Familliar strangers ☀ Joe
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Etendue sur l'eau, les yeux clos, tu te laisses porter par le ressac. Les oreilles placées sous ta ligne de flottaison, tout te parait à la fois silencieux, et extrêmement bruyant. Le moindre clapotis se répercute dans tes tympans et pourtant, tu te sens particulièrement sereine. Avec l'arrivée de la saison estivale et des touristes, tu as troqué les piscines surpeuplées pour l'océan, beaucoup plus calme en ce début de soirée. Pendant que les familles dinent et que la vie grouille partout ailleurs, tu recharges tes batteries en solitaire. Tu aimes la vie en société, partager de bons moments bien entourée, mais tu as aussi besoin de ces moments de calme, loin de l'agitation quotidienne.
Quand ton coeur et ton esprit se sont suffisamment apaisés et qu'arrive le moment où, si tu n'y prenais pas garde, tu pourrais facilement glisser dans l'inconscience, tu te redresses dans l'eau et cherche la rive du regard. Tu as légèrement dérivé, tes affaires gisent toujours sur le sable là où tu les as déposés. Un couple de personnes âgées longent la rive, leurs pantalons remontés sur les chevilles pour profiter de l'écume et quand ils s'aperçoivent que tu les observe, t'adressent un petit signe de la main auquel tu réponds par un sourire. Statique, tu attends qu'ils se soient éloignés pour regagner la plage. La brise ambiante qui caresse ta peau humide et colle ton maillot une pièce contre ta peau est encore tiède, tout comme le sable qui te colle aux chevilles alors que tu te diriges vers ta serviette en essorant tes cheveux. Les doigts encore mouillés, leur pulpe fripée par l'exposition prolongée à l'eau, tu vérifies rapidement l'heure sur ton téléphone jeté nonchalamment dans ton sac avant d'attraper ta serviette pour sécher ton visage. Tu as tout juste le temps de rouvrir les yeux avant qu'un jeune chien, tout fou, ne vienne à ta rencontre. Il a l'air ravi de faire ta connaissance, et ne te laisse pas vraiment ton mot à dire. Perché sur ses deux pattes arrières, il réclame tes caresses avec force d'insistance tandis qu'il goûte le sel sur tes mains à grand renfort de coups de langue. "Hey, salut toi!", tu l'accueille en t'agenouillant pour le caresser. Erreur de débutante puisqu'il n'hésite pas cette fois à venir gratifier ton visage de baisers baveux qui t'arrachent un rire amusé. "Hé, doucement gros bébé, tu vas me faire tomber!", tu le grondes gentiment avant qu'il ne s'éloigne aussi vite qu'il est arrivé, rappelé aux pieds par son maître. Tu te redresses en le suivant des yeux, le souffle un peu court, un sourire aux lèvres qui s'entrouvrent sous l'effet de la surprise lorsque ton regard se pose sur l'homme en question. Silencieusement, tes lèvres prononcent son prénom alors que tu reconnais sans mal ton amour de jeunesse...Joe
Ta vie est différente depuis que tu es revenu à Oceanside, Joe. Tu as vécu pendant presque dix ans à Los Angeles. Voyageant de ville en ville pour vos tournées. Enchaînant les nuits à l’hôtel ou en tour bus. Tu ne comptes plus les heures passées en studio pour enregistrer vos prochains albums. Tu as eu une vie mouvementée, Joe. Une vie bien remplie. Celle dont tu as toujours rêvé avant de goûter à l’interdit. Avant que tout ne dérape et que vous fassiez, vous aussi, partie du cliché des célébrités. Alcohol, drugs and rock and roll. Tu as sombré dans l’addiction. Parce que ça te faisait du bien. Ça te permettait de suivre ton train de vie, de ne plus trop sentir la fatigue. T’étais devenu un robot Joe. Tu étais devenu l’ombre de toi-même et tu ne t’en rendais même pas compte. Il a fallu un drame. Il a fallu l’overdose de Kyle pour que le groupe et toi vous vous preniez une claque dans la gueule. Pour que la réalité vous rattrape. Overdose qui a tout changé. Qui vous a tout fait arrêter. T’as passé des mois en cure. Parce que tu en avais grandement besoin. Tu savais qu’il était temps de faire quelque chose, de te reprendre en main. Tu es encore jeune Joe et pourtant, tu as des doutes sur ton futur. Car le groupe n’existe plus. Pause inventée pour les journalistes, comme pour rassurer tout le monde. Mais en réalité, vous avez pris des chemins différents. Toi, tu es rentré à Oceanside Joe. Tu as retrouvé ta ville natale et ça te fait bizarre, d’être à nouveau ici. Tu as une vie calme. Tu t’ennuies, presque. Mais ton retour t’a permis de revoir ces personnes qui comptaient pour toi et que tu n’avais plus vu depuis bien longtemps. T’as retrouvé ta famille. Celle qui a toujours été là, mais que tu as mise de côté pendant ton ascension vers la célébrité. Ta vie a changé, Joe. Tu as changé. Tu n'es plus le même, maintenant.
En ce doux début de soirée, tu prends la laisse de Freddie avant la lui mettre, sourire aux lèvres. Le chiot secouant la queue de gauche à droite, bien contant d’aller se balader et de sortir de cette maison bien trop grande pour vous deux. Freddie, il est ce compagnon dont tu avais besoin pour te sentir un peu moins seul. Il t’accompagne presque partout, mais tu le prends de moins en moins lorsque tu sors pour faire des courses par exemple. Il attire bien trop les regards, Freddie. Il attire bien trop de monde près de toi et tu n’as pas envie de ça maintenant. T’as pas envie que l’on te reconnaisse et d’être rapidement entouré de fans. Tu préfères partir avec lui en fin de journée, en début de soirée, lorsque la ville est plus calme. Lorsque les gens sont chez eux, en famille ou entre amis. Ou dans des bars et des restaurants, occupés. Toi, tu en profites pour te rendre à la plage. Cet endroit qui t’a toujours apaisé. D’autant plus qu’une fois la journée terminée, tu peux le laisser courir comme tu veux sur la plage. Et c’est ce que tu fais, Joe. Tu détaches la laisse de Freddie et tu le laisses courir sur le sable encore chaud, souris aux lèvres. Et comme à son habitude, il s’arrête près de quelqu’un. Tu siffles deux fois, Freddie, pressant le pas. Mais la jeune femme accepte le chien à ses côtés. Ça ne t’empêche pas de rappeler ton compagnon.
— Allez viens ici vieux dragueur, on n’importune pas les femmes comme ça ! Que tu lances en rigolant en étant arrivé plus proche de la jeune femme. Et là, ton cœur manque un battement. Tu ne quittes pas ton regard d’elle alors que Freddie, lui, souhaite avoir encore quelques caresses.
— Allie ? Que tu demandes, car tu veux être certain. Certain qu’il s’agisse bien d’elle. Elle. Ton premier amour. Celle qui t’a brisé le cœur, mais pour qui tu n’éprouves aucune rancœur. Vous étiez jeune. Elle voulait simplement reprendre ses études. — Bon sang, ça fait un bail ! Comme tu vas ? Laisse à nouveau attachée au collier de Freddie, tu lui caresses la tête alors qu’il s’assied sur le sable, langue pendante. — Désolée pour l’excédant de bave ! Que tu lui lances en rigolant. — Comment vas-tu ? Tu es à Oceanside depuis longtemps ? Tu demandes ça comme si tu n’étais jamais parti. Alors que tu n’es de retour que depuis quelques mois. Mais tu n’es jamais tombé sur elle, jusqu’à maintenant. Et cette rencontre improbable te réchauffe le cœur.
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L’air hébété, il te faut quelques secondes pour réaliser que c’est bien lui, Joe, qui se tient face à toi, tout sourire. Incrédule, tu clignes des yeux, une, deux, trois fois avant de secouer légèrement la tête. Ce n’est pas un mirage, sa silhouette reste bien là, imprimée sur tes rétines et à ton tour, tu souris, ravie de le revoir après toutes ces années. La rumeur de son retour t’es bien parvenue ces derniers mois, mais faute de l’avoir croisé jusqu’ici, tu n’y avait pas vraiment prêté attention. Et pourtant, voilà qu’elle se confirmait. “Salut, Joe…!”, tu souffles en chassant une mèche de cheveux humides de ton visage, répondant implicitement à sa question.
Tu t’es imaginé cent fois ce que tu lui dirais, si tu avais l’occasion de le revoir, au moins une fois, et pourtant, maintenant qu’il est là, qu’aucune foule de fan hystériques, aucune scène, aucun dispositif de sécurité ne vous sépare, tu te ne sais plus vraiment comment réagir. Physiquement, il ressemble toujours à Joe, ton premier vrai petit-ami, celui que tu n’as jamais vraiment réussi à oublier malgré les années, et tu meurs d’envie de te jeter à son cou pour l’accueillir comme il se doit, lui témoigner tout le bonheur que cette rencontre fortuite te procure. Mais il ressemble aussi à Joe, le bassiste des Ramblers, l’inaccessible, la star internationale que tu as plusieurs fois admiré de loin,ou au travers de ton écran de télévision, à la fois tellement fière mais aussi totalement désemparée. Et c’est ça justement, qui te retiens de faire preuve d’un peu trop d’effusion. Parce que s’il ressemble au Joe Williams que tu as connu, tu ne sais plus vraiment qui il est désormais. L’homme qui te fait face t’es à la fois incroyablement familier, mais aussi, à bien des égards, totalement étranger. La réciproque est sûrement vraie d’ailleurs. Encore que, tu n’as pas vraiment le sentiment d’avoir changé. Tu es toujours la même, Alison.
Ca fait un bail. Tu confirmes avec un hochement de tête. “Ca fait quoi… Douze? Treize ans?”. Tu as du mal à croire que ça fasse déjà tant d’années. Peut-être parce que pour toi, votre dernière rencontre remonte à l’an passé, lors d’un concert du groupe dans la région. Un énième événement auquel tu as assisté sans te manifester, satisfaite du seul fait de le voir réaliser son rêve de toujours.
D’un revers de la main droite, l’autre tenant pudiquement ta serviette devant ta silhouette, tu chasses ses excuses concernant son chien, tu lui assures que tout va bien, que ton visage a connu pire que quelques léchouilles enthousiastes sans pour autant qu’un exemple concret ne te vienne en tête. Tu ne t’attardes pas sur la question et tu relèves rapidement les yeux vers Joe. L’entendre rire fait frémir les ailes des papillons dans ton estomac, comme si ce son si particulier pouvait suffire à leur faire reprendre leur envol et tu te surprends à vouloir l’entendre encore. Heureusement, il te questionne et ton attention se focalise à nouveau sur la discussion: “Ca va, très bien même! Et toi?”. Tu ris à ton tour joyeusement, un peu nerveusement aussi sans doute. Ca te parait tellement irréel de le revoir ici, comme ça, après tout ce temps, et surtout qu’il t’ai reconnue sans le moindre mal! “Ca fait, un peu plus de quatre ans maintenant. Et toi? Quand est-ce que tu es arrivé?”. Malgré les rumeurs, tu ne t’imagines pas une seule seconde qu’il puisse être revenu en ville depuis plus que quelques jours, une paire de semaines tout au plus. Avec son succès et celui du groupe, il te semble peu probable qu’il ait pu passer inaperçu aussi longtemps. Et pourtant… “C’est fou de te revoir… Je… Ca me fait vraiment plaisir…!”, tu ajoutes avec un nouveau sourire en ré-ajustant ta serviette autour de toi.
Jamais tu n’aurais pensé revoir Alison. Elle et son visage si doux. Ce sourire hypnotique. Cette voix chantante. Tu ne l’as jamais oubliée. Elle a marqué ton cœur il y a bien des années. Première véritable petite amie sérieuse. Tu étais épris d’elle, même si votre relation a été brève. Seulement quelques mois d’amour, avant qu’elle ne décide à reprendre sa vie en main, loin d’Oceanside. Loin de toi. Jamais tu ne l’aurais empêchée de reprendre ses études Joe, parce que toi, ton ambition, c’était de partir loin d’ici. D’avoir une véritable carrière dans la musique. Et donc tu serais parti, tôt ou tard. La revoir ici te fait tout drôle. Tu n’as plus jamais eu de nouvelles après son départ. Relation terminée. Tu as avancé de ton côté et elle du sien. Tu croirais presque que le destin a décidé de vous unir une nouvelle fois. Freddie aurait pu aller vers une autre personne, mais c’est vers Alison qu’il s’est empressé de courir. Comme s’il la connaissait déjà. Tes yeux se posent sur elle et ne veulent plus la quitter. Tu as encore du mal à y croire, Joe. Mais Alison, elle est bel et bien devant toi, ce doux sourire qui illumine son visage. Savait-elle que tu étais de nouveau à Oceanside ? A-t-elle pensé à toi ces dernières années ? Tu es curieux de savoir Joe, mais pour le moment, tu ne dis rien. Encore bien trop surpris de la revoir.
— Ouais, au moins tout ça je pense. Que tu lui réponds dans rigolant. Oh oui, ça fait bien des années que vous ne vous vous êtes plus vus. Mais Alison, elle n’a pas changé. Tu l’as reconnue directement. Tu voulais juste être sûr de toi. Mais en la regardant, tu te rends compte qu’elle est toujours la même. Elle est toujours aussi jolie, la brune. Ça te chamboule l’esprit et le cœur, de la revoir. Tu ne sais pas ce qu’elle devient, après toutes ces années. Toi, tu as eu une vie bien remplie. Entre les tournées, les répétitions, les sessions au studio d’enregistrement. Mais aussi les soirées, les invitations, la déchéance. Tu as touché le fond, Joe. Ce n’est pas si loin de toi, tout ça. Tu es ici pour reprendre ta vie en vie. Pour retrouver ce chemin dont tu t’es égaré. Tu ne sais pas ce qu’elle sait à ce propos, Alison, mais tu espères qu’elle ne sache pas grand-chose.
— Ca va, merci ! Tu souris délicatement, la main toujours en train d'ébouriffer les poils de Freddie. Tu n’en dis pas plus, parce qu’il n’y a pas grand-chose à dire. Tu vas bien. Ni plus ni moins. La vie a repris son cours à Oceanside. Ce n’est pas tous les jours faciles, mais tu tiens bon, Joe. — Je suis arrivé il y a déjà quelques mois. Tu hausses les épaules, ne voulant pas trop en dire plus. — Et je dois dire que la ville m’a bien manquée. Je regrette de ne pas être revenu plus souvent. Tu regrettes, oui. Tu regrettes de ne pas avoir vu plus ton frère et ta famille, surtout. Tu avais une vie folle, à Los Angeles. Oceanside pour toi, ça faisait presque partie du passé. Avant que tout ne s’écroule. — Tu as su reprendre tes études comme tu le désirais ? Tes mots s’accompagnent à nouveau d’un doux sourire. Tu n’as rien oublié, Joe.
— Qui aurait pu le croire hein. Que tu lui réponds en plaisantant. Tes yeux se posent sur son corps, sur cette serviette qui cache les parcelles qui cachent cette peau que tu aimais recouvrir de baiser, avant. — Je parle je parle, mais tu veux peut-être te changer ? Tu mentionnes ses affaires non loin de vous. Sa tenue n’est pas des plus confortables et elle ne se sent probablement pas à son aise, Alison.
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Tu remets une mèche de tes cheveux derrière ton oreille, sans te départir de ton sourire qui pétille jusque dans tes yeux bruns. Tu es heureuse d’entendre Joe te confirmer qu’il va bien. Il en a l’air en tout cas, et tu te contentes de cette affirmation tout en haussant les sourcils de surprise lorsqu’il t’apprend qu’il est déjà de retour à Oceanside depuis plusieurs mois. Tu as bien entendu les rumeurs pourtant, la nouvelle ne devrait pas te surprendre. En réalité, ce qui t’étonne le plus, c’est que vous ne vous soyez pas croisés plus tôt. Et en même temps, la ville n’est pas si petite et tu t’imagines volontiers Joe avoir fait profil bas jusqu’ici, pour éviter les paparazzis et les hordes de fans en délire. Et puis, ce n’est pas comme s’il te devait quoi que ce soit…
“Je te comprends, c’est bon de revenir à la maison.”, tu confirmes avec un sourire. Toi aussi, tu l’as ressenti, ce manque, lorsque tu as quitté la ville pour aller à New-York, et ce plaisir, quand tu es revenue pour de bon, après toutes ces années. Tu hoches la tête quand il t’interroge sur tes études. Même si ça n’a pas été facile, même si tu t’es perdue, si tu as eu des regrets toi aussi, tu as fini par te retrouver et par la même occasion, retrouver le chemin d’Oceanside. “Oui, ça m’aura pris un peu plus de temps que prévu, mais j’ai réussi!”. Tu n’es pas peu fière de ton parcours. Tu n’as peut-être pas atteint ton but premier, tu n’es devenue ni médecin, ni chercheuse, mais tu as trouvé ta voie et tu t’épanouis pleinement dans ton métier. Au fond, tu ne pourrais pas rêver mieux. Encore que… Tout est perfectible, ta vie aussi, mais tu te contentes volontiers de ce que tu as déjà construit. Pour le reste, tu laisses le soin au destin de t’apporter son lot de surprises. Comme cette rencontre improbable sur le sable humide. Un sourire absent sur les lèvres, tu restes là à observer Joe comme un mirage, un très beau mirage. Tu hoches la tête, un peu par réflexe et tu finis par reprendre tes esprits quand il te propose de t’accorder un peu de temps pour te changer. Tu réalises tout juste que contrairement à lui, tu n’es pas très couverte et le rouge te monte légèrement aux joues. Il n’a rien sous les yeux qu’il n’ait pas déjà vu. Même si votre relation a été plus qu’éphémère, il a eu le temps d’apprendre tes courbes et de les aimer. Malgré tout, tu te sens légèrement gênée. “Oh, euh. Oui! Excellente idée…!” Tu bafouilles en resserrant plus encore ta serviette autour de toi. “Si tu veux bien… J’en ai juste pour une seconde!” Tu lui assures en attrapant à la va vite dans ton sac, ton jean et ton tee-shirt avant de lui tourner le dos. Maladroitement, tu enfiles d’abord ton tee-shirt, un modèle un peu loose, qui te permet de retirer les bretelles de ton maillot une pièce que tu fais glisser jusqu’à tes hanches. Tu ne perds pas de temps à enfiler ton soutien gorge que tu as laissé dans ton sac, et tu te contentes d’enfiler le plus discrètement possible ton bas de sous-vêtements par dessous ta serviette avant de la remplacer par ton jean que tu peines à remonter sur tes hanches tant le tissus colle à ta peau encore humide. La manœuvre n’est pas aisée, mais tu finis par te redresser pour à nouveau faire face à Joe, entièrement couverte. “Voilà, c’est mieux comme ça…”, tu souffles avec un sourire contrit. “Est-ce que… Est-ce que tu veux qu’on marche un peu? Vous n’aviez peut-être pas fini votre ballade?”, tu ajoutes en jetant un regard circulaire autour de vous. “A moins que tu aies d’autres choses prévues… évidemment…” Tu ajoutes un peu précipitamment, comme pour lui donner une porte de sortie, juste au cas où. De ton côté, tu n’as rien de prévu, et tu n’as pas vraiment envie d’écourter trop vite ces retrouvailles, mais tu ne veux pas non plus t’imposer dans son programme.