samuel · hungry eyes.

Jeu 22 Aoû - 17:37

samuel ramirez
ft. fernando lindez - stars

trigger warnings // mentions de prostitution, drogues, overdose & abandon familial.

âge, naissance douceur d'une fausse innocence. à l'aube d'une raison et des biens des responsabilités, il n'est fait que de tendres sourires malgré les caprices de la vie. douceur porté depuis vingt quatre années. il n'est qu'un rayon d'astre chaud parmi d'autre. lueur perçante qui s'abat sur la douce madrid.

origines, nationalité enfant du soleil, il porte les attraits d'un être fait de chaleur et sympathie contagieuse. espagnol de naissance, il n'en reste pas moins qu'un sang-pur car aucun métissage ne lui est connu.

genre douceur masculine. certitude d'être un homme. assurance qu'il garde pour son genre plus que pour sa propre vie.

occupation tantôt garçon de café, tantôt démons des draps d'autrui. il vacille mais officiellement, il sera pour vous celui qui servira votre dose de caféine aux premier rayon de soleil.

situation financière $$$$$, enfant oublié, empoissonné par la vie. karma qui n'a de cesse que de s'abattre sur la douceur de son minois. la pauvreté n'est plus, mais la richesse n'est guère pour autant sa dulcinée. il n'a de cesse de courir après un semblant de fortune. avec ou sans morale.

statut civil aux abysses les amours. il n'est qu'âme solitaire car le coeur est à l'agonie depuis bien trop longtemps. porteur de malheur, il préfère s'abandonner aux draps plutôt qu'aux bras.

orientation sexuelle sensibilité accrue face aux courbes de ses semblables. amoureux des apollon plus que des aphrodite. il n'est guère curieux car trop longtemps il l'a été avant de pouvoir affirmer sa valeur en tant que garçon aux mille et un pêchés.

situation familiale à l'abandon. paternel en fuite depuis bien des années, inconnu dans le ciel comme sur terre. sa mère, n'en étant devenue que simple génitrice n'est plus en reste. délaissée par son bambin devenu grand, il n'est désormais que l'ombre de lui même. signant presque sous une forme orpheline.

à oceanside depuis autrefois perdu, aujourd'hui il ère comme un enfant de ces terres. quatre années qu'il s'est laissé bercé par les lieux.

âme vacante nocturne, création solaire, le pouvoir sur un nuage de café, mélodies des chants de rires, enfant des terres lointaines, le coeur à la dérive, petit prince, corps exhibé plus qu'une âme discrète, comète nébuleuse, être solaire mais tout aussi lunaire, poète de lèvres, la moquerie au coin des lèvres, poussière d'étoiles, l'amour en blasphème, l'âme retro, la musique d'une autre décennie, un cliché ambulant, le chant de bien des nations sur la langue, caresses sous les néons.

perso irl

I want you to hold out the palm of your hand

(( s y m p h o n i e ))

(with or without you) mention de prostitution & abandon (dissimulé) naissance douce-amère. bambin qui se loge dans les bras d'une dépravée à qui la vie n'offre que des caprices impromptus. lui n'est qu'innocent. accidentellement devenu l'ange déposé à la mauvaise porte. père fuyard bien avant la naissance, il ne lui reste que cette femme de joie comme pauvre mère. pauvre, dans tous les sens du terme. elle qui offre de sa chair contre une foulée de billet. elle qui cerne la haute bourgeoisie depuis bien des coulures d'années pour parfaire sa vie minable. elle-même qui s'entiche du mauvais homme. lui, marié, déjà à la tête d'une famille aux multiples enfants-batards qu'il fuit, encore et encore. la descendance ? il n'en veut guère. bien trop contraignant, ainsi il fuit, comme il a fuit samuel et sa mère bien longtemps avant le premier crie du garçon. l'orage percute alors la vie de l'enfant avant même que le soleil ne vienne déposer ses premiers rayon sur sa peau. triste départ.

sous-entendu de prostitution & consommation de drogue décadence. ne voilà t-elle pas qu'elle vient cueillir l'enfant dans son berceau d'innocence pour l'attirer peu à peu dans ses limbes. esprit naif, autrefois. elle s'est pointé l'air de rien, tout sourire. doux sourire. danse d'une adolescence instable. il n'a été que mauvais funambule, samuel en ce temps là. la décadence, il l'a caressé, charmé tout autant qu'elle même l'a attiré dans ses filets. sous les attraits d'un homme. première vérité qui tombe. fracas qui n'est pourtant que silencieux. triste est le pêché qui s'immisce soudainement dans sa vie. mais très vite, il a compris comment ça fonctionnait, samuel. très vite, il a sombré dans les faveurs de la nuit. corps contre corps, esprit à esprit. puis de fil en aiguille, les traits se dessine et l'histoire se répète. toujours avec lui. ne voilà t-il que samuel était désormais perdu au beau milieu d'une pelote de laine emmêlée. perdu dans le même tourbillon qui avait consumé sa génitrice. ne voilà t-il pas que lui aussi s'offrait à d'autre pour une fausse fortune. l'amour propre au placard. la toxine qui consume ses veines, puis son organismes. ainsi il supporte mieux la chose. jusqu'à lui.
lui qui n'est que gourou. lui qui profite de la naïveté d'antan de samuel. caresses indélébiles. baisers empoisonnés. il vacille bien vite le soleil. puis il n'en devient qu'éclipse. du jour au lendemain.

sous-entendu de violences conjugales, manipulation & overdose le chaos prend place entre deux ébats. samuel grandit. samuel cherche l'indépendance plutôt que la dépendance. mais la raison n'en reste pas moins absente. alors lui, il a le dessus sur samuel, pendant longtemps. trop longtemps. assez pour que l'astre s'étouffe, sombre et frôle les bras d'une faucheuse avide d'âme. mais pas ce soir. pas encore.
le déclic sonne son glas puis samuel se retrouve, l'âme en peine. le coeur à l'agonie. il fuit. difficilement, mais il fuit.
au regard inondé, puis à son âme souillée, déchue.

il fuit.

vaganbond, il devient. il s'envole. s'instruit des ailleurs qu'il croise au détour d'un simple regard. puis parfois, les arrêts se font toxiques. il replonge car il a mal. l'océan de peine le consume et le laisse divaguer, ne laissant que l'esprit hors de l'eau pour ainsi éviter une nouvelle rencontre avec la reine aux âmes.
puis la route reprend.

les jours passent.
les mois. et la douleur aussi.
tout passe.

mais les marques restent là. dans l'esprit comme sur le corps. alors samuel il s'oublie et se contente d'apprendre à sourire avant d'arriver à une toute nouvelle destination. les langues se délient plus encore et ainsi, il se fait comprendre. parfois au bord d'une allure de garçon quelque peu malicieux. vicieux. il obtient ce dont il a besoin. puis vient le jour ou le passé n'est que lointain. vient le jour où il s'oublie. il oublie celui qu'il était pour se forger une nouvelle âme. peut être celle de la rédemption. et ainsi il dépose bagages à l'autre bout du monde. loin de ces attaches qui n'ont fait que le consumer. ainsi, chaque matin, c'est la douceur aux lèvres qu'il se vêtit du costume qui dénonce son statut de garçon de café. ainsi, le jour, il n'en devient que le porteur de charme au détour d'un regard. le garçon posé derrière un comptoir. celui qui vous sourit parfois en toute innocence. puis parfois, c'est la luxure aux creux des lèvres qui domine. n'est pas ange, qui veut car c'est au premier éclat de lune que l'éclipe s'empare de sa fausse innocence, faisant de lui un démon des nuits.

rps en cours
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rps archivés
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