(Soren) Petit dej' improvisé
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(Soren) Petit dej' improvisé

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Aujourd'hui, le Soleil brillait dans le ciel. Il s'était levé à sept heures du matin, laissant ainsi le temps aux oiseaux de se réveiller et de pouvoir se réchauffer le plumage. Les quelques nuages qui ont été présents durant la nuit ont vite été balayé par le vent matinal. Ainsi, le ciel était découvert à son maximum. Bien sûr, vu l'heure matinale, les nuages demeuraient laiteux mais ils conféraient un certain charme au panorama.
Cependant, on est tout de même au Printemps et donc les températures étaient légèrement fraiches en cette heure. Mais elles ne décourageaient pas les peu de passants présents. On pouvait distinguer plusieurs catégories : les joggers qui couraient avec leurs écouteurs ou leurs chiens, les parents qui emmenaient en urgence leurs enfants à l'école, les écoliers qui couraient presque pour attraper leurs bus, les facteurs qui distribuaient leur courrier, ou encore les salariés qui prenaient à la hâte leur café. En réalité, les Américains sont connus pour courir malgré l'heure, et cette ville ne dérogeait pas à la règle. Mais ne dit-on pas que les Américains sont aussi connus pour être pressés en voiture ? Les klaxons le prouvaient. On les entendait très régulièrement.

Suivez-moi, voulez-vous ? Nous allons maintenant dans un appartement, où une jolie jeune femme nous attend. Enfin, nous attend est un bien grand mot. Allez, venez ! Oh mais, regardez ! Il est peut-être huit heures du matin, mais elle est déjà debout. En effet, malgré qu'elle ne soit au chômage actuellement, elle ne supporte pas de faire la grasse matinée. Dans un premier temps, car elle a le sentiment que cette dernière lui gâche la journée. Comme si les heures passaient bien trop vite pendant qu'elle dormait et qu'elle ne pourrait pas faire ce qu'elle souhaitait à son réveil. Mais dans un second temps aussi, car son horloge biologique refuse catégoriquement de la laisser dormir au delà de neuf heures du matin. Ah .. J'ai oublié de dire aussi que son chien a du mal aussi.
D'ailleurs, en parlant de ce dernier, Oreo sauta sur son lit en poussant un léger aboiement. La rousse eut un sourire attendri, mais lui prit calmement la gueule pour lui intimer de se taire. Elle ne voulait vraiment pas réveiller Soren .. Finalement, elle lui prit tendrement les deux pattes avant, le tira vers elle pour ensuite se rouler en boule sous la couette. Là, commença une bonne demi-heure de câlins matinaux. C'était leur petit rituel. Et les deux êtres appréciaient beaucoup cela. Il leur permettait de passer un bon moment à deux, d'avoir leur petite bulle qui se construisait petit à petit.

Et grâce à ces câlins, Aëlisha était de bonne humeur. Elle aimait vraiment commencer la journée de cette manière. Alors, elle finit par se lever de son lit, ordonner un "bisou" à son chien et ce dernier lui lécha le nez. Elle lui caressa tendrement le haut du crâne, pour ensuite prendre ses écouteurs sans fil. Elle les mit dans ses oreilles, mit la musique à fond et commença à danser. Elle était habillée d'un simple T-shirt rose pâle et un mini short, mais elle s'en foutait .. Elle était chez elle, ici, après tout, non ? Alors, en dansant, elle rejoignit la cuisine. Elle avait faim.
Et c'est pour cette raison qu'elle prit un cul de poule, mit tous les ingrédients indispensables pour de bons pancakes, et mélangea en dansant et en fredonnant. Finalement, elle alluma le gaz, prit une poêle et mit la pâte dedans. Un pancake, deux .. Elle ne remarqua même pas la présence derrière elle. 
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「 feat. @Aëlisha Wilson ; avril 2023 」
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Son téléphone sonne pour la cinquième fois de suite, des vibrations font vibrer son couvre-lit à un rythme synchronisé alors que les messages sonnent entre les deuxièmes halètements de l'appel entrant. En gémissant, Soren ouvre lentement les yeux l'un après l'autre, plissant le regard lorsqu'il agrippe le téléphone qui  illumine son visage encore hébété. Le dernier de la fratrie tente de le joindre. Il soupire avant d'ouvrir ses messages, indiquant qu'il a besoin de sa voiture pour bouger aujourd'hui. Réponse automatique, lui signifiant qu'il passera dans la journée lui apporter. La nuit a été courte, l'alcool n'a rien pu faire pour lui. Maudits cauchemars. Rentré à deux grammes sur les coups de quatre heures du matin, à trainer au bar après son service. La gueule de bois est évidente. Il se retourne en un grognement, s'assoit au bord de son lit en se frottant les yeux. Les ombres de ses nuits se dissipent petit à petit, laissant apparaître un quotidien bien moins dangereux. Barlow se dirige jusqu'à sa salle de bain et laisse l'eau couler sur son corps encore endormi. Doucement, la serviette se prend comme victime de l'humidité, elle se pose sur sa peau et lèche jusqu'à la dernière gouttelette perdue. Il traine des pieds, jusqu'à atterrir dans la cuisine. Une odeur presque enivrante envahie ses narines, réveille ses papilles. Il jette un coup d'oeil à la grande horloge au-dessus de la télé, verdict : neuf heures et demie. Beaucoup trop tôt à son goût, mais tant pis. Il découvre Aëlisha, se dandinant en préparant le petit-déjeuner. Planté au milieu du salon, il l'observe des pieds à la tête et ne peut contenir un rire dans le fond de sa gorge. Amusé par la scène, c'est un sourire chaleureux qui s'étire sur ses lippes tandis qu'il avance pour aller à sa rencontre. Les mains qu'il dépose sur ses épaules, cherchant à la surprendre. « Tu devrais t'inscrire à un concours de danse ! » Il glousse suivi d'un sourire effronté. « Si tu me réveilles comme ça tous les matins, je vais y prendre goût. » Il contourne sa silhouette, attrape un premier pancake et croque dedans.
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La musique glissait dans ses tympans, venant enivrer son esprit, tandis que son coeur tambourinait au son des basses. Elle aimait la musique, la rousse. Elle a toujours aimé la musique. En réalité, cette dernière représentait tant de choses pour elle. Dans un premier temps, elle était un exutoire, elle lui permettait d'évacuer des émotions qu'elle n'arrivait à retranscrire à l'écrit ou verbalement. Dans un second temps, elle lui permettait de voyager, de se créer un monde qui n'appartenait qu'à elle et dont personne n'en avait la clef. Dans un troisième temps, elle lui permettait d'égayer sa journée, de lui donner une bonne humeur que personne ne pourrait lui offrir mais surtout de la faire sourire sans véritable raison. Dans un dernier temps, elle était sa meilleure amie, elle la suivait absolument partout quand elle avait besoin d'être accompagnée, mais surtout elle lui permettait de s'endormir lorsque l'insomnie venait doucement la prendre. La musique était quotidienne chez elle, qu'elle soit diurne ou nocturne. Elle ne pouvait se réveiller sans musique, elle ne pouvait vivre sans musique et elle ne pouvait s'endormir sans musique. La musique était absolument tout pour elle, et elle l'assumait totalement.
C'est pour cette raison, que tout naturellement, elle avait mit ses écouteurs sur ses oreilles lorsqu'elle s'était réveillée mais surtout qu'elle était descendue de son lit. Depuis qu'elle était adolescente, Aëlisha avait écouté toutes sortes de musiques. Elle se souvenait parfaitement de sa période collégienne, où elle s'était laissée amadouer par le style japonais (qu'elle écoutait encore maintenant, mais dont elle avait légèrement honte maintenant). Ce style elle préférait l'éviter car elle connaissait que trop bien le regard des autres face à ce dernier. Mais aujourd'hui, elle alternait énormément avec de la musique classique et du hard rock, de la musique électronique ou de la pop. En fait, elle était bon public face à tous les styles de musique.

Mais revenons à nos moutons, voulez-vous ? Aujourd'hui, Aëlisha a décidé de faire des pancakes. Ce que vous ignorez, c'est que la jeune fille n'est pas spécialement une cuisinière hors pair. En effet, elle n'aime pas particulièrement le faire. N'étant pas spécialement patiente, mais surtout perfectionniste, elle a peur de toujours mal faire. Souvent, lorsqu'elle fait quelque chose, elle le fait à la fin. Et contrairement à ce qu'elle peut imaginer, elle arrive à faire des choses assez abouties. Elle se rappellera d'ailleurs de ce canard à l'orange, qu'elle avait fait lors de la St Valentin, elle avait mit trois, voire quatre, bonnes heures à le faire et finalement, il fut réussi. Comme quoi, elle était capable, n'est-ce pas ? Cela prouve encore une fois que le manque de confiance l'empêche de faire beaucoup de choses, malheureusement. La peur de mal faire aussi. Il faudrait qu'elle arrive à se lâcher de temps en temps, je pense.
Mais aujourd'hui, sans qu'elle ne comprenne réellement pourquoi, elle faisait des pancakes. Elle avait eu faim en se réveillant, et elle savait parfaitement que ce ne serait pas Soren qui irait acheter des choses le matin, donc bizarrement, elle avait prit la poêle et s'est lancée. Et elle n'était pas mécontente du résultat .. Mais en même temps, ce n'est pas si compliqué à réaliser, si ? Alors là voilà à prendre la louche, mettre la pâte dedans et la déposer sur la poêle. Elle avait ses écouteurs, mais elle se souvenait parfaitement du son que cela provoquait. Elle imaginait les crépitements. Elle aimait sentir l'odeur. Oui, la faim l'encourageait réellement.

Soudain, sans qu'elle ne s'y attende, deux mains se posèrent sur ses épaules, elle sursauta et se retourna rapidement. Un sourire jovial se dessina sur ses lèvres, tandis qu'un petit rire sortit de ces dernières. Elle n'avait pas entendu totalement les paroles de son colocataire, mais elle avait réussi à lire brièvement sur ses lèvres et c'est pour cette raison qu'elle rigolait. " Si je m'y inscris, tu me coacheras ? " Soren .. Un ami qu'elle s'était fait rapidement, et surtout par hasard lorsqu'elle avait trouvé cette colocation, mais elle était réellement heureuse. Ce jeune homme était génial .. Il avait un peu les mêmes optiques que les siennes, et surtout il ne la jugeait pas comme la plupart des gens qu'elle pouvait connaître. " Goût à ma dégaine ou aux pancakes matinaux ? " Elle lui offrit un sourire plein de mystère. Car malgré qu'il ne soit qu'un colocataire, étrangement, elle aimait quand il la regardait. Elle avait même envie de le taquiner là-dessus.
Lorsque le jeune homme prit un pancake, elle lui donna malicieusement une petite tape sur la main. " Tu veux pas mettre la table plutôt que manger dans le plat ? " Et sans attendre, elle se pencha pour prendre deux assiettes, deux sets de couverts, deux verres et un pot de sirop d'érable qu'elle lui tendit immédiatement. C'est une bonne journée qui commence, elle en est certaine. Surtout quand elle voit Guizmo qui sort de la chambre, et se jette sur les jambes de Soren en aboyant de joie.
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「 feat. @Aëlisha Wilson ; avril 2023 」
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Toujours là, toujours présente à s'occuper de lui, prendre soin de lui, comme une soeur, dont les coeurs sont connectés. Depuis qu'ils sont en colocation, la solitude de Soren disparait petit à petit. C’est un mot, une sensation qui l'effraie mais qui a pourtant bien des vertus. Il ne supporte pas le vide de leur appartement qui peut le plonger dans l'ennui. Soren a besoin de vie autour de lui pour ne pas se sentir mort. Être seul, c’est aussi risquer de se retrouver face à lui-même. C’est-à-dire, aussi, face à ses peurs, ses manques, ses doutes, ses questions, sa part d’ombre. Être seul, c’est aller à la rencontre de lui et ça aussi, c'est effrayant. En faisant le calme en lui, il sait bien qu'il de découvrir qui il est vraiment et de ne plus pouvoir faire autrement que d’être lui, tout simplement. Et lorsqu'il entend le rire d'Aëlisha, son monde est moins opaque. « Ouhla, je suis un piètre danseur, je ne risque pas d'être un bon coach. » déclare-t-il, avec un rire qui s'essouffle. Avec elle, tout est simple. Pas de prise de tête. Et bordel, ça lui fait du bien de partager des moments aussi chaleureux et doux. La question de la rousse le fait sourire bêtement. Dans ses pupilles bleus, Barlow semble avoir trouvé une sérénité à laquelle il n'est pas habitué. « Les deux. Peut-être même plus pour les pancakes. » Parce que la nourriture, c'est la vie ! Et même si Aëlisha  n'est pas une cuisinière hors pair, ses pancakes restent les meilleurs qu'il a gouté ces dernières années. Ce n'est pas comme si, il était habitué au luxe, non. Les repas vite faits bien faits, c'est sa came. L'argent manquant, les petits déjeunés chez les Barlow étaient alternés entre des céréales bad gamme et du lait. Alors les pancakes fait maison de sa coloc, sont le graal absolu. « Oui, maman. Je vais mettre la table. » Ironie, sarcasme. Il n'avait pas pu résister à croquer dans le premier pancake. La vaiselle en main, il pivote sur lui-même pour mettre la table et au même instant, Guizmo débarque, aboie, tout en saluant Soren. Il pose les assiettes sur la table principale, en profite pour caresser Guizmo, la mascotte de la colocation. « Merci de prendre soin de moi. » qu'il balance subitement à son amie, avant de lever les yeux sur sa silhouette.  

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En réalité, depuis qu'elle est petite, la jolie rousse a toujours été entourée. A n'importe quel moment de sa vie, il lui fallait de la vie autour d'elle. Qu'elle soit triste ? Elle s'en moquait, elle devait voir du monde. Qu'elle soit heureuse ? Encore mieux. Elle se devait de voir des ami(e)s pour pouvoir en faire profiter.
La solitude ? Elle a toujours détesté cela. Pire encore, elle en avait horreur, ou alors elle en était complètement phobique. Elle avait cherché à comprendre. Trouvant plusieurs réponses qui lui paraissaient logiques : la solitude la rendait triste, la solitude faisait en sorte qu'elle réfléchissait beaucoup plus sur la vie, mais aussi la solitude lui faisait revivre des souvenirs qu'elle préférait ignorer. Mais aujourd'hui, à son âge, elle avait apprit à apprivoiser cette solitude et à l'accepter beaucoup plus facilement. De plus, sa dernière relation amoureuse avait approfondit ce sentiment d'isolement, cette envie de se retrouver avec soi-même. Elle avait apprit à se rendre compte que la solitude pouvait être bénéfique dans certains moments. Dans un premier temps, elle lui avait permis d'apprendre réellement à vivre seule. Elle lui avait appris à se connaître davantage. Dans un second temps, elle lui a permis de se poser de véritables questions sur la vie. De savoir ce qu'elle voulait, mais surtout ce qu'elle ne voulait plus. Dans un dernier temps, cette solitude lui a permis de se recentrer sur elle-même, et surtout de grandir petit à petit sans avoir quelqu'un qui lui mettait des bâtons dans les roues.

Cependant, et malgré cet apprentissage, elle s'est aussi rendue compte qu'elle ne pouvait vivre véritablement seule. Il lui fallait absolument une présence auprès d'elle pour qu'elle soit réellement heureuse. Bien sûr, cette présence est quelque peu comblée grâce à Guizmo, mais il n'était pas suffisant et elle s'en est rendue compte aujourd'hui.
Mais heureusement pour elle, alors qu'elle désespérait à l'époque, une annonce de colocation est passée sur internet. Alors qu'elle vivait encore chez ses parents, elle désirait vraiment son indépendance. Mais avec son chômage, elle savait parfaitement que c'était compliqué de trouver une demeure accessible. Et voilà que la chance lui offrait une opportunité. Elle n'hésita pas une seconde et postula. Et sans qu'elle ne comprenne réellement pourquoi, le contact était vraiment passé avec Soren. Comme si c'était une évidence. Et aujourd'hui, elle ne regrette pas son choix. Après ses parents, le jeune homme est vite devenu son pilier, son repère et l'un de ses plus fidèles amis. Il est devenu la présence dont elle a toujours eu besoin dans sa vie. Cette présence qui lui donnait l'envie de se lever chaque soirs. La présence qui lui permettait de sourire à la vie, sans se soucier des conséquences. Mais aussi la présence qui développait en elle l'indépendance qui lui avait toujours manqué.

Et aujourd'hui, ce jeune homme lui montrait encore une fois que la vie était uniquement fait de sourires subtils, de moments brefs dont on devait profiter mais aussi de moments insouciants dont seule l'amitié avait le secret. Elle l'observa quelques instants, bien consciente de la chance qu'elle avait eu de tomber sur lui. Mais aussi de la chance d'avoir atterri dans un tel appartement.
A sa première phrase, elle eut un petit rire. Un piètre danseur ? Certes, mais en amitié il n'avait rien à envier. Il était l'ami idéal, celui dont elle avait toujours manqué. L'ami à qui elle pouvait se confier sans se soucier du jugement, avec qui elle pouvait jouer sans conséquence mais aussi à celui à qui elle pouvait laisser exprimer son hyperactivité sans risque de le terrifier. A sa seconde phrase, son sourire ne disparu pas de son visage. Elle n'a jamais réellement été bonne cuisinière. Dans un premier temps, car elle détestait cuisiner. Peut-être car elle n'était pas assez patiente pour cela, mais aussi car elle était perfectionniste et se connaissait assez pour savoir qu'une seule erreur lui suffirait pour jeter toute une préparation. Dans un dernier temps, car sa mère lui avait toujours fait la cuisine et qu'elle n'avait pas trouvé grand intérêt à s'y mettre. Mais aujourd'hui, elle se rend compte qu'elle aimait cuisiner pour Soren. Peut-être parce qu'elle l'appréciait assez pour tenter des choses dont elle ignorait les bien faits. Mais aussi car, inconsciemment, elle considérait cela comme une reconnaissance.

Elle observa attentivement son ami qui commençait à, gentiment, mettre la table. Son regard avait une lueur différente : plus maternelle. En réalité, elle considérait Soren comme un être qu'elle devait protéger de tout et tout le monde. Il était précieux, et elle le savait. Elle voulait prendre soin de lui, tout comme lui pouvait le faire de temps en temps .. Surtout quand elle avait ses crises de manque de confiance.
Finalement, quand elle entendit le remerciement du brun, elle resta quelques secondes toute penaude. La jolie rousse n'a pas pour habitude qu'on la remercie. Pire encore, elle a tendance à avoir l'habitude qu'on l'envoie balader car elle a tendance à être oppressante, ou qu'on la rejette car son manque de confiance en elle fait fuir les autres. Mais aujourd'hui, on la remerciait. Ses yeux s'embuèrent sans qu'elle ne comprenne réellement pourquoi, mais bientôt ils s'asséchèrent lorsqu'elle tendit un profond sourire à Soren. Sans hésiter une seconde de plus, elle s'approcha de lui, posa ses deux mains sur chacune de ses épaules et déposa un baiser des plus doux sur sa joue droite, en appuyant légèrement. Ce baiser était emprunt d'un amour maternel ainsi qu'une amitié sans limite. " Ne me remercie pas, voyons. Je t'adore Soren, donc c'est normal. " Elle lui fit face et lui fit une petite pichenette amicale sur son nez. Ensuite, elle revint vers la gazinière, prit les pancakes et les déposa sur la table. Enfin, elle s'assit sur son tabouret, face au brun, prit Guizmo sur ses genoux et se servit deux pancakes. " A table ! Et raconte-moi, en détail, ta soirée hun ! "


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