deux, trois bougies et nous revoila de retour dans le passé.
nous revoilà de retour dans le passé
La famille Barlow a toujours été une famille dysfonctionnelle. Dès la rencontre des deux jeunes parents qui ont fini par avoir quatre mômes à s'occuper. Sauf que les choses ne se passent jamais comme on l'imagine. Une mère - toujours - absente du foyer familial et un père présent mais alcoolique pour tenter d'apaiser l'absence de celle qui l'aimait et de « s'occuper » des gamins et de la maison. Puis il y a eu le départ de la mère Barlow, sans un mots ni excuses de sa part. Et à partir de là, chaque enfant Barlow s'est débrouillé pour survivre dans la pauvreté et au milieu de la fratrie. Murphy, la grande sœur, qui a pris le rôle de maman pour ces trois jeunes frères et sœurs. Et les deux jumeaux, Soren et Suzy ont eux aussi appris à se débrouiller pour continuer à vivre. Suzy a toujours été la plus téméraire de la famille ce qu'il lui a permis de tenir tête au patriarche de la famille, quand il leur demandait de faire la manche, pour avoir la pitié des autres habitants de la ville. La jeune femme n'a jamais été proche de ses parents - enfin - si on pouvait les appeler ainsi. Pour elle, ils ne sont que des parents sur le papier officiel, rien de plus. Sa mère, elle en n'a jamais reparlé depuis son départ. Elle a réussi sans eux à se débrouiller dans la vie, notamment pendant son adolescence pour survivre au milieu des factures impayées, des disputes entre les gamins et la pauvreté. Son surnom « reine de l'arnaque », elle le porte bien pendant ses années de lycéenne. Suzy finit par arnaquer et voler des personnes, dans les magasins pour survire à sa manière au milieu de sa fratrie. Elle essaie de rendre service à sa grande sœur en volant de la nourriture, pour que tout le monde puisse manger. Suzy a toujours eu la main sur le cœur, voulant le bonheur des autres avant le sien. Pendant l'adolescence, elle a fini aussi par s'échapper de cette vie par le surf qu'elle pratique avec son jumeau, sur la plage d'Oceanside. Les vagues, les perles salées qui viennent ruisselaient sur sa peau hâlée par le soleil californien, elle se sent dans une bulle - comme loin de tous les problèmes. Encore aujourd'hui, elle continue de pratiquer le surf souvent après les cours à l'université. La blonde dépose toutes ses affaires dans sa chambre avant de récupérer sa vieille planche de surf et son sac en tissu qu'elle traîne depuis quelques années aussi. Elle n'a qu'une heure pour surfer aujourd'hui car ce soir c'est petite réunion de famille autour de sushis ramenés par son jumeau. Seulement, elle sait très bien qu'il sera le dernier à arriver dans leur refuge - la tanière. Encore avec les cheveux humides, Suzy dépose sa planche devant l'entrée de leur maison avant d'entrer à l'intérieur. « C'est moi ! T'es là Murphy ? » en claquant la porte d'entrée et n'entendant pas de fond sonore dans la maison. Elle savait déjà que son jumeau n'était pas encore arrivé sinon il y aurait plus de bruit dans les pièces. Suzy rejoignit donc la cuisine, en espérant y trouver sa sœur.
nous revoilà de retour dans le passé
Putain de merde. Ça craint.
Levant les yeux jusqu’à la fenêtre de la cuisine, mon regard se perd au-delà de l’horizon, il est vitreux, il est épuisé, à mon image. Je soupire, croise les doigts pour réussir à oublier ce courrier. Enfin, plutôt, les plusieurs enveloppes qui s’étalent sur le comptoir de la cuisine, comme la parfaite représentation de mon aspect tête à l’air. J’ai la sensation qu’elles se multiplient, tels des nuisibles. Foutue vie d’adulte, tiens. En rentrant du travail, ce soir, j’ai eu… comme un mauvais pressentiment. Voilà des jours que je ne m’étais pas rendu à la boîte aux lettres, n’en ayant aucune utilité, bien entendu. Qui, de nos jours, en 2023, utiliserait encore ce système archaïque, enfin?!
Mais ma mauvaise volonté me perdra un jour, j’en suis certaine.
Mordillant ma lèvre inférieure, tordant les doigts de mes deux mains avec une fureur sans nom, je me contente de faire les cent pas, le regard perdu, sentant presque les larmes monter. Mes certitudes ont tout simplement explosé en plein vol: en réalité, la voie postale fonctionne toujours à merveille, on dirait. Et puis, surtout, elle est utilisée pour transmettre des documents importants, comme des factures qui, à priori, sont impayées depuis… trop longtemps.
Mais pas le temps de me mordre: une voix transperce la lourde ambiance que j’avais instaurée seule. Suzy. Reprenant de ma superbe, je me racle la gorge et hausse le ton en annonçant ma présence:
Je suis là, Suzy!
Et à peine quelques instants plus tard, ma merveilleuse petite sœur fait son apparition dans la cuisine, tel le Soleil étincelant de ma vie qu’elle a toujours été. Retrouvant mon sourire sincère mais aussi mes réflexes de maman louve, je demande, me dirigeant vers elle:
Oh, t’as encore oublié ta serviette? T’en veux une, pour tes cheveux? Attends, je t’apporte ça.
Je m’échappe donc une poignée de secondes dans la salle de bain du rez-de -chaussée afin de dégoter de quoi sécher la magnifique chevelure de ma petite sœur adorée. Et puis, je me laisse également du temps pour réfléchir. À quoi faire? Mais ce soir, il ne s’agit pas de régler les factures et les problèmes d’adulte.
Il s’agit surtout de profiter d’un repas, en famille, chez nous, à La Tanière. Dans notre refuge où rien ne peut nous atteindre.
Rejoignant ma sœur Suzy, j’entends un bruit, au loin. La porte d’entrée qui claque.
Soren.
Le voilà, enfin.
Et j’espère qu’il n’a pas oublié le repas!
nous revoilà de retour dans le passé.
Journée qui défile au même rythme que l'éternité, pénible et crevante. Pas mal de boulot, pas mal de clients à satisfaire, il jongle entre sourire charmeur et cocktails. Soren s'amuse à planter les doutes et les laisser fleurir dans le jeu des esprits. Il faut bien profiter d'une clientèle saoule. Alors, il se fait offrir quelques verres, échange avec les habitués. Derrière son comptoir, il s'expose comme une incertitude que certaines ne peuvent pas résoudre. Le cul de la pinte vide qui tape contre le bois verni du bar, c'est la fin de son service. La joie et la hâte de retrouver sa fratrie éclatent en lui. Précipitation, accélération, il quitte le Cococabana comme un courant d'air et se rend au traiteur japonais. Les boîtes de sushis en main et le sourire instinctif, il se balade dans les ruelles d'oceanside. Légèrement désinhibé, il oublie le temps d'une soirée ses démons qui le rongent, se transformant en jeune adulte lambda, capable de s'amuser, de profiter. Avant de pénétrer son ancienne rue, il coince une clope entre ses lèvres, l'allume et fait danser la flamme incandescente pendant quelques secondes. Crépitation, aspiration. La fumée pénètre ses poumons. La Tanière n'est pas si loin du quartier où il vit, il n'a cas qu'à remonter les grandes avenues de la ville. Le brun met plus de temps que prévu pour rentrer, il ne marche pas très droit, titube jusqu'à la maison, avec une clope au bec qui s'est éteinte. La fatigue doit se lire sur ses traits, mais il a ses propres remèdes, ses propres pansements aux maux et à la douleur. Pendant qu'il fouine dans son sac à la recherche de ses clés, il se rend compte qu'il n'a pas besoin de faire ça et secoue négativement la tête, lâchant un léger rire. Sa silhouette qui se glisse dans l'entrée, il fait claquer la porte, sans faire exprès. « Merde, désolé ! » s'écrit-il, en grimaçant légèrement, de peur que Murphy lui remonte les bretelles pour avoir cette fichue manie de claquer les portes. Toujours la cigarette éteinte dans la bouche, il pénètre le salon. « Les sushis sont arrivés ! D'ailleurs, j'ai pris un peu de tout et peut-être bien un peu trop. » annonce-t-il, en déposant les boîtes sur la table basse du salon. Pour une fois il n'est pas si en retard, il aperçoit Suzy et ses cheveux encore humides. Et tout d'un coup, un sentiment de bien-être l'envahit, le submerge. « Je suis tellement content de vous voir. » C'est tout simplement une belle soirée et ça fait longtemps qu'il ne s'est pas senti aussi bien. Est-ce l'effet de ses soeurs ? Aucune foutue idée. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il donnerait tout pour allonger cette magnifique soirée à leurs côtés.
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Martin jette un coup d’œil sur sa montre et ne peut s’empêcher de grimacer. Il n’a pas vu le temps passer. Il aurait dû se méfier, depuis qu’il a commencé ce boulot, il est toujours fourré à droite à gauche, et il n’ose pas protester ou se reposer, il en est incapable. Pas après avoir tant donné pour en arriver là où il est, pas après s’être battu pour s’en sortir. Mais il va être à la bourre et il en a clairement conscience, il espère que ses frangins ne remarqueront rien, même si ce n’est pas la première fois. Avec un peu de chance, il se dit que l’un d’eux sera en retard aussi, ou qu’ils seront trop occupés à s’embrouiller, n’importe, tant que leur attention n’est pas focalisée sur lui. Les minutes passent, s’étirent inexorablement jusqu’à la fin de son service et qu’enfin, il soit libéré de ses fonctions. Aussitôt, il quitte le poste de police et grimpe dans sa voiture, non sans vérifier à nouveau l’heure sur son téléphone. Cette fois c’est sûr, il se dit que même Soren est arrivé d’abord. Et d’ailleurs, une part de lui l’espère, parce que c’est son frangin qui doit apporter les sushis et ainsi, Martin n’aura plus qu’à débarquer comme une fleur, saluer tout le monde, se poser sur le canapé et dévaliser le stock de nourriture. Il est affamé, il ne rêve que de manger. En espérant qu’ils l’aient attendu, bordel. Sinon, il ferait la gueule, Martin. Il ne boude jamais longtemps, au contraire, c’est quelque chose qu’il ne sait pas faire. Mais la bouffe, c’est sacré, surtout chez lui. Ainsi, il roule à toute vitesse jusqu’à la Tanière, se gare non loin et sourit, pas mécontent d’enfin rentrer chez lui.
Parce que c’est chez lui, cette baraque. Depuis toujours – pour toujours ? Il ne sait pas exactement, il se dit parfois qu’il serait peut-être utile de prendre son indépendance, maintenant qu’il a un boulot stable, qu’il devient adulte, du moins en apparence. Mais il n’a pas très envie, Martin. Etre le p’tit dernier n’aide pas, il est trop attaché à son confort, à ses sœurs qui s’occupent de lui, il ne niera jamais que ça lui plaît. Il remonte l’allée jusqu’à la porte, voit les fenêtres éclairées et son sourire grandit. A l’intérieur, des voix familières. Il reconnaît celle de Soren et referme la porte derrière lui, avec un peu plus de discrétion. Ça a toujours été comme ça. Soren que l’on remarque, qui attire l’attention, et Martin, derrière, marchant dans les traces de son aîné sans jamais trop l’imiter. Sauf, peut-être, quand il était môme et qu’il l’adulait plus que tout. Il suspend sa veste dans l’entrée, débarque dans le salon. « Vous avez pas commencé sans moi, hein ? » qu’il lance avec une vague inquiétude, avant de constater avec soulagement que non. Immédiatement, perspicace comme toujours, Martin remarque que son frangin n’a pas l’air très frais, mais il ne fait aucune réflexion. Ce n’est pas le moment. « Désolé, j’suis un peu à la bourre, j’ai pas vu l’temps passer… » c’est un peu faux, on ne peut pas dire qu’il fasse toujours un travail follement excitant, il est plutôt du genre à rester sur le carreau pour observer, mais il aime penser l’inverse. Aime penser qu’il est utile, là-bas, et ça viendra bien un jour. Pour le moment, son estomac crie famine, mais il ne se rue pas immédiatement sur les sushis, il préfère observer la scène qui se joue devant lui, ses deux sœurs d’un côté, Soren un peu plus loin.
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Entendant la voix de sa sœur - qu'elle considère aussi comme une maman - provenant de la cuisine, Suzy rejoignit donc cette pièce de la maison, leur refuge. Elle retrouva sa grande sœur qui aussitôt retrouver son instinct maternel en voyant sa chevelure blonde encore humide. Sauf que Murphy n'avait toujours pas compris que sa petit sœur adorait la sensation de ces cheveux humides et qui sentaient l'odeur de l'océan. Seulement la jeune Barlow ne dit rien en se contentant d'hocher la tête à la requête de sa sœur. Elle en profita pour regarder son téléphone au cas où son jumeau soit en retard - et qu'il lui demande de faire patienter Murphy et Martin. Mais cette fois-ci, à peine Murphy revenue avec la soi-disant serviette qu'un claquement de porte se fit entendre dans toute la maison. Soren, son jumeau dans toute sa discrétion. Depuis leur enfance, il avait ce tic de claquer les portes de la maison et aussi les portes de placard de n'importe quelle pièce. Et Murphy se serait arracher les cheveux à force de lui remonter les bretelles sur cette manie qu'il n'arrivait pas à faire disparaitre. La blonde se retourna vers son jumeau quand celui-ci les rejoignit dans le salon avec une odeur alléchante de sushis. Et là, un grand sourire apparu sur ses lèvres en voyant son frère. Quelque chose d'inexplicable entre jumeaux - que la même science n'explique pas. Ce lien si fort et fusionnel depuis leur naissance - différents mais complémentaires. « On n'en a jamais trop pour la fratrie Barlow ! Il ne manque plus que Martin. » Le petit dernier de la famille qui n'est pas encore arrivé - et qui serait le dernier aussi pour les rejoindre pour leur petite soirée entre frères et sœurs. Suzy eut un petit rire moqueur à l'attention de son jumeau en le voyant tout niais - oui parce que c'était le cas - de revoir ces deux sœurs. « T'sais que tu peux revenir vivre ici. Et là, tu nous verrais tous les jours Soso ! » Un clin d'œil adressé à son frère, et on entend le bruit de la porte d'entrée qui se referme - cette fois-ci avec plus de discrétion que le dernier venu. Et là, la famille Barlow est au complet. Suzy se tourne vers son deuxième petit frère même si elle considère Soren comme son jumeau et non comme son petit frère même si elle est née quelques minutes avant lui. « Ne t'inquiètes pas Martin ! D'habitude c'est toujours Soren qu'on doit attendre mais là, on n'a pas encore commencé. » Quelques paroles réconfortantes pour le dernier de la famille qui avait presque l'air mal à l'aise d'arriver en dernier à leur petite réunion de famille. Profitant d'être éloignée de ses frère, elle remarque le regard de son jeune frère sur Soren avec sa cigarette éteinte au coin des lèvres et le regard un peu fatigué. Puis son regard vert se pose sur la silhouette de Martin qui a l'air aussi fatigué de sa journée de travail parce que - oui - il travaillait déjà dans un "vrai" métier alors qu'elle était encore la seule de la famille a être étudiante et à vendre des glaces pour les touristes. Mais jamais ses frères et sœurs lui avaient fait la remarque qu'elle devait commencer à travailler avec un "vrai" boulot.
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Ça y est, la Tanière retrouve ses fidèles habitants, enfin. Cela faisait… bien plusieurs semaines que nous ne nous étions pas réunis de la sorte et je dois dire que poser un regard tendre sur chacun de mes petits frères et sœurs me fait chaud au cœur. Je me sens… soudainement si complète, apaisée et à la fois en phase avec le monde. Même si nos quatre enfances ont ont été marqués de manière significative par la présence - ou absence, cela dépend - de nos affreux parents, nous savons que nous avons toujours pu compter les uns sur les autres. Que de nos souffrances et nos épreuves communes, nous en ressortiront plus forts. Dressant ce bouclier contre le reste du monde, celui marqué du sceau des Barlow. Cette famille, atypique, singulière et unique en son genre.
Il y avait Suzy, la douce mais si forte de caractère, qui ne laissera jamais les autres dicter sa vie et ses choix. Une battante, une bosseuse et malgré un job que certains pourraient qualifier de “boring”, elle est tout simplement incroyable, investie et j’ai foi en elle, ses études allaient se solder par une belle carrière chargée de réussite, j’en suis convaincue.
Et puis Soren, son jumeau, ténébreux, surprenant et assez secret. Un rebelle dans l’âme, tentant chaque expérience que la vie pouvait lui apporter et fonçant tête baissée, agissant avant de réfléchir.
Et enfin, Martin. Mon petit adoré, doux, sérieux, réfléchi et taiseux… parfois même trop? Non, je ne pouvais trouver aucun défaut à ma fratrie.
Je les aimais, de manière inconditionnelle.
C’était mon socle, ma raison de vivre, d’exister. De me battre. Ils sont… parfaits, chacun à leur échelle, et je suis si admirative des belles personnes qu’ils se construisent, jour après jour. Je me laisse porter par cette vive émotion, cette vague de douceur qui envahit mon âme: ils sont là, tous les trois. À discuter, se chamailler, rire ensemble. Qu’il est bon d’être en famille.
Mais je n’oublie pas pour autant la grande sœur/mère louve qui sommeille en moi. Dans un soupir, je me penche sur la pointe des pieds pour ébouriffer les cheveux de Soren et je lui dit, d’une voix blasée:
Les portes, So’, t’as oublié la règle de cette maison? Qui casse… ne paie pas, parce que personne n’a un rond en poche, ici!
Rire nerveux qui en veut dire long, dans mon cas. Mais ce soir, je n’ai pas envie de penser à mes tracas d’adulte et à ma vie quotidienne merdique. Poussant un cri de soulagement en attrapant les sushis, je les range dans le réfrigérateur mais me retourne aussitôt vers Soren. Je fronce furieusement les sourcils et attrape la cigarette pendante à ses lèvres tout en le sermonnant:
Pff, tu sais que je n’aime pas ces cochonneries, à la maison… C’est pas bon pour ta santé, petit frère!
Mon Dieu, mais… Murphy, là, on peut te décerner la palme de la Grande Soeur la Plus Chiante et Casse Bonbons de l’Année. Mais qu’importe, j’assume entièrement mon comportement: c’est comme ça que j’aime mes proches. Et c’est à prendre ou à laisser.
Je jette ladite cigarette à la poubelle, esquivant les probables protestations qui risquent de se faire entendre.
Tapant dans mes mains, je joue à la maîtresse de cérémonie en ouvrant les hostilités:
Bon… Si quelqu'un n’y voit pas d’inconvénients, j’attaquerais bien la soirée avec une bière bien fraîche! J’en sors quatre, comme ça, pas de chichis? Et…
PAF! Un brutal claquement se fait entendre, en provenance du sous-sol. Et la millième de seconde plus tard, la nuit qui engloutit la Tanière.
On dirait bien que l'électricité et la lumière ne seront pas parmi nous, ce soir…
Et merde.
Manquait plus que ça…