haut. Elle n’avait pas pu se retenir de maugréer tout bas “On dirait la position d’une actrice porno sortant de sa piscine…” Lorsqu’elle entendit une de ses voisines pouffer à sa remarque, un léger rictus fleurit sur ses lèvres tandis qu’elle lui décocha un regard complice. Peu après, lorsqu’elles durent se relever et s’étirer, avant de tenter de toucher leurs pieds en restant droites, Savy retint un juron. Elle n’était pas souple pour un sou, et leur prof qui n’arrêtait pas de les “encourager” à pousser encore un peu n’aidait pas. Elle ajouta une nouvelle remarque bien sarcastique, soufflée entre deux tentatives. “Désolée d’avoir une cage thoracique. Bougez pas, je l’enlève !”
Après une semaine chargée et stressante, je me suis inscrite à un cours de Yoga. Il parait que cela aide pour se sentir mieux dans son corps et bouger sans que ce soit trop physique. Je ne sais pas qui pense que c’est moins difficile que de courir cinq kilomètres parce que j’ai l’impression de découvrir un muscle à chaque mouvement. Tout est lent, très lent - trop lent pour moi - et bien trop spirituelle pour mon cerveau. Retenir chacun des soupirs qui menacent de sortir de ma bouche est bien difficile mais j’y arrive. Jusqu’au mouvement de trop. La salutation au soleil. Non mais alors celle-là, on ne me l’avait jamais faite. Le buste tendu, je ne peux retenir le rire qui naît dans le fond de ma gorge. Je finis par pouffer de rire à la remarque de l’une de mes voisines. Je suis sûre que les travailleuses du sexe auraient bien plus de classes que nous en sortant de leur piscine. Là, j’ai l’impression d’être un cachalot échoué sur la plage. J’essaye tant bien que mal de me contenir mais chaque minute me semble être un passage de plus vers le purgatoire. Je vais finir en enfer, je le sais ! J’expulse l’air de mes poumons pour essayer de gérer la nouvelle position mais il n’y a rien à faire, je suis loin de toucher mes orteils et les commentaires de la jeune femme à mes côtés me font éclater de rire. Bruyamment cette fois, ce qui me vaut le regard assassin de la professeure. Accroupie comme une grenouille sur le sol, je ne peux m’empêcher de rire bruyamment. Au moins comme ça j’y arrive. Que je lance en regardant la jeune femme, toujours en train de rire. Même sans cage thoracique, ma colonne vertébrale n’est pas assez souple, c’est inhumain comme truc. Elle s’en sort plutôt bien à côté de moi. Allez, t’as encore trop d’air dans les poumons, ça bloque. J’en ris mais c’est d’un ridicule. La souplesse au lit est une chose mais celle en cours de yoga, j’en suis bien loin !
- Spoiler:
- HJ - je suis tellement désolée pour le retard !! Je n'avais pas vu la notif et je me suis dis "boh c'est bizarre, je pensais avoir dit oui pour deux rps" et je viens seulement de voir qu'on en avait un ensemble. Trop désolée !!!!!
Cette fois-ci, elle avait réussi son coup d’exploit. Elle avait fait rire ouvertement sa voisine, la jolie brune à côté d’elle. Bon, Savy ne devrait pas être si fière de sa performance, mais que voulez-vous, on lui avait toujours dit qu’elle était la pomme pourrie au fond du panier. Celle qui contamine toute la palette de fruits. Elle se devait d’être à la hauteur de sa triste réputation. Et puis elle était trop grande pour se faire encore envoyer en colle. Qu’allait faire la prof face à sa langue de vipère ? Au grand max, elle lui demanderait de sortir, et Savannah aurait enfin un bon prétexte pour se barrer de là. Même si, pour l’instant, leur instructrice semblait plus intéressée par sa voisine, alors Savy fit mine de n’y être pour rien.
La tatoueuse commença à regarder sa voisine, et se rassit pour l’imiter. Elle souffla bien fort, comme si elle écoutait ses conseils, et tâche de s’écraser au sol et d’atteindre ses orteils. “Pas sûre que cela change grand chose, poupée. Je peux même pas prétendre que c’est mes airbags qui m’empêchent de le faire. Quelle tristesse.”
Semblant désapprouver leur petit échange et leur air dissipé, la prof changea enfin l’exercice, leur demanda de tendre une jambe en arrière et de prendre appui sur l’autre jambe en pliant le genou, tout en se tordant autant que possible sur le côté. La prof appelait cela la “Fente en torsion”. Pour une fois, Savy y mit du sien, faisant en sorte de se trouver ainsi positionnée vers sa la brune et en profita sans vergogne pour rouler ouvertement des yeux et lui faire un petit geste de la main, telle une enfant dissipée. Elle en profita encore une fois pour décocher une de ses remarques.
“On m’a dit que le yoga booster la vie sexuelle. Vu la tête de la prof, je commence à avoir des doutes.”
@Niamh FaustLa tatoueuse commença à regarder sa voisine, et se rassit pour l’imiter. Elle souffla bien fort, comme si elle écoutait ses conseils, et tâche de s’écraser au sol et d’atteindre ses orteils. “Pas sûre que cela change grand chose, poupée. Je peux même pas prétendre que c’est mes airbags qui m’empêchent de le faire. Quelle tristesse.”
Semblant désapprouver leur petit échange et leur air dissipé, la prof changea enfin l’exercice, leur demanda de tendre une jambe en arrière et de prendre appui sur l’autre jambe en pliant le genou, tout en se tordant autant que possible sur le côté. La prof appelait cela la “Fente en torsion”. Pour une fois, Savy y mit du sien, faisant en sorte de se trouver ainsi positionnée vers sa la brune et en profita sans vergogne pour rouler ouvertement des yeux et lui faire un petit geste de la main, telle une enfant dissipée. Elle en profita encore une fois pour décocher une de ses remarques.
“On m’a dit que le yoga booster la vie sexuelle. Vu la tête de la prof, je commence à avoir des doutes.”
Lorsque mon thérapeute va me demander ce que j’ai fait pour gérer mon stress, je compte lui faire part de chaque minute qui s’est écoulée ici depuis mon arrivée. C’était son idée mais je peux affirmer que celle-ci, elle était sacrément mauvaise. Je ne m’en sors pas, le silence m’angoisse plus qu’autre chose et ma souplesse est loin d’être légendaire. Mais malgré l’ennui, l’humiliation et les fou-rires qui me guettent, je continue de suivre le cours. S’il y a bien une chose que je ne suis pas, c’est une lâche. Je refuse d’entendre que je n’ai même pas fait une heure complète donc je ne peux pas juger. Laissez-moi vous dire que je n’ai besoin que de quelques minutes pour savoir si ça va le faire pour moi ou pas. Et là, on est sur un joli cas de “ou pas”. Tu vas gagner un ou deux centimètres ! Que je lance pour tenter de la motiver, sans invoquer le fait qu’elle sera tout de même trop loin de ses orteils. De toute façon, elle le sait sûrement et je ne suis pas une assez bonne menteuse pour cela. J’adresse un large sourire à l’instructrice, tentant de la gagner avec mes grands yeux et mon large sourire mais la façon dont elle me tourne le dos me prouve qu’elle nous a classé comme les cancres de la classe. À quoi bon se forcer pour suivre le cours et s’impliquer ? C’est mon excuse pour abandonner. Sa tête, ça va. Mais vu le balais qu’elle a dans le cul, c’est une autre histoire. Je sais que c’est petit mais j’en ai assez d’essayer pour rien. Tout le monde autour de nous gère la pose pendant que moi, je tangue de tous les côtés, incapable de rester en place. C’est sûrement parce que je n’arrive pas à trouver cette force intérieure avec laquelle elle nous rabat les oreilles depuis le début du cours. Lorsque je glisse et tombe sur les fesses, je soupire fortement et lance Soldat au sol. À ma voisine. Allongée sur le sol, les yeux qui tournent vers le plafond, j’ajoute La position du mort est bien plus facile. Un rire naît doucement dans mon ventre et je suis incapable de me calmer, surtout avec le regard agacé des gens un peu partout dans la salle.
@Niamh Faust
TW : Mention sexes, préjugés
La réplique de sa camarade arracha un rictus à Savy, qui pouffa légèrement. A son niveau, ce n’était plus un balais, c’était tout le placard qu’elle s’était enfoncé bien profond. La tatoueuse s’évertua quand même à suivre, tant bien que mal, les consignes. Elle traînait des pieds, certes, mais elle suivait les instructions. Elle avait beau faire le moindre effort, sa posture être bancale et tremblante, et ses muscles la supplier, peu habitués à fournir le moindre effort physique, on pouvait tout de même reconnaître vaguement la position demandée. Mais la brune semblait décidée à lui faire abandonner toutes ses bonnes résolutions. Elle qui en avait déjà si peu… Lorsqu’elle la vit s’effondrer et jouer à la morte, Savy tâcha de retenir un rire franc qui ne fit que la secouer. Incapable de se calmer, et de garder sa position plus longtemps, elle rejoignit sa camarade de combat, bien contente de retrouver le contact du plancher des vaches. “Ma préférée. Après celle de l’étoile de mer, du missionnaire et de la cowgirl.” souffla-t’elle avec un petit sourire narquois et un regard de braise qui ne laissait clairement pas de place aux sous-entendus.
Savy était habituée à ce qu’on la dévisage. Rien que ses tatouages suffisaient à lui valoir pas mal de regards désapprobateurs des petits vieux bien pensants qui se hâtaient de la ranger dans la case des hippies-junkies-probablement-défoncé un soir-sur-deux. Ce qui n’était pas loin du compte. Alors si on ajoutait tous se petits travers, les étiquettes peu flatteuses, cela la connaissait. La petite foule anonyme pouvait bien la dévisager, elle s’en tamponnait le derrière. “Si la leçon ne termine pas d’ici cinq minutes, je vais retrouver mes bonnes vieilles habitudes du lycée. Chahuter jusqu'à ce qu'on me vire du cours.” termina-t’elle, bien consciente que, sans surprise, la pratique du yoga n’était très certainement pas faite pour elle. Elle continuerait son jogging pour se donner bonne conscience. Heureusement, la prof semblait avoir entendu sa prière, puisqu’elle claqua dans ses mains, laissant tout le monde retrouver une position normale, et prendre quelques minutes de pause. A la simple idée d’une nouvelle séance de supplice, Savy trembla, et lança un regard sans équivoque à sa voisine. “On se tire ? Je sais que c’est dommage de lui faire si plaisir, mais je dois bien tirer pauvre soldat Ryan du front.”
Quel bel esprit de sacrifice, n’est-ce pas ? Mais il faut dire que sa camarade lui avait donné l'excuse rêvée d'arrêter. Tant qu'elle n'était pas la seule à jeter l'éponge, Savy pouvait dire adieu à tous ses scrupules. Jetant un dernier coup d’oeil à la prof, juste pour s’assurer que cette dernière n’était pas en train de les dévisager directement, Savy se glissa vers la sortie, attrapa son sac au passage, sortit en un coup de vent et claqua vite la porte derrière elle. Elle poussa enfin un grand soupir d’aise, et fouilla presque machinalement dedans pour en sortir une cigarette qui trouva immédiatement le chemin de ses lèvres. “Enfin libres ! T’as un plan de secours, poupée ? Ou tu rentres chez toi ?”
TW : Mention sexes, préjugés
La réplique de sa camarade arracha un rictus à Savy, qui pouffa légèrement. A son niveau, ce n’était plus un balais, c’était tout le placard qu’elle s’était enfoncé bien profond. La tatoueuse s’évertua quand même à suivre, tant bien que mal, les consignes. Elle traînait des pieds, certes, mais elle suivait les instructions. Elle avait beau faire le moindre effort, sa posture être bancale et tremblante, et ses muscles la supplier, peu habitués à fournir le moindre effort physique, on pouvait tout de même reconnaître vaguement la position demandée. Mais la brune semblait décidée à lui faire abandonner toutes ses bonnes résolutions. Elle qui en avait déjà si peu… Lorsqu’elle la vit s’effondrer et jouer à la morte, Savy tâcha de retenir un rire franc qui ne fit que la secouer. Incapable de se calmer, et de garder sa position plus longtemps, elle rejoignit sa camarade de combat, bien contente de retrouver le contact du plancher des vaches. “Ma préférée. Après celle de l’étoile de mer, du missionnaire et de la cowgirl.” souffla-t’elle avec un petit sourire narquois et un regard de braise qui ne laissait clairement pas de place aux sous-entendus.
Savy était habituée à ce qu’on la dévisage. Rien que ses tatouages suffisaient à lui valoir pas mal de regards désapprobateurs des petits vieux bien pensants qui se hâtaient de la ranger dans la case des hippies-junkies-probablement-défoncé un soir-sur-deux. Ce qui n’était pas loin du compte. Alors si on ajoutait tous se petits travers, les étiquettes peu flatteuses, cela la connaissait. La petite foule anonyme pouvait bien la dévisager, elle s’en tamponnait le derrière. “Si la leçon ne termine pas d’ici cinq minutes, je vais retrouver mes bonnes vieilles habitudes du lycée. Chahuter jusqu'à ce qu'on me vire du cours.” termina-t’elle, bien consciente que, sans surprise, la pratique du yoga n’était très certainement pas faite pour elle. Elle continuerait son jogging pour se donner bonne conscience. Heureusement, la prof semblait avoir entendu sa prière, puisqu’elle claqua dans ses mains, laissant tout le monde retrouver une position normale, et prendre quelques minutes de pause. A la simple idée d’une nouvelle séance de supplice, Savy trembla, et lança un regard sans équivoque à sa voisine. “On se tire ? Je sais que c’est dommage de lui faire si plaisir, mais je dois bien tirer pauvre soldat Ryan du front.”
Quel bel esprit de sacrifice, n’est-ce pas ? Mais il faut dire que sa camarade lui avait donné l'excuse rêvée d'arrêter. Tant qu'elle n'était pas la seule à jeter l'éponge, Savy pouvait dire adieu à tous ses scrupules. Jetant un dernier coup d’oeil à la prof, juste pour s’assurer que cette dernière n’était pas en train de les dévisager directement, Savy se glissa vers la sortie, attrapa son sac au passage, sortit en un coup de vent et claqua vite la porte derrière elle. Elle poussa enfin un grand soupir d’aise, et fouilla presque machinalement dedans pour en sortir une cigarette qui trouva immédiatement le chemin de ses lèvres. “Enfin libres ! T’as un plan de secours, poupée ? Ou tu rentres chez toi ?”