Nothing will ever be the same again | ft. Eliot
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Nothing will ever be the same again | ft. Eliot

SUN wildest dreams
Luana Henderson
Luana Henderson
messages : 15
pseudo : .pink siren
id card : Becky G, galery-cranberry (av.)
multicomptes : Nope
à contacter : Le compte concerné
triggers : Aucun, mais on peut en discuter
warnings : Alcool, drogue, viol, relation familiale conflictuelle, divorce
présence : 5/7
Nothing will ever be the same again | ft. Eliot Becky-g
âge : 22 ans. Bientôt 23 ans. Le quart de siècle qui approche lentement, mais sûrement. Née le 27 juillet 2001, sous le signe du lion, avec le taureau pour ascendant. N'a jamais quitté Ocenside, même si je rêve d'autres choses et de nouveaux horizons.
occupation : Etudiante en doit qui a arrêter son cursus. Absolument pas passionnée par ce que je faisais. Devenue strip-teaseuse, pour embêter mon paternel, mais aussi pour payer les factures. On verra ce que l'avenir me réserve.
statut civil : Célibataire. Je ne suis jamais tombée amoureuse. Je ne cherche pas non plus à me caser. Je ne rêve, pour autant, pas de grand amour. Peut-être que je ne suis pas normale puisque lorsque j'en informe mes copines, elles sont, souvent choquées.
orientation : Hétérosexuelle. Je n'aime que les hommes. Et s'ils sont musclés, c'est encore mieux. Je n'ai jamais été attirer par les femmes et je crois que ce n'est pas près de changer, bien au contraire.
habitation : Une maison à South Oceanside
pronom ig : elle
disponibilités : (4/5)

Eliot #1

infos rp : RP à la première personne du singulier, rp plutôt long, mais je m'adapte. J'essaie de faire une réponse toutes les semaines / semaines et demies, voire deux semaines max.
   
 
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Je m'étais rendue à une énième soirée. Boire, faire la fête jusqu'à ne plus avoir de souvenir, c'est exactement ce que je savais faire. Pour moi, je profitais de ma jeunesse. Pour mon paternel, je ne glissais droit vers le mauvais chemin. Mais c'était quoi le bon chemin, finalement ? Suivre ses traces, entrer dans la police et ne rien faire de fou dans sa vie ? Ce n'était pas conception des choses. Et peut-être que je me mettais en danger, en agissant comme ça. Mais au moins, je ne vivrais pas avec des regrets. On n'a qu'une vie et il faut savoir en profiter. Je faisais partie de ces personnes qui n'ont pas envie de penser aux conséquences. Carpe Diem et One Life comme seul leitmotiv. Un jeu d'alcool en entraînant un autre, je m'étais rapidement retrouvé dans un engrenage que je connaissais que trop bien : je n'aimais pas perdre et je continuais de jouer jusqu'à gagner. Après avoir finalement obtenu ce que je voulais, je me levais de ma chaise me rattrapant à Enzo, l'un de mes copains de beuverie depuis des années. J'avais la tête qui tournait, mais qu'importe. Ça finirait par passer. Du moins, c'est ce que j'espérais. Enzo me proposa un rail de coke, que je pris sans trop d'hésitation. On n'était plus à ça près ce soir. Je n'avais aucune idée de la façon dont j'allais rentrer chez moi. D'habitude, j'appelais mon frère, mais je savais que ce soir-là, il n'était pas dans le coin. Et il était hors de questions que j'appelle ma sœur et encore moins mon paternel. Il y avait une chance sur deux pour qu'il bosse cette nuit et qu'il m'escorte en voiture de police. Il ne manquerait plus que ça !

Il devait être aux alentours de 4h30 lorsque je sentis quelque chose me secouer. Je me réveillais difficilement. Mais après avoir ouvert les yeux, je remarquais quelque chose qui n'était pas normal : la voiture encastrée dans un mur. « Lu', bordel, tu m'as fait peur ! » Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il venait de se passer. Sans parler du fait que les mélange d'alcool couplé à la drogue n'aidait vraiment pas. Je sortis de la voiture et je regardais autour de moi. C'est là que je vis une autre voiture, avec des personnes dedans. « Il s'est passé quoi ? » J'avais peur de comprendre ce qu'il s'était passé. Et je crois que je n'avais pas envie d'entendre la réponse à ma question. « On a eu un accident... » Sans blague ? Je n'aurais jamais deviné ! Je m'appuyais contre la carrosserie de la voiture. Au loin, on entendait déjà les sirènes de pompier et de police. « Par contre, faut pas qu'on reste-là ! » Il m'attrapa par le poignet. Il était sérieux là ? Je pris mon téléphone, qui avait l'écran cassé, dans ma poche et lui balançais : « Quoi ? Tu vas laisser les gens dans leur voiture ? On appelle les pompiers, au moins ! » Je commençais à composer le numéro d'urgence, alors qu'Enzo m'arrachait le téléphone des mains et le mis dans sa poche. « Lu', concentre-toi steuplait. On ne va pas appeler les pompiers, écoute, ils arrivent déjà ! Puis j'te rappelle que j'étais pas censé prendre le volant. Sans parler du fait que c'est la voiture de mes parents et j'ai pas le droit de la conduire. On se casse, c'est tout. Tu crois que si les flics nous attrapent, il va se passer quoi ? » Je n'en savais rien. Mais d'un côté, j'étais consciente que se barrer comme ça, ce n'était pas bien. Et je voulais bien le suivre, mais je ne pouvais pas non plus courir en talons, encore moins avec la robe que je portais. Je ne répondis rien, alors que les sirènes se rapprochaient de plus en plus. « Lu', alors, tu fais quoi ? » Je lui fis signe de se mettre à courir. Tout était une question de choix et ce soir-là, je savais que je n'avais pas fais le bon.

Il ne suffit que de quelques minutes pour que je sois rattrapée. Enzo, lui, s'était enfoncé dans la nuit sombre. Je ne savais pas où il avait l'intention d'aller. L'un des policiers me ramena jusqu'à la scène du crime. Il me posait des questions, mais je ne lui répondis rien. Avec ce que j'avais ingurgité, il fallait déjà que je comprenne ce qu'on me demande. Ne tenant pas vraiment debout, il me fit asseoir contre le mur, me disant de ne pas bouger et qu'il allait chercher quelqu'un. Vu mon état, je n'irais pas bien loin. Je le regardais partir et vit vers qu'il s'approchait : tonton Eliot, sérieusement ? Je fermais quelques secondes les yeux. Je n'étais même pas sûre qu'il soit gentil, ce soir, avec moi. Et je crois bien qu'il ne m'avait jamais vu dans un état aussi lamentable que ça. Je ne savais pas ce que son collègue lui avais dit sur moi. Je ne savais pas non plus à quelle sauce j'allais être mangé. Est-ce que j'allais avoir le droit à une leçon de morale ? Est-ce qu'il allait jouer son flic de première avec moi et se détacher du fait qu'il me connaissait bien ? Ça aurait été mon père face à moi ou un flic que je ne connaissais pas, je n'aurais pas eu de scrupule à mentir. Mais là, si tonton Eliot me posait des questions, je ne saurais même pas quoi lui dire. J'étais, malheureusement pour moi, incapable de lui mentir.

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Eliot Harmon
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âge : J'ai vu le jour le 25 décembre 1967. Je suis né dans une des plus belles villes du monde, Los Angeles. J'ai 56 ans.
occupation : Je suis officier de police.
statut civil : Je suis célibataire en ce moment, ma dernière relation n'a pas durée longtemps. J'espère trouver un jour la femme de ma vie et pouvoir me poser.
orientation : Je suis hétérosexuel, je n'aime que les courbes féminines.
habitation : Je vis dans une maison dans le North Valley
pronom ig : Il
   
 

nothing will ever be the same again
  ft.  @Luana Henderson  & Eliot Harmon



«  La vie ne vaut pas d'être vécue si on ne la vie pas comme un rêve. »
La journée dans son ensemble a été plutôt relax, enfin relax si on peut dire ça comme ça. J’ai pris mon service ce matin au alentour de 8h. Comme on dit souvent, l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. J’avais mal dormi cette nuit et je comptais sur ce soir pour me rattraper. C’est simple le programme de la soirée allé être, manger, ranger deux trois trucs, une bonne douche, se mettre en tenue décontractée et ensuite se mettre devant la télé. Pour le reste, je ne suis pas sûr de voir grand-chose de la série que je comptais voir. Enfin bon, avant de penser à la soirée et à ma nuit, il y avait la journée à passer. Je suis arrivé au commissariat avec 15 minutes d’avance, j’ai salué tous les collègues que j’ai croisés. J’ai parlé avec certains de tout et de rien et je me suis ensuite dirigé vers le vestiaire pour me changer. J’ai enfilé l’uniforme et je suis parti prendre un café. La recette d’une journée réussie, c’est simple, un bon café. J’ai ensuite regardé la feuille de service pour voir avec qui je ferais équipe aujourd’hui. Heureusement, c’était avec un collègue que j’aimais bien. Nous avons pris la voiture de patrouille et nous sommes partis arpenter les rues d'Oceanside. Pendant une bonne partie de la journée, c’était calme, nous n’avons pas quitté le véhicule et nous passion notre temps à parler tout en regardant les rues. Vers midi, nous avons fait une pause dans une boulangerie pour s’acheter à manger. Nous avons mangé tranquillement dans un coin calmé. Nous avons parlé de tout et de rien. Nous avons repris la patrouille et nous avons été appelés pour un différent dans une rue entre deux hommes. Nous sommes arrivés et je suis sorti du véhicule en trombe pour séparer les deux protagonistes. Cela ne s’est pas vraiment bien passé et l’un des deux m’a filé un coup de poing dans l’oeil droit. Putain qu’il tape bien le con. « STOP !!! » Dis-je en criant. Nous avons réussi tant bien que mal à les séparer. Nous les avons menottés et l’un a été mis dans notre voiture et nous avons appelé une autre patrouille en renfort. Il est hors de question de mettre les deux ensembles. En attendant l’autre patrouille, la gérante d’un bar à côté m’a apporté un sac de glaces que j’ai mis sur mon œil. Il m’avait fait mal. La seconde patrouille est arrivée environ 10 minutes plus tard et nous avons mis le deuxième protagoniste dans la voiture et direction le commissariat. J’ai pris les dépositions des gens autours pour savoir ce qui s’était passé, puis ensuite nous avons quitté les lieux direction le commissariat pour auditionner notre cher invité. Bien entendu, on l’aurait deviné, les motifs étaient sous fond d’alcool et de jalousie. C’est toujours la même chose. L’alcool qui gangrène dans le monde. Je ne comprendrais jamais l’intérêt de boire à outrance et ensuite d’avoir des gestes impardonnables. Je peux me montrer très très con quand c’est comme ça. Heureusement pour eux, ils vont aller en cellule de dégrisement et ressortir libre avant d’être convoqué plus tard pour passer devant un juge. Une fois, les cocos disparus, j’ai été dans la salle de bain me regarder et j’ai vu mon œil qui commençais à devenir sombre. Super ça promet… Les joies du métier comme on dit. Le reste de la journée, c’est bien passé, nous avons tapé nos rapports sur ce qui s’était passés. La partie que j’adore le plus, c’est faux. J’ai quitté le commissariat vers 19h. Je suis directement rentré chez moi pour passer une bonne petite soirée. J’ai posé mes affaires près de la porte d’entrée, j’ai posé mes clés dans le bol à côté et je suis parti directement à la douche. J’ai grand besoin de me détendre un peu. Je jette mes affaires dans la panière à linge et je rentre dans la douche. L’eau tiède qui glisse le long de mon corps me fait pousser un soupir. C’est le moment que je préfère le plus. Après une dizaine de minutes à me laver, je sors et je me sèche. Je prends la direction ensuite de ma chambre pour mettre un t-shirt bleu marine et un jogging en coton gris et j’ai fini par des chaussettes. Il n’y a aucune loi qui interdit de se balader en chaussettes chez soi. Surtout que tout est propre. Je repose la serviette dans la salle de bain et j’essaie de dompter un peu mes cheveux. Je vais ensuite dans la cuisine et je me réchauffe le plat de lasagne qui me restait. Le temps que ça chauffe, je mets mes couverts sur le comptoir et j’attends devant le micro-onde. Que ça peut être très long 5 minutes purée. Une fois que le bip se fait entendre, je sors l’assiette en essayant de ne pas me brûler. Je m’assois sur la chaise et je commence à manger tout en regardant mon téléphone. J’aime bien regarder les news ou les messages que j’ai reçu. Une fois fini, je mets tout dans l’évier. Je m’en occuperai demain, je suis de repos. Je vais dans le salon et je mets prime pour regarder une série. Je n’arrive même pas à la moitié que je m’endors. Je fus réveillé vers 4h40 par un appel de mon ami et collègue au commissariat. Je me suis réveillé en sursaut, je ne comprends pas trop où je suis et ce qui se passe. Je décroche le téléphone encore endormi. Ce que j’entends me réveille en même pas 30 secondes et je cours mettre des chaussures. Je prends une veste que je trouve sur le porte manteau et mes clés de voiture. Je fonce vers l’endroit qu’il m’a indiqué. Je n’étais pas prêt de voir ce que je vois. Une voiture encastrée dans un mur. La voiture n’était vraiment pas belle. Je me gare sur le côté et salut les collègues. La personne que je cherche vient à ma rencontre et je lui demande comment elle va et ce qui s’est passé. Il me fait le topo et je commence à bouillir intérieurement. Ça n’allait pas être une rencontre de courtoisie, ça, c’est sûr. J’ai suivi mon collègue et je vois Luana par terre contre le mur dans un mauvais état. Cela me mit plus en colère. Je remercie mon collègue et je reste seul avec elle. Elle ferme les yeux quelques secondes. J’attends qu’elle les réouvre pour la regarder droit dans les yeux. Le visage pincé, les bras croisés. « Tu es fière de toi ? » Lui demandais-je. Avant qu’elle ne réponde j’enchaîne. Elle allait fermer sa gueule et écouter. « Tu te crois intelligente et surhumaine ? Tu as vraiment de la chance qu’il n’y ait que vous deux d’impliqués dans l’accident. Tu crois que ton père va apprécier ce que tu as fait ? Regarde-toi dans quel état, tu es. ». Je fis un signe de la main pour la montrer. « Tu ne sais même pas tenir l’alcool. Tu sais qu’on va devoir t’embraquer ? On va te poser des questions. Crois-moi que tu vas y répondre. Que tu le veuilles ou non. » Je marque un temps d’arrêt. « La première, c’est. Qui était avec toi ? Qui est l’irresponsable qui a pris le volant en étant aussi bourré ? Ne me dis pas le contraire vu la gueule de la voiture il y a qu’un gros connard bourré pour faire ça. » J’étais vraiment en colère. « N’ose même pas me mentir, parce que crois moi, tu ne vas pas aimer ce qui va se passer. » C’était juste un avertissement. Je me tenais devant elle. Je n’allais pas la relever, elle se débrouille. Je sais qu’elle n’est pas vraiment bien, mais elle n’avait qu’à pas boire. « Une fois au commissariat, tu vas passer un dépistage de drogue et d’alcool. » Elle sait que je n’aime pas les gens qui picolent et qui prennent le volant, mais bon quand on est jeune, on est con.

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âge : 22 ans. Bientôt 23 ans. Le quart de siècle qui approche lentement, mais sûrement. Née le 27 juillet 2001, sous le signe du lion, avec le taureau pour ascendant. N'a jamais quitté Ocenside, même si je rêve d'autres choses et de nouveaux horizons.
occupation : Etudiante en doit qui a arrêter son cursus. Absolument pas passionnée par ce que je faisais. Devenue strip-teaseuse, pour embêter mon paternel, mais aussi pour payer les factures. On verra ce que l'avenir me réserve.
statut civil : Célibataire. Je ne suis jamais tombée amoureuse. Je ne cherche pas non plus à me caser. Je ne rêve, pour autant, pas de grand amour. Peut-être que je ne suis pas normale puisque lorsque j'en informe mes copines, elles sont, souvent choquées.
orientation : Hétérosexuelle. Je n'aime que les hommes. Et s'ils sont musclés, c'est encore mieux. Je n'ai jamais été attirer par les femmes et je crois que ce n'est pas près de changer, bien au contraire.
habitation : Une maison à South Oceanside
pronom ig : elle
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infos rp : RP à la première personne du singulier, rp plutôt long, mais je m'adapte. J'essaie de faire une réponse toutes les semaines / semaines et demies, voire deux semaines max.
   
 
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Suivre Enzo dans cette voiture n'était pas une bonne idée. Même si, au moment, de monter dans le véhicule, une petite voix m'avait dit de ne pas le suivre, j'avais décidé de lui faire confiance. Il m'avait assuré qu'il était apte à conduire. Je n'avais pas passé la soirée à regarder ce qu'il avait bu ou consommer. Et peut-être que son état était pire que le mien. Comment la voiture était arrivée dans ce mur ? Je n'en savais rien. J'avais un trou noir entre le moment où j'étais montée dans cette dernière et le moment où il m'avait secoué pour me réveiller. Et là, en cet instant, je m'inquiétais plutôt pour lui que pour ce qui allait m'arriver. J'espérais qu'il ait réussi à partir assez loin pour que la police ne le retrouve pas. Si, au moins, l'un de nous deux pouvait s'en sortir, ce serait déjà ça. Et il avait gardé mon téléphone avec lui. Je ne pouvais même pas savoir s'il allait bien. Je m'en voudrais toute ma vie, s'il lui arrivait quelque chose. Parce que c'était à cause de moi qu'il avait pris le volant. C'était à cause de moi qu'on en était à là. Si j'avais décidé de rester à la soirée, rien de tout ça se serait passé. Ce que je n'avais pas prévu, c'est que tonton Eliot débarque sur les lieux de l'accident.  Outre le fait qu'il ne m'avait certainement jamais vu dans un état comme ça, j'avais toujours plus peur de sa réaction à lui que celle de mon père. Pourquoi ? Je n'en savais rien. Mais si je devais en écouter un sur les deux, ce serait plutôt tonton Eliot que mon paternel, ce qui avait le don d'énerver ce dernier soit dit en passant. Et là, je savais que j'allais passer un mauvais quart d'heure. Il m'avait raconté ce qu'il s'était passé pour ses parents et je savais aussi que par conséquent les gens qui boivent au volant, il ne pouvait pas se les voir en peinture. Lorsque je rouvris les yeux, il était encore là, à me regarder. Pas un sourire. Pas un seul signe comme quoi il allait me rassurer. Et je ne faisais vraiment pas la maligne. « Tu es fière de toi ? » Fière de quoi ? Il croyait vraiment que je me sentais bien, là ? Je n'eus même pas le temps de répondre qu'il enchaînait déjà. « Tu te crois intelligente et surhumaine ? Tu as vraiment de la chance qu’il n’y ait que vous deux d’impliqués dans l’accident. Tu crois que ton père va apprécier ce que tu as fait ? Regarde-toi dans quel état, tu es. ». Je continuais de le regarder. J'étais vraiment pas bien et il en rajoutait une couche. « Pour ce qu'il en a foutre, mon père... » dis-je dans un souffle presque inaudible. Et c'était vrai : quand je m'étais à confier à lui pour mon viol, il avait préféré ne pas me croire. Donc, je pense que si cette histoire venait à ses oreilles, il préférerait certainement que je sois morte dans l'accident. Ça lui éviterait des problèmes. « Tu ne sais même pas tenir l’alcool. Tu sais qu’on va devoir t’embraquer ? On va te poser des questions. Crois-moi que tu vas y répondre. Que tu le veuilles ou non. » Je déglutis. Si, je savais tenir l'alcool. Sauf que cette soirée, ça faisait partie de celles où je ne m'étais pas mis de limite. Et puis quand il y a des jeux d'alcool, c'est compliqué de s'arrêter. Par contre, si vraiment, je me retrouvais dans une salle d'interrogatoire, je ne donnais pas cher de ma peau. Je n'ai pas les épaules pour ce genre de choses. « La première, c’est. Qui était avec toi ? Qui est l’irresponsable qui a pris le volant en étant aussi bourré ? Ne me dis pas le contraire vu la gueule de la voiture il y a qu’un gros connard bourré pour faire ça. » Il était hors de question que je balance mon pote. Je ne voulais pas perdre son amitié et ça, il fallait que tonton Eliot le comprenne. Je n'étais pas une traitresse. Sans parler du fait qu'Enzo avait déjà eu des ennuis avec la police, pour différentes choses. Il avait peut-être même déjà croisé Eliot en interrogatoire. Je n'allais pas le jeter en pâture, comme ça. Mais je me connaissais assez pour savoir que je gérais très mal la pression, donc ça allait être compliqué. « N’ose même pas me mentir, parce que crois moi, tu ne vas pas aimer ce qui va se passer. » Je sentis une boule se former dans ma gorge. J'aurais juste eu besoin d'un câlin et qu'il me dise que ça allait bien se passer, plutôt que d'être glacial avec moi. « Une fois au commissariat, tu vas passer un dépistage de drogue et d’alcool. » Je continuais de le regarder. C'est dans ces moments-là que je me dis que j'aurais vraiment dû courir plus vite. « C'est pas un connard. Qu'est-ce qui te fait dire que ce n'était pas moi au volant ? » Ma loyauté me perdra, un jour. Hormis le fait que ce n'était pas ma voiture et que je conduisais quasiment jamais la voiture de quelqu'un, il n'avait pas de preuve de qui était derrière le volant.  D'un autre côté, ça ne me serait jamais venu à l'idée de conduire dans l'état dans lequel j'étais. Je pouvais être débile sur certaines choses, mais jamais, je n'avais joué à ça. « C'est ma faute l'accident. C'est moi qui ai voulu rentrer en pleine nuit. Il a juste proposé de me raccompagner pour pas que je sois toute seule dans la nuit. » Et ça, c'était vrai. Sans m'en rendre compte, à demi-mot, j'avais potentiellement dit que ce n'était pas moi au volant. « T'aurais préféré quoi ? Que je me fasse agresser, kidnapper ou tuer pendant que je rentrais et enquêter là-dessus ? » Un peu violent dit comme ça, j'accorde. Mais d'un autre côté, je voulais sauver la peau d'Enzo et j'essayais, tant bien que mal de le faire. « Et je peux déjà te dire que les deux tests seront positifs, j'ai pas besoin de les passer. » Je n'étais clairement pas fière de lui dire ça. Mais d'un autre côté, si je devais vraiment passer des tests de drogue et d'alcool, les résultats allaient aussi parler d'eux-mêmes. J'avais juste été honnête, quitte à me prendre une deuxième vague de mécontentement. « Tu peux leur dire de faire ce qu'ils ont à faire... » Les premières larmes coulèrent le long de mes joues. J'avais peur. Peur de ce que pouvait penser tonton Eliot de moi. Peur de ce qui allait se passer au commissariat. Peur pour Enzo s'il le retrouvait. Mais peur aussi qu'il se soit blessé quelque part. Je n'avais pas les épaules pour ce genre de choses. J'essuyais mes larmes rapidement. Je ne voulais pas pleurer devant lui. Et vu son énervement, il n'avait pas l'intention de me rassurer. Il fallait que je sois forte, mais ce n'était pas moi, dans ce genre de situation. J'ai toujours eu la capacité émotionnelle d'une petite cuillère. Je restais assise par terre. Je savais qu'au vu de mon état, tout allait tourner autour de moi. « T'es pas en service, en plus, au vue de ta tenue. Qu'est-ce que tu fais là ? » Simple question. Pourquoi on l'avait appelé lui, plutôt que mon père ? Et a bien le regarder, il avait l'air d'avoir un coquard, sûrement dû à une bagarre. Il n'était pas si bien placer pour me faire la morale, finalement.

@Eliot Harmon Nothing will ever be the same again | ft. Eliot 3499354712
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«  La vie ne vaut pas d'être vécue si on ne la vie pas comme un rêve. »

Est-ce que je suis énervé ? Non, je suis plus qu’énervé, je suis furieux. Je déteste me faire réveiller à 4h40 par mon ami du commissariat. Je m’attendais à passer une nuit tranquille après une journée assez mouvementée. Mon œil me lance encore, je sais que j’ai un bon coquard et qu’il va mettre un peu de temps à partir. J’ai juste envie de retourner dans mon lit et me rendormir, mais non Luana en a décidé autrement. J’enfile rapidement mettre des baskets et je fonce prendre ma voiture. Je ne respecte pas trop les limitations de vitesse, mais il est tard et il y a personne sur la route. Bien sûr, pendant tout le trajet, j’essaie de contenir ma colère contre Luana. Je sais très bien ce qui va se passer et comment je vais réagir. J’essaie de prendre des grandes respirations pour me détendre, mais c’est compliqué. Je me gare à l’arrache, je n'en ai rien à faire. Je sors vite et me dirige vers la jeune femme. Elle était là assise et je commence à l’engueuler. J’en ai marre de toutes ses conneries, elle ne se rend absolument pas compte qu’elle met tout le temps sa vie en danger. Quand je mentionne son père, cela la fait réagir et ce qu’elle me dit ne me plaît absolument pas. « Ce qu’il en a foutre. Ton père t’aime !! Je ne sais pas réagit un peu !! » Elle fait tout pour être exaspérante et elle y arrive. Ah, c’est sûr que s’il y avait un diplôme de la personne la plus chiante sur terre, elle le gagne haut la main. Je continue à lui faire la morale, qu’elle le veuille ou non elle va m’écouter jusqu’au bout. J’hausse les sourcils. « Ce n’est pas un connard et c’est toi qui conduisais ? » Je rigole, c’est vraiment pitoyable. « Tu te fous de ma gueule, c’est ça ? Je suis policier, on ne me la fait pas à moi. » Je la regarde avec un regard noir. « Donc, je répète qui était ce connard avec toi ? » Je marque une petite pause. « Je veux son nom prénom et son adresse. » J’allais lui rendre une petite visite de courtoisie, il allait apprécier. J’écoute ce qu’elle a à me dire sur l’accident et j’hallucine. « Ta faute ? TA FAUTE ???? Tu te fous de moi ! Il n’avait qu’à ne pas boire s’il prenait le volant. Tu bois, tu ne conduis pas. C’est aussi simple que ça. Que tu partes au matin, l’après-midi, début de soirée ou fin de soirée, c’est la même chose. Tu ne prends pas le volant en étant bourré !! » Je ne comprends pas ce qu’on les jeunes en tête de nos jours. C’est juste hallucinant. « Et merci d’avouer que tu n’étais pas derrière le volant ! Tu vois quand tu veux. » Je lui fis un petit sourire. « Hééééé !! Qui te dit que tu aurais été agressé, kidnappé ou tuer ? Tu es tellement chiante que la personne qui te kidnappe t’aurais relâcher avec de l’argent. » Bon, c’était méchant de dire ça, mais je voulais qu’elle arrête de dire des conneries. On parle ensuite de faire des tests d’alcool et de drogue. Elle m’avoue que les deux seront positifs. Je soupire, je suis vraiment déçu d’elle. « Vraiment ? Ça t’apporte quoi de te droguer et de boire ? Regarde a quoi ça mène… Tu te détruis, tu ne t'en rends même pas compte. » Je sourire encore une fois. Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire pour qu’elle comprenne. Je n’allais pas l’amener au commissariat. Je me suis arrangé avec mon ami pour la ramener chez moi. Je voulais lui faire peur plus qu’autre chose. Elle me dit ensuite une phrase et je la vois commencer à pleurer. Bien sûr, je ne peux pas être insensible à cela. C’est ma nièce et je l’aime. Je ne veux pas la voir se détruire. Je veux l’aider, mais elle ne veut pas. Je la vois essuyer ses larmes et je ne relève pas. « Ils ne vont rien faire, je suis en charge de toi. » Lui dis-je simplement. Elle me demande ensuite ce que je fais ici. « Je voulais prendre l’air et je me suis dit, tiens pourquoi je n'aiderais pas mes collègues… » Ouais, j’étais un peu sarcastique. « On m’a appelé pour me dire qu’une personne avait eu un accident et que je devais venir. » Je lui lance un regard en disant cela. « Crois-moi j’étais très bien dans mon lit en train de rêver d’être sur une plage au Bahamas entourées de belles filles et de profiter du temps. » Ce n'était pas vrai, je ne rêvais de rien avant d’être réveillé. « Bon, je vais te relever doucement. » Je me baisse un peu pour la lever doucement. « Tu me dis si ça ne va pas et si tu veux qu’on fasse une pause ou si tu as envie de voir. » On ne sait jamais avec l’alcool. » Une fois, debout, je lui dis ce qui allait se passer. « Bon, tu vas venir avec moi et passer la fin de la nuit chez moi et la journée. Je ne bosse pas. Je vais m’occuper de toi et on va avoir une très grande discussion quand tu seras moins ivre. » Il fallait lui parler à un moment ou a un autre, elle était en train de se détruire.

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âge : 22 ans. Bientôt 23 ans. Le quart de siècle qui approche lentement, mais sûrement. Née le 27 juillet 2001, sous le signe du lion, avec le taureau pour ascendant. N'a jamais quitté Ocenside, même si je rêve d'autres choses et de nouveaux horizons.
occupation : Etudiante en doit qui a arrêter son cursus. Absolument pas passionnée par ce que je faisais. Devenue strip-teaseuse, pour embêter mon paternel, mais aussi pour payer les factures. On verra ce que l'avenir me réserve.
statut civil : Célibataire. Je ne suis jamais tombée amoureuse. Je ne cherche pas non plus à me caser. Je ne rêve, pour autant, pas de grand amour. Peut-être que je ne suis pas normale puisque lorsque j'en informe mes copines, elles sont, souvent choquées.
orientation : Hétérosexuelle. Je n'aime que les hommes. Et s'ils sont musclés, c'est encore mieux. Je n'ai jamais été attirer par les femmes et je crois que ce n'est pas près de changer, bien au contraire.
habitation : Une maison à South Oceanside
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infos rp : RP à la première personne du singulier, rp plutôt long, mais je m'adapte. J'essaie de faire une réponse toutes les semaines / semaines et demies, voire deux semaines max.
   
 
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Des conneries dans ma vie, j'en avais fait. Mais je crois que celle-là surpassait toutes les autres. Je me retrouvais assise par terre avec des policiers qui cherchaient à comprendre ce qu'il s'était passé. Certains, je les connaissais, d'autres non. J'avais un peu peur de la suite. De ce qu'il pouvait se passer avant le levé du jour. Et j'avais vu Eliot débarqué. Eliot qui n'était autre qu'un collègue de mon paternel. Eliot que je considérais comme un oncle, même si on n'était pas de la même famille. Et rien qu'à son regard, je compris que j'avais fait une bêtise. Qu'il n'allait pas être content. Et que j'allais certainement en prendre pour mon grade. Et d'un autre côté, je ne pouvais pas l'empêcher de m'en vouloir pour tout ce bin's. J'étais en tort et j'aurais beau dire tout ce que je voulais, rien ne pouvait excuser ce qu'il s'était passé. « Ce qu’il en a foutre. Ton père t’aime !! Je ne sais pas réagit un peu !! » C'était à moi de réagir ? Est-ce qu'il était, au moins, au courant de ce qu'il s'était passé il y a quelques années en arrière ? Quand je m'étais confiée à lui sur quelque chose de grave et qu'il avait préféré dire que je mentais, parce que je savais faire que ça ? Peut-être qu'Eliot était de son côté. Peut-être que ce qu'il s'était passé n'était pas si grave que ça finalement. « De toute façon, t'es de son côté. Il pourra dire et faire ce qu'il veut, pour toi, ce sera toujours parole d'Evangile...» Et c'était réellement ce que je pensais. En réalité, je ne savais même pas ce que mon père avait dit ou n'avait pas dit à ses collègues. Mais de mon point de vue, j'avais l'impression que tout le monde pourrait le protéger et ça avait le don de m'agacer, il fallait bien l'avouer. « Ce n’est pas un connard et c’est toi qui conduisais ? » Oui, c'est ce que je venais de dire. Est-ce qu'il avait besoin de répéter comme un perroquet ce que je disais, tout en donnant l'impression de se foutre royalement de ma tronche ? Je n'en étais pas sûre. Mais je n'étais pas non plus en mesure de l'ouvrir à ce niveau-là. « Tu te fous de ma gueule, c’est ça ? Je suis policier, on ne me la fait pas à moi. » Je continuais de le regarder. Il avait l'œil mauvais. Et c'était bien la première fois que je le voyais comme ça, ce qui avait un côté effrayant. « Donc, je répète qui était ce connard avec toi ? » Il croyait vraiment que j'allais balancer mon pote comme ça ? Je n'étais pas ce genre de personnes. « Je veux son nom prénom et son adresse. » L'avantage, c'est que je connaissais que son prénom et son adresse. Pour l'adresse, il devrait se débrouiller parce que je ne savais pas où il habitait. Je n'étais jamais allée chez lui. « Ta faute ? TA FAUTE ???? Tu te fous de moi ! Il n’avait qu’à ne pas boire s’il prenait le volant. Tu bois, tu ne conduis pas. C’est aussi simple que ça. Que tu partes au matin, l’après-midi, début de soirée ou fin de soirée, c’est la même chose. Tu ne prends pas le volant en étant bourré !! »  Sauf que des fois, certaines personnes se sentent de prendre le volant. Mais là, je n'étais pas en mesure de réfléchir correctement. Donc il pouvait me dire tout et son contraire, que ça n'allait pas forcément s'imprégner dans mon cerveau. « Et merci d’avouer que tu n’étais pas derrière le volant ! Tu vois quand tu veux. »  Je haussais légèrement les épaules. Ce n'était pas vraiment une victoire pour moi. J'espérais juste qu'Enzo ait eu le temps de fuir le plus loin possible. « Hééééé !! Qui te dit que tu aurais été agressé, kidnappé ou tuer ? Tu es tellement chiante que la personne qui te kidnappe t’aurais relâcher avec de l’argent. » Et ça, c'était méchant pour le coup. Ce n'est pas parce que j'avais bu que j'étais devenue complètement insensible. Et je faisais partie de ces personnes qui n'ont pas vraiment les épaules assez larges pour entendre les méchancetés. Je continuais de le regarder et lui lança : « J'connais que son prénom, donc t'iras pas bien loin. » Ok pour le coup, j'avais un peu omis de dire que je connaissais aussi son nom de famille. Mais je ne voulais pas qu'il se fasse avoir.  La loyauté est certes une belle qualité, mais cela peut également être un vilain défaut, dans certains cas. « Et j'ai rien avoué du tout. Mais laisse-le tranquille, s'il te plaît. Il a juste été gentil. » Je marquais une brève pause avant d'enchaîner : « Tu les connais les faits divers aussi bien que moi. Ça n'a rien à voir avec le fait que je sois chiante ou pas le fait de me faire kidnapper ou tuer. Mais tu sais pas ce que c'est d'être une fille au 21e siècle. » Je ne comptais plus le nombre de fois où je m'étais fait siffler par les garçons parce que j'avais une robe jugée trop courte. Et ça, c'était une vérité : l'époque d'Eliot n'était définitivement pas la même que celle dans laquelle je vivais. « Vraiment ? Ça t’apporte quoi de te droguer et de boire ? Regarde a quoi ça mène… Tu te détruis, tu ne t'en rends même pas compte. » Je pense qu'une partie de moi s'en rendait compte, tandis que l'autre s'en foutait royalement. Des fois, je me disais que si je partais de ce monde, tout irait pour le mieux. « J'ai pas besoin de ça pour être détruite, tu sais... Donc un peu plus ou un pu moins, c'est pas ça qui changera grand-chose en fait. » Et c'était une vérité. Depuis mon viol, je ne m'étais pas vraiment remise de cette blessure. Je ne voulais plus qu'un garçon m'approche et pour être sûre que ça n'arrive pas, j'étais devenue strip-teaseuse. Ils n'avaient le droit que de regarder, mais pas de poser les mains sur moi. Un enchaînement de mauvais choix, tout ça parce que mon père avait pris le parti de ne pas me croire. Et je n'étais jamais sentie aussi seule. Je m'étais mise à pleurer en plus de ça. « Ils ne vont rien faire, je suis en charge de toi. » Légère lueur d'espoir dans mon regard, même si j'avais un peu peur de ce que pouvait me dire ou me faire Eliot. En vérité, si je n'avais pas peur de mon paternel, ce n'était pas la même face à tonton Eliot. « Je voulais prendre l’air et je me suis dit, tiens pourquoi je n'aiderais pas mes collègues… » Son ton était sarcastique. Je ne rigolais pas. S'il essayait de faire de l'humour, c'était loupé. « On m’a appelé pour me dire qu’une personne avait eu un accident et que je devais venir. » En même temps, ces collègues ne sont pas malins aussi, à l'appeler, lui. Ils auraient pu le laisser tranquille pour éviter qu'il me voit dans cet état-là. « Crois-moi j’étais très bien dans mon lit en train de rêver d’être sur une plage au Bahamas entourées de belles filles et de profiter du temps. » Je m'en fiche qu'il était avec des filles dans ses rêves. Et je ne voulais pas m'imaginer quoi que ce soit. Je préférais largement effacer ces images de ma tête. « Bon, je vais te relever doucement. » Il se baisse pour m'aider à me relever. Tout tourne. Et dans ma tête, je me fis cette promesse que je me faisais après chaque soirée : celle qui consistait à ne plus boire une seule goutte d'alcool. « Tu me dis si ça ne va pas et si tu veux qu’on fasse une pause ou si tu as envie de voir. » Je détestais vomir. Mais j'acquiesçais d'un signe de tête. Je pris le temps d'enlever mes chaussures à talon, qui commençaient sérieusement à me faire mal aux pieds. « Bon, tu vas venir avec moi et passer la fin de la nuit chez moi et la journée. Je ne bosse pas. Je vais m’occuper de toi et on va avoir une très grande discussion quand tu seras moins ivre. » Je reposais mon regard sur lui. J'appréhendais déjà cette conversation. « J'aime pas les discussions sérieuses... » Mais je crois que je n'étais pas non plus en mesure de négocier quoi que ce soit au vu de mon état et de ce qu'il s'était passé. « Pourquoi tu veux t'occuper de moi ? Alors qu'il te suffirait de me ramener chez moi et que je me fasse engueuler par mon père... » J'avoue que je ne comprenais pas vraiment. Je commençais à me diriger avec lui, vers sa voiture. Non sans mal. Non sans avoir la tête qui tourne. J'avais hâte me coucher, même si je savais que ça allait être les montagnes russes dans ma tête.

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âge : J'ai vu le jour le 25 décembre 1967. Je suis né dans une des plus belles villes du monde, Los Angeles. J'ai 56 ans.
occupation : Je suis officier de police.
statut civil : Je suis célibataire en ce moment, ma dernière relation n'a pas durée longtemps. J'espère trouver un jour la femme de ma vie et pouvoir me poser.
orientation : Je suis hétérosexuel, je n'aime que les courbes féminines.
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«  La vie ne vaut pas d'être vécue si on ne la vie pas comme un rêve. »


Les jeunes sont vraiment de plus en plus irresponsable. Plus on avance dans le temps plus ils ont l’air vraiment con. Ils ne réfléchissent plus et foncent tête baissée pour faire n’importe quoi. Au moins à mon époque, il avait moins de tarer. C’est devenu la mode en ce moment. Limite, c’est a celui qui fera le plus de connerie. Les gars, il n’y a pas de médaille à gagner au bout. Ce ne sont pas les Jeux olympiques de la connerie-là. Un tour au commissariat et quelques belles peines ne pourraient leur faire que du bien. Me voilà debout à 4h40 pour aller chercher Luana qui a eu un accident et qui est dans un état pas possible. Comme si j’avais que ça à faire surtout que j’étais bien en train de dormir. Bien sûr, je n’allais pas la laisser comme ça et j’y suis allé, mais je pense qu’elle va comprendre que je ne suis absolument pas content de ce qui se passe. Elle n’arrête pas ses conneries, elle a juste de la chance que ça soit moi et pas son père. Elle ne se rend pas compte qu’elle aurait pu être grièvement blessé ou pire. J’essaie de la faire réagir en lui disant que son père n’allait pas apprécier ce qu’elle a fait et elle commence à dire que son père en a rien à foutre. Connaissant le père de Luana depuis des années, je sais qu’il aime sa fille plus que tout et j’essaie de lui faire comprendre. Peut-être qu’elle est en guerre avec lui pour une histoire de rien du tout, mais elle ne peut pas réagir comme ça. Elle me dit ensuite que je suis tout le temps de son côté et que sa parole sera toujours parole d’Évangile. Je fronce les sourcils quand elle dit cela. Qu’est-ce qu’elle voulait dire. Bien évidemment, ça m’atteint un peu. « Parce que maintenant il y a un côté à avoir ? C’est nouveau ça. » Que je soutienne mon ami, c’est tout à fait normal, mais bien évidemment s’il faut soutenir Luana, je la soutiendrais aussi. Elle est comme ma nièce. « Tu sais très bien que je ne prends pas parti quand c’est entre vous deux. Je ne peux pas être plus du côté de ton père et plus du tiens. C’est à égalité. » Va falloir qu’elle se le rentre dans le crâne  à un moment donné. « Ta petite guerre d’adolescente rebelle avec ton père ne me regarde pas. C’est entre vous. » C’est clair que le fait qu’elle se soit fait engueuler par son père pour une connerie qu’elle a fait et qu’elle le prenne mal ne me regarde pas. « Tu as de la chance, tu as encore tes parents, profites d’eux au moins. » Ce n’était pas méchant, c’est juste un constat. Personnellement, j’aurais bien aimé que mon père ou ma mère m’engueule pour un rien. Je lui ai expliqué deux, trois trucs et surtout qu’elle ne me prenne pas pour un lapin de 6 semaines avec le fait qu’elle conduisait alors que non. Elle me dit que je ne connais pas son prénom et que j’irais pas loin avec ça. Je souris. « C’est ce que tu crois ça par contre. La plaque d’immatriculation fera l’affaire ou même l’ADN dans la voiture si tu veux. » Est-ce qu’on allait relever l’ADN dans la voiture oui, parce qu’il fallait absolument retrouver ce salopard. Je lève un sourcil quand elle dit de le laisser tranquille. « Tu es sérieuse ? Tu as vu ce qu’il a fait ? C’est hors de question, il va payer. » J’en ai rien à faire de sa gentillesse ou je ne sais quoi. Je ne le connais pas et je m’en fous. J’ai peut-être aussi profité pour lui lancer une petite boutade quand j’ai parlé du fait qu’elle aurait pu se faire kidnapper ou tuer. Bien sûr, ça m’a fait rire un peu, mais bon, elle me connaît aussi. Je sais qu’elle l’a ma pris. « Ne me sors pas se discourt s’il te plaît ! Je ne suis peut-être pas une fille, mais j’en vois passer au commissariat. Je me doute bien de ce que ça peut être le fait d’être une fille au 21e siècle. » Je marque une petite pause. « Et puis si l’un d’eux t’aurait fait du mal, je les aurais poursuivis jusqu’en enfer s’il le fallait. » Ce n’est pas des paroles en l’air. Je tiens beaucoup à Luana. Elle peut être chiante des fois, mais c’est une personne que je respect beaucoup et que j’apprécie énormément. Je lui demande ensuite ce que ça lui apporte de se droguer et boire. Et qu’elle est en train de se détruire. Sa réponse me laisse perplexe. Que veut-elle dire par là. « Ce n’est pas ce qui changera grand-chose ? Mais de quoi tu parles ? » Je ne comprenais pas trop. « C’est ton petit copain qui t’a quitté qui te rend dans un état aussi misérable ? Tu vas en trouver d’autres. Un autre qui te mérite. » Les déceptions amoureuses, elle allait en connaître pas mal. Enfin, je ne vois pas ce qui peut la déranger vraiment, elle a une famille aimante, des amis, elle a tout ce qu’il faut pour réussir. Je lui dis ensuite que c’est moi qui suis en charge d’elle. Je lui dis aussi que je vais la relever doucement. Je ne veux pas qu’elle vomisse ou autre. Je vois bien que ça ne va pas trop en la relevant. « Dans quel état tu es... » Dis-je doucement. Je lui dis ensuite ce qui allait se passer. De toute façon qu’elle le veuille ou non elle va venir avec moi. Elle me dit qu’elle n'aime pas les discussions sérieuses. Je lui fais un léger sourire. « Personne n’aime ce genre de discussion, tu sais, mais tu ne vas pas y échapper. » Il faut vraiment avoir une discussion avec elle et au plus vite pour qu’elle arrête de se détruire. Elle me demande ensuite pourquoi je veux m’occuper d’elle et que je pourrais juste la laisser chez son père. Je soupire et me passe une main dans les cheveux. Je l’amène vers la voiture. « Écoute, de ce que j’ai compris ça ne va pas trop avec ton père en ce moment. Je préfère que tu viennes avoir moi pour t’éviter une dispute alors que tu n’es pas en état. Je vais lui en parler plus tard ou lui mettre un message pour lui dire que tu vas bien. » Je sais qu’elle n’allait pas être trop contente. « Il va en entendre parler et je veux le rassurer ce qui est normal. Tout parent veut être rassuré. Je veux que tu prennes une bonne douche, que tu ne penses pas a rien que tu te détendes. Je vais ensuite voir tes blessures et ensuite, je vais te faire un bon café ou chocolat chaud et nous allons parler et ensuite dodo. Ça te va ? » Je me doute que ça n’allait pas lui aller, mais ça allait se passer comme ça. Je prends les clés de la voiture et je la déverrouille. J’ouvre la porte côté passager. « Grimpe. » J’espère qu’elle allait le faire volontairement et sans faire chier. Je ne voulais pas encore me battre avec elle.  

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