agnes · angel of small death & the codeine scene
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agnes · angel of small death & the codeine scene

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anges lundström
ft. rebecca ferguson - stars
trigger warnings // drogues, addiction, abandon parental.
âge, naissance Agnes ouvre les yeux pour la première fois le 3 décembre 1985, dans la belle ville de Stockholm, après un 9 mois plus que laborieux pour sa mère. Il y a un voyage de 39 ans qui l’emmène de la Suède à Oceanside, un voyage qu’elle ne regrette pas et ne regrettera jamais, malgré les obstacles jonchés sur son chemin.
origines, nationalité Née d’un père Suédois et d’une mère Anglaise, aux racines Écossaises et Irlandaises, Agnes hérite de leurs origines ainsi que de leurs nationalités respective. Elle ne sent pas un attachement particulier pour une quelconque nation, surtout considérant le fait qu’elle a passé bien plus longtemps aux États-Unis, un autre pays dont elle a la nationalité, qu’en Suède ou qu’en Angleterre.
genre Une femme cisgenre, bien qu’il y ait eu quelques questionnements dans sa jeunesse, elle est maintenant confiante par rapport à son identité.
occupation Écrivaine, depuis son arrivée à l’âge adulte. Une passion développée lors de son enfance, de ses nombreux déménagements et développée en parti à cause de son père, impassible, semblablement sans émotions, à qui elle n’a jamais pu se confier. C’est à travers les pages de ses journaux, à travers les vers de ses poèmes qu’elle a trouvé un moyen de donner une forme à ses sentiments et elle a eu la chance de pouvoir continuer à le faire professionnellement. Son dernier livre date de maintenant quelques années, et elle qui est déterminée à se remettre au travail, l’inspiration ne suit visiblement pas.
situation financière $$$$$, sa vie a déjà assez bien commencée de ce côté-là avec son père relativement aisé, et ses livres à succès ont certainement aidé. Sans être aussi riche qu’un Stephen King ou un George R. R. Martin, elle se débrouille très bien avec son argent, et tente de rester économe depuis son arrivée à Oceanside. Les grands manoirs ne sont pas pour elle, mais l’humilité ne signifie pas forcément la privation : Agnes se fait plaisir quand elle en a envie.
statut civil Célibataire, sans regret, sans remord, sans envie particulière de se caser. Agnes se laisse aller avec le courant et il se trouve justement que le courant ne semble pas vouloir l’emmener vers des relations sérieuses. Des coups d’un soir, des petites relations sans engagement, voilà l’environnement dans lequel elle est le plus à l’aise, pour l’instant. Mais le courant est un guide capricieux et versatile, à la force changeante. Qui sait de quoi elle aura envie dans un mois, une semaine, quelques jours ?
orientation sexuelle Bisexuelle, une découverte arrivée plus tardivement que pour d’autres, mais son attirance pour les courbes féminines et les muscles masculins est quelque chose qu’elle porte avec honneur depuis bien longtemps.
situation familiale Difficile, c’est l’euphémisme avec lequel Agnes répond à cette question. Entre une mère souffrant d’addiction, absente depuis les plus jeunes années d’Agnes et un père à qui elle ne parle qu’une fois aux six mois, Agnes n’est pas vraiment proche de sa famille. Ayant pris l’habitude donnée par son père, ne pas créer d’attachements trop forts, ne pas devenir dépendant de l’autre, elle l’applique maintenant à son père, qui est retourné en Suède il y a une vingtaine d’années.
à oceanside depuis Une courte année, elle est venue s’installer ici après après avoir atteint la sobriété, pour s’éloigner du chaos de Los Angeles et des erreurs qu’elle a pu commettre là-bas. Venue à la base avec l’intention d’écrire, cette entreprise se révèle plus lente et aggravante que prévue, mais elle aime la ville, apprécie son calme relatif, et les nouvelles rencontrent faites ici.
Agnes est la femme indépendante par définition. Elle ne se laisse pas atteindre par qui que ce soit, et vit sa vie avec un mot d’ordre très simple : faire ce qui lui plait. Certains l’ont caractérisé d’arrogante, de grande gueule, de têtue, mais selon elle, c’est simplement le prix à payer pour pouvoir vivre selon ce crédo. Agnes a un charme que seul ceux qui ont dû grandir sans réels attaches peuvent avoir : tous les gens qui la connaissent la perçoivent comme un ouragan qui va et vient comme elle le souhaite, un mistral inarrêtable, qui sait comment obtenir ce qu’elle veut sans même qu’on s’en aperçoive. C’est une idéaliste, une grande sensible qui refuse de le montrer, une séductrice, mais surtout, c’est une atypique qui n’a pas peur de le montrer.


I want you to hold out the palm of your hand

mommy’s alright, daddy’s alright

Christoffer Lundström et Leah Moors se rencontrent en 1983, à Stockholm, où Christoffer commence sa carrière de journaliste et Leah vient y passer une étude pour ses études universitaires. Ils se rencontrent dans un café, où l’ambiance est bonne, où les circonstances s’alignent parfaitement pour que Christoffer prenne son courage à deux mains et aille parler à la jolie fille en face de lui. Une histoire d’amour suit cette rencontre, mais cette histoire n’atteint pas les oreilles d’Agnes. Elle ne connait que très peu de sa mère et, depuis toujours, son père refuse de parler d’elle. Agnes sait qu’elle souffrait d’addiction, qu’elle l’a abandonnée quand elle n’avait que 5 ans, mais pas beaucoup plus. Elle ne sait pas quelles études elle faisait à Stockholm, elle ne sait pas ce qui est advenu d’elle, elle ne sait pas si c’était une bonne mère, quand elle était encore là. S’il y a quelque chose que le père d’Agnes déteste plus que de parler de ses propres émotions, c’est parler de Leah Moors. Mais peu importe ses défauts, Agnes les lui accorde. Parce que lui, au moins, n’est pas parti. Lui a fait de son mieux, a décidé de prendre soin d’elle, de faire de son mieux, dans des circonstances moins qu’évidentes.

Agnes a très peu de souvenir dans sa vie en Suède. Quelques morcelles, le visage de sa mère qui l’a hantée pendant longtemps, familier mais caché par une brume impassible. Il lui a fallu quelques années avant de convaincre son père de lui montrer une photo, mais elle n’en a jamais été satisfaite. La photo qu’elle garde de sa mère semble être une version idéalisée, une version qui n’aurait jamais pu pouvoir abandonner sa propre fille. Mais peut-être cherche-t-elle simplement à se convaincre que sa mère est une mauvaise personne : si une bonne personne peut faire quelque chose d’aussi horrible, alors elle ne peut faire confiance à personne.

on the road again

Après le départ de Leah, Christoffer décide de prendre soin d’Agnes seul, après sa récente promotion comme correspondant international. Quelques semaines après avoir perdu sa mère, Agnes est embarquée par son père, forcée de choisir ses jouets préférés à emmener avec elle, sans même avoir le temps de dire au revoir aux amis de bac à sable. Même maintenant, quand elle y repense, elle est incapable de rappeler où ils sont allés. Elle qui a ensuite pris bien soin de documenter leurs voyages, leurs différentes excursions, tous les endroits visités, Agnes se maudit elle-même de ne pas l’avoir fait dès le premier départ, de façon un peu injuste. Annonçant le rythme des dix prochaines années, elle et son père arrivent dans un pays complètement inconnu, où Agnes doit faire de son mieux pour apprendre la langue, s’ajuster à un nouveau rythme, une nouvelle demeure, de nouvelles personnes… Beaucoup pour une gamine, mais s’il y a un âge où l’adaptation est facile, c’est le sien. Ils ne restent que quelques mois dans ce pays oublié avant de passer au suivant.

Lorsque la petite Agnes comprend ce qu’il est en train de se passer, elle décide de commencer à prendre des notes, elle remarque des différences, des similitudes entre les endroits où elle doit s’adapter à cause de son père. C’est à partir du deuxième pays, l’Angleterre, qu’elle commence à se doter de petites astuces, de petites habitudes pour rendre les transitions moins massives, moins bouleversantes. Son père lui donne son premier conseil : il est inutile de créer des liens dans ce genre d’endroits. Et Agnes prend ce conseil à cœur. Elle devient plus détachée, elle reste tout aussi sociable mais elle le fait sans vraiment se faire de vrais amis, simplement par soucis de conscience : elle sait qu’elle va les perdre d’ici quelques mois, pourquoi se causer de la douleur pour rien ? Elle devient cette étudiante étrangère et intrigante, qui ne reste jamais plus d’un an, que tout le monde apprécie sans vraiment connaitre. Ce n’est pas l’idéal pour une enfant, qui ne peut pas comprendre le sentiment d’être entouré de gens et de quand même se sentir seul, mais elle tente de rationaliser que c’est la meilleure des situations pour elle.

the smell of ink and parchment

Les années et les pays s’enchainent, emportant avec eux leurs paysage, leur langue, leur gens, et Agnes se rend de plus en plus compte que ce qui l’afflige de plus, c’est la solitude. Elle rencontre des dizaines de nouvelles personnes pourtant elle n’a pas l’impression d’avoir qui que ce soit dans sa vie, à part son père. Et son père ne fait pas un excellent ami : lui qui est toujours occupé par le travail, qui n’est pas bavard, qui est incapable de parler de ses émotions, ou de celles de sa fille, qui ne parle pas du passé, pas du futur non plus, et quand il parle du présent il est froid, pragmatique, tout le contraire de sa fille. Parfois Agnes se dit qu’elle doit tenir plus de sa mère, et ça l’effraie. Ça n’aide sûrement pas avec la solitude : comment oser tisser des liens avec les autres quand on a l’impression de ressembler à sa mère absente ?

Lors de son année en Allemagne, Agnes découvre un livre sur le bureau d’une enseignante, qui décide de lui prêter pour une courte semaine. En quelques jours, Agnes dévore Le Procès, de Franz Kafka. D’une incompréhensibilité absolue, Agnes est désormais intriguée. Plus qu’intriguée, captivée : certains mots n’ont aucun sens, l’histoire est décousue, ce qui est logique ne le semble pas et ce qui est dépourvu de sens semble en avoir un. Dès le lendemain, Agnes passe à la bibliothèque pour prendre un autre live du même auteur. La Métamorphose, Le Château, rien ne semble avoir de sens, pourtant leur lecture reste réconfortante, confortable, mais surtout, chaque lecture la convainc qu’il en faut plus pour comprendre ce qu’il se passe. Donc aux quelques jours, elle passe à la bibliothèque, passant d’auteur en auteur, espérant comprendre ce qu’il se passe dans leurs têtes. Et plus elle lit, plus elle décèle ce qui est dit entre les lignes, ce qui ne peut être qu’un message caché de l’auteur, un message émotionnel, personnel, qu’elle reçoit comme un trésor caché parmi les mots du roman.

Rapidement, elle se dit qu’elle aussi devrait s’y essayer. Elle se dit qu’elle veut cacher un trésor parmi ses mots et elle réalise rapidement qu’elle a beaucoup de trésors à cacher. Des émotions cachées, des sentiments inavoués, elle se rend compte du poids qu’elle se trimbale sur le dos depuis leur départ de Suède et place l’entièreté de ce poids sur les pages de son journal. Elle pour qui ce journal n’était qu’un outil descriptif, il devient en quelques instants narratif. Au premier geste du stylo, elle comprend que quelque chose de spécial se passe entre elle et la page, sans savoir exactement où cette chose spéciale se situe. Elle ne s’en concerne que peu, pour l’instant, décidant simplement de continuer dans cette lancée. Le journal devient un refuge, un moyen de créer sa propre compagnie sans devoir dépendre des autres. Les années avancent, et elle est de plus en plus confortable avec son détachement, mais rien ne dure éternellement.

feeling more human

En 2000, son père, doté de liens étroits avec le gouvernement Suédois, devient ambassadeur de la Suède aux États-Unis. Christoffer et Agnes déménagent une fois de plus, mais cette fois, tout est différent. Ils ne viennent pas à Washington pour quelques mois seulement, ils risquent d’y être au moins trois ans, beaucoup plus que ce à quoi Agnes est habituée. Et cet longévité apporte des problèmes que la plupart des adolescents ne font pas face à cet âge, et auxquels Agnes n’avaient jamais réfléchi : elle doit maintenant se faire de vrais amis. On ne peut pas rester aussi longtemps au même endroit et rester dans son coin, surtout avec des Américains : curieux, bruyants, enthousiastes… Agnes est immédiatement déposée dans un environnement familier, mais un contexte qui ne l’est pas. Elle se rend compte rapidement qu’elle n’a jamais développé les outils sociaux développés par les gens de son âge, ça lui prend quelques temps pour s’y adapter. Heureusement pour elle, la puberté fait son effet, elle se rend rapidement compte que malgré sa réticence à forger des liens, elle arrive à faire bonne impression facilement, surtout auprès des garçons. C’est durant cette période de plus grande liberté, une ère où Agnes se rend compte du plaisir de pouvoir agir sans les limitations d’un départ prochain, qu’elle développe cette envie de tout simplement vivre en faisant ce qui lui plait.

Trois ans plus tard, le mandat de Christoffer arrive à sa fin et Agnes lui annonce une décision qui creuse un fossé entre les deux : Agnes veut rester aux États-Unis. Elle décide de partir en Californie, pour étudier la littérature à Stanford. Christoffer a du mal à accepter cette décision, mais Agnes, comme à son habitude, est catégorique. C’est ce qu’elle souhaite faire, donc c’est forcément ce qu’elle va le faire. Lors des derniers mois qu’ils passent ensemble, la plupart de leurs soirées sont ponctuées de disputes, d’embrouilles sur tout et sur rien, mais elles ne feront pas changer Agnes d’avis. À la fin de son mandat, Christoffer retourne en Suède, et Agnes part pour la Californie.

birds flying high

C’est à Stanford qu’Agnes peut vraiment dire qu’elle s’épanouit. Elle y est avec des gens qui partagent ses intérêts, avec qui elle découvre que son écriture n’est pas obligée d’être conservée dans un petit journal, pour elle et uniquement elle, avec qui elle découvre que tisser des liens n’est pas forcément une corvée. Elle commence à relaxer un peu plus, avec l’aide de la weed et des soirées alcoolisées, pleines de discussions plus ou moins profondes et d’aventures plus ou moins sérieuses. C’est durant cette période qu’elle en découvre plus sur elle : elle s’ouvre aux femmes et à sa bisexualité, elle obtient une plus grande compréhension de ses écrits, de ce qu’elle a envie de raconter, de ce qu’elle a à dire au monde littéraire. Et elle franchit le pas, non sans peur. Agnes se met à écrire dans le but d’être publiée. Lors de ses deux premières années, elle passe de brouillon en brouillon, envoyant périodiquement ses manuscrits à n’importe quelle maison d’édition avec qui elle pense avoir une chance. Il lui faut du temps avant que ça morde, mais éventuellement, ça mord.

Elle passe sa dernière année à compléter son premier roman : un équilibre précaire entre sa vie personnelle, ses études et ce projet, mais elle arrive à garder sa tête hors de l’eau. Et un peu avant sa graduation, son roman est achevé : un projet dont peu de gens étaient au courant, soudainement révélé au monde. À la surprise totale d’Agnes, son roman est un succès. Un énorme succès, comparé à ses attentes, un best-seller qui la propulse immédiatement à un statut inespéré et inattendu. Soudainement, on lui demande à quand le prochain, on lui pose des questions sur son écriture à laquelle elle n’a pas la réponse, mais comme quand elle a posé les yeux sur Le Procès pour la première fois, la confusion et l’incertitude lui font se sentir incroyablement bien.

angel of small death & the codeine scene

À partir de là, tout s’accélère, à une vitesse qu’Agnes ne peut pas anticiper. Elle déménage à Los Angeles après avoir reçu son diplôme et se met immédiatement au travail. L’inspiration est sans fin, des années de brouillons et de textes inachevés sont améliorés, certains assez pour être publiés, d’autres non. Elle s’essaye aux poèmes en parallèle à ses romans, publie aussi quelques nouvelles, au plaisir de ses éditeurs, qui voient les ventes augmenter au fil des années. Agnes devient de plus en plus réputée, d’abord aux États-Unis, puis à l’international avec chaque traduction faite de ses romans. Une notoriété qu’elle accepte avec plaisir, qui s’accompagne avec des cercles de plus en plus luxurieux, de plus en plus de moyens pour s’acheter une paix d’esprit qui ne peut qu’aider avec son inspiration.

Les cercles luxurieux sont accompagnés de pratiques déplorables. Agnes commence à être exposée à des gens avec des habitudes de consommations un peu plus extrêmes. Après quelques temps à les fréquenter, Agnes commence à adopter ses habitudes, elle-même. Au début, ce n’est qu’occasionnellement que pour des évènements sociaux. Mais les années passent, et elle se rend compte du petit boost que les drogues qu’elle consomme lui offrent, réalise que certains de ses meilleurs textes sont écrits lorsqu’il lui reste encore un peu de cocaïne dans le système. Donc elle commence à garder des petites réserves chez elle, quand elle sent le besoin d’un remontant. Puis ça commence à être intégré dans sa routine, alors que les drogues deviennent de plus en plus essentielles dans son processus. Alors qu’elles prennent de plus en plus de place, on commence à remarquer un comportement un peu plus erratique, excentrique, imprévisible. Elle passe d’une émotion à l’autre en un instant, s’isole pendant des semaines puis sort en club plusieurs jours d’affilée, sans réelle logique autre que ses envies irrégulières.

Et puis, ça commence à être un réel obstacle à son fonctionnement. Elle commence à ne plus être capable d’écrire sous l’influence, mais elle n’arrive pas à arrêter non plus. Ses relations en prennent un coup, elle qui commençait tout juste à avoir l’envie de relations amoureuses sérieuses, elle repousse tout le monde de sa vie. Ses amis s’inquiètent, les gens de l’industrie s’inquiètent, et finalement, son père s’inquiète. Il n’a rien besoin de dire, lorsqu’il l’appelle, un soir, de nulle part. Voir son nom sur son téléphone rappelle à Agnes tout ce qu’ils ont du endurer, à cause d’elle… Sa mère, au comportement similaire, à l’instabilité qui rendait impossible son fonctionnement. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, et le soir-même, Agnes part dans un des nombreux centres de désintoxe de L.A.


some days, the pain still stays

Même Agnes, à la volonté de fer, au caractère d’acier, a du mal avec la désintoxe. Elle a quelques rechutes, quelques moments de faiblesse. Mais dans l’ensemble, elle réussit, lentement, mais sûrement. Au même moment, elle annonce officiellement prendre une pause dans sa carrière. Quand on lui demande pourquoi devant les projecteurs, elle donne une raison bidon sur sa famille. Quand on lui demande ce qu’il s’est passé en privé, elle répond en blaguant qu’elle a simplement voulu suivre les traces de Stephen King. Et lorsqu’elle est seule avec soi-même, elle tente simplement d’avancer. Sans excuses, sans se laisser être ralenti par le passé, en pensant au futur. Et ça ne se fait pas en un clin d’œil, mais elle finit par arriver à un état stable.

Agnes décide de prolonger son absence, et quitte officiellement Los Angeles, décidant de s’éloigner de la vie et de la ville qui a participé à ses problèmes récents et avec l’intention de pouvoir se remettre à l’écriture dans un environnement plus calme. Elle part pour Oceanside, où elle achète une beach house où elle peut s’installer plus confortablement. Pendant ses premiers mois, elle ne s’y remet pas immédiatement. Elle va aux Narcotiques Anonymes, elle fréquente les milieux universitaires à l’Université de San Diego, où elle donne quelques petites conférences, elle tente de conserver une vie normale. Puis, le moment arrive, le moment où elle pense avoir l’inspiration et la disposition nécessaire pour écrire.

Pendant une semaine, Agnes s’installe tous les soirs avec son petit bureau, sa machine à écrire, sans arriver à sortir un seul mot. La même page blanche la moque au petit matin après chaque soirée sans inspiration. Et malgré tout le temps qu’elle se donne, toute la relaxation qu’elle s’accorde, rien ne semble pouvoir réactiver ses muscles créatifs. Au fil des semaines, ses pensées deviennent de plus en plus pessimistes. Et si elle avait simplement épuisé son inspiration ? Et si elle ne pouvait travailler sans un petit peu de drogue dans son système ? Et si elle avait perdu ce qui la rendait spéciale ?

Ces peurs l’envahissent, mais elle se rappelle pourquoi elle est venue ici. Elle a besoin d’un peu de vie normale. C’est sûrement ce dont elle a besoin pour revenir à l’écriture. Donc Agnes prend sur elle, met sa carrière au second plan pour se concentrer sur quelque chose qu’elle n’a pas peu faire en maintenant presque 20 ans : vivre normalement.
prénom, pseudo tama ou walid keur âge vingtaine. pays canada. personnage inventé. type de personnage () premier compte () multicompte normal (x) multicompte gratuit () multicompte facile ; multicompte d’anwar. origine‧s de la célébrité suédoises, britanniques (écossaises, irlandaises). d'où viens-tu j’ai connu le forum depuis le forum agnes · angel of small death & the codeine scene 412697298 crédits lomapacks, womenrph, martyrgraph. autre j’ai enfin cédé...

i don't wanna talk about the way that it was
bottin des avatars
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<aa2>rebecca ferguson</aa2> @"Agnes Lundström"
registre des emplois et logements
quartier autre.
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quartier south oceanside.
type d'habitation beach house.
autres habitants aucun.

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répertoire des personnages
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<ac>@"Agnes Lundström"</ac> <aa>39 ans, célibataire, bisexuelle, écrivaine.</aa>
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<ac>@"Anwar Nasr"</ac> @"Agnes Lundström"*

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fiche express, on adore. excited rebienvenue officiellement parmi nous avec ta joliesse. coeur
grosses mentions pour
Mais peu importe ses défauts, Agnes les lui accorde. Parce que lui, au moins, n’est pas parti. Lui a fait de son mieux,
agnes · angel of small death & the codeine scene 374394141 agnes · angel of small death & the codeine scene 374394141 agnes · angel of small death & the codeine scene 374394141 agnes · angel of small death & the codeine scene 374394141  heartbreaking
Les années avancent, et elle est de plus en plus confortable avec son détachement, mais rien ne dure éternellement.
a girl needs a big huggie. agnes · angel of small death & the codeine scene 1206067913
comme je le disais dans ton sujet en invités, trop trop hâte de la voir en jeu et de suivre ses aventures. I love you
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une deuxième ström. agnes · angel of small death & the codeine scene 3689532771 excellent choix de fc et j'ai adoré lire ta fiche. agnes · angel of small death & the codeine scene 1491900633
(re)bienvenue à la maison. rainbow
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**vibe sur Hozier en lisant la fiche**
Rebienvenue agnes · angel of small death & the codeine scene 388298500
J'ai absolument zéro idée de liens entre Agnès et mes persos, mais le personnage est vraiment cool 1998006903 et c'est toujours un plaisir de lire ta plume ! heeart
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félicitations, te voilà validé·e

waw waw, cette histoire quoi ! Agnès a eu la vie tellement nomade et ponctué par sa célébrité compliquée, ça promet ! Amuse toi bien agnes · angel of small death & the codeine scene 3827413925

Te voilà maintenant validé·e et prêt·e à rentrer dans le jeu. Afin de t'y retrouver au mieux, tu trouveras ci-dessous les divers registres (tu peux également vérifier si tu y as bien été ajouté·e). coeur


Mais également d'autres sujets importants pour le bon lancement de ton personnage et pour décompresse et t'amuser grâce à la zone flood et jeux. flower


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Nous te souhaitons un très bon jeu parmi nous. heart2
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